UN GALA TOUT ROSE ? (ce rp est volontairement court pour lancer cet évènement qui est le gala en l'hommage aux victimes. Nous vous invitons, élèves comme adultes à y répondre.)

Le Gala. Mais quelle étrange et détestable idée pensa Minos. L'attentat avait fait un nombre incroyable de victimes et au lieu de chercher les responsables, ces Death Eaters, le ministre, ce bon vieux Orion, s'amusait à organiser des galas pour rendre hommage aux victimes. Stupidité affligeante, voilà l'avis de Minos qui sortit de la cheminée par laquelle il arriva à l'Atrium. Le grand hall du gouvernement magique était devenu pour une soirée, un lieu chaleureux où le marbre noir ornant le sol était l'unique note sombre des lieux. Ainsi, des drapeaux avaient été hissés pour montrer ou essayer de convaincre que le gouvernement avait encore le contrôle. On trouvait de longues tables avec d'important buffets et des servants apportant des coupes de champagne que le ministère de la magie française avait eu la gentillesse d'apporter pour montrer son soutien suite à l'attentat. Du champagne, des bulles et de la nourriture pour un hommage ? Ceci amusa Minos qui porta une main sur sa barbe, finement taillé. C'est qu'il en prenait soin, le monsieur. L'homme avait prit grand soin de s'habiller en conséquence. Un costume sobre, blanc avec une rose blanche sur lui, car d'après les rumeurs, elle serait un signe de respect envers les victimes. La cravate violette détonnait bien et tous les regards partaient dessus. Evidemment, Minos était un homme exubérant et ça n'avait échappé à personne. Le sorcier était plus que ravi d'être de retour. Durmstrang ne lui manquait pas et désormais, il pouvait toiser de haut, le menton levé, tous ces détraqueurs. Il était de retour, comme consort de Cordélia Dolohov qui avait réussi à convaincre Black-ministre à le ramener pour s'assurer de la sécurité de l'école. Les Mangemorts avaient menacé Hogwarts dans un message radio pirate et il fallait agir pour protéger les élèves, aussi détestables soient-ils. Au loin, une silhouette familière éveilla la sympathie de l'homme. Il s'agissait d'une femme très reconnaissable. Ses cheveux platines étaient plaqués contre son crâne et ses longues jambes étaient finement allongées par les hauts talons qu'elle portait. Le dos nu de la robe allait comme un gant à ... Cordélia Dolohov. Elle portait une robe noire, sobre avec un petit sac en peau d'Hypogriffe. Sans attendre, Minos lui fit un baisemain en souriant. Au moins, il trouverait une compagnie agréable parmi tous les nombreux invités ci-présent.

Vous êtes invités à poster ici pour faire avancer l'event. Elève ou adulte, le Gala se déroule un week-end et tous les sorciers peuvent venir. Accompagnés ou non par des adultes, à vous de voir. Ce sont vos réponses qui feront progresser ce gala qui s'annonce mouvementé. N'hésitez donc pas à poster, des rps courts sont conseillés pour un rythme rapide, mais vous pouvez faire comme vous le sentez.

Le monde magique changeait … N’importe quelle personne pouvait le voir mais Franck ignorait encore quels allaient être les conséquences de ces changements. Bizarrement, il avait le sentiment que tout ne changeait pas pour le meilleur. Les vacances étaient passées et autant dire que le regard inquiet de sa mère n’avait rassuré personne à la maison. Avec sa place au ministère dans le bureau des aurors, celle-ci savait des choses importantes notamment sur cette organisation qui semblait s’appeler les Deaths Eaters. L’oncle du jeune homme avait été touché dans cet attentat. Il n’était pas mort mais il n’était toujours pas sortis de Sainte Magouste en tout cas … Son état d’après l’analyse de son père était plutôt grave et Franck avait pu en juger de lui-même lorsqu’il lui avait rendu visite. Autant dire que les vacances de Noël chez les Londubat n’avaient pas été très joyeuses cette année malgré l’envie de sa mère de les passer dans la joie et la bonne humeur. La dernière fantaisie du premier ministre avait été de faire un gala en l’hommage des victimes. Franchement un gala ? A quoi cela allait bien servir de faire un pareil événement qui était censé être joyeux alors que des familles étaient en deuil ? Franck avait du mal à comprendre cette logique et avait prévu de ne pas y mettre les pieds sauf que ses parents étaient invités et qu’il se devait de suivre. Oui, quand vos parents travaillent au ministère, vous avez quelques obligations. Donc il allait y aller et apparemment il n’était pas le seul car plusieurs personnes parlaient déjà de ce week-end de Gala dans les murs de Poudlard. Au château aussi les choses changeaient. Alors que les décrets débiles de Dolohov se multipliaient chaque jour un peu plus, ils avaient maintenant un ancien auror radié pour veiller à leur sécurité. Franck se dit qu’il était heureux de savoir se défendre, si quelque chose arrivait, ils ne manqueraient ainsi pas d’aide pour protéger le château. Oui parce qu’apparemment, c’était la prochaine cible des Death Eaters alors il fallait être prudent. En bon sorcier, Franck enfila sa robe de sorcier qu’il ne réservait que pour les occasions particulières. Noire toute simple avec une chemise blanche, de toute manière ils allaient à un gala en hommage à des victimes, porter que du blanc serait un peu déplacé. Dolohov n’avait pas fait d’histoire pour qu’ils puissent rejoindre le ministère et elle avait réouvert le réseau de cheminée pour l’occasion. Franck alla donc prendre une poignée de poudre et quelques secondes plus tard, il se trouvait sous l’atrium du ministère de la magie. Ses parents étaient un peu plus loin alors il en profita pour aller les saluer tranquillement ne voyant pour l’instant aucune tête connue …

Toutes ces histoires inquiétaient Jump. Il n'était pas homme sérieux, et à entendre parler de ces « accidents » et autres .. Cela lui donnait la chair de poule. Il souhaitait avant tout être un élève normal et vivre des événements normaux sans que des sorciers un peu trop sûrs d'eux ne mettent la pagaille dans sa vie. Oui. Il se comportait en bon égoïste, mais ce n'était pas dans son intention d'avoir sa vie gâchée à cause de ça. Pour l'instant, il était en sécurité à Poudlard. Mais pour combien de temps ? Il entendait des murmures dans les couloirs qui ne lui donnaient en rien plus de courage. Et en plus, Dolohov avait mis en place de nouveaux décrets qui ne lui plaisaient pas du tout .. Quelle idée ! Ce périmètre de sécurité entre les hommes et les femmes ! Jump étant un « homme à femmes », c'était un peu compliqué pour lui. Bien entendu, il brisait la règle en se cachant avec certaines filles, car comment voulez vous embrasser quelqu'un en étant à 50 centimètres de lui .. Oui. Tout ça était vraiment une plaie. Alors, quand on lui a parlé d'un bal, le jeune homme fut particulièrement intéressé. Oui, c'était plus un « hommage » qu'un bal, mais pour lui, cela ne signifiait qu'un peu d'amusement. Pour une fois, il décida d'y aller sans cavalière (de toute façon Dolohov aurait pété son plomb si elle l'avait vu se rapprocher d'une demoiselle pour l'inviter). Le réseau des cheminées avait été réouvert pour l'occasion. Encore dans son dortoir, le jeune homme s'était préparé en mettant une de ses plus belles robes. Il ne venait pas d'un milieu très aisé donc ce n'était pas de la meilleure qualité, mais cela lui donnait un air assez classe. C'était évidemment pour impressionner toutes les jeunes femmes qui seraient là bas. Il pensait bien que, dans le ministère de la magie, la règle de Dolohov ne s'appliquerait plus. Ou en tout cas, il l'espérait de tout son cœur. Finalement, il se mit en route et utilisa la poudre pour se rendre dans L'Atrium. Arrivé là, il se rendit compte que l'atmosphère n'était pas vraiment à la fête mais cela ne le dérangeait point. Il y avait à boire et à manger : quelque chose que Jump remarqua immédiatement. S'avançant dans la salle, il remarqua que le préfet Franck était présent. Il s'approcha de lui. « Tu vois? Pas de cavalière. Je suis pas tant un tombeur que ça. » Un rire sortit de sa bouche.

