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 Monsieur Woods - je suis un grand fan ! [PV : Merwyn]

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Basile Pinderschloss
Basile Pinderschloss

Personnel de l'école


CREDITS : Barda
PARCHEMINS : 26
PROFESSION : Prof de gobelin ancien. Ca te fait rêver, n'est-ce pas ? Et bien il a de quoi. Car pour charmer les oreilles de ton créancier, çà commence dans mon cours. Stratégie de séduction gobeline, ou comment entuber un gobelin myope.
LOCALISATION : Chez Gringotts, en train de contracter un crédit gob'prime pour acheter des objets moldus made in ouzbekistan. Vous avez dit ... fauché ?
ICI DEPUIS : 07/07/2012

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MessageSujet: Monsieur Woods - je suis un grand fan ! [PV : Merwyn]   Monsieur Woods - je suis un grand fan ! [PV : Merwyn] EmptyJeu 12 Juil - 13:17


merwyn & basile


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Monsieur Woods - je suis un grand fan ! [PV : Merwyn] Tumblr_m5eb635BZZ1rn1r9to1_500
    "Mais je n'ai nulle envie d'aller chez les fous", fit remarquer Alice.
    "Oh ! vous ne sauriez faire autrement, dit le Chat : Ici, tout le monde est fou. Je suis fou. Vous êtes folle."
    "Comment savez-vous que je suis folle ?" demanda Alice.
    "Il faut croire que vous l'êtes, répondit le Chat ; sinon, vous ne seriez pas venue ici." L.C

Gringotts. Peu engageant comme nom, n'est-il pas. Après tout, à peine avez vous commencé à caresser la possibilité de retirer votre argent que votre esprit retentit d'un grrrrr peu commode. Sans nul doute pour rappeler que dans cet imposant bâtiment se tapissent des créatures nommées gobelins, aux dents acérées, pointues, et - il va sans dire - en surnombre, par rapport aux autres espèces qui peuplent le monde magique. Car au cerbère prophétisé par le nom de la banque correspond en vérité un cupide gringo. Outre la mâchoire - à moins que ce ne soit le sourire qui vaille le détour -, le gardien des piécettes est une déplaisante créature à l'oeil chafouin, peu volubile, peu aimable. Qui n'a visiblement aucun sens de l'esthétique : un bâtiment entièrement de marbre blanc. Mauvais goût absolu. Et puis leurs lunettes : des petits lorgnons sur un nez crochu, qui font ressortir leur front protubérant. Mais l'esthétique est sans doute matière à prise de bec. Aussi abstenons-nous de juger de ces citrouilles à tête de chou-fleur. Nul doute au demeurant qu'il existe dans ce bas monde des personnes qui adorent les gobelins.

Prenons, à tout hasard, un profaillon de ... gobelin ancien. Faut-il qu'il soit dérangé ? Voui, répond-t-il au miroir. Mais reprenons depuis le début. Matinée radieuse. Alors que Pinderschloss poursuit ce qu'il croit être une longue nuit, une horloge se met à sonner. 7h, tic-toc. Il est l'heure de vous lever, monsieur Pinderschloss. Mi figue mi-raisin, Pinderschloss hésite entre croire l'impensable - une nuit sans sommeil - et jeter un presse papier magique Mickey à la geignarde horloge qui ment sur l'heure. Optant pour les deux en même temps. Et c'est avec la force, non pas de l'incrédulité, mais de la déconfiture, que Pinderschloss jette le presse papier. Et rate. Sans surprise. Il émerge d'un bric-à-brac de livres et parchemins volants, avalanche de savoir écrit en une langue bizarroïde et très certainement dépourvue d'esthétique : le gobelin.
Si la nuit est réservée à l'étude, le jour, en revanche, est le temps des contingences matérielles. Monnaie. Argent. Oseille. Oh délicieux mets qui procure la joie en ce bas-monde. Et comme Pinderschloss se respecte, il en manque et le jette par les fenêtres, très friant de tout ce que la vie a à offrir. Particulièrement les vieux livres racornis, mangeurs d'hommes et plus vieux que lui. L'âge leur confère soit un mauvais caractère qu'il trouve particulièrement appréciable, soit le bon goût d'une vieille cuvée. Il a une théorie sur les livres. Livre=vin. In vino veritas et in libri veritas serait son proverbe, s'il devait en avoir. Mais qu'importe. C'est aussi les babioles moldues qui creusent son déficit pécuniaire. Car le très crédule personnage aime à donner des pièces d'or en échange d'un cochon qui fait "meuh" quand on le retourne. Dissèque, ne trouve rien, et en achète un autre. D'une couleur différente. Ces babioles sont autant de friandises qu'il goute avec la gourmandise d'un gamin. Mais hélas, son banquier fronce très souvent les sourcils face à de pareils excès ...
Or donc, c'est aujourd'hui ce même banquier que Basile Pinderschloss va aujourd'hui tenter d'amadouer. Parce que, Pinderschloss en est convaincu, les gobelins, çà ne sait pas vraiment profiter de la vie ; çà n'aime pas la vie, pour être exact. A chaque fois qu'il leur expose des nouvelles aventures dans le monde moldu, il voit un front bossu se plisser comme une peau d'éléphant, un requin recouvrir trois rangée de dents, et le nez pointu se retrousser de dédain. Alors, parfois, il essaie de les soudoyer. Mais savez-vous ce que ces créatures, très peu imaginatives, trouvent toujours le moyen de répondre ? - Monsieur Pinderschloss, c'est notre argent. Et c'est votre crédit.
Mais là, inutile conspiration. Inutile pirouette ! Inutile rebuffade ! Son nouveau plan de financement, c'est du béton. Plus besoin de s'expliquer en gobelin avec un gobelin. Non, il sera serein, calme, poli et souriant, digne sorcier à l'éducation british bien léchée. Mais si jamais quelque chose tournait mal ... Non. Inutile d'y penser. Les gobelins ne peuvent être si obtus.

