moi, le magicien,

prénoms : Tu t'appelles Desya et cela te suffit. Oui tu n'es pas du genre à aimer les noms à rallonge. Ton prénom est d'origine Russe et il signifie modeste. Quant à ton second prénom, Circée, tu ne l'utilises jamais. Ce n'est nullement parce qu'il ressemble fortement au prénom de l'enchanteresse du temps passé mais parce qu'il appartenait à ta mère. Oui, tu n'aimes pas te faire appeler comme elle, surtout depuis que ton double a fait son apparition. Circée appartient à une autre et tu ne veux pas tout mélanger. nom : Vokski, nom de famille d'origine Arménienne signifiant Or. Nom que tu n'as jamais été fière de porter. Nom qui te rend triste quand tu y penses. Nom qui te montre qu'il ne pense pas beaucoup à toi. nature du sang:Tu es une sang-mêlé de la première génération. Ta mère était une sorcière tandis que ton père est un moldu. Tu as d'ailleurs, durant les premières années de ta vie, vécue plus comme une moldue que comme une sorcière. Ce ne fut plus le cas après tes sept ans où tu oublias peu à peu en quoi consistait une vie sans magie. Oui ta vie à changer du tout au tout mais tu n'as jamais eu cet d'équilibre entre ces deux mondes. âge : Bien qu'on te dise bien souvent que tu fais un peu plus jeune que ton âge, tu as bel et bien atteint tes dix-huit ans. date et lieu de naissance : Ce fut par une chaude journée de printemps que tu vins au monde. Tu es née le dix -huit juin 1962 pour être précis dans un hôpital moldu de Glasgow. Ce choix a causé la perte de ta mère. Oui, tu en étais persuadé, à Sainte-Mangouste, elle aurait survécu. nationalité : Tu es anglaise bien que tes parents aient des origines arméniennes et russes. année d'étude : Te voilà enfin en huitième année, tu as enfin pu passer de l'autre côté de la barrière. Tu es devenue une grande du moins c'est ce que tu penses. niveau scolaire : Ton caractère t'empêchera surement à jamais de devenir la première de la classe mais ça ne veut pas dire que tu n'es pas une bonne élève. Ton niveau global est bon même si avec un peu plus de concentration tu pourrais certainement faire mieux. Cependant, tu es comme tu es et rien ne pourra changer cela. parcours scolaire : Tu as toujours eu une longue langue et un talent certain pour aider tes amis lorsqu'ils avaient des difficultés dans certains cours. Tu as donc décidée, sans vraiment d'hésitation, de t'orienter vers le parcours de l'enseignement magique et de la culture afin de devenir professeur de botanique. votre baguette :Ta baguette est faite en bois de sycomore ce qui te convient très bien vu ton gout de l'aventure et ton caractère loufoque. Mesurant 21 cm, elle est un peu plus petite que la normale mais cela ne t'a jamais dérangée. Tu peux la ranger bien plus facilement. Elle contient trois crins deSombral ce qui te plait totalement toi qui a toujours eu une certaine obsession pour ces animaux. Ta baguette est très incurvée ce qui fait qu'elle ressemble à une drôle de vague. Relativement souple, elle t'offre une prédisposition dans les sortilèges de feu. matières favorites : Tu as toujours eu une grande prédilection pour la botanique ainsi que pour les potions. Tu es d'ailleurs assez douée dans ces deux matières. matière détestée : Tu ne supportes pas l'histoire de la magie, c'est fou mais cette matière est sans doute celle que tu détestes le plus. Il n'y a rien à faire, aller à ce cours a toujours été pour toi la pire chose de ta vie. votre patronus : Tu as toujours apprécié le sort du patronus, ne pas être face à ces détraqueurs qui enlèvent toute joie. Pour toi, un monde sans joie, ce n'est pas un monde. Tu ne pourrais pas vivre comme ça. Ton patronus, bien que tu aurais apprécié qu'il prenne la forme d'un sombral, prend la forme d'un lapin comme celui qu'on trouve dans Alice au pays des merveilles. face à l'épouvantard : Ce qu'elle voit devant l'épouvantard ne fait que renforcer sa haine pour son père. En effet, elle le voit lui, en train d'essayer de l'enfermer dans un placard, noir, sombre, petit. Au fond, cela montre sa peur de la solitude et d'être à nouveau enfermer et cachée. particularité magique : Metamorphomage à tendance double personnalité.

le test de personnalité du choixpeau,

Ce qui va suivre est nécessaire afin de déterminer la maison dans laquelle vous allez être réparti. Néanmoins, ne visez pas une maison, mais faites vraiment votre personnalité. La maison devrait suivre en fonction de ça et ainsi, vous aurez celle que vous vouliez.



