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 LOWRY & ESFYR ▽ life's too short to even care at all

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Esfyr L. Merryl
Esfyr L. Merryl

Gryffondor.


PRENOM/PSEUDO : L.
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MessageSujet: LOWRY & ESFYR ▽ life's too short to even care at all   LOWRY & ESFYR ▽ life's too short to even care at all EmptyDim 22 Juil - 16:48

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LOWRY & ESFYR ▽

life's too short to even care at all


A peine levée, je jetais un œil par la fenêtre, la neige avait presque totalement disparu et la grisaille avait repris ses droits encore et toujours. Je me préparais, rejoignant par la suite Blue dans la Grande Salle, à la table des Gryffondors. Le petit déjeuner se fit rapidement, j'avais le ventre noué. J'espérais ne pas couver quelque chose, je n'avais pas envie de me retrouver pour une durée indéterminée à l'infirmerie. Bref, je commençais mes cours, avec de la médicomagie. Je n'en étais pas tellement enchantée. Je m'installais à mon pupitre, aux côtés de mes camarades. Je sens encore le regard de Nolhàn entre mes omoplates et je me retournes avec appréhension, et constate que Blue avait finalement raison. Il était bien entrain de me fixer, je me détournais promptement pour ne pas avoir à subir les abysses de ses iris. Depuis, qu'il était revenu, il me fichais clairement la trouille, comme si Azkaban l'avait vidé de son ancienne personnalité rassurante et aimable. Je déglutis, mal à l'aise.  « Bonjour à tous. ». Je me raidis et baissais les yeux sur mes affaires de cours. Voilà, quatre mois que j'avais découvert que le médicomage qui avait soigné ma mère pendant l'été – et accessoirement, avec qui j'avais couché – était devenu mon professeur de médicomagie. Un comble, moi qui était persuadé de ne pas avoir à le revoir. Pour une fois, que je m'étais laissé aller dans les bras d'un homme, sans penser au lendemain, sans envahir mon cerveau de pensées parasites. A la rentrée, alors que j'avais mon premier cours, j'avais reconnu sa silhouette, mais je n'en étais pas sûre, je m'étais traitée mentalement d'imbécile car j'étais persuadée qu'il travaillait encore à Ste Mangouste. Je m'étais trompée, alors qu'il s'était retournée, je l'avais fixée comme une fille à qui il manquait une case.  « M**de, alors », avais-je lâché, attirant un regard interloqué de mes voisins proches. J'avais secoué la tête, me reprenant, mais je n'avais pas compris un traitre mot du cours, trop choquée par ma découverte. Depuis, je ne lui avais pas adressé la parole, même si les images de notre dernière soirée ensemble ne cessaient de revenir en masse dans ma tête. Je n'avais pas trouvé d'autres parades. Et aujourd'hui n'échappa pas à la règle, évitant son regard, je suivais tant bien que mal le cours dispensé par Lowry. Il fallait tout de même que je sois attentive sinon je pouvais dire adieu à mon diplôme plus tard, et ça je ne voulais pas du tout faire une croix dessus. Alors que la fin du cours sonnait, je me levais vivement, suivant le mouvement des autres élèves. En quittant la classe, je ne pus m'empêcher de jeter un regard derrière moi, croisant un instant celui de mon professeur. La journée continua de s'écouler lentement, cours après cours.

A la fin de la journée, je croisais Blue.  « J'ai rendez-vous à l'infirmerie, on se voit au diner. », lui dis-je en pointant du doigt, la direction de l'infirmerie. Elle hoche la tête avant, de me sourire et je quitte le couloir d'un pas déterminé. Je passais la porte de l'infirmerie, cherchant l'infirmière du regard. Je me penchais par la porte de son bureau pour voir si elle était là, mais personne. Je fronçais les sourcils et partait à sa recherche dans l'infirmerie. Mais la seule personne que j'y trouvais été Lowry. Je me figeais quelques instant avant de reprendre consistance et lui adresser la parole.  « Bonjour, je cherche l'infirmière, elle est là ? », demandais-je doucement. J'avais l'impression de parler à un étranger, alors que je l'avais côtoyer pendant deux mois, non stop. Comme si le fait qu'il soit mon professeur, me bloque. C'était totalement idiot, mais je persistais dans ma stupidité.  « C'est … c'est pour un contrôle. », me justifiais-je. Je n'avais pas besoin de me justifier, mais c'est ce que je faisais pour expliquer ma présence. Pourtant, je n'avais pas l'intention de lui dévoiler, le pourquoi de ce contrôle, j'avais pris tellement soin de le cacher à tout le monde, que je détestais laisser apparaître quoique ce soit, à quiconque. Je voulais encore moins, que lui s'en aperçoive et soit au courant, je voulais qu'il continue à me voir comme la femme qu'il avait connu cet été. Plus les minutes passent et plus je sens que l'infirmière, ne viendra pas à notre rendez-vous, j'ai un mauvais sentiment. Je mets les mains dans les poches de ma veste d'uniforme, mal à l'aise par la proximité du jeune homme, j'attends sa réponse, tendue.
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Lowry M. Burrows
Lowry M. Burrows

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MessageSujet: Re: LOWRY & ESFYR ▽ life's too short to even care at all   LOWRY & ESFYR ▽ life's too short to even care at all EmptyLun 23 Juil - 10:56



“esfyr & lowry„


La vie de Lowry était devenue d’une monotonie effrayante. Chaque jour qui passait, chaque nuit qui filait se ressemblait et le pire était sûrement le fait qu’il ne s’en rendait même pas compte et surtout qu’il s’en fichait, comme si le quotidien ne lui faisait pas peur. Tous les matins, il se levait exécutait les mêmes gestes avec précision pour se préparer à sa journée, il se lavait, s’habillait, toujours dans le même ordre, sans que rien ne change. Il quittait ses nouveaux appartements et descendait prendre son petit déjeuner en compagnie des autres professeurs, toujours assis à la même place, entouré des mêmes, il mangeait en observant les élèves, rangés par maisons, dans l’insouciance de leur jeunesse. Puis il retournait prendre ses affaires dans son bureau et se rendait dans sa salle de cours dans laquelle il allait dispenser des cours toutes la journée à tous les niveaux qui suivaient sa matière. Aujourd’hui ne coupait pas cette vie qu’il avait à présent, il venait de terminer sa journée de cours il se dirigeait vers l’infirmerie comme presque tous les jours après ses cours pour s’assurer qu’il ne pouvait pas être utile plutôt que de retourner dans ses appartements en attendant sagement le dîner, ruminant et déprimant dans son coin. Mais alors qu’il s’apprêtait à entrer, il vit l’infirmière en sortir tout en lui disant qu’il tombait bien et en lui demandant de rester là au cas où un blessé surviendrait, un chaudron avait explosé dans les cachots, elle devait se rendre sur place pour voir l’étendue des dégâts. Il se contenta alors d’entrer pour trouver l’infirmerie totalement vide et il soupira en s’asseyant sur une chaise. Il se pencha en arrière, tendit les jambes devant lui en croisant les chevilles et ferma les yeux un instant. S’il aimait aller à l’infirmerie, c’était avant tout pour être utile, pas pour surveiller l’endroit juste au cas où quelqu’un viendrait. Cependant, il n’eut pas à attendre des heures, il entendit une porte s’ouvrir et il observa autour de lui avant de voir débarquer Esfyr. Il se redressa immédiatement, pris de cours par cette apparition, elle était sûrement la dernière personne qu’il s’attendait à voir ici à cette heure, alors qu’il était seul dans l’infirmerie. « Bonjour, je cherche l'infirmière, elle est là ? » « Bonjour » ? Elle venait vraiment de lui dire bonjour d’une façon aussi formelle ? Comme s’ils n’étaient que des inconnus l’un pour l’autre ? En même temps, il n’aurait pas dû s’en étonner, ils avaient tout fait pour éviter de se croiser ces quatre derniers mois, ils avaient fait en sorte de se parler le moins possible, s’évertuant à faire comme s’ils ne se connaissaient pas. Alors qu’elle soit aussi polie et peu sûre d’elle ne devait pas le choquer, il comprenait pourquoi elle agissait ainsi, il était pareil. S’il avait su qu’il allait retrouver Esfyr quatre mois plus tôt, dans son cursus scolaire qui plus est, il ne se serait jamais permis son écart de conduite de cet été. Pour la première fois depuis deux ans, il s’était permis une fantaisie, avec une jeune femme qu’il appréciait énormément mais tout devait s’arrêter là, ils n’étaient pas censés se revoir et ils avaient l’air d’être d’accord sur ce point. Et le fait qu’elle soit son élève, que ce soit lui qui lui rende ses devoirs, la note et lui enseigne certaines choses ne rendait leur différence d’âge que plus difficile à supporter. Il ne s’en était pas rendu compte lorsqu’ils étaient dans l’intimité de l’hôpital, elle lui avait paru si mature lorsqu’elle était au chevet de sa mère, si calme et sereine face à la situation, si déterminée et caractérielle qu’il en avait oublié qu’elle était tout juste âgée de vingt et un ans. Mais là, tout de suite, ce n’était plus la même chose et il ne s’en rendait compte que bien trop tard. Malheureusement, si son esprit lui hurlait que de toute façon, entre eux c’était de l’histoire ancienne, il ne pouvait qu’apprécier de nouveau la beauté de ses traits. Il se reprit bien rapidement en se rendant compte qu’il n’avait toujours pas répondu et il se releva de sa chaise, détestant se retrouver à regarder quelqu’un d’en bas, considérant cela comme un signe de faiblesse. Il allait lui répondre lorsqu’elle ajouta, comme pour se justifier. « C'est … c'est pour un contrôle. » Il fronça les sourcils devant cette nouvelle information, ne se demandant même pas pourquoi elle se justifiait quand elle ne lui devait rien. Il mit un petit temps avant de répondre, parce qu’il voulait d’abord l’informer de la situation, non la harceler de questions pour qu’elle lui explique un peu mieux cette histoire de contrôle. « Elle n’est pas là pour l’instant, un accident dans les cachots, elle devrait être débordée lorsqu’elle reviendra… » Ainsi, il lui fit comprendre qu’il y avait peu de chance qu’elle puisse assurer son rendez-vous si elle revenait. Il savait qu’il aurait dû alors la laisser partir en lui promettant de transmettre sa venue à l’infirmière pour qu’elle fixe un nouveau rendez-vous, il aurait dû la regarder s’en aller tout en se jurant de l’éviter un peu mieux que ça à l’avenir, il aurait dû tout simplement s’arrêter de parler mais ses paroles sortirent de ses lèvres sans même qu’il ne puisse les retenir, plus fort que lui, comme si elles avaient été attirées à l’extérieur pour réaliser un vœu secret.

