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 i think i've had enough of this, blow me one last kiss. (solo)

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Aaron E. Abercrombie
Aaron E. Abercrombie

Poufsouffle


PRENOM/PSEUDO : LAURIAN - fleeting moments
CREDITS : money honey.
PARCHEMINS : 144
ÂGE : 29
PROFESSION : POUFSOUFFLE A PLEIN TEMPS.
ICI DEPUIS : 03/06/2012

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MessageSujet: i think i've had enough of this, blow me one last kiss. (solo)   i think i've had enough of this, blow me one last kiss. (solo) EmptyVen 3 Aoû - 10:55

« Aaron, mon chou à la crème, c'est maman, il est l'heure de te lever. » Tu émerges lentement, et alors que tu t’apprêtes à ouvrir les yeux, tu sens qu'on te dépose un baiser fugitif sur la joue. Tu souris, mais soudain, des éclats de rires retentissent, et tes globes oculaires récoltent tant d'informations en un si court instant, que tes nerfs optiques réveillés soudainement grognent et obligent tes yeux à se refermer une seconde. Levicorpus murmure ton camarade de dortoir. Les rires reprennent de plus belle, et tu te retrouves suspendu par la cheville, en maudissant Hayden et ses blagues vaseuses. Néanmoins, tu éprouves une pointe de fierté à l'avoir entendu murmurer le sort, comme s'il avait avoué son incapacité à maîtriser le plus simple des sortilèges informulés. « Hayden, fais moi descendre ! » Tu passes sous silence ses faiblesses en enchantements, tu n'as jamais eu un goût très prononcé pour la moquerie. Il te fait tournoyer en l'air, satisfaisant ainsi la malice de tes compagnons de chambrée. Les plaisanteries de ce genre sont fréquentes dans la salle commune des Poufsouffle ; la loyauté des blaireaux étant une des qualités premières, leur entente est généralement si bonne que chacun s'autorise la moindre blague. Quand les rires s'estompent, tu commences à t'ennuyer, et Hayden te laisse tomber à terre dans un bruit sourd. Ne te laissant pas le temps de te relever, il s'écrie « Tarentallegra ! » et tes jambes se mettent à s'agiter sans que tu puisses les contrôler. Tu jettes un œil sur ton tortionnaire, qui pourrait briller tant il est radieux et fier d'avoir produit l'effet escompté, et tu lances un regard vers le ciel, dépité. Mais c'est quand il s'approche de toi, te fixant avec un air malsain, et qu'il enfonce sa baguette dans ton sternum, jouant de ton impuissance, que tu émets l'hypothèse que le gros bêta ne soit pas aussi agréable qu'il y paraisse. Il approche ses lèvres de ton oreille, et sur un ton glacial, qui fait courir des frissons le long de ton corps, il te susurre « Regarde donc, si je n'sais pas jeter d'informulés... » Tu trésailles. Hayden a toujours l'impression de connaître tes pensées, au point que ça en devient inquiétant. Et d'un coup, tu commences à brailler « VIVE LE VENT ! VIVE LE VENT ! VIVE LE VENT D'HIVEEEER ! » Oh non. Hayden est sûrement plus intelligent que ce à quoi tu t'attendais. « Essaye de n'pas arriver en retard en botanique, Abercrombie ! » t’envoie-il à la figure, avant de descendre déjeuner avec les autres septièmes années. Le fils de goule ! Il te laisse dans une position plus qu’embarrassante, puisque tu te trouves au milieu du dortoir, à gesticuler dans tous les sens, tout en chantant à tue-tête des mélodies moldues de Noël. Les minutes passent. Lentement. Les cinq minutes se transforment en quart d'heure, quand ta voix se met à faiblir, les chants perdant de leur cohérence. Un instant, tu t'arrêtes même de chanter. Le sort d'Hayden devait sûrement être trop complexe pour lui, pour qu'il se finisse sans incantation. Tu te jettes vers ta baguette, mais tes jambes refusant de t'obéir, tu te rentres le coin du lit à