Basile n'a guère que le temps d'attraper son chapeau - un deerstalker, encore une sen-sa-tion-nelle trouvaille moldue ne disposant ni de devant, ni de derrière, ni de côté -, le mettre sur sa petite tête, charger ses bras de parchemins et de voguer vers de nouvelles aventures. Ou plutôt transplaner. Tribulation d'un gobelinphile chez les gobelins. Atterrissant dans un pop magistral devant les portes de Gringotts. .

C'est donc de bon matin que Basile pénètre dans ce temple de l'argent. Avec la certitude de repartir les mains pleines. Et les poches pleines. Et le chapeau aussi, ajoute-t-il mentalement. Ce qui n'est pas sans lui rappeler ceux que les moldus classifient comme clochards. Ils ont, aux yeux du sorciers, une classe infinie. Et il ne peut s'empêcher d'y songer avec envie. Mais cette matinée qui devait n'annoncer que du jargon de banquier prend soudain un tour inattendu.
Et ô combien croustillant, songe le professeur.
Car oui, chez ses amis les gobelins, çà commence à s'agiter. Quoiqu'attendant patiemment, Pinderschloss ne peut s'empêcher d'effectuer une translation latérale pour que l'encombrante perruque du client devant lui ne cache plus le paysage. Surprise alors que ses petits yeux fatigués distinguent une silhouette familière. Eurêka. Alors même que le mot effleure son esprit, une nuée d'auror - détestables parasites, au demeurant - transplane sans grâce. Cà s'affole dans les petits crânes étroits de gobelins. Il le sent. Il ne saisit que quelques mots. Curieusement, alors que mes mots WOODS-CRIME sont prononcés à haute voix, dans çà tête, c'est quelque chose de bien différent qui glougloute. Genre PREWETT-COPAIN. Ce changement de registre n'est pas sans le surprendre, mais les bonnes manières le retiennent de relever la contradiction. Ce pourquoi il voit, l'oeil rond, son collègue factice se faire embarquer. Et pouf ! Le voilà transplané. Tout ébaubi au premier lieu, il laisse alors traîner ses oreilles, et y entend avec quelle voracité la foule s'acharner sur le voleur. Quel manque de subtilité déplorable.
Quel respect sacré pour l'argent.
Petits bougres, songe le ronchon personnage. Ne peuvent-ils pas admirer la maestria criminelle quand il la voit ? En voilà enfin un qui se libère de son banquier et lui fait une farce - car oui, vraiment, c'est innocent ET amusant -. Et tout ce que la foule en fait ? Elle l'assassine. Les mécréants.

Non content de vilipender, çà bochonne. Et là, c'est la pompon. Un rictus boudeur se peint sur le visage du prof, cette mixture bizarre habillée de tweed. Mais alors même qu'il s'extrait de ses pensées, il entend ce même pop caractéristique. C'est le retour de Woods-Prewett. Tout sourire pour sa nouvelle idôle pourfendeuse de capitalisme gobelin attend avec impatience que celle-ci ne rebrousse chemin en ayant ... pris de l'argent, ou ... bref. Alors que celui-ci s'apprête à sortir, la petite carcasse de Pinderschloss, tout au bout de la file d'attente, bondit comme un diable en boîte, la bouche en coeur et des étoiles dans les yeux.

- Je vous adore, vous savez. Monsieur Woods ? Je suis un grand fan de votre travail. C'est vraiment ... Figurez vous qu' au début j'ai cru que vous étiez un de mes collègues. Amusant, non ? Je dis çà, mais ... Ne vous en offusquez pas !

Une petite sonnette d'alarme retentit dans son cerveau mutin. Peut-être que le-dit prof prendrait aussi mal la comparaison. Pécadille. Pinderschloss évacue ce scrupule. Après tout, Pinderschloss reste Pinderschloss.

- C'est vraiment un immense honneur pour moi. Quand les types pathibulaires vous ont embarqué je me suis dit ... C'est fini Basile. T'es cuit. Et là ... Vous revenez. Mais c'est que c'est mon jour de chance. Il faut à Tout Prix que vous me conseilliez et m'aidiez sur mon NPF ... mon nouveau plan de financement, vous voyez. En échange, heu ... Heu, et bien, je vous apprendrais à négocier avec les gobelins. Pas commode, mais ce sont des amours au fond. Enfin, si on en croit les contes, ils dévorent plutôt les enfants, mais bon... Chacun sa version, je ....

Ton sucré. Débit irrémédiablement Pinderschlossien.
Basile s'arrête un tantinet, avant de reprendre, d'un ton conspirateur, plus bas.

- Je ne fie pas aux écrivains. Ce sont des affabulateurs. Alors, monsieur Woods ? C'est un oui ?
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Merwyn M. Prewett
Merwyn M. Prewett

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MessageSujet: Re: Monsieur Woods - je suis un grand fan ! [PV : Merwyn]   Monsieur Woods - je suis un grand fan ! [PV : Merwyn] EmptyVen 13 Juil - 19:00

« Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit. » La Rochefoucauld

Monsieur Woods - je suis un grand fan ! [PV : Merwyn] Likesototallyme_dw-6x01_001 Monsieur Woods - je suis un grand fan ! [PV : Merwyn] 60-005
(c) princess_loser et x_falsetto