« C’est pour un contrôle de quoi ? Si c’est important, je ne voudrais pas te laisser partir sans le faire, je peux m’en charger si tu veux, je m’y connais un peu en maladies…» Il eut un petit sourire en coin légèrement désabusé, comme s’il n’en revenait pas lui-même d’avoir tenté une blague aussi naze que celle-là. Mais peut-être était-il temps de crever l’abcès entre eux une bonne fois pour toute, arrêter de s’éviter comme s’ils souffraient d’une maladie contagieuse et apprendre à vivre sous le même toit sans avoir l’air mortifié chaque fois qu’ils se croisaient. Parce qu’Esfyr semblait on ne pouvait plus mal à l’aise à cet instant et il n’était pas particulièrement fier lui non plus. S’il tentait de détendre l’atmosphère, c’est surtout parce qu’elle le pesait complètement à cet instant précis et il aurait voulu que les choses soient un peu plus simples. Le fait de la tutoyer lui apparaissait aussi comme une évidence, il ne l’avais vouvoyé que très peu de temps et ils avaient été proches, pas question d’en revenir aux formules d’usages, ce n’était pas son genre. Pour ponctuer son offre, il désigna d’un signe de tête le lit le plus éloigné de la porte d’entrée, muni comme tous les autres, d’un paravent pour protéger l’intimité des patients. Il ne savait pas réellement si elle allait se laisser tenter et lui-même ignorait pourquoi il avait fait une telle proposition mais avant d’être un ancien amant qu’on aurait préféré oublié, Lowry était un médicomage, et lorsque quelqu’un était malade, il se mettait tout de suite en alerte, comme l’avait prouvé sa détermination à sauver la mère de la jeune femme devant lui. A cette pensée, il fronça d’ailleurs les sourcils en reportant sa pleine attention sur Esfyr. Il avait été stupide de ne pas y penser avant mais il venait de faire le rapprochement entre le contrôle de la jeune femme et la maladie de sa mère et son regard s’assombrit un peu plus. Il garda son attention fixé sur elle et lui demanda, un peu plus durement qu’il ne l’aurait voulu. « Attends, un contrôle, tu es malade toi aussi ? » Il la regardait, comme pour cherchait la faille dans son regard si l’idée lui venait de lui mentir. Il avait analysé la maladie de sa mère sous tous les angles possibles et inimaginables, il savait qu’elle était héréditaire. Le simple fait qu’il n’ait pas su ce qu’elle avait le mettait en rogne, sans même savoir pourquoi cela le touchait à ce point.
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Esfyr L. Merryl
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MessageSujet: Re: LOWRY & ESFYR ▽ life's too short to even care at all   LOWRY & ESFYR ▽ life's too short to even care at all EmptyLun 23 Juil - 12:14

Distante, voilà comment j’agissais face à Lowry. C’était ridicule, mais nous comportions comme deux gamins pris en flagrant délit. Pourtant, il n’y avait rien à se reprocher. Nous étions tout deux consentant l’été dernier, et je n’étais pas au courant qu’il risquait de devenir mon professeur à la rentrée suivante ! D’ailleurs, nous n’avions jamais parlé de projets aussi importants que l’avenir. Après tout, je risquais à tout instant de perdre ma mère, nous nous focalisions donc sur le présent. Uniquement le présent. Je ne m’en n’étais jamais mordu les doigts jusqu’à présent. « Elle n’est pas là pour l’instant, un accident dans les cachots, elle devrait être débordée lorsqu’elle reviendra… », me répondit-il après s’être levé promptement de sa chaise. Je lâchais un ‘oh’ de surprise, après tout, il était courant qu’il y ait des imprévus, nous étions à Poudlard pas dans une université moldue. Je hochais la tête, commençant à tourner les talons. La voix de Lowry m’arrêta dans mon geste. «C’est pour un contrôle de quoi ? Si c’est important, je ne voudrais pas te laisser partir sans le faire, je peux m’en charger si tu veux, je m’y connais un peu en maladies… », me proposa t-il, en blaguant légèrement. Un sourire amusé naquit sur mes lèvres. Ce n’était pas la blague du siècle, mais elle avait le mérite d’être assez amusante. Il m’indiqua ensuite, un lit au fond de l’infirmerie. Je serais les poings dans les poches de ma veste, encore plus mal à l’aise. C’était stupide de ne pas vouloir avouer un truc pareil au médicomage de ma mère, mais pourtant, je ne pouvais m’empêcher de camper sur mes positions. Je restais muette, le cerveau à cent à l’heure. Je m’evertuais à trouver une excuse plausible, du genre ‘non ça ira, je peux attendre’ ou alors ‘j’ai rendez vous ailleurs dans quelques minutes’. Pourtant, rien ne venait. Après tout, n’avait-il pas deviné depuis le temps que nous nous côtoyons ? Ne savait-il pas que la maladie de ma mère était héréditaire, ou avait-il omis ce détail ? Ou bien, ne s’était-il pas posé la question en me voyant en parfaite santé ? Je détournais les yeux, et il reprit la parole. Dur. « Attends, un contrôle, tu es malade toi aussi ? », me demanda t-il. Je déglutis, et eus envie de me faire toute petite. Voilà, ma petite tu es dans la mouise, jusqu’au cou maintenant. J’aurais mieux fait de ne pas me justifier et partir sans demander mon reste. « Je … », commençais-je, sans le regarder. Je savais bien qu’il me fixait, je sentais son regard sur mon visage. Mon comportement était ridicule d’ailleurs. Je m’étais comportée comme un adulte – ce que j’étais à moitié – pendant tout le séjour de ma mère à Ste Mangouste et à présent, j’avais l’impression de passer au détecteur de mensonge et de redevenir une gamine.

