L'heure était particulièrement matinale quand Marius entra dans la vaste salle de classe du troisième étage qu'il avait décidé de prendre pour animer son cours. Le jeune enseignant n'avait pas encore eu leu temps de se familiariser avec l'école de sorcellerie du pays. Marius Rimbaud avait toujours suivi sa scolarité à l'Académie de Beauxbâtons, en somme, l'excellence à la française. Ici, tout était différent, vraiment différent. Néanmoins, son amour pour Perséphone qu'il préférait appeler Alee. Ainsi, on retirait un moment son appartenance à l'une des plus nobles lignées de sang-pur du moment. Malgré tout, le sorcier français était installé dans le pays depuis plusieurs années, quelques temps avant que son frère cadet, Jeremie, ne le rejoigne pour entamer une formation comme journaliste. En sortant de Beauxbâtons, Marius avait en poche, l'équivalent d'un ASPIC + 7 pour enseigner les sortilèges, avec de très bonnes notions en défense contre les forces du mal. Récemment et on ne pouvait pas passer à côté, la société magique anglaise avait subi un traumatisme. Un terrible attentat avait secoué Diagon Alley, faisant de nombreuses victimes. Le sang pourpre jonchait encore les coins de rues et l'activité était nettement en berne. A Hogwarts, suite à l'incident qui datait du 17 décembre, on avait contacté Marius récemment pour lui proposer de devenir le professeur par intermittence de sortilèges. En effet, l'ancienne professeur était décédée tragiquement à St-Mangouste à cause des blessures internes graves que l'attentat avait fait sur elle, puisqu'elle se trouvait au cœur même du drame. Ainsi, après de nombreux petits jobs à droite à gauche, rien de bien sérieux, Marius Rimbaud disposait enfin d'une véritable chance d'enseigner.

Une chance grisâtre. Pourquoi ? Tout simplement parce que depuis près de d'un mois, Marius souffrait d'une maladie incurable et à vie. Lycantrophie. Un nom lourd en conséquence, mais le professeur se gardait bien de le dire. Il avait été contaminé récemment par un certain Remus Lupin lors d'une rencontre hasardeuse à la cabane Hurlante. La morsure était encore cachée par des bandes au niveau des reins et elle devait rester invisible, néanmoins, l'avant bras-gauche de l'homme était également sous des bandes et une griffure était nettement visible à la nuque. Marius était toujours fatigué par moment et il avait insisté pour sortir tôt de la chambre puante et pittoresque que St-Mangouste lui avait fourni. Aleema n'était évidemment, pas d'accord pour que son fiancé commence le travail dès maintenant, mais Marius était particulièrement déterminé et têtu.

Ce jour-là, il était tôt. Aux alentours de 8h30 et malgré le fait que l'attentat soit encore dans toutes les têtes, les étudiants devaient encore travailler. Marius inspecta la salle. Elle était grande et profonde avec un bureau, le sien, sur une petite estrade et un tableau noir. Une craie écrivait toute seule le texte suivant, Bonjour à tous, je suis Marius Rimbaud, professeur de sortilèges. Stressé ? L'homme l'était un peu et ça serait mentir de dire qu'il avait un contrôle parfait. Pour son premier cours, Marius avait choisit de s'habiller façon français. Avec un charme particulier. Il portait un pull bleu électrique avec un col V et par dessous, on pouvait voir une chemise blanche et une cravate rayée blanc et bleu qui dépassait un peu. Son pantalon était simple, beige et en soie avec des chaussures de la même couleur. Le tout s’accommodait parfaitement. Marius gardait toujours une petite barbe, parce que Aleema aimait ça et qu'il aimait lui faire plaisir (c'est un coquin, le bougre.) Inspection terminée, le jeune enseignant se posa sur son bureau en croisant les bras. Sa baguette à sa droite avec un sac, il fixait les élèves qui pénétraient dans la pièce. Ils prirent place un à un et une fois la pièce remplie, d'un geste de la main de l'homme, les portes se fermèrent. « Bonjour à tous. Je me présente, Marius Rimbaud, votre nouvel enseignant de sortilèges et également, de défense-contre-les-forces-du mal ainsi que le directeur des Poufsouffles. Je m'explique, vous n'êtes pas sans savoir que votre ancienne professeur, Madame Keimer nous a quitté lors de l'évènement tragique du 17 décembre dernier. Je suis donc son remplaçant pour l'instant, temporaire jusqu'à confirmation. Pour le poste de défense contre les forces du mal, je l'occupe jusqu'à ce qu'un professeur ne soit trouvé pour ce poste. Dès lors, j'enchaînerai les deux postes et selon les ordres de Cordélia Dolohov, je dois vous apprendre de nouvelles bases à la "française" pour vous défendre de la menace des Mangemorts. » expliqua l'homme en se détachant du bureau pour faire quelques pas. Il avait, en parlant, ce petit action français qui le rendait terriblement craquant. Il se mit dos aux élèves et d'un geste de la main, la craie se mit à écrire "les sortilèges impardonnables." « Bien. Sans plus attendre, sortez vos plumes et est-ce que quelqu'un peut me dire le nom des trois sortilèges impardonnables dans la communauté magique européenne ? » Et le cours était lancé.