« Bon alors t’es prêt ? » le héla Otto depuis sa chambre alors que Ludovic s’activait dans la salle de bain depuis une bonne demi heure déjà. Le poufsouffle était en train d’essayer vainement de mettre de l’ordre dans sa tignasse blonde indisciplinée lorsque son aîné ouvrit brusquement la porte : « T’as fini de jouer à la mariée, on va finir par être en retard ! » s’impatienta-t-il. Ludo laissa échapper un soupir puis commença à s’interroger devant l’empressement de son frère : «Qu’est-ce qui se passe t’as un rencard ou quoi ? » demanda le blondinet avec un sourire amusé. Otto ne répondit rien, se contentant d’attraper son frangin par le bras et de l’entrainer hors de la pièce. « Hey ! Mais je n’avais pas fini ! ». Les deux frères devaient se rendre au fameux gala organisé en hommage aux victimes de l’attentat qui avait secoué l’ensemble de la communauté magique. Un peu de poudre de cheminette plus tard et les voilà dans l'Atrium. Ludo fut surpris par ce grand hall qui avait été décoré chaleureusement pour l’occasion. Un serveur passa devant lui, tendit le bras pour lui présenter un plateau où des coupes de champagne pétillant attendaient d’être bues. Le poufsouffle avança sa main, s’apprêtant à se servir, quand une autre main vint claquer la sienne douloureusement. « Aïe ! » Il releva les yeux sur Otto et lui jeta un regard noir : « Mais qu’est-ce qui te prend à la fin ? » Son frère semblait tout aussi fâché que lui : « C’est plutôt à toi qu’on devrait poser la question. On est à une cérémonie de commémoration, pas à une soirée open bar. Alors tiens toi correctement. » Ludo grimaça. Il détestait quand son aîné jouait ainsi au petit chef avec lui. Il repéra au loin le visage d’un ami de son frère qu’il salua de la main. « Tiens c’est ton pote là bas. Tu devrais aller le voir. » suggéra-t-il pour se débarasser de la présence encombrante de son chaperon. Otto suivit son doigts qui pointait vers l’étudiant en question, il lui sourit et commença à esquisser quelques pas dans sa direction. Avant de le rejoindre, il se tourna vers Ludo et lui adressa une dernière recommandation : « T’approche pas trop des filles. Dolohov nous regarde. » En effet, la secrétaire de l’éducation de Poudlard était également présente pour l’occasion. « Bah ça ne s’applique que dans l’enceinte du château ces fichus décrets non ? » fit Ludo avec malice. Son frère lui jeta un regard sévère avant d’aller retrouver ses amis. Libéré d’Otto, Ludo attrapa une coupe de champagne en gratifiant la jolie serveuse d’un grand sourire. Il parcourut l’assistance des yeux à la recherche de visages familiers.

Il y avait parfait des avantages à s'appeler Rosier, l'un de ceux-ci était la double invitation que tu avais élégamment glissée dans la poche de ta veste de costume. Cette dernière longue et de couleur bleu foncé allait parfaitement avec le reste de ta tenue. Cette dernière se composait d'un élégant pantalon bleu ainsi qu'une d'une chemise blanche surmontée d'un gilet noir. Tu avais complété le tout par une cravate de la même couleur que ta veste. Oui, tout le monde te trouverait à ton avantage surtout avec tes cheveux laissé au naturel. Cela te donnait ce côté sauvage et séducteur qui en ferait surement fondre plus d'une ce soir mais ce n'était nullement pour draguer que tu avais accepté de venir. Non, la seule raison qui t'avait poussé à venir ici ce soir était le cadeau que tu en retirerais. Oh oui, tu imaginais sans aucun doute quelle jolie tournure prendre la fin de ta nuit. Alors oui, tu allais te rendre à ce gala emblème d'un hommage aux victimes. Oh pour toi, cela n'était qu'une mascarade personne ici n'était venu pour cela. La plupart des gens n'étaient là que pour le luxe et le faste et cela se comprenait. Oh oui, tout allait être parfait mais toi tu n'en avais que faire, tout ce qui comptait c'était ce que tu allais accomplir maintenant. Attendant devant le grand hall qui servait de lieu de réception, tu attendais bien sagement qu'elle arrive et c'est ce qu'elle fit avec peu de retard. En la voyant s'avancer vers toi, tu fus bien obligé de la détailler de haut en bas, ses cheveux étaient attachés à la perfection quant à sa robe, elle donnait envie de l'enlever. Magnifiquement simple, d'un blanc pure et éclatant la seule touche de couleur était le ruban rose qu'elle avait à la taille. Oh oui, elle était parfaite, personne ne pouvait le nier surtout pas toi. T'approchant de Marloes Van Pensie, tu pris sa main afin de lui faire un baisemain pour ensuite prendre son poignet et l'attirer plus près de toi. « Tu es très en beauté ce soir Marloes. » Tout sourire, tu pris ensuite délicatement son bras comme l'aurait fait tout autre homme envers Sa cavalière et tu te dirigeas vers la réception. Tout autour de toi, du luxe et du faste. T'approchant d'un serveur, tu pris doucement deux coupes de champagne et lui en proposa une. « Alors, pourquoi tenais-tu tellement à venir ce soir ? » Cette question était assez précise mais tu te demandais bien ce qui pouvait passer quelqu'un à agir de la sorte. Tout en la regardant, tu jetais des regards ailleurs pour voir si tu ne connaissais personne et tu espérais vraiment ne pas tomber sur tes parents. En effet, ton père n'avait pas infirmé son envie de montrer la grandeur de la famille Rosier même dans ce genre d'évènement.