J’essayais de me reprendre pour ne pas avoir l’air si imbécile que cela, je relevais la tête et plantais à mon tour, mon regard dans le sien. Ce regard qui m’avait fait chavirer, il y a quelques mois … J’inspirais doucement. « Oui. La maladie s’est déclarée, un peu avant que ma mère arrive à Ste Mangouste l’été dernier. », répondis-je sans prendre pincette. Et puis, après tout qu’est ce que cela pouvait bien lui faire. Certes ma mère avait bien failli perdre la vie et alors, cela ne veut pas dire que j’en arriverais au même extrême ! Je pouvais continuer à vivre ma vie, côtoyer des gens, tomber amoureuse. Et puis, si je commençais à m’arrêter de vivre, ce serait sans doute Blue qui viendrait me botter l’arrière train ! Je n’avais certainement pas envie de devenir aussi sombre que mon ex, Nolhàn. Même si lui était une exception, il m’avait sauvé et en avait payé le prix … Il avait l’air désappointer et un peu énervé, ce qu’Esfyr ne comprenait pas tellement. Après tout, ce n’était pas lui qui était malade, mais elle. « Je vais bien. Je viens juste pour voir si ça va dans le bon sens. », m’exaspérais-je. Je ne voulais pas qu’il me prenne en pitié ou bien qu’il se mette en tête de trouver un remède à ce que j’avais. Je me dirigeais ensuite vers le lit qu’il m’avait indiqué précédemment, maintenant, qu’il savait autant que j’en profite avant d’être pris dans le flot de blessé provenant des cachots. Quand bien même sa proximité, et fait de l’avoir vu nu, me déstabilisait, il fallait que je passe outre ces détails.
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Lowry M. Burrows
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MessageSujet: Re: LOWRY & ESFYR ▽ life's too short to even care at all   LOWRY & ESFYR ▽ life's too short to even care at all EmptyLun 23 Juil - 14:28



“esfyr & lowry„


Lowry, de là où il était et pas aussi loin d’Esfyr qu’il l’aurait voulu pouvait presque voir son cerveau fumer à force de réfléchir, très certainement pour prendre le poudre d’escampette, ce qu’il avait espéré en premier lieu mais il regrettait que la situation soit aussi chaotique entre eux. Il l’avait vu sur le point de partir et là, ses paroles la retenaient, lui avaient même arraché un sourire et pourtant, elle semblait décidée à s’enfuir à toutes jambes, il ne pouvait que la laisser faire, il n’allait pas la forcer à le laisser faire ce contrôle, surtout qu’il n’en connaissait pas la nature, si ça se trouve, c’était un problème typiquement féminin, il n’aurait pas été des plus à l’aise avec ce genre de souci, surtout pas avec Esfyr et s’il pouvait comprendre sa gêne, il ne pouvait s’empêcher de s’en sentir vexé au fond. Mais il respectait son choix. Seulement avec qu’elle ne s’en aille, il lui posa une dernière question, d’un doute qui avait empli son esprit à la dernière seconde, s’infiltrant en lui comme un venin puissant. Un contrôle à l’infirmerie, quand on savait qu’il avait passé deux mois non-stop au chevet de sa mère mourante, on pouvait trouver indécent qu’il n’y ai pas pensé avant et qu’il n’ait jamais posé la question, quel piètre médicomage il faisait ! Pour sa défense, il pouvait toujours prétendre que si elle était malade, il ne voyait absolument pas pourquoi elle ne lui aurait pas dit en temps voulu, pourquoi elle n’était pas venue le voir, à St-Mangouste ou une fois qu’elle avait vu qu’il était professeur. « Je … » Il avait bien du mal à reconnaître Esfyr lorsqu’elle hésitait de la sorte, lorsqu’elle baissait les yeux sous la pression de son propre regard. Elle qui l’avait traité de menteur en le regardant bien en face, elle qui avait eu une plus grande volonté que lui, qui l’avait poussé au-delà des limites de la médecine pour qu’il soigne sa mère, qui lui avait fait oublier la tristesse de sa vie et la banalité de son quotidien, cette femme forte et qu’il avait jugé sans faille baissait les yeux devant lui, il y avait de quoi en être déconcerté. A aucun moment il ne détourna pourtant son regard, la fixant, attendant sa réponse dans un souffle, parce qu’il avait peur de l’entendre confirmer ce qu’il venait de comprendre, du moins ce qu’il croyait avoir compris. Alors qu’elle relevait la tête brusquement, il fut tenté de se dérober à son tour mais n’en fit rien, se contentant de la regarder, fier qu’elle l’affronte, parce que c’était la première chose qui lui avait plu chez elle, son caractère, son entêtement, sa détermination. Il resta pendu à ses lèvres lorsqu’elle ouvrit la bouche. « Oui. La maladie s’est déclarée, un peu avant que ma mère arrive à Ste Mangouste l’été dernier. » Il fronça les sourcils plus encore si c’était possible, pas certain d’avoir bien compris ce qu’elle venait de dire. Il en restait presque estomaqué, surtout devant l’aplomb avec lequel elle venait de le lui annoncer. Il continuait de la regarder, ne sachant que répondre lorsqu’elle enchaîna, ne lui laissant pas la parole. « Je vais bien. Je viens juste pour voir si ça va dans le bon sens. » Puis elle se dirigea vers le lit qu’il avait désigné, comme si de rien n’était et il ne fut pas long à se remettre en marche, la suivant rapidement, ne se rendant même pas compte qu’elle venait d’accepter qu’il lui passe le contrôle quand ils s’étaient évités pendant quatre mois. Il lui fit signe de s’installer sur le lit, il restait silencieux tandis qu’il tirait le paravent, pour le cas où l’infirmière et les blessés du cachot ne débarquent trop rapidement. Une fois fait, il se retourna vivement, lui faisant face mais ne laissa pas encore éclater sa frustration, il lui dit, le plus calmement possible. « Il faudrait que tu retires ta robe de sorcière, tes chaussures aussi et que tu t’allonges… » Il aurait bien été tenté de lui demander d’enlever bien plus mais cela n’aurait guère été professionnel, juste légèrement pervers et puis elle devait faire des contrôles régulièrement, elle devait savoir que pour l’instant, elle pouvait garder ses vêtements. Il se secoua les méninges pour arrêter d’avoir ce genre de pensées totalement déplacées et lubriques et d’agir comme un médicomage, pas comme un adolescent en pleine poussée d’hormones. Ainsi, il se fit violence pour garder un ton neutre mais à la fois rassurant, s’il avait trop l’air d’être une brute, elle pourrait très bien fuir les lieux en courant.