une potion : Fluide explosif, toi et la pyromanie vous êtes toujours si bien entendues que tu es une experte là-dedans. Tu ne devrais peut-être pas le dire mais tu n'es jamais contre en fabriquer pour tes amis si ceux-ci savent comment te le demander. Un sortilège : Flammes bleues, tu apprécies de voir ces petites flammes bleues bouger d'elle-même. Parfois, tu les fais tourner dans les airs tout en t'extasiant de la beauté de leur trait. La nuit, si tu as trop peur, tu lances ce sort afin de ne pas te retrouver dans une nuit noire même si cela ne plait pas vraiment à tes camarades de chambrées. Toutefois, tu n'as jamais pensé à lancer tes flammes sur quelqu'un du moins volontairement. une chanson : Un jour mon prince viendra venant du dessin animé blanche neige et les 7 nains que tu voyais dans ton enfance. Cette chanson t'est toujours restée en tête. un instrument de musique : La harpe, tu sais d'ailleurs en jouer. Cet instrument classique est pourtant bien souvent incompris mais toi tu l'apprécies. un bijou : Un pendentif te venant de ta mère. Cette dernière l'avait enchanté avec sa mort pour que dès que tu l'ouvres, son visage souriant en sorte. une insulte : Espèce de scroutt à pétard mal lavé est ton insulte favorite même si tu n'es pas du genre à insulter facilement les gens. une phobie : Tu es et resteras sans doute tout le long de ta vie claustrophobes, tu n'aimes pas être enfermé dans une trop petite pièce. Tu es également incapable de rester dans un placard, tu n'y entres même jamais. Si un jour quelqu'un t'enfermait, il risquerait de te tuer. Et si tu survivais, ta vengeance serait terrible. une couleur : Toutes celles de l'arc en ciel, tu es bien incapable d'en choisir une. une créature magique : Un sombral, tu es et tu seras toujours fasciné par eux. un sorcier célèbre : Gwendoline La Fantasque, à l'heure d'aujourd'hui tu es toujours aussi impressionnée par le nombre de fois qu'elle est montée sur le bucher et tu es même persuadé que tu serais capable de faire la même chose. un objet moldu : Une télévision car durant des années, cela a été ton seul lien avec l'extérieur. Tu passais des heures devant comme si c'était la seule et unique chose qui pouvait te distraire. un parfum de dragée surprise de Bertie Crochu : La rosée du matin, un petit gout sucré et étrange mélangé, un peu juteux avec un soupçon de rose et un petit gout d'herbe. un endroit : L'orée de la forêt de Poudlard, là où l'on peut trouver les Sombral même si tu as toujours apprécié le lac noir et que tu as toujours rêvé de te balader dans la forêt interdite mais tu n'as encore trouvé personne pour t'y accompagner. un mot doux : Mon petit bonbon au caramel. un conte : Alice au pays des merveilles, tu as lu et relu ce livre tellement de fis que tu le connais absolument par coeur.

généreux ● ● ● ● ● ● ● ● ● ○ égoïste ; sociable ● ● ● ● ● ● ● ● ● ○ solitaire ; loyal ● ● ● ● ● ● ● ● ● ○ infidèle ; téméraire ● ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ lâche ; travailleur ● ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ paresseux ; clairvoyant ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ ○ aveugle ;créatif ● ● ● ● ● ● ● ● ● ○ pragmatique ; patient ● ● ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ pressé ; fougueux ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ ○ calme ; malin ● ● ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ sérieux ; ambitieux ● ● ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ j'en foutiste ; colérique ● ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ contrôlé: joueur ● ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ mauvais perdant ; séducteur ● ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ timide ; bruyant ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ ○ discret ; orgueilleux ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ à l'écoute ; gourmand ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● calculateur ; méfiance ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ naïveté