Le Gala. C'était une absurdité sans nom, mais River se gardait bien de le dire. Il devait être là, pour faire bonne figure, car son père était une personne importante, mais il n'avait qu'une envie, quitter les lieux et retourner chez lui. Enfin, où habitait-il ? Ces-derniers temps, la vie de River Selwyn avait changé. Il était passé de Durmstrang à Hogwarts, d'un statut d'étudiant à celui d'un concierge bien trop jeune pour exercé cette profession. On avait longtemps rattaché le sorcier à un cancre. C'est vrai que River ne pouvait le nier, il n'était pas fait pour les études, jamais et il le savait très bien. Malgré tout, on disait de lui qu'il n'était bon à rien, c'était totalement faux. Il avait du talent, mais il se gardait bien de le dire, c'était évident. River était arrivé juste après son père au gala. Habillé sobrement d'un costume noir et d'une cravate de la même couleur, il avait coiffé ses cheveux et s'était rasé de prêt. Faire bonne figure, encore et toujours. pensa le jeune homme en fixant la foule. Quelques regards s'arrêtèrent sur lui. Évidemment. Les Selwyn étaient connus pour Minos, pour son père. Ce crétin avait raté sa carrière, il l'avait détruite et depuis ce jour, River n'était que l'ombre d'un minable. Il en avait souffert évidemment, mais il ne disait rien. Il faisait bonne figure, le bon fils à papa. Mais un jour, il serait sur le devant de la scène. Ainsi, le sorcier se taisait en pensant, se répétant tout ceci, un jour, il aurait son moment de gloire et ses efforts ne seraient pas vain. Il se l'était promis et ce n'était plus qu'une question de temps. River traversa la foule en silence avant de croiser Evan Rosier. Rosier. La famille était connue pour ses frasque, principalement autour de la naissance de leur enfant, Evan. Inceste et tromperie étaient au rendez-vous, mais River ne disait rien. Ce n'était pas ses affaires et puis, étant deux lignées pures, il était normal que River le salut. Il serra la main du garçon qui se trouvait être étudiant à Hogwarts. C'était étrange d'être concierge, d'une année ou plus que les étudiants. Vingt-cinq ans, c'était son âge et très bel homme, il se foutait de l'attentat de Diagon Alley. Mais il ne dirait rien, pour changer. « Minute. » lança l'homme d'une voix rogue. Il arrêta un servant et prit une coupe de champagne, admirant la danse des bulles avant de se diriger vers le buffet. Okay, le gala, ce n'était pas son truc, okay, il se fichait des cadavres qui s'entassaient suite à l'attentat, mais la soirée serait peut-être intéressante ? Certainement plus avec des petits fours et de l'alcool.

Rendre un dernier hommage à ceux que nous avions connus, dire un dernier salut pour ceux qui avaient été victime d’une attaque à laquelle ils ne s’attendait pas. Cette facette du monde apparaissait à la jeune fille comme à une mascarade dont on appréciait tirer les ficelles. Amélia n’avait pas la moindre envie de participer à ce gala qu’elle trouvait trompeur et étrange pour autant son père lui avait demandé de faire un effort et de s’y rendre. Après tout c’était pour les disparus qu’elle le faisait mais également pour quelques confrères de son paternel ou encore des connaissances de leur famille. Perdre quelqu’un n’était pas nouveau pour elle donc elle ne faisait que comprendre la douleur de certains élèves qui avaient perdus mère, père, et proches de leur famille. Le monde magique ne cessait de changer, et prenait une direction de plus en plus sombres au fur et à mesure des jours qui défilaient et bien entendue la menace Orion Black n’était jamais bien loin. Rajustant le haut de sa robe d’un bleu encre de chine, Amélia emprunta les marches afin de se rendre au point de rassemblement où l’on pouvait déjà entendre quelques chuchotements de conversations et quelques verres qui s’entrechoquaient entre eux. Cela n’avait strictement rien d’une soirée en mémoire de défunts, c’était surtout une soirée à ne pas négliger pour les prochains jours, méfiance était toujours de rigueur. Une fois à l’entrée, elle jeta une brève œillade circulaire à l’ensemble de la pièce comme pour s’interroger sur la présence de certaines connaissances, mais les seules personnes étant de sa connaissance se résumait à son père - ce qui n’était déjà pas mal en soit -. Il lui adressa un signe de tête impassible qui ne trahissait guère son rand d’auror … mais dans ce genre de circonstances elle comprenait parfaitement son comportement. Elle s’avança en prenant soin d’observer discrètement certains visages, puis s’arrêta devant l’une des nombreuses tables où était disposée plusieurs tonnes de nourriture. Décidément certains mettaient les plats dans les grands.

« Un Gala organisé à Poudlard ? Quelle merveilleuse idée ! C'est l'occasion rêvée pour vous d'entreprendre un grand ravalement de façade, vous faire belle, enfin dans la mesure du possible, pour vous belle cela se rapprocherait plus de potable, enfin vous voyez ce que je veux dire... Vous exposer aux yeux de tous en ressemblant enfin à quelque chose ! » Avait répondu Innocence à l'une de ses collègues lorsque cette dernière lui avait appris que l'évènement allait être organisé. « Si j'étais vous j'éviterai le hachis Parmentier pendant un moment vous savez ce qu'on dit, dix secondes dans la bouche dix ans sur les hanches »...

Elle s'était montrée très enthousiaste au début, puis elle avait déchanté lorsqu'elle avait compris que ce gala était en hommage aux victimes du récent attentat. Tout le monde allait tirer une tête d'enterrements, avec un peu de malchance les proches des personnes décédées seront sur les lieux et on sera obligé de les entendre geindre... Tout pour attirer l'attention. Des gens meurent tous les jours et pourtant personne ne va leur organiser un gala ... Quelle supercherie. De toute manière ne comptez pas sur Innocence pour passer inaperçu, elle avait pour but d'attirer l'attention ce soir. Elle avait fait du shopping afin de trouver la robe parfaite, celle qui mettrait tout le monde d'accord. Innocence avait l'habitude des galas, il fut un temps où elle s'incrustait à presque tous les évènements à la recherche d'un riche mari, qui sait, peut- être que ce soir elle trouverait quelqu'un.

Comme prévu son arrivée sur les lieux fit mouche, les regards se braquèrent sur elle comme si dieu en personne venait d'arriver. Bien sûr les vieilles morues qui constituaient la grande partie du personnel de Poudlard devaient jaser, Innocence leur rappelait sans cesse que la nature avait oublié de les gâter et que lorsqu'elles deviendraient vieilles et laides, Innocence elle serait toujours belle et bien conservée. Elle examinait les personnes présentes, elle reconnaissait quelques- uns de ses élèves, ses collègues arrivaient au compte goûte. Comme prévu ce gala était un festival de mauvais gout, certaines de ses élèves arboraient des tenues immondes, si immondes qu'elles mériteraient de recevoir un avada kedavra pour crime contre la mode, du côté des garçons c'était pire... « Pourquoi suis-je tombée si bas, ma vie était autrefois si passionnante, je suis réduite à participer à un gala avec des morveux et des boutonneux aux hormones qui bouillonnent » Pensa-t-elle ... « Innocence jette toi du haut de la tour d'astronomie ! C'est la seule issus » Lui répétait une voix dans sa tête. « Par pitié qu'on m'achève ici et maintenant... J'espère au moins qu'il y a de l'alcool ».