Pourtant, la question de sa maladie restait dans sa tête, il sortit sa baguette de sa poche mais finalement, il ne parviendrait pas à se concentrer tant qu’il n’aurait pas dit ce qu’il avait sur le cœur. Et puis maintenant qu’elle n’était plus aussi vêtue que précédemment, elle ne pourrait pas partir aussi vite qu’elle le voudrait, elle devrait donc l’écouter. Baissant sa baguette, reportant le contrôle de quelques minutes, il laissa échapper son agacement. « Tu étais malade tout le temps où je me suis acharné à guérir ta mère et tu n’as pas jugé utile de m’en parler ? Ce n’est certainement pas à toi que je vais apprendre ce qui peut arriver quand la maladie se manifeste de manière plus agressive ! » Pourquoi était-il aussi en colère et frustré qu’elle ne lui ai rien dit ? Il avait été le médicomage de sa mère, ils avaient passé des heures à parler de tout et de rien en attendant un nouveau résultat, elle avait été là au pire moment de la maladie de sa mère et lui annonçait aujourd’hui avec aplomb qu’elle avait été malade elle aussi, qu’elle lui avait caché et qu’en plus, elle allait bien ? Il serra ses doigts autour de sa baguette, plus atteint par la situation qu’il ne l’aurait voulu. Il aurait préféré être détaché, sans la moindre émotion mais il ne pouvait s’empêcher d’avoir l’air glacial, comme si elle l’avait trahi. Ils avaient été aussi proches que deux êtres humains pouvaient l’être et elle lui avait caché ce qui régissait aujourd’hui sa vie ? « Si c’est la même maladie, j’aurais pu me servir de toi pour mieux comprendre ce qui avait dégénéré chez ta mère, mais tu as préféré garder ça pour toi, je comprends mieux pourquoi ta mère ne cessait de me demander de garder un œil sur toi, je pensais que c’était pour éviter que tu t’effondres, je ne me doutais pas que tu pouvais réellement le faire ! » L’excuse des études sur la maladie était partiellement inventée et il ne souhaitait pas faire de mal à Esfyr en insinuant qu’elle avait retardé la guérison de sa mère mais il ne pouvait s’empêcher de se justifier autrement que par un « je me soucie de toi alors tu aurais pu me le dire » Pour quelqu’un qui ne cherche pas de réelle relation avec autrui, mettre de la distance avec Esfyr aurait été plutôt râté s’il avait lâché un truc pareil. Il ne cessait de la fixer, il n’éprouvait pas de pitié pour elle, il savait qu’elle ne le supporterait pas, il ne voulait pas la regarder comme une malade mais comme une battante, ce qui l’agaçait, c’était uniquement son silence.
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Esfyr L. Merryl
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MessageSujet: Re: LOWRY & ESFYR ▽ life's too short to even care at all   LOWRY & ESFYR ▽ life's too short to even care at all EmptyLun 23 Juil - 16:36

Je voyais bien que mes réponses le contrariais. Je ne me laissais pas abattre et continua mon discours, sans me formaliser de ses sourcils froncés, lui empêchant toute prise de parole. Coupant cours, à n'importe quelle protestation qui pourrait s'échapper de ses lèvres, je partis dans la direction qu'il m'avait précédemment indiquer pour le contrôle. Je le sentis me suivre, entendant légèrement ses pas sur la pierre de l'infirmerie. Une fois arrivée à destination, il tira le paravent. Et je restais là, comme une idiote, à fixer ses mouvements. « Il faudrait que tu retires ta robe de sorcière, tes chaussures aussi et que tu t’allonges… », m'indiqua t-il. Je ne savais même pas pourquoi, j'avais attendu qu'il me le demande, en grande habituée des contrôles à présent. Sans doute, parce que je n'avais pas envie d'exposer mon corps à sa vue, parce que moi aussi, je voulais qu'il offre le sien à la mienne. Mais la situation ne s'y prêtait pas. Je me serrais gifler si j'avais été seule, pour avoir pensé une seule seconde à des choses aussi peu catholique ! Je m'asseyais sur le lit, retirant mes chaussures. Je me relevais et lui tournais le dos, pour ne plus avoir à affronter son regard, bien que je le sentais encore dans mon dos. Puis, je laissais mes mains glisser sur le tissu de ma robe de sorcière, m'attelant à l'enlever. Je déposais le tout, sur la chaise, la plus proche. Je m'installais ensuite sur le lit, comme il me l'avait demander, ma tête touchant l'oreiller, j'essayais de faire le vide dans ma tête, de ne plus penser à la tension qui m'anime en cet instant. Il avait sorti sa baguette, et je priais pour que l'examen se fasse vite, pour que je puisse prendre mes jambes à mon cou au plus vite – même si ce n'étais pas mon genre de fuir ainsi –, pourtant, je n'avais pas tellement prêter attention, au fait qu'il était contrarier par l'omission que j'avais fait sur ma maladie. Je le vis baisser sa baguette et je fronçais les sourcils. Qu'est-ce qu'il avait encore ? « Tu étais malade tout le temps où je me suis acharné à guérir ta mère et tu n’as pas jugé utile de m’en parler ? Ce n’est certainement pas à toi que je vais apprendre ce qui peut arriver quand la maladie se manifeste de manière plus agressive ! », s'énerva t-il. Je restais bouche bée et me redressais sur mes coudes par la suite, le fixant en fronçant les sourcils, un peu plus. Pourquoi me parlait-il ainsi ? Pourquoi est-ce que cela l'affectait tant ? « Excuse-moi, ce n'était pas moi, qu'il fallait soigner ! Non, tu n'a pas besoin de m'expliquer, je ne suis pas idiote. Même si tu étais le médicomage de ma mère, je ne suis pas du genre à crier sur les toits que je suis malade ! Il n'y a que mes parents, ma meilleure amie et l'infirmière qui soient au courant de ça … et toi maintenant. », lui répondis-je sur le même ton. Il avait attendu que je me sois déshabiller pour pouvoir tout me déballer, quel était son but au juste ? Il allait le faire son contrôle ou pas ? Si il me poussait un peu plus, j'étais bien capable de partir en courant, mes affaires sous le bras.

Il enchaina ensuite encore un peu dans les accusations. « Si c’est la même maladie, j’aurais pu me servir de toi pour mieux comprendre ce qui avait dégénéré chez ta mère, mais tu as préféré garder ça pour toi, je comprends mieux pourquoi ta mère ne cessait de me demander de garder un œil sur toi, je pensais que c’était pour éviter que tu t’effondres, je ne me doutais pas que tu pouvais réellement le faire ! », m'accusa t-il. Je sentis les larmes me monter aux yeux, était-il entrain d'insinuer que j'avais failli tuer ma mère en me taisant sur ma maladie ? Que j'avais retarder sa guérison ? Je déglutis en me reprenant, je me levais ensuite, me fichant cette fois-ci de ma quasi-nudité. Les sourcils froncés, je ne comptais pas me laisser faire par ses paroles blessantes. « Non, mais tu t'est entendu ? Pour qui est-ce que tu te prends ? Tu es entrain de dire que j'ai failli faire tuer ma mère, que j'ai nuis à tes performances pour la soigner ? Je n'ai pas besoin que tu me surveilles, ou que tu me protèges, la preuve, je suis encore vivante après quatre mois sans tes soins ! », répliquais-je sans prendre aucunes pincettes pour lui dire ses quatre vérités. Les mains croisées sur ma poitrine, je le fusillais du regard, les lèvres pincées. Je luttais contre les larmes, et tentais de me reprendre pour ne rien laisser paraître de mon trouble. Pied nus, et en sous vêtements, je n'étais pas forcément à l'aise mais l'énervement, et la tension me faisait occulté ces petits détails. Je passais une main sur mon front, puis dans mes cheveux, ne sachant pas quoi faire, d'autre. « Écoute, fais-moi ce p****n de contrôle que je m'en aille au plus vite, on m'attends ! », déclarais-je, impatiente. C'est là que je regrettais de ne pas avoir pris la fuite alors qu'il m'avait appris que l'infirmière était absente.
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Lowry M. Burrows
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MessageSujet: Re: LOWRY & ESFYR ▽ life's too short to even care at all   LOWRY & ESFYR ▽ life's too short to even care at all EmptyLun 23 Juil - 20:40