hiver ou été : L'été, tout y est plus beau, plus ensoleillé, plus sympathique. Oh oui, tu adores l'été même si tu apprécies également l'hiver, les batailles dans la neige, les bonshommes de neiges, prendre des flocons avec ta langue. Oh oui, tu adores cela. quidditch ou lecture : Les deux, tu adores lire mais tu ne pourrais jamais te passer d'un seul match de Quidditch. Tu es bien incapable de choisir. patacitrouille ou baguette au réglisse : La patacitrouille, tu n'as jamais apprécié la réglisse. argent ou amitié : L'amitié, tu sais très bien que l'argent ne fera jamais le bonheur. st-mangouste ou ministère de la magie : St-Mangouste, tu penses que c'est un lieu qui peut sauver des vies, qui aurait pu sauver la vie de ta mère... cavalier ou fou : La reine car elle peut se déplacer où elle veut et d'autant de cases qu'elle désire. Oui, tu apprécies sa liberté. balais ou transplaner : Le balais, tu adores transplaner mais tu as toujours peur de la désartibulation. Alors, tu utiliseras plus facilement un balais même si tu aimes les deux. elfe de maison ou liberté : Liberté, ton meilleur ami d'enfance est un elfe de maison. Tu l'as d'ailleurs libéré quand tu as eu dix ans mais il te reste tout de même fidèle. astronomie ou arithmancie : L'astronomie, tu n'as jamais rien compris aux mathématiques. chat ou chien : Les deux, tu ne veux pas choisir entre des si jolies et gentilles créatures.

quelques gouttes de Veritaserum,

Nous vous demandons de répondre aux quelques questions suivantes afin de savoir votre avis sur les évènements du forum. Répondez-y avec précision, nous voulons vraiment savoir ce que vous pensez.


Que pensez-vous de l'investiture au pouvoir de Orion Black : Ognion Black ? Vous voulez dire que c'est un oignon noir qui a dirigé le monde magique ? C'est fou n'est-ce pas. En tout cas, jamais je n'aurais voté pour lui. Ah, vous vouliez dire Orion ? Désolé, je n'ai pas encore eu le temps de laver mes oreilles aujourd'hui. Enfin, convenez tout de même de laisser quelqu'un qui s'appelle Black prendre le pouvoir ? Je veux dire qu'une personne dont le nom de famille est si noir ne devrait pas être au pouvoir. Ce n'est pas bon, pas bon du tout. Tant qu'à y faire faisons de Monsieur Yellow le directeur de Poudlard ou de Madame Red Miss Sorcière. Non mais où va le monde. Comme vous pouvez le voir, je ne suis pas du tout douée avec la politique. De toute façon, j'ai toujours su que c'était tous des véreux qui veulent détruire nos esprits. On ne doit pas leur faire confiance. Ils sont le mal. Ils sont la noirceur comme cet Orion Black.

Que pensez-vous de l'arrivée à l'école de Cordélia Dolohov : Je n'aime pas du tout ces décrets. Je veux dire. Comment peut-on être heureux ici si une dame d'un certain âge pense savoir ce qui est le mieux pour nous ? Elle est une adulte, nous sommes des adolescents, nous avons besoin de libertés et pas de stupides décrets. Oui, je n'aime pas du tout cette bonne femme et j'espére qu'elle s'en ira rapidement. Enfin, heureusement pour moi, jamais elle ne m'a emmené en retenue. Je suis encore assez sage mais j'ai entendu dire qu'elle était assez sadique et je suis contre toute forme de sadisme contre chaque élève de cette école. Je m'engage à la protection de l'opprimée et surtout au droit de liberté. Nous sommes comme les elfes de maisons, nous avons le droit à notre liberté. Dites, vous n'allez pas lui dire que j'ai dit ça ? Non mais j'ai envie de vivre vous voyez.

Que pensez-vous du Fantôme Chapardeur : Que la fois où je le vois, je le tue, je l'égorge et je cache son corps dans la forêt interdite. Non mais cet imbécile, cet odieux personnage pense pouvoir me voler mon édition de la gazette du sorcier. Non mais, personne, personne n'a le droit de faire une telle chose. Je peux vous dire qu'il va entendre parler de moi et que cela ne sera nullement une partie de plaisir. Il comprendra qu'il ne faut pas voler le journal de DESYA VOSKI. D'ailleurs je compte bien l'obliger à rendre tous les objets qu'il a volés aux autres. En tout cas, je suis sûr que lorsqu'on découvrira de qui il s'agit, il deviendra l'ennemi public numéro un.