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(Tous les élèves de cycle universitaire sont invités à répondre (pas plus de 700 mots pour une meilleure fluidité) pour un cours obligatoire concernant les sortilèges impardonnables et un moyen de se défendre contre la menace des Mangemorts. La pièce est grande et peut recevoir tout le monde. Je peux donner des points à vos maisons.)

L'attentat du dix-sept décembre. Il avait fait de nombreuses victimes et ton professeur de sortilège en avait fait partie ; elle ne s'en était pas sortie vivante, les blessures que le drame lui avait causées avaient eu raison d'elle. C'était donc un nouveau professeur qui allaient vous faire cours aujourd'hui. Un cours important et la direction avait intimé à tous les élèves de cycle universitaire d'y participer. L'avenir s'obscurcissait ; il fallait prévenir les élèves contre ce qui pourrait les attendre. Tu devais admettre que tu étais sceptique. Tu ne croyais pas vraiment à ces âneries, à cette histoire de Mangemorts. Tu ne croyais que ce que tu voyais et ce n'étaient là que des suppositions - tu n'avais encore vu aucune preuve de leur existence. Enfin bref. Ce n'était qu'une nouvelle histoire inventée par le Ministre, qui s'était décidé à faire vivre le monde magique dans la peur, rien de plus. Du mois, tu essayais de t'en persuader. Une matinée comme les autres, banales. Tu t'étais levé tôt - plus tôt que tes camarades de chambre - et tu en avais profiter pour aller te doucher et t'habiller avant qu'ils ne se lèvent. Et puis, lorsque vous étiez tous prêts, vous étiez descendus dans la grande salle prendre votre petit déjeuner. Aucun évènement perturbateur durant celui-ci. Vous étiez certes bruyants et agités, comme souvent, mais rien n'était sorti de l'ordinaire. Comme l'heure de vous rendre en cours de métamorphose se rapprochait, vous étiez repartis afin d'aller assister au cours du nouveau professeur. Tu avais vaguement entendu son nom sur les lèvres de ses collègues - Rimaud si ton souvenir était bon - mais ce nom ne te disait rien.

Lorsque la porte de la classe s'ouvrit, tu pénétras dans la pièce et tu t'installas vers le milieu de la classe, à côté de James. Tu levais les yeux vers l'homme qui se tenait en face de vous, votre nouveau professeur. Non, c'était définitif. Son visage t'était inconnu ; non pas que tu connaisses beaucoup de personnes dans le monde magique, mais avec le nombre de livres que tu as lu, tu avais fini par penser que tu aurais pu connaître - même vaguement - votre nouvel enseignant. Tant pis. Tu ne savais pas ce qu'il valait et tu avais hâte de voir s'il était à la hauteur de la précédente - que tu appréciait énormément. « Bonjour à tous. Je me présente, Marius Rimbaud, votre nouvel enseignant de sortilèges et également, de défense-contre-les-forces-du mal ainsi que le directeur des Poufsouffles. Je m'explique, vous n'êtes pas sans savoir que votre ancienne professeur, Madame Keimer nous a quitté lors de l'évènement tragique du 17 décembre dernier. Je suis donc son remplaçant pour l'instant, temporaire jusqu'à confirmation. Pour le poste de défense contre les forces du mal, je l'occupe jusqu'à ce qu'un professeur ne soit trouvé pour ce poste. Dès lors, j'enchaînerai les deux postes et selon les ordres de Cordélia Dolohov, je dois vous apprendre de nouvelles bases à la "française" pour vous défendre de la menace des Mangemorts.» En tout cas, il avait l'air de savoir de quoi il parlait. C'était déjà un bon point. Tu le vis faire quelques pas, écrire plusieurs mots au tableau. Et il se tourna à nouveau vers vous. « Bien. Sans plus attendre, sortez vos plumes et est-ce que quelqu'un peut me dire le nom des trois sortilèges impardonnables dans la communauté magique européenne ? » Tu lèves la main, discrètement et, lorsqu'il t'interroge, tu lui réponds : « Il s'agit des sortilèges Doloris, de l'Imperium et de la Mort. » Une réponse courte, mais claire et concise. Tu n'avais rien d'autre à rajouter, tu estimais avoir correctement répondu à sa question.