“esfyr & lowry„


Son esprit se battait contre lui-même après lui avoir demandé de se déshabiller, une partie de lui voulait continuer de l’observer faire, mais c’était plutôt l’homme en lui qui soufflait cette idée, le médicomage prit la peine de se détourner pour lui laisser son intimité, même si de toute manière, il finirait par tourner les yeux vers elle, il ne pouvait pas faire ce contrôle en gardant le regard fixé à la fenêtre. Pourtant, involontairement, son regard s’attarda sur elle tandis qu’elle lui tournait le dos. Il se fit violence pour ne pas rester aussi longtemps que son esprit l’aurait voulu et inspira légèrement. Il avait déjà vu Esfyr bien moins vêtue que ça, c’était probablement ce qui faisait qu’il aurait souhaité qu’elle garde ses vêtements, parce qu’il avait exploré son corps durant toute une nuit, qu’il y avait goûté, qu’il l’avait touché et découvert et les images de cette soirée qu’ils avaient passé ensemble revenaient à la surface de ses pensées comme pour le torturer davantage. Elle s’allongea sur le lit et toutes les révélations qu’elle venait de lui faire lui revinrent en mémoire et presque toute son envie qu’il avait d’elle disparut, douchée par cette triste vérité qu’elle lui avait dévoilé. Il prit un ton dur, froid, il reprit ses distances avec elle, parfaitement conscient que la piéger en sous-vêtements dans cette conversation n’était absolument pas fair-play. Qui pouvait engueuler quelqu’un en étant aussi peu vêtu ? Qui pouvait garder tout son aplomb dans cette situation et face à une personne du même sexe ? Un homme avec lequel on avait couché ? « Excuse-moi, ce n'était pas moi, qu'il fallait soigner ! Non, tu n'a pas besoin de m'expliquer, je ne suis pas idiote. Même si tu étais le médicomage de ma mère, je ne suis pas du genre à crier sur les toits que je suis malade ! Il n'y a que mes parents, ma meilleure amie et l'infirmière qui soient au courant de ça … et toi maintenant. » Apparemment, Esfyr en était capable elle, redressée sur ses coudes, il gardait les yeux rivés sur les traits de son visage, son regard ancré dans le sien pour éviter tout débordement involontaire. Il laissait la colère de cette situation le dominer pour éviter de penser à autre chose de plus plaisant. La dispute plutôt que la gêne et l’envie, voilà qui lui convenait parfaitement comme échange. « Je ne t’ai pas demandé de le crier sur tous les toits, je cherche seulement à comprendre pourquoi à moi, tu n’as rien dit ! Tu n’avais pas assez confiance ? J’aurais peut-être dû m’acharner à soigner ta mère pour que tu daignes me l’accorder, j’aurais peut-être dû prouver que j’étais capable de guérir véritablement quelqu’un, j’aurais même peut-être dû rester avec toi des heures à discuter de tout et de rien sans que tu ne me révèles une part importante de ton existence ! N’ai-je pas fait tout ça pour toi ? » Il avait les sourcils froncés, le visage cependant fermé mais toute sa contrariété se sentait, se ressentait à travers son attitude. Ses airs désinvoltes face à une maladie qui avait manqué de tuer sa mère le laissaient profondément perplexe et il était blessé qu’elle ait tu cette part d’elle alors qu’il avait tant fait pour elle et sa mère. Il y avait consacré ses jours, la plupart de ses nuits, il s’était acharné à tenir la promesse qu’il avait faite et si se tuer à la tâche lui avait fait du bien, il y avait laissé quelques plumes durant la procédure.

Il vit le changement sur son visage et regretta aussitôt ses accusations blessantes. Il poussa un soupire mais elle ne se laissa pas abattre par sa méchanceté, répliquant avec autant de répondant que lui. « Non, mais tu t'est entendu ? Pour qui est-ce que tu te prends ? Tu es entrain de dire que j'ai failli faire tuer ma mère, que j'ai nuis à tes performances pour la soigner ? Je n'ai pas besoin que tu me surveilles, ou que tu me protèges, la preuve, je suis encore vivante après quatre mois sans tes soins ! » Il ne voulait pas l’admettre mais le fait qu’elle se soit levée n’arrangeait pas du tout la situation. Il tenta en vain de ne pas laisser couler un regard sur son corps avant de revenir précipitamment sur ses yeux. Elle arrivait à avoir l’air farouche et redoutable même si peu vêtue, un exploit dont peu de personnes serait capable. Il en aurait évidemment souri si ses accusations à elles n’étaient pas tout aussi blessantes. Comme si elle insinuait qu’il l’avait abandonné pendant quatre mois après la nuit qu’ils avaient passé ensemble mais selon ses souvenirs, ils l’avaient fait d’un commun accord, aucun ne s’était senti rejeté par l’autre. Un bon moment passé, on oublie et on reprend nos vies, voilà ce qu’ils avaient convenu de faire. « Tu aurais pu en tout cas m’en faire part, cela m’aurait peut-être aidé, je n’ai pas dit que tu avais failli tuer ta mère Esfyr, je n’ai aucune idée de ce qui aurait pu se passer si tu me l’avais dit mais cela aurait peut-être fait avancer les choses plus rapidement ! Et je constate qu’effectivement, tu es en très grande forme ! Mais avec si peu de personnes au courant de ce que tu as, tu te mets en danger ! » Si elle avait une crise auprès de quelqu’un qui ignorait tout de sa maladie, elle pouvait ne pas s’en sortir. Et il détestait qu’elle lui dise qu’il n’avait pas été là pour elle, parce que c’était la simple vérité, tout occupé qu’il était à faire des détours pour ne pas la croiser et à éviter son regard pendant ses cours. Il se maudissait mais il était également en colère contre elle, sans aucune raison apparente. Elle avait raison, il n’était rien d’autre que son ex-amant, de quoi se mêlait-il après tout ?

« Écoute, fais-moi ce p****n de contrôle que je m'en aille au plus vite, on m'attends ! » Les courts cheveux sur la nuque de Lowry se hérissèrent devant cet ordre fort peu convenable. Il détestait qu’on lui ordonne de faire quelque chose et son esprit se révolta devant son ton condescendant. Il ne le laissa pas montrer pour autant et désigna le lit d’un nouveau signe de la tête. « Rallonges-toi si tu veux que je le fasse ! » Il attendit qu’elle le fasse pour se rapprocher du lit et il serra les doigts autour de sa baguette. Il inspira profondément, pour avoir l’air plus calme et plus serein, même s’il n’y parvenait pas totalement, voire pas du tout. « Fermes les yeux et détends-toi ! » Et c’est lui qui donnait ce genre de conseil, l’hôpital se foutait ouvertement de la charité mais ce n’était pas lui qui devait être moins sur les nerfs s’il voulait que le contrôle soit fait plus rapidement. Elle était véritablement tendue et il ne pouvait que le comprendre, ils venaient de se disputer comme des chiffonniers et voilà qu’il reprenait son ton presque rassurant de médicomage pour l’inciter à la détente. Un esprit plein de contradiction. Il attrapa la chaise la plus proche et la rapprocha au plus près du lit pour s’assoir à cheval dessus. Il posa la main sur son bras et chercha son pouls du bout des doigts. « Tu as du mal avec la notion de détente, je m’en voudrais quand même de te voir rater ton rendez-vous ! » Il aurait pu ajouter « galant » mais il n’avait aucunement l’intention de passer pour un petit-ami jaloux, elle faisait ce qu’elle voulait de ses soirées après tout. Et même s’il était curieux de savoir où elle était attendue, il se tut par la suite. Sans s’en rendre compte, il caressait le long de son poignet l’endroit où son pouls battait sous sa peau pour l’inciter au calme, sachant pertinemment que c’est lui qui l’avait excité. Il était plein de contradiction, tantôt amer, tantôt professionnel. Il prenait son métier très à cœur et ne voulait pas passer à côté de l’opportunité qu’il avait de prouver à Esfyr qu’il aurait pu s’occuper d’elle si elle lui en avait donné l’occasion. Il attendit encore quelques secondes et finit par lancer un sort du bout de sa baguette, un sort destiné à analyser toutes les données vitales d’Esfyr, du bout de ses orteils à la racine de ses cheveux, bilan interne et externe. Une lente lumière rosée sortit alors de sa baguette pour commencer l’examen de la jeune femme. Il restait attentif aux données que sa baguette lui envoyait, selon son degré d’intensité qui la faisait vibrer et il tourna les yeux pour observer le visage d’Esfyr pendant que sa baguette faisait son boulot.