Que pensez-vous des sept mystères de l'école : J'y crois totalement, je veux dire que jamais de ma vie je n'irais me rendre dans la salle maudite du premier étage ou dans le cachot du sorcier pendu. Vous ne me verrez jamais non plus me rendre dans la cabane hurlante. Je ne veux même pas m'en approcher, je ne veux pas voir les marques, les griffures, le sang et entendre les cris. Par contre, je dois avouer que je verse une petite larme tandis que je vois le buste de Nicolas Flamel pleurer. Je trouve cela si triste et je voudrais être capable de le faire aller mieux. Je veux dire que personne ne devrait être triste aussi longtemps. Cela est tellement injuste. Quant au grand dévoreur même si je serais à deux doigts de me pisser dessus si je me retrouvais devant lui, je serais quand même contente de le voir. Je veux dire cette créature unique doit avoir un certain intérêt. Et puis, un jour j'irais dans la forêt interdites, peut-être que je me ferais tué par ce grand dévoreur. Il aura quelque chose de bon à se mettre sous la dent. Pour ce qui est du farfadet voyeur, je dois vous avouer que cela me rend gêné de prendre une douche. Plusieurs filles l'ont déjà aperçus tandis qu'elles étaient nues. Je veux dore, quand vous vous lavez, vous n'avez pas envie qu'un farfadet vous observe. Alors, je ne veux pas de son or mais je serais contente qu'il arrête d'observer les filles. Et pour ce qui est de la pièce introuvable, je rêve d'y entrer, je rêve d'être cette descendante. Je veux dire, que j'ai regardé encore et encore la bibliothèque pour trouver le passage mais pour le moment, cela n'a pas encore marché. Je ne perds pas esprit. Un jour ou l'autre, j'y entrerais et je trouverais les meilleures choses qui se trouvent là-dedans. Je veux dire que pour une botaniste telle que moi, voir ses plantes, ses manuscrit, trouver l'endroit parfait. C'est un rêve et cela pourrait même devenir ma raison de vivre. Oui, un jour cette pièce sera mienne et rien ni personne ne pourra changer cela. Helga aidez-moi !

à l'intérieur de ma pensine

Une vie s’achève, une autre commence. Ta valise était prête, faite à contrecoeur. Tu avais d'ailleurs laissé Brony, ton elfe de maison s'en charger. Oui, tu ne te sentais pas la force d'empaqueter toutes tes affaires et tu ne comprenais pas pourquoi. Dans ta tête, ce n'était que des conversations de grands. Tu ne les comprenais pas, elles t'étaient interdites et tu devais suivre ce qu'ils te demandaient. On attendait de toi que tu sois prête à partir mais où ? Oui, cela t'effrayait totalement. Papa n'avait pas fait sa valise et tu te doutais qu'il ne partirait pas avec toi. Tu ne comprenais pas. Pourquoi cette vielle dame, se disant la soeur de ta maman allait-elle t'emmener chez elle sans ton père. Ne comprenant rien, tu refusais de descendre, tu ne leur obéirais pas avant qu'ils ne t'expliquent tout cela. Oui, tu étais une enfant mais tu avais le droit de savoir, de comprendre, de pouvoir réagir à ce que l'on te demandait. « Maitresse va faire attendre sa famille. » Tu le regardais, sourire étrange sur les lèvres tandis que tu t'observais dans le miroir. Ton roux était pale, presque blanc parce que tu étais morte de trouille, parce que l'on ne te disait pas ce qui allait t'arriver et cela ne te plaisait pas. « Je t'ai déjà dit de m'appeler Desya pas maitresse, je ne suis pas vielle. » Tu serras ton elfe de maison dans tes bras comme pour te rassurer, comme pour oublier ce que l'on voulait te faire subir. « Pourquoi, je dois aller chez elle ? » Cette question te trottait dans la tête et tu n'avais aucune explication. Lui n'en avait pas non plus, il serait certainement descendu en bas en chercher mais tu en pouvais le laisser, tu avais besoin de lui tout contre toi, il devait te rassurer. Après quelques minutes, tu entendis des pas, tu pensais à ton père mais ce fut l'autre vielle femme qui apparut dans l'encadrement de la porte. Elle ne ressemblait en rien à ta maman et puis, elle portait cette drôle de robe noire. Pourquoi est-ce qu'elle était vêtue de la sorte, tu n'en savais rien mais cela ne te plaisait pas beaucoup. « Je vois que tu as finis tes valises, est-ce que tu es prête à partir. » Tu lui fis non de la tête tandis que des larmes commençaient à couler de tes joues. Tu ne voulais pas y aller, tu ne voulais pas tout prendre avec toi et laisser ton père. La dame vint s'asseoir près de toi mais tu ne la connaissais pas et elle te faisait extrêmement peur. « Tu es destinée à de grandes choses Desya. Je sais que tu peux faire des choses que ton papa ne peut pas faire mais ta maman si. En venant avec moi, tu pourras voir d'autres personnes comme toi, aussi extraordinaires et puis, tu ne devras plus jamais te cacher. J'ai une très belle maison, très grande et j'ai deux enfants qui seront contents de t'accueillir. Tu seras enfin à ta véritable place. » Tu avais entendu son petit discours et il te laissait une impression étrange, tu ne savais pas vraiment comment réagir, tu ne voulais pas aller avec elle mais tu rêvais de cette grande maison et du grand jardin. Plus d'enfermement, cela te paraissait extraordinaire. Oui, tu n'aimais pas être enfermée ici, ne pouvoir sortir dehors que le soir d'halloween. Papa ne te laissait aller dans le jardin que lorsqu'il faisait nuit où quand les voisins n'étaient pas là. Tu ne pouvais pas faire de bruit ni sortir de la maison. Tu devais rester à l'intérieur et étudier avec Brony mais le plus souvent vous regardiez la télévision où il te lisait une histoire. Il t'aidait à voir les journées un peu moins longues cependant tu n'avais jamais compris pourquoi tu ne pouvais pas sortir. Papa répondait à cette question en te disant que c'était pour te protéger, pour que les autres ne te voient pas comme un monstre mais tu n'en avais jamais été un. Soupirant un petit coup, tu décidas de descendre sans pour autant t'en aller. Au bas des marches, tu le vis, il avait une tête bizarre mais il ne pleurait pas. Tu sautas immédiatement sur lui et cria de toutes tes forces. « Viens avec moi papa ! Ne les laisse pas m'emmener loin de toi. » Tu ne le voulais pas et tu t'accrochais à lui comme à une sangsue. Tu pleurais, tu le tenais et il te calmait, tout te semblait normal. Pour la première fois depuis le dernier Halloween, il sortit avec toi dans la rue avant de te poser doucement sur le siège d'une voiture garée juste en face de chez vous. Tu n'eus pas le temps de réagir qu'il te poussa doucement vers le fond de la voiture avant de refermer la porte. La dame lâcha des paroles incompréhensible et tu étais maintenant enfermée. Tu avais peur, tu étais terrifiée et tu criais de toutes tes forces. « Papa, Papa, Papa. » Il ne te regardait même plus et toi tu continuais de pleurer « Prenez soin d'elle, je... » Il ne savait pas quoi dire, il venait de te laisser tomber et cela sans la moindre gêne. « Ne vous en faites pas, Desya aura tout ce qu'elle désire. Elle sera heureuse et épanouie. Plus personne ne la regardera comme si elle était un monstre. » Il se figea, voulu dire qu'elle avait tort mais n'en fut pas capable. Oui, cette dame qui partait avec son enfant avait véritablement raison. Jamais il n'avait su l'aimer, il l'avait toujours vu comme quelque chose d'interdit, une abnégation. Oh, ce n'était nullement de ses pouvoirs magiques qu'il avait eus peur mais de ces changements de couleurs de cheveux si soudains. Elle possédait quelque chose d'étrange qui l'empêcherait à jamais de la voir comme sa propre fille. Toi, installée dans la voiture, tu restais assise en silence, pleurant encore et encore sans comprendre véritablement ce qui venait de se passer.