Le cours de sortilèges. Un nouveau professeur. Pour être tout à fait honnête, Jump n'avait jamais eu une affection particulière pour ces adultes censés enseigner les matières fondamentales de tout enseignement. Lui avait pris les sports magiques, et il était toujours obligé de venir prendre des cours pour des matières qui ne lui serviraient probablement jamais dans son travail ? Il trouvait la chose insensée. Mais puisque c'était dit comme ça, Jump avait décidé de le faire dans les règles. Le jeune homme avait quelque peu changé ces temps-ci. Il avait décidé d'être un peu plus sérieux et de faire ses devoirs plus consciencieusement. Sûrement à cause des décrets de Dolohov qui garantissaient un renvoi s'il avait trop de mauvaises notes. Jump avait donc ouvert ses livres de cours et en était ressorti avec un violent mal de tête. Que c'était absurde ! Mais il y avait des choses beaucoup plus importantes qu'une simple flemme des cours à prendre en compte. Son professeur de sortilèges avait péri dans l'attentat du 17 septembre, et même si Jump ne craignait pas pour sa vie à Poudlard, cela avait quand même jeté un sacré froid dans l'ambiance du château. En effet, avec un petit groupe, il avait parlé du nouveau professeur qui allait arriver lors du petit déjeuner et avaient glissé quelques mots en secret par rapport à l'attentat. Finalement, le jeune homme s'était rendu vers la classe en question pour voir de par lui même qui était à la charge de ce cours de sortilèges. Jump n'était pas très bon avec sa baguette, toujours meilleur avec un balai. Mais ce jour là, il était déterminé à aller dans ce cours et à faire de son mieux. Même si son mieux n'était sûrement pas assez.

Le jeune homme arriva dans la salle et s'installa à l'arrière afin de ne pas être trop vu du reste de la classe et du professeur. S'il lui arrivait de faire une bêtise en classe, il voulait que cela passe relativement inaperçu. Finalement, Jump put observer à loisir son nouveau professeur. Il ne le connaissait pas, en même temps, il ne fréquentait pas beaucoup d'adultes, se contentant d'adolescents de son âge ou plus jeunes. Il était assez jeune pour être prof mais bon, peut-être qu'il avait les diplômes nécessaires. Bonjour à tous, je suis Marius Rimbaud, professeur de sortilèges. Marius Rimbaud. Cela faisait très français comme nom. Jump nota sur un coin de son parchemin d'aller rechercher les anciens professeurs de Beauxbâtons car il avait sûrement dû y passer avant Poudlard. « Bonjour à tous. Je me présente, Marius Rimbaud, votre nouvel enseignant de sortilèges et également, de défense-contre-les-forces-du mal ainsi que le directeur des Poufsouffles. Je m'explique, vous n'êtes pas sans savoir que votre ancienne professeur, Madame Keimer nous a quitté lors de l'évènement tragique du 17 décembre dernier. Je suis donc son remplaçant pour l'instant, temporaire jusqu'à confirmation. Pour le poste de défense contre les forces du mal, je l'occupe jusqu'à ce qu'un professeur ne soit trouvé pour ce poste. Dès lors, j'enchaînerai les deux postes et selon les ordres de Cordélia Dolohov, je dois vous apprendre de nouvelles bases à la "française" pour vous défendre de la menace des Mangemorts. » Jump poussa un petit soupir en notant quelques informations importantes sur le déroulement du cours et sur ce qui allait se passer aujourd'hui. La menace des mangemorts. Sérieusement, Jump préférait lorsque l'objet du cours était beaucoup moins sérieux que ça et où ils pouvaient au moins sourire sans paraître totalement ignorant sur la situation actuelle du monde sorcier. Ce n'était pas le cas en ce moment.  « Bien. Sans plus attendre, sortez vos plumes et est-ce que quelqu'un peut me dire le nom des trois sortilèges impardonnables dans la communauté magique européenne ? »  Alors que Jump se préparait à lever la main pour répondre, un autre fut plus rapide que lui. « Il s'agit des sortilèges Doloris, de l'Imperium et de la Mort. » Le jeune homme ne fit qu'acquiescer en silence. Finalement ce ne serait peut-être pas aujourd'hui qu'il pourrait donner une réponse.