Cette journée avait si bien commencé. Peut-être pas, mais elle avait commencé de la manière la plus banale qui soit. Rien n’envisageait la terrible mésaventure qu’allait subir Merwyn Prewett. L’aventure malheureuse, ou comment Prewett s’est vu confondre son identité avec celle d’un escroc recherché par tous les aurors d’Angleterre. Alors qu’il avait passé des minutes interminables au ministère de la magie où on l’a accusé à tort, où il a dû faire face à un juge extrêmement fougueux et à deux transplanage forcé, on l’avait enfin acquitté et ramené à l’endroit même de son arrestation –non fondée-, c’est-à-dire à la banque Gringotts. Il ne pourra plus jamais retirer de l’argent sans une pointe d’appréhension dorénavant. Cette situation était forte épuisante pour le sorcier. Ce qu’il l’avait le plus épuisé était le voyage. Le transplanage, quand on en a une phobie monstre, ça épuise les nerfs. Après qu’on l’ait pris pour cet abominable sorcier escroqueur, détourneur de fond de Gringotts, Merwyn fut donc de nouveau à la banque. Le fait est que le but originel de cette visite à la banque était tout simplement de prendre quelques gallions dans son coffre. Autant dire que cette escapade l’avait quelque peu découragé. D’autant plus qu’on continuait à le regarder avec méfiance. Merwyn regarda furtivement autour de lui et s’aperçu bel et bien de certains regard très furtif, car il n’était pas question pour les gens de la bonne société de croiser le regard de quelqu’un que l’on prenait pour un escroc. Dire qu’auparavant, on le dévisageait du regard parce qu’il était un célèbre joueur de quidditch. Ça fout un coup de plomb au moral de prendre sa retraire sportive.

Merwyn décida dans un gros soupir de quitter la banque et de reporter ses courses à plus tard. Il devait bien avoir quelques réserves d’argent au fin fond d’un coffre dans sa maison. C’était sous-estimer le destin ce malicieux. Alors qu’il longeait la longue queue, un individu, qu'il reconnu immédiatement comme étant son collègue professeur de Poudlard Basile Pinderschloss, se précipita devant lui si bien que Merwyn n’eut le temps de réagir. En quelques clignements de cils, tout un monologue venait d’être déballé. « Je vous adore, vous savez. Monsieur Woods ? Je suis un grand fan de votre travail. C'est vraiment ... Figurez vous qu' au début j'ai cru que vous étiez un de mes collègues. Amusant, non ? Je dis çà, mais ... Ne vous en offusquez pas ! » « M'en offusquez, mais … professeur Pinder … Basile, voyons. » Il ne savait jamais comment prononcer exactement son nom de famille. Par crainte de l’offusquer en l’écorchant, il l’avait toujours appelé par son prénom. « Mais qu’est-ce que vous me chantez là ? Et que faîtes-vous là ? Et que voulez-vous dire par « j’ai cru que vous étiez un de mes collègues ». Je suis votre collègue, précisément. Ne me dîtes pas que vous m'avez pris pour cet escroc ? » S’en suivit une tirade rocambolesque. L’espace d’une seconde, Merwyn ne savait plus quelle fût la personne en face de lui. C’était comme si on lui parlait le troll des cavernes. Plus exactement, c’était comme si on lui parlait le gobelin. Parce que son collègue était professeur de gobelin ancien. Bon, pas la peine d’être un génie pour savoir que pour vouloir étudier le gobelin ancien, fallait être soit fou, soit un passionné. Et selon Merwyn, pour être passionné de gobelin ancien, fallait avoir vraiment, mais vraiment aimer les gobelins. Ou être fou. Il soupçonnait Basile d’être un peu des deux. Ou être sans le sous, dans ce cas-là, inventer une langue pour faire croire qu’il s’agit du langage des gobelins et grâce à ça être payé. Bref, c’était plutôt comme si Basile s’adressait à quelqu’un d’autre. Ce qui était le cas. L’action se passait si vite que Merwyn avait du mal à suivre. D’où sortait son collègue d’ailleurs ? Il était apparu en face de lui comme s’il sortait d’une cape d’invisibilité. C’en était très perturbant. Derrière ses lunettes, les yeux de Merwyn le regardait d’un air d’incompréhension la plus totale. « Je ne fie pas aux écrivains. Ce sont des affabulateurs. Alors, monsieur Woods ? C'est un oui ? » Le fait est que son collègue avait fait mention d’un plan de financement ne lui plaisait guère. Nom d’un strangulot estropié, Basile ferait-il dans l’escroquerie d’argent ? Son rôle de professeur serait-il une couverture ? Cela paraissait tellement improbable dans l’esprit de Merwyn qu’il ne croyait pas s’adresser au vrai Basile Pinderschloss. Après tout, ce n’était peut-être pas le réel Basile qu’il connaissait … peut-être était-ce encore un imposteur qui avait pris l’apparence de son malheureux collègue dans l’espoir de passer inaperçu. Maintenant, une autre question se posait. Pourquoi vouloir être Basile Pinderschloss ? Cette seule pensée élimina pour Merwyn la thèse de l’acquisition d’identité. Il opta alors pour la seule option qui restait : le fait qu’il dise la vérité. Il le regarda en plissant les yeux, essayant de percevoir une quelconque faille dans le visage de Basile qui pourrait le trahir. Il semblait autant excité que d’habitude. Dur. Il répondit doucement : « Êtes-vous en train de me dire que vous prévoyez de détourner de l’argent ? » Ne croyant pas cela possible de la part de quelqu’un aussi … Pinderschlossien, il le prit à part non loin dans un recoin où peu d’oreilles pouvaient les atteindre.