Bien souvent courir après ce qui nous fait plaisir signifie abandonner ce qui est juste à nos yeux. Tu te regardais dans ce petit miroir. Astucieusement assise au dernier rang, tu espérais ne pas te faire remarquer. Oh oui, agir de la sorte ne serait pas très bien vu et tu ne voulais pas être connue comme la fille qui ne peut pas passer un cours sans se regarder dans la glace. Oui, tu n'étais pas le genre de demoiselles qui ne voyaient pas leur vie sans un beau maquillage. Tu étais telle le vent, simple et légère. Jamais tu ne t'arrêtais devant un point noir ou un petit cerne. Non, ce n'était nullement ce qui te poussait à agir de la sorte. Tu t'assurais juste que tout était en place que, d'un instant à l'autre, tu n'allais pas laisser tes émotions apparaitre. Oh bien sûr, cela ne serait pas la première fois que ta délicate chevelure changerait de couleur au plein milieu d'une salle de classe. Cependant, tu préférais garder cette teinte "soleil orangé" que tu appréciais tellement. Elle représentait qui tu étais, elle était la quintessence de ton âme, cette part de toi que tu offrais au monde. Elle était ta douceur et ton énergie et puis, elle était la teinte naturelle de ta chevelure, du moins, autant qu'elle pouvait l'être. Tu n'avais jamais été blonde platine ou simplement brune, non, tes cheveux avaient leur propre existence, ils appréciaient ce qui était unique et étrange. Par moments, comme aujourd'hui, tu n'avais pas de quoi t'en plaindre mais à d'autres, la situation n'était pas exactement la même. Continuant de t'observer, tu remarquais que rien n'avait véritablement changé. Tu avais toujours tes deux petites oreilles, ton nez n'avait pas pris de forme étrange ou biscornue et tes dents étaient toutes bien rangées à leur place. Tu étais normal autant que tu pouvais l'être, en train de suivre ce cours d'histoire de la magie qui ne t'avait jamais passionné. Il était certain qu'en cours de botanique jamais tu ne te serais permise de t'observer de la sorte. Ici, tu ne faisais rien de mal, au moins, tu ne t'endormais pas comme la plupart des élèves. « Mademoiselle Voski, de ce que je sais, ma salle de classe n'est pas encore devenue un salon de beauté. Veuillez donc ranger votre miroir et écouter mon cours comme le fait chaque élève de cette classe. Si jamais vous avez tellement besoin de remettre en place une mèche de votre chevelure, veuillez le faire en dehors de ce lieu. » Tu restais bouché-bée, non seulement tu faisais partie des rares personnes qui écoutaient encore son cours, bien que d'une oreille distraite, mais en plus, tu ne bavais pas sur ton banc. Tu rangeas ton miroir tandis que toutes tes pensées se concentraient sur cette injustice et sur le sentiment de colère qu'elle était en train de provoquer en toi. Relevant la tête vers ton professeur, tu vis son visage se tordre en une moue étrange, comme s'il se retenait de rire. Ce ne fut pas le cas de tes camarades. Cela commença par ta voisine de droite, fut suivi de ta voisine de gauche, de leurs voisines et ainsi de suite jusqu'à atteindre la majorité de la pièce. Presque immédiatement et comme par réflexe tu enfonças à nouveau la main dans ton sac pour en ressortir ton miroir et apercevoir l'étendue des dégâts. Ta chevelure, comme tu le pensais, avait bel et bien adoptée une autre couleur. Elle avait pris la teinte de la colère même personne ne la voyait comme telle. En effet, tu étais affublée d'une effroyable couleur rose "barbe à papa" qui empêchait tout le monde de te prendre au sérieux dès que tu te montrais un tant soit peu en colère. Essayant de faire bonne figure, tu soufflas un bon coup. Cela allait passer, tu en étais certaine et dès que ça serait le cas, les choses retourneraient à la normale. « Psst, Voski, la fête foraine a appelée, elle veut récupérer son monstre. » Les rires fusaient de plus bel tandis que le professeur essayant de ramener le calme, tes cheveux, sans que tu en aies conscience changèrent légèrement de couleur, le 3rose barbe à papa3 se mélangeait avec un bleu diamant et des ronds de gouttes de pluies. Cela ne fit qu'augmenter les rires mais tu n'y faisais même plus attention. Sans attendre une seconde de plus, tu quittas la pièce, les larmes au bord des yeux, courant jusqu'à ta chambre où tu allais surement rester durant quelques heures. Si jamais quelqu'un essayait de rentrer, il allait le payer cher.