Cette fois, il lui semblait que c’en était trop, ses doigts fins tenaient encore la lettre qui lui avait été expédiée de Russie, et dont l’écriture ne lui était guère inconnue, cachant de par les caractères slaves, un odieux chantage qui ne manquerait pas de mettre toute sorcière respectable dans un état de furie indiscutable. Aussi blême que la neige persistant au dehors, le visage de la nouvelle élève de Serdaigle perdait petit à petit toutes les couleurs qu’elle possédait jusqu’alors, tout autant que le sourire qu’elle affichait au petit matin s’était évanouie, bien vite remplacé par un pincement de lèvres indigné. Repoussant d’une main sa longue chevelure couleur de l’automne, ce fut un bref soupir glacial qui franchit sa bouche silencieuse, peu de temps avant que la lettre ne termine sa course sur la table de bois. Certes, le regard curieux de sa voisine envers la dite missive aurait put plus encore l’agacer, mais la fausse frêle créature se moquait bien, et de loin, la curiosité malsaine de sa camarade, et pour cause : celle-ci pouvait bien tenter de lire les lignes tracées à l’encre noire, jamais ne saurait déchiffrer le langage tenu. Venir d’une contrée lointaine avait finalement quelques avantages. Glissant ses doigts fins sous sa tasse d’eau chaude coupée par le citron et le soupçon d’un ingrédient typiquement local, elle se laissa porter par la chaleur de la boisson matinale, se brûlant à petites lampées la gorge, soucieuse et pourtant rageuse. L’appétit lui était coupé, pourtant, daigna porter un bout de croissant au beurre à ses lèvres, viennoiserie française dont elle avait apprit à raffoler durant son enfance. En parlant de France justement, il lui semblait que pour la journée, son emploi du temps, comme celui de tant d’autres, avait été bousculé, pour un cours particulier avec le professeur de sortilèges. Un nouveau d’après ce qu’elle avait put entendre dans la salle commune, son oreille s’attardant brièvement sur les discussions féminines des dindes gloussant à la vue d’un nouveau mâle, français qui plus est. Curieuse de voir à quoi il ressemblait ? Pas le moins du monde, en revanche, il ne lui tardait que trop d’apprécier ses méthodes de cours et le programme qu’il allait préparer. Par ailleurs, n’était-ce pas lui de même qui s’occupait du cours de Défense Contre les Forces du Mal ? Grande Baba Yaga, deux cours à souffrir des commentaires douteux et salaces de ses camarades de même sexe. Que Raspoutine l’assomme avant qu’elle ne songe à le faire ! Achevant enfin sa boisson, elle n’en laissa que la rondelle de citron, se levant avec cette grâce typiquement russe et inspirée des cours d’éthiques instruits à Durmstrang, glissant la bretelle de son sac de cours sur l’épaule, non sans oubliant d’attendre que la petite chauve souris noire qui l’accompagnait depuis quatre ans maintenant, daigne s’accrocher à ses doigts fins, pour mieux achever sa course dans une parcelle de sa longue chevelure. Peu classieux, mais les vieilles habitudes d’ailleurs demeurent persistantes.

Comme il fallait s’y attendre, la salle s’emplissait à mesure, et ne tarda guère à finalement trouver une place, qu’importe l’endroit où son arrière-train se poserait de toute évidence, bien que cela fut devant l’un des célèbres maraudeurs, et pas des moindres à ses yeux. Mais là n’était pas la question, car ses yeux de félins déjà s’étaient portés sur le nouveau professeur, sans que son visage n’exprime rien de ce qu’elle pouvait dès lors penser. Une coutume de Durmstrang évidemment, ou de sa maisonnée, les deux peut-être. Dans l’ambiance glaciale des couloirs de l’institut, l’on apprend bien vite à ne rien éprouver qui puisse porter préjudice. Haine et amour son deux émotions particulièrement prohibés pour se protéger. « Bonjour à tous. Je me présente, Marius Rimbaud,[…] Bien. Sans plus attendre, sortez vos plumes et est-ce que quelqu'un peut me dire le nom des trois sortilèges impardonnables dans la communauté magique européenne ? » Comme de coutume, la jeune russe laissa sa plume glisser sur le parchemin encore vierge, prenant d’ores et déjà les notes dans sa langue natale qui allaient compléter le cours. Les sortilèges impardonnables. De la langue anglaise, elle n’en avait qu’une vague connaissance, les ayant rapidement vu en sixième années, afin que tout élève puisse les reconnaître dans cette langue qui n’était pas la leur… Chez eux, ils possédaient une appellation autre. Pour autant, elle laissa son oreille se faire attentive quant à la réponse qui se faisait entendre derrière elle, « Il s'agit des sortilèges Doloris, de l'Imperium et de la Mort. » , car après tout, ce n’était certainement pas elle qui allait lever la main pour répondre. L’oral n’était pas son point fort. Douce ironie du sort. Le sort de douleur ? Oh jurez qu'elle meure d'envie de s'en servir en l'instant même. Ce jour plus que jamais.