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Esfyr L. Merryl
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MessageSujet: Re: LOWRY & ESFYR ▽ life's too short to even care at all   LOWRY & ESFYR ▽ life's too short to even care at all EmptyMer 25 Juil - 18:52



Je ne savais pas ce qui le poussait à se sentir tellement mis à l'écart dans le fait de ne pas l'avoir prévenu que j'étais malade, moi aussi. Je n'étais pas sa patiente, même si ma mère avait été la sienne, je n'étais pas une amie, rien. Juste la femme avec qui il avait couché durant une nuit, suite à l'annonce de la guérison de ma mère. Un écart simple, sans conséquence – du moins ce que nous avions cru – à croire que le destin avait décidé de faire des siennes et nous mettre face à face ! Ce qu'il pouvait être drôle, ce destin.  « Je ne t’ai pas demandé de le crier sur tous les toits, je cherche seulement à comprendre pourquoi à moi, tu n’as rien dit ! Tu n’avais pas assez confiance ? J’aurais peut-être dû m’acharner à soigner ta mère pour que tu daignes me l’accorder, j’aurais peut-être dû prouver que j’étais capable de guérir véritablement quelqu’un, j’aurais même peut-être dû rester avec toi des heures à discuter de tout et de rien sans que tu ne me révèles une part importante de ton existence ! N’ai-je pas fait tout ça pour toi ? », s'énerva t-il. Je ne pus m'empêcher de baisser les yeux et de détourner la tête. Après tout il avait raison, tout cela il l'avait fait. Je le savais, mais pour moi, cette maladie relevait plus d'un fardeau, et donc, je devais le porter seule. Têtue comme une mule, ma mère me l'avait répété pourtant, qu'il fallait bien que j'en parles aux personnes qui m'entourent, pour pouvoir partager ce que j'avais sur les épaules. Mais j'agissais comme une idiote, je le savais, campant sur mes positions comme une statue. Je ne voulais pas importuné les autres avec ma maladie, je ne voulais pas non plus de leur pitié, ni même que cela en face un sujet de conversation constant. Je relevais la tête et croisais de nouveau ses prunelles accusatrices.  « Ce n'est pas ça du tout ! J'avais confiance, j'ai toujours confiance, mais …  », commençais-je. Je me mordis la lèvre inférieure, m'interrompant au milieu de ma phrase, je ne savais pas comment justifier mon comportement. J'étais tellement mortifiée d'être coincée ici, en sous-vêtements, sur un lit de l'infirmerie, à devoir me justifier auprès de Lowry sur ce que je n'avais pas dit.  « C'était de ma mère que je voulais que tu t'occupes, pas de moi. Je voulais juste que tu ne me vois pas comme tous tes patients, je voulais juste que tu continue de me parler et de me regarder comme si j'étais normale, pas comme une malade. », finis-je par dire, en essayant de masquer les tremblotements de ma voix. Cet été alors que je venais d'apprendre que j'étais malade, je n'avais pas supporter ne serais-ce que le regard abattu de mon père, il avait fallu que je me fasse violence pour pouvoir l'affronter sans fondre en larmes, ou même sans m'énerver. Alors j'avais quitter la maison et m'était trouver un appartement. Juste pour faire le vide et pouvoir me 'déconnecter' de Ste Mangouste, du regard de mon père et de ma maladie. J'avais appris à ne plus perdre mon calme face au regard des autres. Mais je n'aurais pas supporter de voir le regard de Lowry changer.

Alors qu'il continuait dans ses paroles accusatrices, je ne me laissais pas atteindre et me levais pour lui faire face. Rester allongée sur le lit, pour répondre à ses accusations, ça allait bien une seconde ! Sans doute, un effet de mon imagination, je vis ses yeux parcourir mon corps quelque peu dénudé pour revenir subitement dans les miens. Je ne m'en formalisais pas plus que cela, ce n'était qu'un homme après tout, et quand bien même il serait à ma place, j'aurais bien du mal à garder mon sang-froid et mes yeux à leur place.  « Tu aurais pu en tout cas m’en faire part, cela m’aurait peut-être aidé, je n’ai pas dit que tu avais failli tuer ta mère Esfyr, je n’ai aucune idée de ce qui aurait pu se passer si tu me l’avais dit mais cela aurait peut-être fait avancer les choses plus rapidement ! Et je constate qu’effectivement, tu es en très grande forme ! Mais avec si peu de personnes au courant de ce que tu as, tu te mets en danger ! », me répondit-il ardemment. Je soupirais face à ses paroles, agacée. Certes, il se répétait un peu, mais ce qui m'agace vraiment, c'est le fait qu'il a raison. Toute ma conscience me criait de l'écouter et d'arrêter de n'en faire qu'à ma tête. Un peu comme l'ange et le démon sur les épaules. Je savais qu'il fallait que j'avertisse ceux avec qui je suis, les personnes qui me sont proches. Celles qui pourraient agir en conséquence, si jamais je faisais une crise. Je serrais les poings, plantant mes ongles dans ma chair pour me faire violence et éviter de devenir hargneuse et dire des choses que je regretterais un jour.  « On dirait ma mère, c'est fou. Je n'ai pas besoin de leçon de moral, merci bien. Franchement, n'as-tu pas quelque chose que tu n'aimerais que jamais personne ne l'apprenne ? Que jamais personne ne puisse te regarder avec pitié ou avec la peur de te voir t'écrouler à tout moment ? Moi, c'est ce que je ne veux pas. », dis-je, sincèrement. «  Il faudra bien que je meures de quelque chose de toute façon ! », ajoutais-je avec arrogance. Je savais bien que j'avais pousser le bouchon, mais je n'avais pas tout à fait tord non plus. De plus, c'était l'expression favorite de mon père – du moins avant –. L'impatience gagna du terrain, et je lui ordonnais presque de se dépêcher à me faire cet examen.  « Rallonges-toi si tu veux que je le fasse !  », m'ordonna t-il à son tour, et je m'exécutais de mauvaise grâce, rejoignant le lit comme je l'avais fait tout à l'heure.  « Fermes les yeux et détends-toi !  », me dit-il et je me retins de rire. Comment pourrais-je me détendre alors que nous venions de nous battre comme deux gamins ? Je sentais le sang afflué dans mes tempes, et j'essayais de faire le vide dans ma tête, bien que ses paroles ne cessent de revenir dans ma tête. Plus facile à dire qu'à faire autrement dit ! Je fermais les yeux et soupirais, alors que je l'entendis se rapprocher et de sentir ses doigts sur ma peau, cherchant mon pouls sans doute.  « Tu as du mal avec la notion de détente, je m’en voudrais quand même de te voir rater ton rendez-vous !  », me fit-il remarquer. Et je me hérissais de nouveau, sans ouvrir les yeux toutes fois.  « A qui la faute, j'étais beaucoup plus détendue, il y a quelques minutes à peine, je te signale !  », répondis-je avec aplomb, tentant en vain de reprendre mon calme, malgré mes paroles.  « Ce n'est que ma meilleure amie. Elle va pas mourir pour quelques minutes. », ajoutais-je plus calmement. Pourquoi m'étais-je justifier bon sang ? Décidément, il me faisait vraiment agir comme une imbécile ! Je sentais ses doigts parcourir la peau de mon bras, pour me calmer cette fois, et je ne pus m'empêcher de frissonner. C'était peut être bien son toucher qui me faisait dire n'importe quoi. Je restais tranquille alors qu'il lançait le sort de contrôle.  « Comment ça se fait que tu est devenu professeur tout à coup ? », lui demandais-je par simple curiosité, rompant le silence qui s'était installé.
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Lowry M. Burrows
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MessageSujet: Re: LOWRY & ESFYR ▽ life's too short to even care at all   LOWRY & ESFYR ▽ life's too short to even care at all EmptyVen 27 Juil - 20:44