« Bon, ce que je crois, c'est qu'on vous a dû vous lancer un sortilège de confusion. Mais que vous passe-t-il donc par la tête ... Oh par Merlin, reine Maëva et Jeanne d’Arc, vous êtes de mèche avec les gobelins ! Ils vous ont fait croire que j’étais l’escroc Woods. Je l’savais, vous côtoyez beaucoup trop ces créatures. A force de parler leur langage, ils vous ont fait un lavage de cerveau. » Complètement affligé que son collègue le prenne pour ce fameux Woods, il enleva ses lunettes pour passer sa main sur son visage du front au menton en soupirant un « oh là là » désespéré. Il le prévoyait gros comme un géant. Basile s’était fait enrôlé comme espion de la part des gobelins. Qu'un inconnu le prenait pour quelqu'un d'autre, ça pouvait encore passer, mais son propre collègue avec qui il avait échangé quelques conversations et tasses de café, cela prouvait que la situation était devenu critique et sans queue ni tête de dragon. Merwyn réajusta ses lunettes et s’adressa à Basile d’une manière tout à fait sérieuse : « Très bien, dîtes-moi exactement ce qu’ils vous ont dit. » Merwyn fit un signe de la tête vers le gobelin le plus proche pour expliciter que le sujet "ils" désignait les gobelins. Il ne comprenait toujours pas pourquoi ni comment il le prenait pour ce fameux Woods.


Dernière édition par Merwyn M. Prewett le Mer 25 Juil - 10:44, édité 1 fois
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Basile Pinderschloss
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MessageSujet: Re: Monsieur Woods - je suis un grand fan ! [PV : Merwyn]   Monsieur Woods - je suis un grand fan ! [PV : Merwyn] EmptySam 14 Juil - 13:00

Petit instant de doute, dans la tête de Pinderschloss. Première réaction enjouée, mais il hésite à jeter un allons, pas de çà entre nous, Woods ! Je vous adore, vraiment. Pas besoin de ... Mais enfin. Il se souvient de sa première intuition, celle là même qui lui dictait de reconnaître en cette silhouette le professeur de Poudlard : Merwyn Prewett. Hésite. Boit ses paroles. Le regarde se défendre. Un air tétanisé se peint alors sur le visage de Basile. Sourire crispé. Délibère. Doit-il croire le sens gobelin qui sommeille en lui, ou son intuition humaine ? Tranchant finalement pour cette part qui ne possède pas plusieurs rangées de dents pointues et saillantes, Pinderschloss se laisse convaincre. Car suivant l'hypothèse selon laquelle le cher ange est en fait Prewett, alors, son retour à la banque et les plates excuses des aurors deviennent plausible, donnant même à la situation une éclairage inattendu. Alors, il rembobine le film. Tout devient clair.

- Ahah. Ah oui. Oui, là çà devient très clair. Je pensais bien au début que vous étiez ... vous, mais ce sont les aurors, les gobelins, et ces trolls là qui m'ont induit en erreur. Vous savez comment je suis ... Je n'écoute jamais les informations, et puis, il faut dire qu'ils avaient l'air vraiment convaincus.

Toujours le ton conspirateur, mais cette fois ci il indique du menton la file d'attente qui glougloute d'impatience, jetant de temps à autre un regard sur l'imposteur démystifié. Des trolls à n'en pas douter. Aucun tact. Aucune politesse.

- Et ... c'est à dire qu'un expert en cambriolage et autres farces tombait à point nommé... J'ai ... je n'entreprends pas à proprement parler de détourner de l'argent. C'est juste que je suis un peu fauché. Et dès que je vais à la banque, les gobelins commencent à me snober. Cà doit être leur nez. Ils ont un nez à ne pas savoir profiter de la vie, vous ne trouvez pas. Mais où en étais-je ? Aaahh oui, le snobisme gobelin. Je trouve çà insupportable. Je sais que si çà ne tenait qu'à mon gobelin, je n'aurais jamais que des grognements négatifs. Heureusement, quand je leur dit que je ne suis pas regardant sur le taux de crédit, çà les déride. Et je pensais mettre en place quelque chose d'un peu plus nouveau que l'endettement. A la longue, je reçois trop de beuglantes gobelines. Et puis j'ai toujours rêvé de dévaliser un coffre plein de galions et de me baigner dedans. Pas vous ? murmure-t-il en se dandinnant.

Devant l'affliction profonde de son collègue - à moins que ce ne fut de l'incompréhension, mais pourquoi choisir cette solution alors même que la situation est si limpide -, Pinderschloss arrête un instant son morceau de bravoure, et l'examine en fronçant les sourcils. La vérité semble vouloir se frayer un chemin.

- Prewett...

Voix cave tout d'un coup. Le moucheron blêmit. La pensée de la confusion parvient finalement à son cerveau, après maintes tergiversations, après maintes impasses dans le labyrinthe cérébral de sa boîte crânienne.

- Sortilège de confusion ?! ... Vous ne croyez quand même pas que les gobelins m'ont ...

L'air profondément anxieux, Pinderschloss se mord la lèvre inférieure, et attrape l'épaule de son collègue avec une virulence quelque peu suspecte. C'est que çà panique dans son cerveau mal huilé. Pourquoi l'aurait-on dupé, lui, si insignifiant personnage à ses mauvaises heures. Lui, fauché, crédule sur ces choses là, et complètement à côté de la plaque. Lui, Basile J-B. Pinderschloss. Dans un hoquet d'incrédulité, le fantasque personnage imagine la gravité de la situation. Si ses meilleurs amis lui ont lavé le cerveau, alors ... çà expliquerait pourquoi il paie les moldus en galions. Mais ...

- Noooon ! C'est impossible Merwyn, enfin ! Les gobelins ! ... rétorque-t-il d'une voix enjouée.