« T’as vu le nouveau prof ? Il est trop seeeeeeeeeeeeeexy ! » c’est ce qu’on m’a dit. Ce matin même. Alors forcément, moi, quand on parle de prof sexy, je suis au rendez-vous, comprenez bien. Je suis une Baisley, tout de même. Et dans Baisley, y’a le mot Bai.. hm. Enfin. Vous voyez. Mais, l’horreur, quand j’ai capté que je ne l’avais pas avant … très longtemps. La fin de la semaine. J’ai cru que j’allais faire une crise cardiaque, sur le moment. C’est intolérable. « En plus, c’est dommage, il a un cours aujourd’hui, mais c’est pas pour nous. » Information retenue. Je vais y aller. Même si c’est pas de mon année. J’ai un trou à cette heure-là.
Huit heure trente. Je suis un groupe d’élève. J’entre dans une salle. J’aperçois Mr Sexy. Un sourire immédiat sur les lèvres. Juste pour lui, je regrette d’avoir redoublé. Dans le cas contraire, je serais en huitième année, et je serais ici légalement. Alors que là, imaginez qu’on me capte. Huhu. J’ai pas envie de voir Dolohov. Elle me fait peur avec sa peau mal hydratée. Je file rapidement au fond de la classe, avant qu’on n’me dise « eh, t’es pas dans ce cours ». Je m’assois à côté d’un type (JUMP ! ) qui ne doit pas en revenir, de voir une déesse comme moi prendre place à ses côtés. Mr Sexy ferme les portes. Je suis in. Je suis in. Doux jésus. Je suis dans la place. Je suis fière de moi. Oh que oui. Mr Sexy commence son discours. Il ne m’a pas remarquée. Tant mieux pour lui. Je le déconcentrerais forcément, dans le cas contraire. C’est ça d’être bonne. Ce n’est pas facile tous les jours. Hélas. Mr Sexy s’appelle Marius Rimbaud. Rimbaud, comme un chirurgien français, je crois. Oui ! Je suis blonde ET j’ai de la culture ! Il est français, donc ? Et moi qui pensais que les français étaient tous horribles à cause de cette Cara ! Il cause de « l’évènement tragique du 17 décembre » C’est bien trop triste pour moi tout ça. Hm. J’aime pas les choses tristes, vous voyez, ça me .. dérange moi. Il se met dos à moi. Enfin, à nous. Hm. Ses fesses. Ses feeeeesses ! Il est … hm. Très mignon. Les sortilèges impardonnables. Jamais entendu parler. Mais, j’imagine qu’il doit s’agir de sorts vraiment graves. Vous savez. Genre, un sort qui fait perdre à quelqu’un ses cheveux. Ou dé-sèche la peau. Ignoble ! Rapidement, le type à côté de moi lève la main. Ouuh. Il a un gros cerveau lui. Je le sens d’ici. Un génie. Qui est, en plus de ça, sexy aussi. Va falloir qu’on cause mon mignon. T’as de la chance de rencontrer Jacqueline Baisley toi. Hélas, Remus – qui m’a déjà montré la taille de son cerveau de nombreuses fois (je parle vraiment de son cerveau hein) – répond. Doloris ? Imperium ? De la mort ? Connais pas. « Mince alors ! Quand il parlait de nouvelles bases à la française, j’espérais qu’il parlait de frenck kiss. Moi qui voulais apprendre une leçon de langues à la française. » que je dis, un sourire enjôleur collé à mes lèvres.

Le cours débutait plutôt bien pour Marius. Il était satisfait du moins. Les bras croisés, il fixait l'assistance. Certains, l'air obtus, ne prenaient pas de note. Le professeur prenait grand soin d'enregistrer leurs visages. Sa mémoire était photographique, ce n'était pas bien compliqué au fond. Vint ensuite le premier contact. L'explication. Marius tenta de faire de son mieux. Par chance, la voix ne flanchait pas. Il posa une dernière question. A la clé, il avait malicieusement promis dix points à la maison de l'élève qui aurait bon. Beauxbâtons ne pratiquait pas cette politique, mais c'était intéressant ici, ce système. Il inspirait à la compétition et en somme, c'était une bonne chose, mais pas trop. La première question posait, Marius hocha la tête avant de se figer un peu. ❝ Il s'agit des sortilèges Doloris, de l'Imperium et de la Mort. ❞ c'était Remus Lupin. Lui. L'enseignant reconnaissait l'élève entre tous. Le visage divisait par des cicatrices profondes, il était celui qui avait contaminé Marius, quelques semaines plutôt. Il était le lycan qu'il avait rencontré aux alentours de la Cabane Hurlante. Bien entendu, Lupin le reconnaissait également. Ils s'étaient parlé dans le bureau d'Albus Dumbledore avant que le sorcier ne prenne le poste. Lupin était innocent, mais revoir celui qui avait changé sa vie à jamais le tétaniser légèrement. La main crispait contre le bureau, la gorge sèche et nouée, il ne disait pas mot pendant quelques instants, incapable d'oublier le souvenir de cette nuit. La douleur semblait raviver dans son dos, l'endroit de la marque, l'endroit du changement. Fort heureusement, une phrase, quelques mots, firent sortir de sa torpeur passagère, le professeur. ❝ Mince alors ! Quand il parlait de nouvelles bases à la française, j’espérais qu’il parlait de frenck kiss. Moi qui voulais apprendre une leçon de langues à la française. ❞ intéressant. Marius cligna des yeux et se mit à sourire un peu avant de faire quelques pas vers l'une des fenêtres. ❝ Dix points pour Gryffondor. Bonne réponse monsieur Lupin, il s'agit en effet du sortilège de l'Imperium, de Doloros et de la Mort. ❞ dit-il avant de toiser mademoiselle Baisley avec un petit sourire moqueur sur le bord des lèvres, ce qui lui donna un sourire craquant. ❝ Pour votre gouverne, mademoiselle Baisley, le French Kiss est une tradition française et on l'apprend sur le terrain et non ici. Faites donc la pratique avec un consort de Beauxbâtons ? Il existe un parfait système de correspondance entre les deux établissements. ❞ c'était comique, mais également un avertissement. Attention à ne pas trop abuser. Soudain, le visage d'un Détraqueur arriva devant la fenêtre, ce qui effraya quelques élèves. Sans un mot, un patronus prenant la forme d'un Furet roux apparu au bout de la baguette du jeune professeur et le petit groupe de Détraqueurs qui entouraient les fenêtres de la salle de classe s'éloigna sans encombre. Quelle stupidité d'avoir amené ces choses ici pour garder l'école en sécurité. Belle hérésie du gouvernement pensa Marius avant de revenir au cours. ❝ Comme votre camarade, monsieur Lupin a parfaitement répondu, le sortilège de l'Imperium sera le premier que nous allons étudiez. Notez-bien qu'il s'agit d'un sortilège très difficile à détourner et à détecter quand un sorcier en est victime. Qui peut me dire précisément à quoi consiste ce sortilège de l'Imperium ? Et comment s'en prémunir ? Puisqu'il s'agit du thème de ce cours et des quelques à venir. Comment contrer ces sortilèges si dangereux et redoutables ? ❞ demanda le professeur en s'installant enfin à son bureau, attendant une réponse. Des points étaient à la clé et une bonne leçon pour leur vie future. Le danger rôdait partout derrière les murs et peut-être même à l'intérieur...