je descend doucement les escaliers. cette robe blanche tombe au dessus de mes genoux, mes cheveux en arrières plaqué dans un chignon parfait. pied au sol ma mère s'approcha doucement de moi me regardant de ce regard fier suivie de mon père qui me fit signe d'approcher de la cheminer pour nous diriger vers l'Atrium. mes parents avaient reçus cette invitation, le gala en hommage aux victimes de l'attentat. je n'avais aucune envie d'y mettre les pieds. cette ambiance morbide d'un gala d'hommage me donnais froid dans le dos. oui, j'avais peur, peur de toute cette histoire, je n'étais plus en sécurité nul part. c'est vrai non ?! un attentat aussi important pouvait touché n'importe qu'elle endroit même l'enceinte du château et malheureusement le nombres de victimes seraient bien plus important. j'avais peur, peur qu'il arrive encore un malheur, peur de perdre la vie. m'approchant de la cheminée je pris une poignée de poudre de cheminette avant de m’avancer dans le conduit et de me laissais porter à toute vitesse vers l'atrium. un pied à terre, je fus rapidement rejoint par mon père et ma mère qui s’avancèrent rapidement vers la salle principal. de mon côté je restais là dans ce hall à regarder autour de moi. les yeux émerveillés par les lustres je mis un temps à comprendre que mes parents n'avaient pas attendu que je les suivent. emboitant donc tardivement le pas de mes géniteurs j'entrais dans la salle principal ou se déroulerait les festivités, enfin si on peu appeler cela comme ça. passant donc la porte je me retrouvais entouré d'une foule parlant buvant dégustant les mets proposés sur le buffet. mon regard se perdait dans la foule, comme si chaque personne avait quelque chose d’intéressant à me raconter. avançant, me mêlant au monde je retrouvais du regard mes parents discutant avec un autre couple dont je ne connaissais pas le visage. haussant les épaules, je pris l'initiative de faire volte face pour me diriger vers le buffet ou je trouverais surement un angle de vue beaucoup plus intéressant qu'au milieu de la salle. tentant de me faire discrète, je parvint a toucher mon point d'attaque. de là je scruter l'horizon quand mon regard tomba sur cette silhouette que je connaissais trop bien. il était là lui aussi, rendre hommage aux victimes, encore un point que je ne lui connaissais pas. seul, il était venu, parlant avec franck dans un coin de la salle. mon regard ne s'installa plus que sur lui, ma discrétion perdant doucement sa place..

Les victimes des attentats? Tu n'en connaissais aucune et tu n'arrivais pas à compatir pour les familles des victimes puisque tu n'étais pas concernée. Pourtant, en apprenant qu'un gala allait être organisé en leur honneur, tu avais décidé de t'y rendre. Tu n'étais pas anglaise, tu ne connaissais pas grand monde dans ce pays et pourtant tu avais trouvé un laissez-passer parfait, nommé Evan Rosier. Quelques belles paroles, quelques promesses et tu le convainquait de t'emmener à cette soirée. Tu lui devrais quelque chose, mais tu n'y pensait pas. Ce n'était pas comme si le prix que tu lui avais proposé te dérangeait.
Tu étais arrivée en retard, comme d'habitude. Tu aimais faire attendre les gens ; ou disons plutôt que tu détestais avoir à attendre toi-même. Alors, lorsque tu arrivas, ton cavalier était déjà là. Tu le vis te détailler du regard avant qu'il ne te fasse un baisemain et qu'il ne t'attire vers lui pour que tu t'accroches à son bras. « Tu es très en beauté ce soir Marloes. » Un sourire énigmatique de ta part alors que tu ne prenais même pas le temps de poser ton regard sur lui. « Je sais, merci. » Tu ne le pensais pas. Enfin si, peut-être un peu. Mais c'était surtout tout ce que tu avais trouvé à lui répondre. Tu entrais avec lui dans la salle et Rosier te proposa un verre de champagne, que tu acceptas avec plaisir. « Alors, pourquoi tenais-tu tellement à venir ce soir ? » Bonne question. Tu n'étais pas forcée de venir et pourtant, tu avais choisi de t'y rendre au moment même où tu en avais entendu parler. Ce n'était pas tous les jours que tu avais l'occasion de venir dans une soirée de ce type. Ceci expliquait peut-être cela. « J'avais envie de... m'amuser. Merci pour le verre, Rosier. On se voit plus tard » Tu reposas le verre sur un plateau et tu s'éloignas de ton cavalier, le perdant dans la foule. C'est alors que tu aperçus une autre silhouette qui t'était familière. Franck Londubat Celui-ci était en pleine conversation avec des adultes - ses parents ? - ainsi qu'un autre élève de Poudlard que tu ne connaissais pas. Un sourire sur tes lèvres, tu t'approchas d'eux. « Alors Franck, tu ne me présentes pas ? » Tu t'approchas bien que Franck ne t'appréciais pas plus que ça, qu'il te détestait peut-être aussi. Mais tu t'en fichais. Tu avais décidé de mettre un peu d'ambiance dans cette fête qui s'annonçait morne.

La salle commençait doucement à se remplir, on pouvait dire que la communauté des sorciers avait répondu présente. Franck pouvait déjà reconnaître quelques visages familiers mais c’était accompagné de ses parents qu’il était venu et il était en train de leur parler. Franck avait passé l’âge où parler avec ses parents était une honte suprême, il avait vingt et un ans et profitait un peu de cette occasion pour avoir les dernières nouvelles sur le monde des sorciers et pas celles de la Gazette bien entendu. Le jeune Londubat avait l’impression que le journal ne racontait pas l’entière vérité des évènements qui étaient en train de se produire en Angleterre. Beaucoup ne prenaient pas cet attentat et la menace qu’il représentait au sérieux mais les aurors le faisaient et c’était une très bonne raison aux yeux de Franck de prendre la situation très au sérieux. Mais bien entendu, de Poudlard il ne pouvait pas faire grand chose surtout avec les deux personnes envoyées par le Ministère qui ne manquaient pas à l’appel ce soir. Alors qu’il scrutait un peu la foule, le jeune homme vit Jump s’avancer vers lui. Depuis leur confrontation dans le couloir de la bibliothèque avant les vacances, il ne l’avait pas revu. « Tu vois? Pas de cavalière. Je suis pas tant un tombeur que ça. » Le jeune brun ne put s’empêcher d’éclater de rire à ces paroles. Oui, ce n’était peut-être pas faux ou alors il n’avait pas eu le courage de demander à Absinthe. Enfin aux yeux de Franck, ce n’était de toute manière pas vraiment une belle occasion de sortie, ce gala était en hommage à des victimes, des gens morts. « Je suis déçu, moi qui croyait que personne ne te résistait. » Lui dit-il en riant. C’était une blague bien entendu. En laissant ses yeux scruter une nouvelle fois la foule, Franck repéra Absinthe. Dans une belle robe blanche, elle était magnifique et un petit sourire en coin apparut sur les lèvres du jeune homme quand il vit qu’elle ne quittait pas des yeux le jeune Gryffondor. « Tu n’es peut-être pas venu avec une cavalière mais j’en connais une qui serait ravie de te voir, en tout cas elle ne t’a pas quitté des yeux. » Lui dit-il avec un clin d’œil. Il était évident devant cette scène que la jeune Potter n’était pas indifférente à Jump mais avant qu’elle ne le lui dise, ils allaient avoir tous les deux une longue route à faire. Tellement différents … Mais l’amour est incompréhensible, il arrive de n’importe où et frappe n’importe qui. Rapidement, le sourire de Franck se ternit un peu quand il vit Marloes s’approcher de lui. Qu’est-ce qu’elle lui voulait cette fois ? En général, cela ne finissait pas bien quand elle était autour. Avant qu’il n’ait pu dire quelque chose, elle lui dit : « Alors Franck, tu ne me présentes pas ? » C’est presque la bouche ouverte que Franck la regarda consternée. Elle voulait qu’il la présente à ses parents ? Non mais elle était folle ? Cependant, sous le regard remplit de questions des Londubat, Franck dû se plier à sa requête. Cependant, il ne savait pas vraiment comment la présenter … « Papa, maman, Jump, je vous présente Marloes. Elle est en même année que moi, je l’aide avec les cours de temps en temps. Marloes, voici mes parents et Jump que tu connais peut-être. » Il ne voyait vraiment que ça à dire sur leur relation. Peut-être ses parents en déduiraient-ils qu’ils étaient amis sauf que ce n’était pas le cas, en fait ils n’étaient rien. Ses parents finirent par se retirer et Franck lui demanda : « Tu vas bien ? Tu veux quelque chose ? » Il n’y avait que ça qui pouvait l’emmener vers lui non ?