Doute soudain, néanmoins. Semblant rassembler ses esprits, Basile Pinderschloss jette des regards furtifs autour de lui. Mais toujours cette mécanique savamment huilée qui a tenu pendant des millénaire. Ritournelle gobeline, savant ballet de petites créatures pernicieuses qui tamponnent des parchemins avant de les voir s'envoler au dessus de leur estrades. Juchés sur leur promontoire, il tapotent de leurs mains griffues ce comptoir laquées, et prennent un malin plaisir, semble-t-il, à voir une boule monter et redescendre dans le gosier de leur clients. Puis, quand un client est digne de davantage de ménagement - entendez, un coffre sur pattes -, alors, ils s'empressent de demander sa baguette, et de l'emmener avec égards à son coffre. Quels petits hypocrites. Soudainement, c'est une révélation qui s'impose à lui, lui, amateur de gobelins et de toutes les créatures, pouilleuses ou étranges, qui peuplent le monde de la magie. Les gobelins sont des petites saletés. Pas des farceurs, non. Des sacrés teignes. Son observation de la nature gobeline terminée, son regard pers se reporte soudainement vers son collègue, qu'il prend le soin de détailler, comme s'il cherchait à évaluer quelle physionomie lui inspire le plus confiance. L'air grincheux et sournois ou la figure avenante ? Les mains dextres ou l'œil franc ? Lâchant finalement l'épaule de Prewett, Pinderschloss jette un dernier regarde à la dérobée aux gobelins hirsutes. Définitivement ... Le choix est facile.


- Merwyn mon ami, vous avez plein de préjugés sur les gobelins. Ca me déçoit un peu de vous, vous savez ... Mais ... Minute papillon !

Une nouvelle pensée géniale traverse son esprit fantasque. Son soudain éclat de voix attire le regards de gobelins les plus proches, et les oreilles se dressent soudainement.

- EUREKA... Prewett n'est pas Woods, parce que WOODS est l'ALIAS DE PREWETT ! Mais oui ! Ohhhh ... Vous êtes ... Brillant. Génial. Vraiment... Magnifique ! çà, c'est ce que j'appelle le panache. Et si nous vous appelions Prewoods, hein ? Ou alors Woodett ?

Pinderschloss tapote l'épaule de son collègue, radieux, fier de sa trouvaille. Non loin de là, un gobelin observe avec ... un attention très fiévreuse.

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Merwyn M. Prewett
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MessageSujet: Re: Monsieur Woods - je suis un grand fan ! [PV : Merwyn]   Monsieur Woods - je suis un grand fan ! [PV : Merwyn] EmptyDim 15 Juil - 10:34

Vérité éclatée au grand jour. Une lumière divine semblait éclairée le dénommé Basile qui venait de se rendre compte de sa confusion. Merwyn eut une expression ravie lorsqu’il le reconnu enfin. « Oui … je suis bien moi » . Par la suite, Merwyn écouta très attentivement Basile. Très attentivement car il fût toujours particulièrement difficile pour le sorcier de suivre son collègue lorsqu’il commençait à divaguer sur, eh bien, des divaguations. L’expression de Merwyn Prewett changea pratiquement toutes les deux secondes, il fallait avouer que les sujets abordés par son collègue variaient autant que les parfums des dragées surprises de Bertie Crochue. Sans le sous ? Merwyn songeait alors de faire un emprunt à son collègue. Il préférait cela qu’une éventuelle collaboration de Basile avec un escroc perfide et fourbe. S’en suivit un des sujets les plus palpitant que Merwyn ai eu l’occasion d’entendre : le nez des gobelins. Il n’osa pas imaginer ensuite de recevoir une beuglante par un gobelin. Une voix humaine sortant d’une beuglante était déjà assez criarde, alors celle d’un gobelin devait être des plus assourdissantes. Le désir de Basile évoquant une baignade dans un coffre rempli de gallions était un rêve que Merwyn n’avait jamais osé évoquer à voix haute. Lorsqu’il était jeune, il rêvait d’être un joueur professionnel de quidditch, ce qu’il a réussi à accomplir, et l’argent est également rentré. Mais il est aussi sorti d’une vitesse fulgurante. Il a quelque fois l’impression de n’avoir à peine pu toucher à son argent. « Euh … pas vraiment » répondit-il à la question de Basile sur une éventuelle sortie à la piscine sauf que l’eau serait remplacée par des pièces dures et froides.

« Sortilège de confusion ?! ... Vous ne croyez quand même pas que les gobelins m'ont ... » « Les gobelins eux-mêmes, je ne sais pas, mais il est très probable qu’ils aient engagé un sorcier pour vous lancer un sort. » Merwyn aperçu en Basile comme un doute des plus palpables. On aurait dit qu’il se sentait trahi au plus haut point par ses plus fidèles amis. Merwyn se doutait bien depuis longtemps déjà qu’il ne fallait pas trop se fier à ses créatures. C’était des créatures très malignes qu’il ne fallait pas sous-estimer. La preuve en était sous leurs yeux. Ils étaient prêts à presque tout et n’importe quoi pour embobiner de pauvres sorciers innocents. La pression à l’épaule que recevait Merwyn ne faisait que confirmer les pensées de l’irlandais. Basile était dans un doute extrême manifestement. Prewett sentait alors qu’il était en train de le perdre. « Basile … est-ce que vous allez b … » « Noooon ! C'est impossible Merwyn, enfin ! Les gobelins ! ... » « Impossible dîtes-vous ? Je pense dans tous les cas, que ce n’est pas improbable. » Il était vrai que Merwyn faisait partie de ses sorciers ne faisant pas confiance aux gobelins. Sauf pour l’argent. En tout cas, c’était avant qu’on ne le prenne pour un escroc ayant détourné cinq millions de gallions. Oui, car depuis cet incident survenus au bout du compte il n'y a même pas une demi-heure, Merwyn ne savait plus quoi penser. Et ce n’était pas comme s’il y avait d’autres banques à qui confier son argent. Et il doutait que les banques moldus accepteraient de l’argent qui leur étaient totalement inconnus. Quelle horrible méprise. Merwyn avait alors remarqué que le regard de son collègue le scrutait de haut en bas, puis de bas en haut. Bien qu’il ait plus ou moins l’habitude qu’on le dévisageait de par son ancienne popularité dans le milieu du quidditch, il se sentait cette fois-ci particulièrement mal à l’aise. « Hum … Basile, est-ce que tout va bien ? » Aussi lumineux qu’une licorne il était. Bon, Merwyn n’avait jamais vu qu’une seule fois dans sa vie une licorne, et c’était de loin. Mais il supposait que de près, ces créatures devaient être très lumineuses. Comme Basile à l’instant. Ne comparons pas l'incomparable. Disons qu'il était aussi lumineux qu'un homme puisse l'être. On aurait dit qu’il venait de trouver la signification à l’existence de l’humanité. Si donner une nouvelle identité à votre collègue de travail signifiait trouver le sens de l’existence de l’humanité. Aux dernières nouvelles, les chercheurs sorciers et moldus travailleraient encore là-dessus.