+10 points pour la maison Gryffondor.

Le cours de sortilèges commençait bien. A peine avait-on posé une question que quelqu'un d'autre avait pu répondre avant Jump. Le jeune homme avait été très contrarié, surtout que pour une fois, il connaissait la réponse ! Il attendit alors et vit quelques retardataires passer la porte. Une jeune femme s'installa à côté de lui, et le jeune homme se dit qu'il ne l'avait jamais vue. Elle était pourtant très jolie, comment avait-il pu ne jamais la remarquer si elle était dans sa classe ? En même temps, elle venait des Poufsouffle. Il fréquentait beaucoup de Gryffondor, et peu de Poufsouffle mais pourquoi pas, ça serait une première. « Mince alors ! Quand il parlait de nouvelles bases à la française, j’espérais qu’il parlait de frenck kiss. Moi qui voulais apprendre une leçon de langues à la française. » Jump sourit. Cette fille avait l'air aussi idiote que ses pieds, mais elle était amusante. Il lui adressa un petit sourire à la Jump et se reconcentra sur le cours. Hop ! Une autre blonde entra en classe elle aussi très jolie mais elle ne vint pas près de lui. Finalement, il tapotait sa plume sèche contre son parchemin et attendait que le professeur puisse annoncer que ce Lupin avait tout bon, encore une fois. Il lui volait toujours la vedette.  ❝ Dix points pour Gryffondor. Bonne réponse monsieur Lupin, il s'agit en effet du sortilège de l'Imperium, de Doloros et de la Mort. ❞ Yeah ! Au moins ça faisait des points pour sa maison. Il adressa un clin d’œil à Remus qui ne le vit sûrement pas et reporta son attention sur sa voisine. Elle semblait admirer le postérieur et la musculature de notre professeur. Ah, on dirait Jump en fille ..  ❝ Pour votre gouverne, mademoiselle Baisley, le French Kiss est une tradition française et on l'apprend sur le terrain et non ici. Faites donc la pratique avec un consort de Beauxbâtons ? Il existe un parfait système de correspondance entre les deux établissements. ❞ Jump se sentit soulagé pour sa voisine, qui eut de la chance avec un professeur qui ne se prenait pas trop au sérieux. Avec quelqu'un d'autre, une remarque de ce genre ne serait jamais passé. Alors qu'il ne s'y attendait pas, Jump sursauta en voyant le visage (enfin, ce qu'on en voyait) d'un Détraqueur à la fenêtre. Il s'accrocha carrément à sa voisine la blonde et en profita pour passer une main près de sa poitrine. Chicabounga ! Il revint à sa place en adressant un sourire gêné à la blonde et attendit la suite du cours. ❝ Comme votre camarade, monsieur Lupin a parfaitement répondu, le sortilège de l'Imperium sera le premier que nous allons étudiez. Notez-bien qu'il s'agit d'un sortilège très difficile à détourner et à détecter quand un sorcier en est victime. Qui peut me dire précisément à quoi consiste ce sortilège de l'Imperium ? Et comment s'en prémunir ? Puisqu'il s'agit du thème de ce cours et des quelques à venir. Comment contrer ces sortilèges si dangereux et redoutables ? ❞ Jump nota, nota, et pensa qu'il serait bien de donner une petite réponse. « Courir très vite ? » proposa le jeune homme en rigolant. Ouais, c'était pas aujourd'hui qu'il apporterait quelque chose au cours ..