baldaquins dans la hanche, et ton cri de douleur vient s’insérer au milieu de « Petit Papa Noël ». Tu roules sur le sol, il est impossible de te relever avec des jambes défaillantes. Tu t'étires, et le bout de tes doigts se referme sur ta précieuse baguette. Il t'est désormais plus simple de lutter contre les chansons que tu débites, et tu murmures « Finite Incantatem. » Délivrance. Libération. Tu bondis, attrapes tes affaires et te changes un un rien de temps. Tu survoles littéralement les escaliers qui te remontent à la surface, et tu lâches un soupir de soulagement, arrivé dans le hall, quand tu vois des élèves sortir de la grande salle, et que tu entends le crissement des bancs.
Et un hibou tacheté vient se poser sur ton épaule. Inconnu au bataillon. Tu défais la ficelle qui lie l'enveloppe à sa patte d'un air distrait, et c'est une fois dans tes mains, alors que tu as commencé à la décacheter, que tu remarques enfin ton erreur. La lettre est rouge vif. Rouge écarlate. Rouge sang. Une Beuglante. Avant qu'elle ne t'échappe des mains, tu as le temps de la retourner, et de voir que c'est bien ton prénom qui y est inscrit. Aaron. Et le monde explose. Les regards se tournent vers toi, tandis qu'une voix nasillarde aboie « AARON ! ESPÈCE DE DÉVERGONDÉ, VIEUX VICIEUX ! QUAND COMPTAIS-TU M'ANNONCER TES COUCHERIES AVEC CETTE GOURGANDINE ?! J'AI APPRIS ÇA PAR MA COPINE MARTHA, NON MAIS OÙ VA LE MONDE ? TU IMAGINES MON ÉTONNEMENT ? » Ta bouche formait un joli rond, tant le tien, d'étonnement, était grand. Cette Beuglante ne t'était visiblement pas destinée. Les cris de la folle avait ramener un public désireux d’assister au spectacle, et qui ne semblait guère se soucier de leurs premiers cours de la journée. Dolohov n'était pas là, Dieu merci. Elle ne tarderait pas à rappliquer, vu son flair pour dénicher les fautes commisses. Pourvu que la cocue se dépêche d'en finir. « TU ES VRAI UN MANIAQUE SEXUEL, AARON ! » Oh, si elle pouvait seulement arrêter de dire ton prénom ! Tu vois déjà les rumeurs sur tes soit-disant liaisons cachées se répandre, à ton plus grand déplaisir. « CONTIENS TOI, BON DIEU ! CROIS-MOI, JE N'AI PAS OUBLIÉ LA FILLE DE JOIE MOLDUE QUE TU AVAIS RACCOMPAGNÉE CHEZ ELLE ! TU PARLES, ELLE VIVAIT DANS UNE CAMIONNETTE ! QU'EST-CE QUE C'EST CETTE FOIS ? ELLE T'A PRIS POUR SON GYNÉCOLOGUE ? » Cette histoire tournait mal. Finissez-en, par pitié ! « MAIS NE T'EN FAIS PAS, TU ES LIBRE, JE VAIS DEMANDER LE DIVORCE DÈS CETTE APRÈS-MIDI ! TU POURRAS T'AMUSER AUTANT QUE TU LE DÉSIRERAS ! » Le divorce, alléluia ! « ET TU N'AS PAS INTÉRÊT À VOULOIR GARDER LA MAISON, OU TA DÉPRAVÉE N'AURA PLUS RIEN AVEC QUOI JOUER. » Et l'enveloppe t’expose à la figure. Le silence, puis des rires. Tu sens une main qui se glisse derrière ton dos, et Sharly t’enserre de son bras, tâchant de traverser la foule divertie, qui ne semble parler que de ça. De sa main libre, elle frotte le bout de ton nez noirci, et son regard brillant, complice, laisse entrevoir sa bonne humeur. « Dis-moi, tu me caches bien des choses espèce de... heu "dévergondé, vieux vicieux" ! » Un regard, et votre fou-rire prend le dessus. Bras dessus, bras dessous, vous vous dirigez d'un pas plein d'entrain vers les serres, la joie flottant comme un nuage au dessus de vos têtes. Vous entrez dans la serre numéro trois, et vous vous installez côte à côte devant une tentacula vénéneuse particulièrement imposante dans son pot en terre cuite. « M. Abercrombie, j'ai eu vent de vos exploits, vous serez gentil de passer me voir à la fin du cours. » Quelques rires discrets se font entendre, et tu croises le regard d'Hayden. Un regard triomphant. La journée est loin d'être finie.
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