Merwyn ne put s’empêcher de laisser éclater un rire nerveux. Il n’était pas sûr d’avoir très bien compris ce que voulait exprimer Basile, mais il savait que c’était mauvais. Il tapota lui aussi l’épaule de son compère. Toujours le rire aux lèvres, ses nerfs n’étaient pas près de redescendre.
« Mais voyons Basile, qu’avez-vous mis dans votre café ce matin ? » Son rire était incontrôlable. Même lorsque les gobelins commençaient à se faire de plus en plus agités autour d’eux. Merwyn laissa échapper un « Il est marrant, hein ? » En pointant du doigt Basile qu’il tenait toujours par l’épaule. Assez fortement d’ailleurs. Voir de plus en plus fort. Késako ? Merwyn ne se contrôlerait-il plus ? Impensable voyons … Merwyn sortit sa baguette de la poche intérieure de son manteau. Non, il n’allait pas combattre son fidèle collègue, mais il était comme persuadé qu’être à ce point confus, ce n’était pas quelque chose de normal. Il prit un air sévère. C’était si inhabituel de la part de Merwyn d’être aussi sérieux qu’on se croirait dans un film moldu mélo-dramatique. « Mon cher Basile, je demande à ce que vous ne cédiez pas à la panique. Votre esprit est manifestement confus de telle sorte que vous prendriez un scroutt à pétard pour une licorne. Je fais ceci pour votre bien. Si vous m’étiez parfaitement inconnu, je vous laisserai croire que je suis le chevalier du Catogan. » Toujours le tenant par l’épaule, Merwyn se rapprocha doucement de Basile. Il prononça alors la formule « Finite » , dans l’espoir qu’enfin, le sortilège de confusion dont était épris Basile se dissipe. Merwyn n’avait pas vu le gobelin qui s’était rapproché d’eux. Merwyn tourna la tête vers lui et n’appréciait pas du tout le regard ténébreux de la créature. « Ai-je besoin de votre permission pour utiliser ma baguette ? Nooon, alors, merci de nous laisser » . Le gobelin ne semblait pas vouloir partir. Pire, un deuxième l’avait rejoint. Merwyn essaya de se remémorer l’instant ou les aurors l’avaient raccompagné. Ils étaient tous là, témoins, il n’y avait à priori aucune raison pour que les gobelins le soupçonnent encore. Manifestement, cela ne leur suffisait pas. Voulant le plus possible dédramatiser la scène, Merwyn enroula son bras sur les épaules de Basile comme deux potes ayant bu un verre de whisky pu feu en trop. « Ah, je sais, c’est le sort qui vous a dérangé. Vous inquiétez pas, on fait souvent ça ensemble. C’est comme un jeu entre nous. Il me lance un sort et paf ! Je me fais embarquer par des aurors. Et puis c’est à mon tour, je lui lance un sort et paf ! Il perd la raison ce bougre. Quoi, vous trouvez pas ça hilarant ? » D’après l’expression -ou plutôt la non-expression - des gobelins, la réponse était un non sans équivoque. Les deux gobelins partirent. Merwyn ne savait pas si c’était pour ramener du renfort ou pour s’acquitter à leur tâche …


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Basile Pinderschloss
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MessageSujet: Re: Monsieur Woods - je suis un grand fan ! [PV : Merwyn]   Monsieur Woods - je suis un grand fan ! [PV : Merwyn] EmptyDim 15 Juil - 17:12

Tout sourire, le mielleux enfant se laisse faire, sans doute ravi de s'être trouvé un compagnon si visiblement amical. Il n'est pas coûtumier de ce genre de sociabilité, mais n'y est pas franchement hostile. D'ailleurs cette situation n'est pas sans lui rappeller sa ludique observation des moeurs humaines, dans laquelle des groupes d'amis vadrouillent en s'invectivant - semble-t-il avec consentement mutuel -, se font de petits blagues, et sont très ... tactiles, dira-t-on. Quant à lui, quoi que très sociable, il n'a jamais pu faire partie de telles sectes, s'en voyant misérablement privé, sans jamais avoir pu en trouver le pourquoi. Alors ... Le simple fait que cela puisse lui arriver à lui, enfant lunaire, vingt ans trop tard - ou pas -, est une sensation des plus grisante. Une sorte d'ivresse délectable.
Alors, il se laisse délicieusement embobiner par la voix de son nouvel ami, en secouant énergiquement la tête à chacune de ses remarques. N'étant, bien entendu, pas tout à fait sûr de le suivre. Mais qu'importe. Son étude sociologique est univoque : le oui est le sésame de ce monde. Alors il dodeline du chef, sourit d'un air tout à fait niais. Approuve : effectivement, il est très marrant. Ne le savait pas. Mais l'est. Et c'est le plus important. Pas besoin de savoir. Ne cède pas à la panique, conformément aux instructions données par son collègue. Laisse la positivité de l'air ambiant pénétrer son esprit rabougri et confus. Car ceci est pour son bien. Tiens, Merwyn est gourou. Il lui jette un regard onctueux, et songe Oui, gourou au chapeau. Il retient sa respiration un instant, et lorsqu'il voit la baguette s'agiter, ferme les yeux comme un enfant appeuré.
Avant de les r'ouvrir. Il respire bruyamment.