« un gala? » stupidement, elle reste plantée là, béate, observant la lettre d’invitation. Pourtant, c’est bien son nom qui est inscrit en haut, juste ici. Naëlle Ocarina. Le sourire qui s’affiche sur ses lèvres n’a rien d’amusant ; il est ironique, et elle glousse. Il n’y a personne dans le dortoir, et heureusement. Se mordant la lèvre, elle oscille entre le désir de brûler l’invitation le plus vite possible et … trop tard. La porte s’ouvre, ses camarades entrent, et se précipitent vers elle. Leurs jacassements l’épuisent. Naëlle quitte le dortoir. (…)
Stupide gamine décérébrée. Sur le parvis de pierre du ministère de la magie, vêtue d’une splendide robe nacrée, bordée d’or et de paillettes dorées, qui lui descend jusqu’aux genoux, ses cheveux détachés, Naëlle observe un moment la foule qui se tient là. Observe étant un bien grand mot, toutefois, puisque à plus de trois cent mètres, elle voit flou. A nouveau elle vient se mordre la lèvre, d’une pour ne pas crier et fondre en larmes, de deux parce que sa putain de vue a encore baissé, et rien, pas même les lentilles spéciales sorcier ne fonctionnent. Ca la rend dingue. Elle fait demi-tour, percute quelqu’un. Elle grommelle des excuses. Désorientée, ne sachant plus ce qu’elle voulait faire, elle décide de faire le tour de la salle. De sa démarche gracieuse, elle papillonne dans la salle, l’esprit embourbé dans ses questions impertinentes, dans la stupidité de ce gala d’honneur. Sa famille ne fait pas partie des victimes, et si cela avait été le cas, jamais Naëlle ne serait venue. Quand bien même, sa présence ici, la met mal à l’aise. Elle ne sait pas quoi faire, elle ne sait pas ou aller, et les visages familiers qu’elle tente de trouver ne se montrent pas.
Soufflant et expirant, elle calme son angoisse grandissante, et se dirige vers le buffet. Là, entreposé près des mets délicats concoctés certainement par des elfes de maison, repose ce dont elle a besoin. L’alcool lui brule la groge, qu’importe, il lui a donné ce dont elle a tant besoin : de l’assurance. Et ses yeux défaillant cherchant dans l’assistance des visages familiers.

Aux mots de Jump, Franck éclata de rire. Ah, c'était si drôle que ça ? Donc ils s'entendaient plutôt bien, à présent. C'était un point positif. Il n'avait vraiment pas envie de se bagarrer avec quelqu'un lors du gala. Cela aurait paru déplacé et .. clairement il aurait eu des problèmes avec beaucoup de personnes. Dont Franck qui avait été gentil avec lui alors qu'il aurait très bien pu le rejeter et le laisser tout seul. « Je suis déçu, moi qui croyait que personne ne te résistait. » Le sourire de Jump s'agrandit alors qu'il parcourait lui aussi la salle des yeux. Il y avait peu de gens qu'il connaissait, et pourtant, il connaissait beaucoup de monde. Surtout des élèves bien entendu. Et il y avait certains adultes ici .. Il avait déjà repéré les parents de Franck à qui il avait fait un salut avant que Jump arrive. Et puis, il la vit. Magnifique, dans sa robe blanche, elle attira son attention et le laissa presque bouche bée. « Tu n’es peut-être pas venu avec une cavalière mais j’en connais une qui serait ravie de te voir, en tout cas elle ne t’a pas quitté des yeux. » Jump adressa un petit sourire à Franck, se demandant s'il avait vraiment raison. Absinthe l'avait observé ? Ainsi, leur dernière discussion ne l'avait pas laissé avec une mauvaise impression de Jump .. C'était bon à savoir. Alors que le jeune homme ne cessait de regarder Absinthe, il entendit une voix à côté de lui. « Alors Franck, tu ne me présentes pas ? » Qui était cette jeune femme ? Jump ne la connaissait pas. Elle était très jolie et dans d'autres circonstances, il l'aurait sûrement draguée. Mais là, le lieu ni la situation n'allait pas. De plus, Absinthe se tenait non loin de là et il ne voulait pas qu'elle se fasse une mauvaise image de lui. « Papa, maman, Jump, je vous présente Marloes. Elle est en même année que moi, je l’aide avec les cours de temps en temps. Marloes, voici mes parents et Jump que tu connais peut-être. » Jump se tourna vers la jeune femme et lui fit un petit sourire. « Enchanté Marloes. » Il se retourna vers les deux jeunes, et vit que les parents s'étaient éloignés. A présent, il pensait bien faire un petit tour vers Absinthe pour lui tenir compagnie. « Maintenant si vous voulez bien m'excuser, je vais rejoindre Absinthe. » Il fit un petit clin d'oeil à Franck et partit du côté de la jeune femme. Elle était prêt du buffet. Le jeune homme en profita pour prendre un petit truc à manger qu'il avala d'une bouchée. « Alors Absinthe, tu es toute en beauté aujourd'hui. Enfin, comme d'habitude » Ce n'était pas une technique de drague, mais tout simplement ce qu'il pensait à ce moment là. C'était évident : Elle était la plus belle de l'assemblée, selon lui. Jump regarda sa robe de sorcier et se dit qu'il aurait pu mettre quelque chose de plus élégant. Finalement, il sourit à Absinthe. « Tu es venue toute seule ? »