Le bruit de ses talons se faisait entendre sur le sol de Poudlard. Sa magnifique chevelure brune tombait en élégantes boucles sur ses épaules. Parfaite de la tête au pied, elle attirait le regard de bons nombres de personnes. Elle souriait comme si cela était parfaitement normal comme si c'était de cette manière que les choses devaient se passer. Avançant de manière nonchalante, elle ne regardait personne, elle avait une mission à réaliser et rien ne pourrait la détourner de son but. Toute griffe dehors, elle se préparait au combat qui ne manquerait pas d'arriver. Oh oui, en la voyant de la sorte, personne n'aurait deviné quel monstre elle pouvait bien être. Elle était assoiffée d'une vengeance que personne ne pourrait tarir. Trouvant la classe qui l'intéressait, la demoiselle s'installa confortablement sur un appui de fenêtres attendant avec impatience qu'il sorte de son cours. Un sourire malicieux sur ses lèvres montraient combien elle pouvait être vile. Horrible femme et même personne, elle s'en moquait. Sa vie n'était qu'un néant, elle n'existait que pour protéger celle qu'on faisait souffrir. La porte s'ouvrit enfin et elle aperçut sa victime. Beau, sûr de lui, charmant : la cible facile par excellence. Tout commença par un de ses regards charmeurs. L'ange attira son regard et elle sut qu'elle avait réussi, qu'il était sien et que tout cela serait merveilleux. D'un signe de la main, elle lui demanda de s'approcher comme si elle était follement amoureuse de lui. Plutôt crever pensa-t-elle alors. Oh oui, elle n'avait jamais aimé les faux-jetons et cela ne changerait jamais. Qui plus est, elle n'était pas amour, simplement passion. Elle faisait mais n'éprouvait jamais rien. Elle était une coquille vide, remplie d'émotions étranges et variées. Elle était la souffrance, la peur, le charme, tout ce qu'on cachait au fond de soi. « Salut Julian... » Elle continuait de le regarder tout en jouant les idiotes groupies. Elle avait envie de rire en se voyant de la sorte mais c'était en même temps si amusant. Le jeune homme paraissait troublé, qui était cette demoiselle et que lui voulait-elle ? Il n'en savait rien mais il se perdait devant tant de beauté. « Euh... Salut... On se connait ? » Elle lui fit non de la tête tout en s'approchant de lui. L'une de ses mains jouait avec sa chevelure tandis que l'autre faisait des aller et retour sur le bras du jeune homme. Enfin, la brunette donna le coup de grâce en s'approchant doucement de son oreille pour lui glisser quelques mots sensuellement. « Pas encore mais ça ne saurait tarder. » Son attitude, ses propos, tout était fait pour qu'il pense qu'elle ait envie d'elle. En observant les réactions de l'homme, la demoiselle savait que c'était dans la poche, qu'il était sien et qu'elle l'aurait. « Et si l'on se trouvait un endroit plus tranquille ? » Ses yeux, elle comprit qu'il ne pourrait lui dire non et qu'il désirait la posséder. Il ne le savait pas encore qu'il était le dindon de la farce. Quelques minutes, le temps de trouver le bon lieu et elle se jetait sur lui. Elle laissait ses mains vagabonder dans la chevelure de Julian. La dangereuse créature l’amenait à penser que bientôt, ils ne seraient plus qu'un. Elle le laissait doucement l'embrasser dans le cou tandis qu'elle s'approchait encore et toujours plus de la manche de sa robe de sorcière. Elle en sortit, calmement, sa baguette et la pointa sur la chevelure de son amant. « capillosrosea permanens » D'un seul coup, la chevelure de Julian devint totalement rose et elle se mit à rire. « Tout le monde verra enfin la petite fille qui sommeille en toi. » Avant qu'il ne puisse faire quoique ce soit, elle le repoussa et s'enfuit aussi vite qu'elle en fut capable. Arriver dans sa chambre, elle en ferma directement la porte. Respirant un grand coup, elle allait s'effacer, disparaitre afin de laisser place à la véritable propriétaire. Oui, Circée avait accompli sa vengeance, sa présence n'était plus nécessaire.