- Mais, çà n'a rien changé, Merwyn, murmure-t-il d'un ton circonspect. Je vous l'avais dit. Je ne suis pas fou... On ne m'avait pas envoûté.

Pendant un instant, il a même la tête qui tourne. A moins, qu'au contraire, elle ne s'arrête de torner, et que l'enfant des étoiles n'ait pour de bon été désenvoûté d'un charme qui sévissait depuis sa naissance. Que les bonnes marraines font du travail bâclé de nos jours ... Il n'est bien que les livres pour flater leur réputation. A moins que seules les séduisantes princesses n'aient droit à des égards. Et encore ... Paradoxe, s'il en est ... Car comment savoir ce qu'une créature ratatinée et chauve deviendra plus tard ? Mais Pinderschloss ne s'attarde guère sur ces considérations, et se laisse balloter par son nouvel ami. Emettant même un voui approbateur pour soutenir son collègue face au regard de plomb de ses ex-amis les gobelins - ces sales ringards. Maintenant, il a un copain, et non des moindres. Car Basile n'est pas sans se souvenir que Monsieur Prewett a eu son heure de gloire. Alors que la sienne reste encore à venir. Qui sait ... Peut-être que la gloire est contagieuse ? Espérons qu'il ne l'a pas refilée à quelqu'un d'autre pour l'instant, et qu'il soit encore contaminé...
Alors Basile enroule son bras lui aussi autour des épaules de Prewett, toujours en secouant la tête. Mais en définitive, ce sort n'a pas été sans effet. Car le papillonnant Pinderschloss ne se sent subitement plus du tout d'humeur à butiner par-ci par-là, en papotant oisivement. Bien au contraire, il sent que quelque chose germe en lui, quelque chose qui chatouille. Le sérieux peut-être ? Encore légèrement engourdi par des mois d'hibernation - ou de cryogénisation forcée -, Pinderschloss commence à voir les choses sous un autre oeil. Tout lui semble toujours aussi mignon - mais les gobelins ne luisent plus du même lustre. Ils ont l'air moins ... surréels, et bien davantage démoniaque.
Un des gobelins en question darde un regard noir sur les deux sorciers dangereusement titubant, et repart en trotinnant. Regard qui suffit à déclencher dans le cerveau de Pinderschloss un certain nombre de réactions.

- Dites moi Merwynn. Je crois que j'ai oublié quelque chose, là. Quelque chose de crucial. Les gobelins ...

Pinderschloss suit le dos de la bestiole en costume, observe le mouvement de ses mains griffues de rapace monétaire, l'inclinaison de sa boîte crânienne. Il regarde par dessus ses lunettes et gesticule en direction d'un des siens, qui inspecte le duo, cependant que Basile poursuit son petit discours.

- Je crois que ... Mais bien évidemment ce ne sont que des suppositions sans réel fondement, enfin, si, disons, le comportement des gobelins. Mais, maintenant que j'y pense, je me sens tout à fait soucieux de votre ... Hmm. Comment dire ... sécurité. C'est à dire que moi, je suis vraiment convaincu que vous êtes mon Merwyn Prewett, mais les gobelins, eux, quand ils ont une idée, c'est que ... Je suis sûr qu'on vous a blanchi, mais j'ai peut-être été un peu ... maladroit et ... démonstratif et ... bruyant. Enfin, voilà, j'aurais bien aimé que vous soyez Woods, et comme ils ont l'oreille sélective, ils auraient pu croire que ... Vous voyez, non ?

Un tantinnet concerné par ce qu'il a dit durant les quelques dix minutes qui précédaient et le volume sonore habituel d'un professeur face à son public - du fou face aux gobelins -, Basile met à profit sa connaissance des gobelins. Et celle-ci ne lui dit rien qui vaille. La déplaisante créature trotinne jusqu'à l'estrade de ce qui semble être son directeur général, serre son petit poing griffu, et Pinderschloss croit même lire sur ses lèvres son propre nom. A ce signe peu engageant, Pinderschloss hésite désormais. Soit les gobelins lient leur plus stupide client à un détournement de fond, alors même que celui-ci est d'une incompétence financière patente. Soit leurs petites durites ont été un peu trop excitées ce matin, et la répétition à l'outrance du mot Woods dans la bouche de leur client le plus suspect est de trop.
Pinderschloss tourne alors son visage vers son compère, et prend sa voix la plus avenante. Cette voix qui distribue des optimals, mais aussi des S - Troll semblant peu approprié, et comme les gobelins détestent et méprisent les Sorciers ... -. Cette voix qui annonce les victoires et les succès. Cette voix pleine de voix et d'optimisme.

- Je crains qu'en définitive, les gobelins vous suspectent encore d'être Woods. Et que je suis, accessoirement votre complice. Je crois qu'ils sont partis chercher quelqu'un. Je crois aussi que çà va pas être joli-joli si on reste plantés là. Alors, nom d'une chocogrenouille ... transplanons!