La petite blague du professeur me fit rigoler puis je regardai mes amies qui écrivaient sur leur parchemin, un coup d’œil et je vis qu’elles avaient écrit «ce n’est pas là-bas que j’essaierais d’apprendre à faire ça.» Je roulais les yeux, tentant de cacher mon amusement. Non mais sérieusement, je pouvais parfois comprendre pourquoi Dolohov avait fait son décret –stupide- de quarante centimètre entre les filles et les garçons. Plus les années n’avançaient, plus les hormones des personnes dans ma classe atteignaient un paroxysme. Je ne serais même pas étonné d’apprendre que certains étaient plus entreprenant dans certaines classes moins intéressantes. Je ne pouvais pas dire que j’étais blanche comme neige. Sans quoi je ne serais pas si souvent dans un dortoir qui n’est pas le miens dans une maison qui n’est pas la mienne. Ludo et moi avions passé depuis longtemps le sommeil pour être plus emplis de luxures et des baisers. Mais là n’était pas le temps de penser à mon amitié améliorer avec mon meilleur copain, non. J’écoutais donc le professeur donner dix points à ma maison, chose que je fus contente. Avec un grand sourire je regardai celui qui faisait battre mon cœur puis je notai l’explication du professeur. La question qui suivit était plus facile, du moins, je me rappelais de la réponse pour avoir fait un devoir sur les grands sortilèges du dernier siècle lors de mes ASPIC. «Courir très vite» Je roulai les yeux, amusée. Un sortilège impardonnable et courire vite. Mais c'était quoi le lien qu'il avait pu faire? Puis je levai la main «Professeur? M. Rimbaud? Si je me rappelle de mes lectures de sixième l’imperium ou Impero, force le sorcier ou la sorcière à agir contre son gré. Du moins il contrôle totalement la personne soumis. On peut lui faire des trucs contre nature. Tuer par exemple» L’idée elle-même était terrifiante, selon elle. «Mais si je me souviens, on peut y résister. Si on a assez de volonté et qu’on est suffisamment entrainer, un truc du genre » Les sortilèges n’étaient pas la classe préférée de la jeune demoiselle pour rien. Si quelque chose lui restait graver si facilement dans la tête, c’était bien celle-là. Tout le contraire des Runes quoi

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Le cours de sortilège n’avait jamais été le fort de Ludovic Verpey mais avec les récents décrets, pas le choix il fallait qu’il assiste à ses maudits cours, qu’il travaille sans relâche pour tenter d’obtenir une note correcte pour éviter son renvoi du château ou pire encore son exclusion de l’équipe de quidditch. La menace d’être privé de son loisir préféré planait sans cesse sur ses épaules. Et puis le quidditch c’était un peu toute sa vie… Malheureusement sa passion pour ce sport n’avait d’égal que son flegme légendaire. Il aimait bien travailler, se donner à fond, mais seulement pour ce qu’il aimait. Et les cours de sortilèges n’en faisaient pas parti. C’est donc avec une motivation bien fragile et le pas trainant qu’il se rendit en cours. Et ce n’est pas les gloussements stupides des étudiantes qui s’extasiaient d’avance devant le physique apparemment irréprochable du professeur qui allait améliorer son humeur.

Il s’installa en bougonnant à un bureau et écouta avec attention les paroles du nouveau prof : « Bah il a un physique plus que banal, je vois pas ce qu’elles lui trouvent toutes » pensa-t-il en observant l’homme qui se présentait à eux : Marius Rimbaud. Il les invita à sortir leurs plumes, Ludo s’exécuta et il les interrogea sur le nom des trois sortilèges impardonnables. Alors qu’il creusait dans sa mémoire, faisant fonctionner ses méninges à plein régime, Remus Lupin leva la main et leur fit part de ses réponses. « Doloris, Impérium et mort. » Bah oui, voilà Ludo aussi le savait bien, il aurait juste fallu lui laisser plus de temps pour réfléchir quoi. Il était usant à la fin ce Remus Trucmuche à faire son intéressant. Qu’est-ce qu’elles lui trouvaient toutes aussi à celui là à la fin ? Il jouait même pas au quidditch en plus. Le prof lui accorda 10 points et Ludo griffonna les trois noms sur son parchemin, il était pas certain de pouvoir s’en rappeler en fait finalement... Il avait décidé de se montrer studieux aujourd’hui, il allait falloir qu’il s’accroche. Il regarda l’horloge et remarqua avec horreur qu’il lui restait encore 55 minutes de cours… Ca risquait d’être bien long…

S’en suivit une pluie de question sur le sortilège dit de l’impérium : « en quoi consiste-il ? Comment s’en prémunir et le contrer ? » Ludo laissa échapper un petit soupir. Il n’en avait aucune idée. Il se contenta donc d’écouter ce que ses camarades avaient à dire. La réponse de Jump le fit pouffer de rire… Puis ce fut au tour de Marvel de lever la main. Décidément les gryffondors étaient en forme aujourd’hui, ils n’arrêtaient pas de participer. Sa meilleure amie offrit une réponse un peu plus sérieuse que son acolyte rouge et or. Il écouta les paroles de la blondinette qui décrivit le sortilège comme étant un moyen de manipuler les gens et les faire agir contre leur gré. Alors c’était ça l’impérium ? Marvel était vraiment intelligente, constata-t-il, bluffé par les connaissances de la sorcière en la matière… Peut être qu’il devrait lui jeter un impérium pour qu’elle l’aide en cours de sortilèges ? Ou alors il pourrait lui demander, ça marcherait surement autant et puis ça serait bien moins « impardonnable ».

