Noël était fini, mon voyage en Australie avait été extraordinaire et j’avais passé un merveilleux moment avec ma famille. La fatigue de l’école était partit peu à peu et les drames m’étaient sortis de la tête et je me sentais prête à attaquer la fin de ma neuvième année avec un peu plus d’enthousiasme qu’à la fin décembre. C’était peu dire, avec tous les nouveaux décrets et la quantité de devoir à faire, Poudlard m’avait semblé beaucoup moi accueillant. Mais je me connaissais. J’avais voulu tout quitté lorsque j’avais passé mes BUSEs et mes ASPICs. Lorsque l’école devenait terne et m’empêchait de me reposer, retomber dans mes doutes d’aimer être une sorcière reprenaient le dessus. Bref, un beau cercle vicieux qui me rendait folle. De quitter le château et de retourner près des miens le temps des fêtes m’avait fait grand bien. Je le sentais déjà dans mon humeur et dans mon sommeil où l’insomnie me m’accompagnait plus. Peu avant la fin des cours, l’attentat arriva, inquiétant mes parents d’autant plus que mes grands-parents. Ce fut après une énorme discutions où mon grand-père fis comprendre à ma mère que Poudlard était sans doute un des endroits les plus sécuritaire pour moi en ce moment qu’elle me accepta de me renvoyer là-bas. J’avais trouvé la réaction de ma mère tant exagéré que je dû demander à mon père si elle avait simplement voulu trouver un prétexte pour ne pas me renvoyer à Poudlard. Moi qui croyait qu’elle n’approuvait plus mon éducation là-bas vu la réaction de mon jumeaux, elle avait peut-être trouvé enfin un prétexte que notre famille ne soit plus impliquer dans la magie. Ma mon père me serra dans ses bras –chose rare- et m’expliqua que c’était tout le contraire : elle avait simplement excessivement peur de perdre un autre de ses enfants. Je me promis donc d’envoyer de mes nouvelles un peu plus à ma mère, histoire de la rassurer. Déjà la rumeur du groupe des Death Eater étaient parvenu à ses oreilles et elle avait peur qu’ils ne viennent à Poudlard, lui parler de mes cours et lui montrer que je menais une vie normale –pour une sorcière- serait peut-être le seul moyen de la rassurer. Mon grand-père avait raison, Poudlard était sécuritaire. Le jour du retour à l’école, je ne fus pas étonnée de lire dans la Gazette du sorcier les nouveaux décrets de Dolhov concernant les sorties à Pré-au-lard. Déjà sous trop haute surveillance sans menace planante sous nos têtes, l’annulation était maintenant évidente. Je ne pouvais cacher ma déception; ces sorties étaient toujours bonnes pour le morale, sans parler des bierreaubeurres et des friandises qu’on se rapportait en quantité industrielle par la suite. C’est dans une étreinte de départ que ma grand-mère me promis de m’envoyer pareil gâterie par hibou dès la première heure. Un baiser et me voilà de retour à l’école.

C’était la fin de la première semaine et déjà je savais que mon weekend serait presqu’uniquement occuper à faire des devoirs. Au moins je n’en avais pas eue en rune, c’était déjà ça. J’avais prévu aller voir l’entrainement de Ludo, mais je me demandais si j’avais le temps. Je m’autorisais tout de même le vendredi soir de congé à lire près du feu dans la salle commune. Les gens étaient trop occupés à se revoir que la salle commune était quasi vide. Ce qui m’allait parfaitement. Je sursautai soudainement lorsqu’un hibou vint frapper à la fenêtre, un paquet à la main. Intriguée, j’allai ouvrir la fenêtre laissant le vent glacial entrer quelques secondes par la fenêtre et, sous le regard étonné des quelques personnes dans la salle, je vis la chouette poser fièrement son coli sur mes genoux; il m’était adressé. Après avoir remercié la chouette, je la laissai partir et retourner me réchauffer près du feu, tout en déballant curieusement mon coli. Ma grand-mère avait tenu sa promesse; il y avait une bierreaubeurre qui m’attendait sagement. Contente, je pris le paquet, mon livre et je montai me préparer à me coucher; lire en buvant de la bierreauberre et m’endormir c’était ce que j’appelais une belle fin de soirée. En pyjama, peloté dans ma couverture, je décapsulai la bouteille que je me mis à boire tout en étant concentré sur le roman moldu que ma mère m’avait acheté pour Noël.

Le couvre-feu devait être arrivé car j’entendis du bruit dans les escaliers, pour ne pas être déranger par les autres chambreuses de mon dortoir, je tirai les rideaux et me mis à lire à la lueur de la chandelle dans un parfais silence, ma bierreaubeurre maintenant fini depuis une heure. Ce fût alors là que je vis que la flamme reflétait ma peau assez étrangement. On aurait dit que j’avais le teint vert. Je pris donc ma baguette et d’un lumos j’éclairai un peu plus ma peau pour constater que j’étais effectivement verte. Laissant échapper un petit cri je me plaquai la main sur la bouche, paniquée. Après avoir rassuré les filles de mon dortoir en prétextant que j’avais cru voir une souris dans ma table de chevet (je ne voulais pas qu’elles viennent me voir!) je tentai de retrouver le papier kraft qui avait été utilisé pour emballer la bouteille. Rien. Je donnai un coup de baguette pour voir s’il ne comptait pas un mot à l’encre invisible. C’est alors que des lettres soigneusement écrites s’illuminèrent du parchemin maudit; «avec amitié, Rita.» Skeeter! J’allai la tuer. Pleurant de rage, je déchirai le papier en confettis avant de me regarder une fois de plus la peau. Plus le temps avançait, plus la teinte verdâtre se transformait en véritable peau verte. Bon sang, j’avais l’air d’un troll. J’attendis patiemment que le dortoir s’endorme pour aller dans la salle de bain et j’allai prendre une douche tout en pestant contre la foutu Poufsouffle qui n’appréciait pas mon amitié avec Ludovic. Ce n’était pas le premier mauvais coup qu’elle me faisait, mais celui-là était dans ses plus vache. J’eu beau frotter avec du savon, ma peau ne changea pas de couleur. Il devait être quatre heures du matin lorsque je retournai dans mon lit, totalement paniquer, me demandant quoi faire. Si demain matin j’étai aussi ressemblante à la sorcière du magicien d’Oz, j’allais devoir aller à l’infirmerie. Mais j’allais devoir me montrer le visage. M’attirer des railleries ne me plaisait guerre. Poudlard avait cette facilité à vous détruire une réputation en quelques seconde.
Je fini par m’endormir aux aurores, me promettant vengence sur cette satané Rita Skeeter.