“esfyr & lowry„


Si Lowry n’avait pas été satisfait de la voir bégayer comme une enfant prise en faute, il le fut lorsqu’elle baissa la tête, visiblement coupable. Il savait qu’il avait raison et il espérait vraiment qu’elle en avait conscience, il avait tout à coup l’impression que ce qu’il avait fait pour elle avait été du vent, que cela n’avait servi à rien puisqu’il n’avait pas su gagner sa confiance. Était-ce cela qui l’agaçait le plus ? Qu’est-ce qui le dérangeait à ce point, titillait son esprit au point de ne pas réussir à raisonner, ne cherchant pas ses mots, les prononçant, tout simplement. Il l’ignorait lui-même, ce qui le poussait à l’accabler de reproches, à l’engueuler pour lui avoir caché un détail important de sa vie. Était-ce le médicomage ou l’amant qui se sentait bafoué ? Il n’en avait aucune idée, les questions se mêlant dans son esprit, ne lui offrant aucun répit, pas même le temps de trouver une réponse convenable à l’une d’elle. Il la vit relever les yeux et il redressa légèrement le menton dans le même mouvement, gardant son attitude accusatrice. Il voulait des réponses, tout simplement et entendait bien les obtenir. « Ce n'est pas ça du tout ! J'avais confiance, j'ai toujours confiance, mais … » Il la regarda s’interrompre et se fit presque coupable d’avoir attendu qu’elle se déshabille pour l’interroger et pour exploser. Même si la chose n’avait pas été calculée, il n’arrivait pourtant pas à le regretter, et pas seulement pour la vue que cela lui offrait. Il savait que si elle avait été vêtue, elle se serait enfuie sans lui offrir la moindre explication, hors il n’avait pas l’intention de la laisser partir cette fois. Tous ces mois à s’éviter, voilà qui était ridicule, cela ne les avait pas avancé, ils avaient au contraire reculé de plusieurs pas. Il arqua légèrement un sourcil et finit par croiser les bras. « Tu as toujours confiance en moi ? Oui, je constate ça, si tu avais une telle confiance, tu serais venue m’en parler, surtout après la nuit qu’on a passé ! » Non, elle ne pouvait avoir confiance en lui lorsqu’elle n’avait pas daigné le tenir informé. Il savait qu’il n’avait pas non plus repris contact avec elle mais lorsqu’ils s’étaient revus, elle aurait pu lui demander de l’aide en tant que médicomage, des conseils, si elle avait eu confiance en lui, elle se serait tourné vers lui. Ce qu’elle n’avait pas fait. « C'était de ma mère que je voulais que tu t'occupes, pas de moi. Je voulais juste que tu ne me vois pas comme tous tes patients, je voulais juste que tu continues de me parler et de me regarder comme si j'étais normale, pas comme une malade. » Il fronça les sourcils. Ce qu’elle disait avait du sens d’une certaine manière et il pouvait comprendre son point de vue mais il ne put s’empêcher de le réfuter à la première seconde, gardant les bras croisé, tel un gamin buté. Au moins aussi buté qu’elle. « Je vois des malades tous les jours, si j’avais le temps de m’apitoyer sur le sort de chacun, je ne tiendrais pas longtemps avant de rejoindre l’étage des dégénérescences mentales ! Même si je m’attache à certains patients, je n’ai pas le droit de les prendre en pitié, je finirais par en perdre la raison. Je fais mon métier tout en essayant de garder mes distances, pourquoi penses-tu que cela aurait changé mon regard sur toi ? Je peux être plus qu’un simple médicomage ! » Finit-il, légèrement contrarié qu’elle pense qu’il puisse voir en elle qu’une patiente de plus. Il n’arrivait pas à lui faire comprendre par des mots qu’il n’aurait pas été possible pour lui de la voir uniquement comme cela. S’il avait voulu se faire plus doux, il n’y réussit qu’à moitié parce que la contrariété déformait toujours les tons qu’il employait pour lui parler.

« On dirait ma mère, c'est fou. Je n'ai pas besoin de leçon de moral, merci bien. Franchement, n'as-tu pas quelque chose que tu n'aimerais que jamais personne ne l'apprenne ? Que jamais personne ne puisse te regarder avec pitié ou avec la peur de te voir t'écrouler à tout moment ? Moi, c'est ce que je ne veux pas. » Il n’eut pas le temps de s’offusquer qu’elle le compare à sa mère, bien que son esprit fit un arrêt sur cette simple phrase, il repensa à ses paroles et il détourna un instant les yeux. Si, il y avait des choses qu’il voulait garder pour lui pour éviter la pitié et la peine dans le regard des gens. Le fait qu’il soit veuf, qu’il ait perdu sa femme si tôt et s’il n’était pas hypocrite, il se rendrait compte qu’il lui avait aussi caché une part importante de son existence et que lui reprochait devenait franchement ridicule. Capitulant à moitié, il soupira, comme pour lui donner raison. « Je ne t’ai pas dit, encore une fois, d’en avertir toute l’école ! Pourquoi as-tu si peur du regard des gens ? Tu es malade, pas mourante, tu as su montrer que tu étais assez forte pour le surmonter, pour passer au-dessus et continuer ta vie, ce n’est pas une honte, au contraire, c’est une fierté ! » Il passa volontairement sa question sous silence, même s’il espérait qu’elle soit en réalité rhétorique, il n’avait pas l’intention de parler de lui lorsqu’ils étaient en train de débattre sur elle. Mais alors qu’il avait l’impression que la conversation pourrait être moins houleuse, elle ajouta quelque chose qui hérissa lowry. « Il faudra bien que je meures de quelque chose de toute façon ! » Il l’observa, absolument impassible lorsqu’en réalité, il bouillait de cette réponse absolument déplacée. Il finit par décroiser les bras pour applaudir, comme sincèrement impressionné par sa logique. « Bravo, belle mentalité, je te félicite. Je suis sûr que tes parents apprécieraient une telle remarque ! On dirait une enfant capricieuse qui parle et qui ne sait visiblement pas ce que mourir dans la souffrance veut dire ! » Plaisanter avec la mort et la maladie ? Voilà la dernière chose à faire devant un médicomage dont la vocation est de sauver les gens mais qui en a vu bien trop mourir devant ses yeux, dans les pires conditions parfois. Lui ne pouvait voir le sarcasme quand une vie était en jeu, surtout celle d’Esfyr, sans qu’il ne s’en explique la raison.

Mais maintenant, il devait absolument lui faire cet examen et elle lui obéit même si cela se sentait qu’elle le faisait parce qu’elle y était forcée. Bien vite, il s’assit près d’elle et observa son visage tandis qu’elle fermait les yeux. Il lui demanda de se détendre, ce qu’elle avait du mal à faire. « A qui la faute, j'étais beaucoup plus détendue, il y a quelques minutes à peine, je te signale ! » Il eut un léger rire ironique. « Tu plaisantes j’espère ? Tu t’es tendue à la seconde où tu m’as vu, si mes paroles ont aggravé la situation, elles ne l’ont pas initié ! » Il caressait doucement la peau de son bras pour l’inciter au calme et à la détente. « Ce n'est que ma meilleure amie. Elle va pas mourir pour quelques minutes. » Il ne répondit rien mais un drôle de sentiment l’envahit. Le soulagement ? Voilà qui était étrange, il se détestait pour tout ce qu’il ressentait lorsqu’il était à nouveau près d’elle. Il la sentit frissonner et il releva immédiatement les yeux vers elle après avoir lancé le contrôle, maintenant qu’elle était partiellement détendue. « Tu as froid ? » Ce qu’il aurait pu comprendre si cela avait été le cas, ne se rendant même pas compte qu’il mettait les deux pieds dans le plat avec sa question fort peu subtile. Puis finalement, il laissa un léger silence s’installer. Silence qu’Esfyr rompit rapidement. « Comment ça se fait que tu est devenu professeur tout à coup ? » Il laissa sa baguette faire son travail et même si elle avait les yeux fermés, il haussa les épaules, ne prenant pas le temps de réfléchir à sa réponse puisqu’il s’agissait en réalité de ce qui l’avait convaincu à changer de voix. « Besoin de changement, l’envie de voir autre chose, de faire d’autres choses. J’ai vu qu’ils cherchaient un professeur de médicomagie et je me suis présenté. C’est aussi simple que ça. » Et sûrement pas les seules raisons mais il en resta là pour l’instant. D’ailleurs, il s’empressa de lui demander à son tour. « Tu ne m’avais pas dit que tu étudiais la médicomagie, je m’avance peut-être mais je suppose que ça a un lien avec ta mère et sa maladie ? » Il faisait peut-être fausse route, il n’en savait rien, la seule chose qu’il voyait à cet instant, c’était que le monde était petit, parfois trop petit..