Tu ouvris les yeux et éclatas en un immense rire. Julian, les cheveux roses, cela était pour toi quelque chose de magnifique. Oh oui, pour une fois, tu te réjouissais de ce que Circée avait accompli. Cela n'était pas souvent le cas, tu trouvais que cette autre toi n'était pas toujours des plus sympathiques, qu'elle allait trop loin, dépassait les limites. Tes interdits, voilà de quoi elle se nourrissait. Avec elle, tes faiblesses devenaient ses forces sans que tu ne l'aies réellement choisi. Circée, était apparue, il y a plus ou moins trois ans. A l'époque, tu avais été dévastée par une rupture, tu ne bougeais plus de ton lit, tu ne mangeais plus, tu ne vivais plus. Tu avais été une loque parce que tu l'avais aimé sans aucune limite et que cela n'avait servi à rien. Il t'avait laissé tomber et tu n'avais pas su t'en remettre. Cherchant un moyen de t'en sortir, tu t'étais replongé dans les méandres de ton passé. Tu avais tout d'abord pensé à ta tante qui t'élevait depuis tes sept ans parce qu'il n'en avait jamais été capable. Ton père t'avait toujours vue comme un monstre, une créature étrange qu'il cachait du monde extérieur. Oui, après ta tante, c'était à lui que tu pensais, cet homme droit et juste qui ne te regardait jamais dans les yeux. Vos rapports n'avaient jamais été bons et ils ne s'arrangeraient probablement pas. Il ne pouvait te considérer comme normale et tu ne pourrais jamais lui pardonner son abandon. Dans ta tête, il avait baissé les bras, il t'avait vu comme comme une mission impossible sans elle. Elle, cette mère que tu n'avais jamais connue, celle qui était partie trop tôt. Ta vie avait annoncé sa mort et tu n'avais rien pu faire contre cela. Oui, tout remontait à elle. Tandis que tu pleurais l'homme qui avait brisé ton coeur, tu t'imaginais ce que toute autre fille aurait fait à ta place. Elle en aurait parlé à sa mère malheureusement, toi t'en avait pas. Cela n'allait pas te faire pleurer, tu l'avais accepté toutefois le manque existait tout de même. Tu t'étais alors emparée de la seule photo que tu avais d'elle. Cette dernière datait d'avant son mariage. On pouvait la voir jeune, à peine vingt ans et belle. Ses longs cheveux bouclées tombaient en boucle sur ses épaules. Ta mère était éblouissante, parfaite, sûre d'elle, tout ce que tu n'étais pas à cet instant. Tu te souvenais que tu avais désiré être aussi forte qu'elle. Tu voulais avoir le courage nécessaire d'affronter l'odieux personnage qui t'avait détruit et te venger. Malheureusement, cela était impossible, tu étais trop douce, trop fragile même contre lui. A ce jour, les circonstances de ta transformation restaient floues mais tu devenais elle. Ton visage dans la glace prenait l'apparence de celui de ta tendre mère. Pire, cette autre toi agissait par lui-même. Tu voyais la scène mais tu ne contrôlais rien. Tu étais spectatrice dans ton propre corps qui n'avait plus la même forme. D'une façon étrange et bizarre, tu t'étais metamorphomager en ta propre mère et elle te protégeait. Elle te vengeait tout en décuplant tes possibilités et en rendant possible ce que tu n'osais qu'imaginer. Cirsée te vengeait et puis tu redevenais toi-même. Tu n'oubliais pas ce que ton double faisait même si tu n'avais aucun contrôle là-dessus. Avec tout cela, on pourrait penser que tu es folle et peut-être que c'est le cas. Dans ta tête, c'est comme si un ange avait décidé de te protéger et qu'on t'offrait Cirsée. Oh bien sûr, tu n'étais pas toujours d'accord avec ces méthodes mais parfois cela marchait assez bien. Tout cela, même encore maintenant, te semblait étrange, peut-être qu'au fond tu étais folle ou bien qu'un ange avait décidé de te protéger. Au fond, elle était la représentation de tout ce que tu n'osais pas être. et tu ne la laisserais pour rien au monde. Te regardant à nouveau dans le miroir, tu te mis à sourire en remarquant la teinte orangé qu'avait repris tes cheveux. Tu allais mieux et demain serait surement un autre jour.