Marius était content de lui. Il avait réussi à lancer le cours et visiblement, à gagner l'attention de l'assistance, néanmoins, il se doutait que le thème y était pour quelque chose. Après tout, les trois sortilèges impardonnables étaient sujet de fascination et d'interdiction. Quand on les abordait, les élèves étaient toujours dans un mutisme profond et attentifs. Marius esquissa un léger sourire et attendit une réponse. Un élève ne tarda pas à lui en fournir une avec un humeur particulièrement cynique ce qui fit rire légèrement l'enseignant qui avait toujours les bras croisés. ❝ Courir très vite ? ❞ lança l'intéressé. Marius prit un temps pour le détailler. Il remarqua sa veste, l'écusson, le symbole du lion et reconnu l'humour des petits élèves qui préféraient charmer les femmes plutôt que d'étudier. Jump lui rappelait lui, au même âge et une pointe de nostalgie inonda les yeux du professeur avant qu'il fasse quelques pas pour répondre à ceci. ❝ C'est une solution, mais alors vraiment très vite car le sortilège peut aisément être lancé entrain de transplaner et donc, vous touchez. ❞ pourquoi l'agresser ? Après tout, Marius reconnaissait qu'il aimait la subtilité des propos. En revanche, aucun point. Il ne fallait pas non plus abuser. Certes, Rimbaud était "cool" comme on disait, sympathique et à l'écoute, mais il savait faire preuve de sévérité et de justice. Son regard vira sur Lupin, silencieux. Fronçant légèrement les sourcils, Marius se demandait si le lycan allait répondre ou s'aviser cette-fois-ci. Quelle scène d'horreur de se retrouver face à un gamin qui, sans le vouloir, avait changé la vie à jamais de Marius. Sa première transformation était pour bientôt et au fond, même si le sorcier ne montrait rien, il était plus qu'angoissé, terrifié. Mais pour Aleema, pour tout le monde, il ne laissait rien, ou presque paraître. Parfois, par erreur, ses yeux parlaient pour lui. Le français reporta son attention sur... Encore un Gryffondor. Décidément, ils étaient productifs aujourd'hui pensa Marius en écoutant la jeune élève dont les cheveux étaient aussi blonds que les champs de blé du pays. ❝ Professeur ? Mr Rimbaud ? Si je me rappelle de mes lectures de sixième l’imperium ou Impero, force le sorcier ou la sorcière à agir contre son gré. Du moins il contrôle totalement la personne soumis. On peut lui faire des trucs contre nature. Tuer par exemple... Mais si je me souviens, on peut y résister. Si on a assez de volonté et qu’on est suffisamment entrainer, un truc du genre ❞ le visage figé, Marius hocha légèrement la tête. Il s'avança derrière son bureau et sortit un petit furet magique. Un furet de feu qui l'accompagnait depuis Beauxbâtons. Il s'agissait en effet d'une des trois créatures autorisées là-bas. ❝ Professeur Rimbaud, mademoiselle et oui, vous avez raison. Le sortilège de l'Impero consiste à contrôler une victime pour lui faire faire ce que l'on veut, si tenter que nous ayons assez de force pour la plier à notre volonté et qu'elle soit suffisant faible pour ne pas désobéir. ❞ commença-t-il avant de sortir sa baguette et de la pointer sur Victor, le furet. L'animal avait l'habitude de servir de cobaye, un cobaye gentil, sans torture, rassurez-vous. ❝ Le sortilège de l'Impero est redoutable et terriblement subtil. Il faut que celui qui est à l'origine du sort est une force mentale et une détermination sans faille pour réussir à forcer sa cible à lui obéir. De l'autre côté, si la victime est simple d'esprit ou faible, elle tombera aisément, car sa corruption est grande, mais, si elle s'avise d'être aussi déterminée que le sorcier désireux de la contrôler, là, l'exercice sera plus périlleux. ❞ un murmure, un filet doré et l'Impero avait ciblé le petit animal qui couina avant de s'allonger sur le dos, sous la volonté de Marius pour que la salle admire avant de rendre la liberté à Victor qui partit sur l'épaule de son maître. Il ne lui en voulait pas, juste un peu, il se vengerait en le mordant ce soir, les doigts de pied. Marius fixa à nouveau les élèves. ❝ Le sortilège de l'Impero est donc un combat, pour les deux concernés. Un combat sur l'esprit le plus puissant, la plus grande détermination vaincra et écrasera l'autre. Ainsi, si vous en êtes victime, courir ne servira à rien, il faudra lutter contre l'ordre et vous souvenir de quelque chose qui détermine votre vie. Dis comme ça, je l'accorde, c'est un peu simple, mais c'est pourtant ceci, le secret pour détourner l'Impero. J'ajoute dix points en plus pour Gryffondor. Passons désormais à un autre des trois sortilèges, le sortilège de Doloris. ❞ à ce nom, certains élèves grimacèrent. Ce sortilège était de loin, le plus terrible, quoique... Est-ce qu'un élève allait prendre la parole pour l'expliquer ? Encore un Gryffondor ? Ils étaient déterminés à avoir des points, apparemment.

+10 points pour la maison Gryffondor.