« Mère, je vous en prie, tâchez de conserver un visage neutre. N’exposez pas votre chagrin… Vous connaissez les harpies des beaux quartiers, elles chercheront à vous nuire dès lors qu’elles se rendront compte de votre contrition. » Du bout des doigts, glissaient ma peau sur la sienne, tâchant de cacher les quelques dernières traces de perles de diamants glissant depuis quelques temps sur son doux teint d’albâtre. Je savais ma délicate génitrice affreusement affectée par le décès prématuré de son époux, quand je ne montrais rien contre la perte d’un père que j’avais autrefois admiré. En étais-je pour autant égoïste ? Un monstre ? Je n’avais guère eu le temps de m’apitoyer sur mon nouveau sort pour ne rien cacher. À peine l’annonce néfaste annoncée, il m’avait fallut reprendre les quelques affaires en cours qu’il avait laissé derrière lui, de ses dettes insignifiantes aux grandes affaires réclamant une attention certaine. Par la force des choses, par le côté tragique du destin, j’avais hérité de bien des choses, notamment du titre d’homme de la maison. J’étais désormais le maitre, mais aussi l’esclave de mes nouvelles fonctions. J’étais Maëvros Rookwood, le dirigeant de notre famille, le nouvel homme… Et en cet instant, il me fallait me comporter comme un de ces dandys, un sorcier de haute lignée, le parfait gentleman. Ma mission de la soirée était de me montrer à ce gala en l’honneur des victimes de la tragédie du 17 décembre auquel s’était ajouté le nom de mon père, d’y faire bonne figure et de verser généreusement une donation de plus d’une centaine de galions pour le bien-paraître. L’idée même de me rendre dans le nid des vautours me répugnait tout autant que ma mère, mais notre rang social nous obligeait à nous présenter. Ainsi, présentant mon bras à ma génitrice, je suivis de nombreux couples, pénétrant bientôt dans la salle principale des festivités, jetant un regard méfiant envers les oiseaux de mauvais augure qui y siégeaient. J’eus le loisir de reconnaître quelques uns de mes camarades… Ne manquait décidemment plus que ça. Du coin de l’œil, je finis enfin par apercevoir mon oncle, accompagné de sa délicieuse épouse, et de son ingrat de fils. D’un signe de tête, je saluais ces derniers, non sans les rejoindre. J’avais quelques affaires en cours dont il fallait que je discute avec le frère de mon père, à qui j’avait laissé le soin de s’occuper de certaines affaires pour lesquelles je ne trouvais aucune passion, et que ma scolarité ne me permettait pas réellement de gérer. Attrapant par le passage deux coupes de champagne, j’en glissais une entre les doigts fins de ma génitrice, avant d’en déguster une amère gorgée. Merlin, que cette soirée s’achève rapidement, car je craignais dès lors de ne pas tenir bien longtemps en ces lieux… Si encore il y avait une occupation à … Instinctivement, mes pensées cessèrent, dès lors que mes yeux vairons se posèrent sur une silhouette que je ne connaissais que trop bien, et sous toutes les coutures. Ma délicieuse Marloes, ma nymphe rejetée… Mon palpitant de s’emballer un instant, celui de glisser sur sa tenue ô combien délectable. « Pourquoi n’irais-tu pas la rejoindre mon ange ? Ton père n’étant… Tu n’es plus obligé de tenir ton obligation… et je sais que… » Un regard rapide sur le visage dévasté de ma mère, avant que je ne porte un baiser sur son front, esquissant un rictus à la fois mi-figue, mi-raison. Je n’allais pas répondre à son interrogation, mais déjà savait que je tenais toujours mes engagements, quand bien même celui-ci pouvait me peser. Pourtant, prenant congé des membres de ma famille, je me dirigeais vers la douce catin de mon ancienne existence. Avais-je seulement envie de lui parler ? Pas réellement, et pourtant. « Voilà un bel ange pour égayer un tant soit peu cette soirée morose. Délicieuse robe Marloes… » Glissais-je dès lors à son oreille, la voix aussi suave que mon charme d’engeance magique. Était-ce par plaisir que je la voulais un instant ce soir, ou par pure vengeance envers un autre que j’avais put apercevoir à son bras un peu plus tôt ?

Jump était content de la voir ici, content de pouvoir aller lui parler, content de pouvoir passer du temps en sa compagnie. Pourtant, ils ne se connaissaient pas tant que ça, mais à leur dernière rencontre, ils avaient parlé l'un et l'autre de leurs vies et .. Eh bien, Jump avait été intéressé par celle de la jeune Absinthe. Elle semblait triste, souvent triste, et semblait se noyer dans le travail pour oublier. Jump se noyait dans les plaisanteries : ce n'était pas si différent. Le jeune homme admirait Absinthe comme s'il la voyait pour la première fois ce qui était un peu vrai : Il ne l'avait jamais vue vêtue ainsi. C'était un grand changement qui lui faisait du bien. Il était un peu gêné de venir lui parler comme d'habitude, persuadé qu'elle allait fuir encore une fois. Mais elle ne le fit apparemment pas cette fois-ci. ❝ je te remercie, tu es très élégant toi aussi, cela te change de la tenue du château.❞ Jump rigola en se regardant lui même. Il venait de recevoir un compliment d'ABSINTHE, cela comptait pour quelque chose. Le jeune homme ne prêtait d'habitude pas très d'attention à son apparence et il avait c'est vrai fait un peu d'efforts pour l'occasion. Il était vraiment content de l'avoir fait à présent. ❝ mon père te ma mère mon demandé de les accompagnés. et toi es tu venu accompagné ?!❞  Jump observa les parents d'Absinthe de loin et remit son attention vers la jeune femme. Non, il n'était pas venu accompagné, n'était-ce pas évident ? Il se demandait même pourquoi la jeune femme trouvait de l'intérêt à lui poser une telle question. Peut-être qu'elle s'intéressait au fait qu'il soit, ou non, avec une femme ? Non, cela ne se pouvait pas .. « Non, je suis très seul. Même mes parents ne sont pas là. » Il poussa un soupir. Il était vraiment en colère contre ses parents qui préféraient leur traintrain de moldus alors qu'un deux au moins était sorcier. « Je me demande ce qu'il va se passer ce soir. Tu crois qu'on pourra danser ? » Danser n'était pas vraiment une activité d'hommage mais on appelait ça bal, et dans un bal, on dansait bien ..

River, pauvre petit, te voilà dans un nouveau pétrin. C'était ce qu'il se disait en engouffrant un petit-four au cheddar. Le goût était absolument délicieux entre les lèvres du beau garçon. Il se délectait de ce petit plaisir simple, la coupe à la main, il ne l'avait pas commencé. Son regard se balada de tête en tête. Dans un coin, il distinguait Cordélia Dolohov, la vieille harpie qui, attention, avait sorti les talons aujourd'hui ! Elle voulait séduire quelqu'un ? Et puis, le regard de l'homme vira sur celui de son père et cet écœurant baise-main qui arracha un haut de cœur au goût de cheddar à River. PAR LA BARBE DE MERLIN ! la scène arracha une grimace au sorcier. Une idée lui effleura l'esprit. Est-ce que son père essayait de... charmer la harpie ? Non ! Impossible ! Il était marié - et infidèle - mais tout de même ! Madame Selwyn était bien plus belle que l'autre moche de secrétaire d'état. La pensée de son père trompant sa mère avec Cordélia lui donna envie de vomir et pour ne pas recracher les petits-fours qu'il avait engouffré, l'homme se mit dos à la scène. C'était bien mieux comme ça ! River Selwyn posa sa coupe, sans y toucher encore. Il regarda à nouveau l'assemblée avant de froncer les sourcils. C'était une blague ? Des gens dansaient et s'amusaient ? River arqua un sourcil et resta étonner. Aucun respect. L'homme n'avait aucun respect. Certes, le sorcier était mal placé pour parler, puisqu'il trouvait le gala d'une stupidité profonde, mais il connaissait le respect et la fidélité. River n'avait qu'une envie, donner une bonne correction à ces gosses. Il était le concierge, le concierge raté, mais c'était plus profond que ça. L'homme n'aimait pas travailler et il avait toujours eu d'importantes lacunes, néanmoins, il cachait bien des talents et il se gardait de dire qu'il n'était pas un sorcier de pacotille, mais c'était mieux que l'on pense ceci, beaucoup mieux au fond. Perdu dans ses pensées, River ne vit pas arriver... Reagan. Tiens. Que voulait-il ? River l'avait repairé parmi les nombreux élèves. C'était un beau gars et il serait mentir de dire que le concierge restait de marbre. ❝ Reagan... ❞ murmura l'homme avant de boire enfin une gorgée de ce champagne français, mais... Non ! Phoenix lui prit des mains la coupe avec une petite phrase taquine. Ceci amusa le concierge qui se surprit à avoir un petit rictus mignon en admirant le jeune homme faire. Phoenix cachait bien son jeu. Aux premiers abords, on le pensait cet élève réservé, ailleurs, mais il masquait un côté coquin comme là. Reagan disparu dans la foule. Le suivre ou non ? ❝ Petit joueur... ❞ souffla l'homme en prenant la décision de le suivre. L'élève était rapide, mais River aussi et il le rattrapa sans mal plus loin, loin des yeux des sorciers du Gala, dans une partie éloignée à l'Atrium qui au final, regorgeait de petits lieux tranquilles. River posa son regard sur le joueur avant de sourire en coin, amusé par la situation et principalement en voyant le jeune homme prendre une gorgée de la coupe. Finalement, le champagne, d'après lui, s'annonçait mauvais. River devait vérifier ça et puis... ❝ Tu sais, tes lèvres semblent gelées. Un baiser arrangerait ça. ❞ River Selwyn ne répondit pas tout de suite. Dans son esprit, des idées lubriques le traversèrent, mais il devait se contenir. Néanmoins, les mots de Reagan résonnaient en lui. Les yeux se baissèrent sur les lèvres terriblement tentantes de Phoenix pour finalement, s'approcher dangereusement et... Reprendre la coupe pour juger lui-même du breuvage qu'il ne tarda pas de mettre à ses lèvres. ❝ En effet, peu goûteux. Il manque terriblement de saveur, mais c'est parfait pour réchauffer des lèvres... ❞ rejetait-il les avances plus que visibles de Reagan ? Certainement, mais c'était pour mieux attaquer. Ce petit jeu l'amusait. Le concierge déposa la coupe avant de s'adosser contre le mur. Il décrypta de bas en haut, avec une lenteur prononcée, Phoenix. Son corps était particulièrement bien fait, les traits de son visage, finalement dessinées et il y avait un petit truc qui faisait qu'on avait qu'une seule envie, lui dévorer les lèvres. River se surprit à se mordiller un bref instant la lèvre en la fixant. Oui, ce petit était fichtrement à son goût. ❝ Mais il est vrai qu'un baiser aura un bien meilleur goût. ❞ avoua l'homme de sa voix rauque et caverneuse. Reagan allait-il se prendre au jeu et attraper la perche plus que tendue du sorcier ?