Tu le poursuivais, encore une fois, cela pouvait sans aucun doute être considéré comme du harcèlement mais tu ne savais pas faire autrement. Oui, tu avais une mission, tu devais lui sauver la vie et rien ne pourrait jamais changer les choses. Oui, dans cette tasse de marre de café, dans ce cours de potion, tu avais été la seule à voir le mauvais signe. Le pauvre homme que tu poursuivais était la cible de ce fou de sinitros. Oui, tu devais lui éviter la mort et c'est ce que tu faisais en te comportant de la sorte. Toi, la simple et sympathique jeune femme était chargée d'une mission de la plus haute importance à laquelle tu ne pouvais définitivement pas le laisser tomber. Le pauvre Lorcan - tu avais appris son prénom par l'une de tes amies folledingue de lui - allait mourir, tu ne savais pas quand, cela pouvait être bientôt ou même dans quelques années mais ce signe de mort n'était pas un bon présage. Alors, tu veillais au grain, sur lui, dans le silence le plus total. Personne ne savait ce qui l'attendait, même pas lui. Oui, tu n'avais jamais eu le courage de lui parler et de lui annoncer que sa vie se finirait de façon douloureuse et brutale. Toutefois, tu n'allais pas laisser cela arriver. Toi, du haut de tes dix-huit ans, tu allais lui sauver la vie, devenir l'héroïne de ta propre histoire mais simplement parce qu'il ne méritait pas de mourir. Il avait l'air jeune et sympathique et puis, même si tu ne lui avais jamais parlé en cours, tu savais qu'il était important. Toutes les filles ou du moins un très grand n'ombre d'entre elles étaient folles de lui et même si tu n'avais jamais vraiment compris pourquoi, tu ne voulais qu'elles se retrouvent toutes en train de pleurer sur sa tombe. Alors, tu le suivais, baguette à la main cherchant à lui sauver la vie et cela allait sans aucun doute marcher. Tu le regardais avancé dans les couloirs de l'école jusqu'à ce que tu ne l'aperçoives, cette bizarrerie au-dessus de sa tête. Il allait tomber sur lui, tu en étais sûre, tu ne pouvais pas laisser quelque chose arriver. Lançant un sort à la va vite, tu te trompas dans tes mots et au lieu de le protéger, tu envoyas sur lui des longues flammes qui tombèrent sur sa robe. Tu aurais dû t'excuser mais cela aurait détruit ta couverture. Alors, stupide comme tu l'étais, tu t'enfouis en courant, espérant qu'il ne t'ait pas remarqué. Oui, ce n'était pas aujourd'hui que tu lui sauverais la vie mais cela ne tarderait pas, tu en étais certain. Un jour ou l'autre, il aurait besoin de toi.

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