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Esfyr L. Merryl
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MessageSujet: Re: LOWRY & ESFYR ▽ life's too short to even care at all   LOWRY & ESFYR ▽ life's too short to even care at all EmptyMar 14 Aoû - 17:03



La relation amicale et ouverte que nous avions entretenu lors de l'été dernier semblait s'être envolé. Et malgré la nuit passée, encore fraîche malgré les mois qui s'étaient écoulés, nous en venions aux reproches. Du moins, lui en venait aux reproches. M'accablant du fait, que je ne lui avais pas confié le fait que j'étais malade, tout comme ma génitrice. Je m'étais certes comporter comme une enfant, alors que je l'avais pour la première fois devant moi, dans cette salle de classe, et aussi pendant les derniers mois, ne lui parlant jamais, l'évitant toujours. Mais, il n'était pas moins coupable que moi.
« Tu as toujours confiance en moi ? Oui, je constate ça, si tu avais une telle confiance, tu serais venue m’en parler, surtout après la nuit qu’on a passé ! », dit-il en croisant les bras et en arquant un sourcils. J'étais atterrée, pourquoi est-ce que cela comptait tant pour lui le fait que je ne sois pas venue le voir, juste pour lui annoncer que j'étais atteinte de la maladie. J'aurais voulu avoir l'air plus combative, plus énervée, mais la simple évocation de la nuit que nous avions passé ensemble alors que je n'étais vêtue que de simples sous-vêtements, me fit rougir et je détournais le regard. « Quand bien même, j'ai passé la nuit avec toi, l'infirmière était là et je n'avais pas de problèmes particulier avec ma maladie … Alors, je ne vois pas ce qui remets en cause, ma confiance en toi ! », lui répondis-je, d'un ton que je voulais acide au possible. Mais, je devais admettre malgré moi, qu'il avait en parti raison. Il connaissait mieux que personne les antécédents de ma famille, la maladie de ma mère. Il l'avait sauvé, avec acharnement, il s'était appliqué à la soignée, alors que n'importe quel médicomage aurait abandonné face à la tâche que représente ma mère et sa maladie ! Je soupirais lentement, tournant mon visage à nouveau vers lui. Plantant mes yeux dans les siens, une nouvelle fois. Mes réponses ne semblent pas lui convenir, mais après tout, je n'allais quand même pas, me laisser faire ! Le problème, c'est qu'il semblait aussi têtu et borné que moi, ce qui était un exploit selon les dires de ma mère. Fronçant les sourcils, il ne tarda pas à répliquer. « Je vois des malades tous les jours, si j’avais le temps de m’apitoyer sur le sort de chacun, je ne tiendrais pas longtemps avant de rejoindre l’étage des dégénérescences mentales ! Même si je m’attache à certains patients, je n’ai pas le droit de les prendre en pitié, je finirais par en perdre la raison. Je fais mon métier tout en essayant de garder mes distances, pourquoi penses-tu que cela aurait changé mon regard sur toi ? Je peux être plus qu’un simple médicomage ! », rétorqua t-il. Je me retenais de taper du pied comme une gamine qui n'obtient pas ce qu'elle souhaite. La conversation semblait tourné en rond, aucun de nous ne voulant attribué la victoire à l'autre. Victoire, victoire, il n'y avait pourtant rien de victorieux à avoir le dernier mot ! « Tu aurais couché avec moi, si tu l'avais su ? », interrogeais-je, directe. Je me fichais presque de sa réponse, je voulais voir sa réaction, savoir si il me mentirait ou si il s'énerverait face à cette question presque futile.

La tension était palpable. Quelqu'un aurait très bien pu entrer dans l'infirmerie, qu'il aurait voulu en ressortir immédiatement. Moi-même, je n'étais pas bien à l'aise, à m'égosiller comme une simple hystérique. Je le vis détourner les yeux, le sentiment qu'il avait peut être compris ce que je ressentais s'empara de mon cerveau. J'attendis sa réponse, patiemment. « Je ne t’ai pas dit, encore une fois, d’en avertir toute l’école ! Pourquoi as-tu si peur du regard des gens ? Tu es malade, pas mourante, tu as su montrer que tu étais assez forte pour le surmonter, pour passer au-dessus et continuer ta vie, ce n’est pas une honte, au contraire, c’est une fierté ! », se contenta t-il de dire. Je soupirais, un peu désillusionner. Il n'avait pas compris, je commençais à être à court de mot pour tenter – vainement – de lui expliquer. « Oui, je ne suis pas mourante, mais dès que l'on dit que l'on est malade, c'est comme si on l'était ! », dis-je en tentant de retrouver mon calme, ce qui fut de courte durée. « Une fierté ? Je vois pas de quoi être fière d'être malade à tout bout de champ, ni même de risquer de transmettre ma maladie à mes enfants ! », m'énervais-je, soudain au bord des larmes. Lui, qui prônait le fait qu'il ne verrait pas autrement ne comprenais rien à rien. Je voulais être normale, ne pas risquer à chaque baiser échangé, ou même une discussion avec quelqu'un de malade, d'être contaminé. J'ajoutais une parole stupide après, ce qui eut l'effet de l'irrité davantage, lui aussi. Honteuse, je baissais la tête. Je savais bien que j'avais été trop loin, mais bon, il l'avait chercher aussi ! « Bravo, belle mentalité, je te félicite. Je suis sûr que tes parents apprécieraient une telle remarque ! On dirait une enfant capricieuse qui parle et qui ne sait visiblement pas ce que mourir dans la souffrance veut dire ! », dit-il ironiquement en frappant dans ses mains pour m'applaudir. J'eus envie de grimacer comme une gamine qui singe ses parents parce qu'elle sait qu'elle a tord, mais ne veut pas le reconnaître. « Je l'ai vu la souffrance, merci bien. Je n'ai pas besoin de tes commentaires sur comment je réagis, ce qui est en plus entièrement TA faute ! », fulminais-je en le pointant du doigt.

A peine allongée, je n'arrivais toujours pas à me détendre. Et alors que je lui faisais remarquer qu'il était la cause de ma tension, il se contenta de rire. « Tu plaisantes j’espère ? Tu t’es tendue à la seconde où tu m’as vu, si mes paroles ont aggravé la situation, elles ne l’ont pas initié ! », dit-il ensuite. Je me tus, répliquer ne servirait à rien mis à part à tourner en rond, jusqu'à ce que l'un cède le dernier mot à l'autre. Autant être raisonnable sur ce coup-ci ! « Tu as froid ? », me demanda t-il, alors que je frissonnais sous le contact de sa peau contre la mienne, me ramenant à notre unique nuit. Je me tendais un peu plus devant sa question et rétorquais sans même réfléchir – parce que non, je n'avais pas froid, du tout ! - « Non. ». Je déglutis et priais pour qu'il ne comprenne pas le pourquoi du comment. Je préférais l'interroger sur ce qui l'avait amener ici, à Poudlard en tant qu'enseignant. « Besoin de changement, l’envie de voir autre chose, de faire d’autres choses. J’ai vu qu’ils cherchaient un professeur de médicomagie et je me suis présenté. C’est aussi simple que ça. Tu ne m’avais pas dit que tu étudiais la médicomagie, je m’avance peut-être mais je suppose que ça a un lien avec ta mère et sa maladie ? », me demanda t-il avec curiosité, comme je l'avais fait avec lui. Je préférais garder mes yeux clos, pour garder mon calme et pouvoir lui répondre sans perdre le contrôle. « Gagné. », souris-je doucement, avant d'enchaîner. « J'ai passer toute ma vie à voir ma mère faire ses crises, à voir mon père démunis face à ça, surtout que les médecins moldus n'y pouvait rien, et mon père a mis du temps à comprendre ça. Le plus dur, c'était de le voir pleurer quand il croyait qu'il était seul, surtout l'été dernier. Alors, je me suis jurée que je trouverais un moyen de l'aider, elle et puis, tous les autres malades que personnes ne veut soigner parce qu'ils sont soit disant des causes perdues. ». Je me tus après mon long discours. Je ne l'avais jamais dit à personne, pas même à Blue. Pour tout le monde, j'étais forte, même pour mes parents. Heureusement, je n'avais pas ouvert mes prunelles, parce que des larmes salées s'en serrait surement échapée.
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