« Papa, maman, Jump, je vous présente Marloes. Elle est en même année que moi, je l’aide avec les cours de temps en temps. Marloes, voici mes parents et Jump que tu connais peut-être. » Non, tu ne le connaissais pas. Un beau garçon, d'ailleurs. Un peu trop jeune pour toi, si ce n'était pas malheureux. Tant pis ; le dénommé Jump t'offrait un sourire. « Enchanté Marloes. » Ton beau sourire restera ton unique réponse ; tu aurais bien fait plus ample connaissance avec le jeune homme, mais celui-ci s'esquivait rapidement, prétextant devoir rejoindre une certaine Absinthe afin de vous fausser compagnie. « Tu vas bien ? Tu veux quelque chose ? » Tu levas les yeux au ciel alors qu'un sourire moqueur s'installait sur tes lèvres. Tout de suite les grands mots. Comme si tu n'allais parler aux personnes comme Franck uniquement lorsque tu avais besoin de quelque chose. Bon. Peut-être y était-ce vrai. Pourtant, ce soir, tu n'avais rien de particulier à demander au préfet. T'amuser. Voilà tout ce que tu demandais. Franck s'était simplement trouvé être la première tête connue que tu croisais - hors Evan, mais il ne comptait pas vraiment. « Tu sembles avoir une bien mauvaise opinion de moi, Franck. » Enfin bref, tu t'en fichais royalement. Question d'habitude. Après toutes ces années passées à Poudlard, tu savais que le Serdaigle n'était pas le seul à avoir ce genre d'avis te concernant. Soit. Tu préférais ignorer ces détails, te concentrer sur autre chose. Tu étais seule - ou plutôt, tu avais lâchement abandonné ton cavalier - Franck semblait également l'être. Il ne refuserait pas ta présence à ses côtés. Pourtant, une voix te coupa dans ton élan. « Voilà un bel ange pour égayer un tant soit peu cette soirée morose. Délicieuse robe Marloes… » Tu n'avais pas envie de te tourner vers l'origine de cette voix que tu ne connaissais que trop bien. Ton coeur avait eu un raté, ton sourire s'était évanoui. Pourquoi? Pourquoi maintenant ? Tu avais tiré un trait sur cette homme ou, du moins, tu essayais de te convaincre. Il t'avait blessée, presque humiliée et il osait venir te voir, te dire ces mots comme s'il ne s'était rien passé. Tu le haïssais. Plus que tout au monde, tu le haïssais pour ce qu'il t'avait fait subir - et encore, tu trouvais que le mot n'était pas assez fort pour exprimer ce que tu ressentais pour lui. Alors, lorsque tu te tournas vers lui - et il était bien trop proche de toi à ton goût - ce fut un regard noir qui l'accueillit. Un regard rempli de haine et de colère. « Qu'est-ce que tu veux? » Peut-être trop agressive - mais tu n'avais pas le temps de te montrer gentille, pas avec lui. La dernière fois qu'il t'avait approchée, il t'avait arraché ton coeur de la poitrine avant de le piétiner. Tu ne voulais plus de ça. Plus jamais. Mais tu n'étais pas une machine, tu le savais mieux que quiconque. Tu étais bien différente de ce que les gens pensaient de toi et, contrairement à ce que tu essayais de leur faire croire, tu te laissais parfois bien trop submerger par tes sentiments. Ça ne lui avait donc pas suffit de te détruire? Devait-il venir te tourmenter maintenant?

Aussi délicieuse que dans mes souvenirs, son sourire venant illuminer chaque lieu où elle venait à se trouver. Il m’en avait coûté de l’abandonner, de la délaisser au profit d’une autre comme semblaient fermement l’indiquer mes actes. Les raisons étaient manifestement toutes autres, mais jusqu’alors, seule une personne était au fait de ce qu’il s’était réellement passé, et ne comptait le dévoiler à qui que ce soit d’autres, encore moins la principale intéressée. L’achever jusqu’à la voir enterrer définitivement mon souvenir, jusqu’à ce qu’elle me haïsse du plus profond de son être, me rejette avec toute la véhémence dont elle se faisait capable. Mais pas ce soir. Et si je m’engageais à tenir en respect la dette de mon paternel, c’était pourtant le conseil de ma douce génitrice que j’écoutais ce soir, me délivrant un tant soit peu de la tourmente qu’était le but de ce gala, repoussant au loin le souvenir d’un père respecté pour mieux me concentrer sur la belle jeune femme blonde qui avait sut autrefois mettre mon être dans tous ses états. Fallait-il que je lui inflige cela pour autant ? Nullement, et ce n’était pourtant pas par sadisme que je me glissais jusqu’à elle, détaillant sa tenue, son visage absorbée par celui d’un autre. Londubat. Si une étincelle de mépris se glissa dans mon regard, elle n’était que trop moindre comparée à celle qui pouvait s’installer perdurablement lorsque je voyais mon premier amour en compagnie de cette raclure d’arbuste pourri. Enfin parvins à sa hauteur, et me venais l’envie de laisser mes paumes glisser le long de sa cambrure comme autrefois, la glisser contre moi pour mieux déposer un baiser au creux de sa gorge. Fugaces instants dont je ne pouvais me permettre le souvenir, mais ravivant mon palpitant déserté. De là où je me trouvais, je pouvais retrouver la saveur de sa fragrance, aspirant à la faire de nouveau rouler sur ma langue, caresser ce parfum fruité, cette saveur ancienne. Pour autant, je n’en oubliais pas les autres protagonistes présents et tournait mon regard unique vers Mr et Mrs. Londubat. « Bien le bonsoir Monsieur Londubat, madame Londubat. Franck. » Un signe de tête agrémentant ma politesse, cette marque d’éthique. J’avais le loisir de constater aux sourires pincées que l’on se retenait pour les condoléances, je n’en voulais pas après tout. Je ne tenais pas à ce que l’on me rappelle que j’étais devenue orphelin de père. Pourtant, je n’eus pas le plaisir de m’étaler plus loin, que la mélodieuse mais non moins venimeuse voix de mon ancienne partenaire me rappelait à l’ordre. « Qu’est-ce que tu veux ? » Étais-je blessé par ce ton aride ? Nullement, m’en montrant un instant intérieurement amusé, et reconnaissant : la belle m’en voulait toujours, je n’avais guère échoué. Ce soir pourtant, j’avais besoin d’une pause, un instant de repos avec elle. Plantant mon regard unique dans le sien, essuyant la tempête qu’elle me lançait en pleine face, je finis par esquisser un sourire poli, avant d’enfin daigner lui répondre. « Te saluer avant toute chose, et te complimenter sur la grâce dont tu sais faire preuve pour nous faire oublier nos soucis, même un vague instant. » Il y avait tant d’autres choses que je voulais d’elle en toute sincérité, mais le lui souffler face aux Londubats… n’était pas le meilleur des choix. Pas plus que de le faire au sein de ce gala qui m’étouffait.

Gala en hommage aux victimes

« J’ai fait mon premier gala dans un asile de vieillards. J’ai eu beaucoup de mal à les dérider. »

Mon père avait tellement insisté pour que je vienne à ce gala accompagné ou pas. Il disait que c'était pour je ne sais quelle raison encore. Autant dire qu'il avait été très persuasive, moi de mon côté, je m'étais dit que ce serait sans doute une occasion pour voir Cygnus que je n'avais pas vu depuis un moment déjà. Cependant, il y avait un inconvénient à ce genre de soirée, il fallait porter une robe et avoir un cavalier. Bon avoir le cavalier ou pas m'importait très peu, c'est surtout la robe qui m'énervait. La dernière fois que j'avais essayé d'en trouver, je n'avais pas mis loin de cinq heures à chercher dans les recoins sorciers comme moldus. Évidemment, une fois que j'avais mis la main dessus, elle a fini en lambeaux à cause de la jalousie d'une fille dont je n'ai même plus le nom en tête. Depuis je fais mon possible pour éviter le genre de soirée où il faut obligatoirement porter une robe élégante.

Je me souviens qu’en ce samedi après-midi, mon père m’avait traîné hors de Poudlard, avec autorisation de cette harpie de Dolohov, pour qu’on puisse me trouver la robe qui m’irait. Personnellement, je m’en foutais un peu d’être rayonnante auprès des autres, surtout qu’organiser un gala en honneur des victimes de ce fâcheux accident. C’était absurde, on ne faisait pas la fête pour rendre hommage à une personne, après le ministère et moi n’avons certainement pas les mêmes philosophies. De plus il fallait se rendre à ce fameux ministère de la magie, endroit qui m’horripilait assez je dois dire. Les sorciers là-bas sont corrompus, où pratiquement tous. Allez trouver un sorcier digne de confiance parmi ses hommes et femmes de politiques. J’aurais encore préféré rester dans mon dortoir des Poufsouffle.

Lorsque j'avais pénétré dans l'Atrium avec pour seul vêtement sur moi, une robe de couleur bleue pâle avec de fines bretelles et une ceinture bleue foncée au niveau de la taille, personne ne s'était retourné sur moi. Encore heureux, sinon je crois que j'aurais fait demi-tour rapidement même avec le regard de reproche de mon père qui me faisait clairement comprendre que je devais sourire et non broyer du noir. Cela devait bien faire un sacré bout de temps que j'étais debout dans ce coin en train de ruminer contre les volontés de mon père. Je n'avais pas osé aller déranger les autres élèves. Je n'aimais pas vraiment me taper l'incruste ainsi.

Cette soirée allait tourner au cauchemar pour Franck. La dernière fois qu’il avait vu Marloes, on pouvait dire que les choses ne s’étaient pas réellement bien passées. Enfin, cela dépendait du point de vue. Si cet élève ne les avait pas interrompu, ils auraient finis ce qu’ils avaient commencé. Cependant, ses parents n’avaient pas besoin de savoir ces petits détails. En grand garçon poli, Franck afficha un sourire et fit les présentations entre sa famille, Jump et Marloes. Jump fut le premier à répondre et apparemment, il ne connaissait pas la jeune Serpentard. « Enchanté Marloes. » Ce fut ensuite au tour des parents de Franck de répondre ce qu’ils firent. Ils lancèrent un regard interrogateur à leur fils qui se contenta de leur sourire en faisait une tête qui voulait dire qu’ils en parleraient plus tard. Ce n’était pas comme si sa mère ne savait pas qu’il avait quelques sentiments pour Alice et elle était perdue. Enfin ce n’était qu’un détail … Quelques secondes plus tard, Jump partit rejoindre sa belle : « Maintenant si vous voulez bien m'excuser, je vais rejoindre Absinthe. » Franck sourit en le voyant se diriger vers la jeune Potter. Il n’y avait qu’eux qui ne voyaient pas à quel point ils se plaisaient mais ce n’était qu’un détail, un jour ils finiraient par ouvrir les yeux. Cependant Franck se retrouvait avec Marloes et il ne put s’empêcher de lui demander ce qu’elle voulait. C’était assez malpoli il devait l’avouer mais elle ne venait jamais le voir sans une raison et il voulait savoir laquelle c’était cette fois à part embrouiller sa mère et lui faire avoir une conversation qu’il aurait bien évité avec celle-ci. « Tu sembles avoir une bien mauvaise opinion de moi, Franck. » Donc elle venait sans aucun but ? Le regard de surprise qui se peignait sur le visage de Franck devait être assez exceptionnel. En même temps, il se voyait assez mal avoir une bonne opinion d’elle vu la facette de sa personnalité qu’elle lui montrait depuis qu’ils se connaissaient. « Tu ne m’as jamais vraiment donné l’occasion de me faire une autre opinion. » Lui dit-il tranquillement alors qu’un jeune homme s’approchait d’eux. Franck le connaissait de nom, il était à Poudlard et vu les yeux qu’il posait sur Marloes, il la connaissait elle aussi. Il s’approcha et vint lui glisser quelque chose à l’oreille que Franck n’entendit pas mais qui sembla la toucher. C’était assez bizarre pour lui de voir cette expression sur le visage de la demoiselle. Ne sachant pas quoi dire, Franck ne dit rien jusqu’à ce que Maevrös prenne la parole : « Bien le bonsoir Monsieur Londubat, madame Londubat. Franck. » Les parents du jeune homme le saluèrent poliment avant de partir ayant vu une de leur connaissance. Franck se contenta simplement de le saluer en disant : « Maevrös. » Cependant, il lui donnait la parfaite excuse pour s’éloigner de Marloes, il ne croyait pas une seule seconde à ses bonnes intentions. Semblant reprendre ses esprits, la jeune fille lui dit : « Qu'est-ce que tu veux? » Là, Franck se sentait assez mal à l’aise, apparemment il se passait quelque chose entre eux et franchement il ne voulait pas en savoir plus. Des petits groupes parlaient ici et là et Franck décida d’aller vers une table pour prendre quelque chose à manger en attendant de trouver quelqu’un avec qui parler. Avant que Maevrös ait le temps de répondre, il dit : « Je vais vous laisser, bonne fin de soirée. » Et il s’éclipsa un petit peu soulagé il devait l’avouer. S’approchant de la table, il prit un verre et un petit toast et scruta la foule à la recherche d’un visage connu.