Il lâche ce dernier mot avec une satisfaction gouailleuse. Car oui, s'il ne se doute pas que son collègue risque de passer par toutes les couleurs, lui il adooooorrre çà. Et effectivement, il adore transplaner. Mimant d'un geste le transplanage, il pense aux délices de ce sport qu'il pratique pour éviter d'avoir à ouvrir les portes. Cà fait slurp, et on a l'impression de se faire aspirer et de ne jamais en ressortir, avant de se faire rejeter par une vague qui vous trouve tellement peu à son goût qu'elle préfère encore se délester de vous ... à mille lieux de là où vous voudriez aller. Le transplanage, c'est comme les dragées Berties Crochues. Toujours des surprises. Et il adore les surprises parfum crotte de nez. Il en rit d'avance.
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Merwyn M. Prewett
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MessageSujet: Re: Monsieur Woods - je suis un grand fan ! [PV : Merwyn]   Monsieur Woods - je suis un grand fan ! [PV : Merwyn] EmptyLun 16 Juil - 15:15

C’est vrai qu’il était marrant le jeune Basile Pinderschloss. Merwyn n’avait pas le souvenir d’avoir autant rit en aussi peu de temps. Le fait est que Merwyn Prewett était passé par une multitude d’émotion en si peu de temps. Il ne pouvait s’empêcher d’imaginer la tête des autres collègues de Poudlard quand ils raconteront cette aventure.
Les gobelins s’en allèrent. Mais pas que. L’air réjoui de Basile également. Il semblait inquiet. Il le savait parce que Merwyn avait remarqué que ses élèves faisait la même tête lorsqu’il leur annonçait que le cours pratique allait être noté (il prévenait une fois sur deux, le plus souvent par oubli, c’était une des raisons pour lesquelles on l’appréciait autant. Ou pas) Bruyant, Basile ? Que nenni ! Au moins autant que des jeunes mandragores sorties trop tôt de leur pot ! Merwyn ne pouvait pas lui en vouloir pour cela, n’était pas des plus discrets non plus dans la vie de tous les jours. « Noooon … vous croyez que … qu’ils croient que … mais enfin voyons … c’est ridicule ! » Il avait parlé d’une voix extrêmement basse, comme s’il complotait sournoisement avec son complice, terminant par une intonation de la voix anormalement aigüe. Sur ce coup là, il ne pouvait faire confiance qu’à son cher confrère. Il semblait analyser les moindres faits et gestes des gobelins. Merwyn se sentant légèrement largué, il ne pouvait s’empêcher de regarder tout autour de lui comme s’il avait quelque chose à se reprocher C’était la meilleure, Merwyn Machiavel Prewett, cacher quelque chose ! Peut-être les médailles qu’il avait gagnées lorsqu’il était joueur de quiddich prenant la poussière sur l’étagère de son salon, oui, il aimerait le cacher. Le pire dans cette situation était qu’il se sentait coupable. Mais de quoi me direz-vous ? Il n’en avait fichtrement aucune idée, mais il sentait une once de culpabilité monté en lui. Comme si ses gobelins l’obligeaient à être quelqu’un qu’il n’était pas et endosser cette immense peine qu’est celle d’être un voleur. Et pas un p’tit voleur de bas étage qui plus est. Basile le sortit de sa transe. Et il le sortit d’une manière des plus brutales :

« Je crains qu'en définitive, les gobelins vous suspectent encore d'être Woods. Et que je suis, accessoirement votre complice. Je crois qu'ils sont partis chercher quelqu'un. Je crois aussi que çà va pas être joli-joli si on reste plantés là. Alors, nom d'une chocogrenouille ... transplanons! »
Plaît-il ? Le mot transplanons résonna dans le subconscient de Merwyn comme un écho dans une grotte. Il sentit son estomac se retourner malgré lui. « Je vous demande pardon ? Non, non, non, non, non, nooooon, non, non, non, nous n’allons pas transplaner, c’est parfaitement inutile … Oh attendez, que dîtes vous de cela : nous allons sortir par la porte ! N’est-ce pas ingénieux ! Ceux qui ont inventé les portes il y a de cela des millénaires ont été révolutionnaires ! Oh, et après, nous allons marcher, ça aussi c’est bien. Ou courir, comme bon vous semble. Si vous voulez mon avis, vous ne faîtes pas assez d’exercice mon cher Basile, un peu de course vous fera le plus grand bien.» Ce que vous pensez mesdames et messieurs est tout à fait exact. Merwyn a une trouille bleue de transplaner. Il déteste ça, il a été traumatisé une fois lorsqu’il était adolescent et n’a plus jamais transplané depuis. Sauf aujourd’hui lorsque les aurors l’ont embarqué jusqu’au ministère. Et c’était des plus désagréables. Il n’était pas sûr que Merwyn puisse supporter un autre voyage. Mais quelle était donc cette mode de transplaner, je vous prie ? Pire que les jeunes avec leur yo-yo hurleurs. Certes, c’est amusant au début. Juste au début. « J’ai une idée ! Je prends un balai et je vous rejoins. Où vous voulez, je suis prêt à aller jusqu’en Transylvanie s’il le faut. Non, non, ne me touchez pas Basile, je ne transplanerai pas. Et d’ailleurs, j’étais à l’origine venu à la banque pour prendre de l’argent dans mon coffre. Il faut au moins que je prenne quelques gallions. Non, non, nooooon, je ne céderai pas. »

Il était surprenant de remarquer les tonnes d’idées que Merwyn pouvait avoir lors d’un moment de panique. Elle n’était pas toujours utile et encore moins efficace, mais il était prêt à tout pour échapper au transplanage. La suite des évènements se passa à la vitesse de Poudlard Express. Une horde de gobelins s’approchaient vers nos deux professeurs. Merwyn eut à peine le temps de retourner la tête qu’il sentit le bras de Basile l’attraper fermement. Encore une fois, il eut le malheur d’avoir gardé les yeux ouvert. Pourquoi ne pouvait-il pas transplaner au moment même où les quatre paupières se rejoignaient parfaitement lors du clignement des yeux ? Quelle malchance … Le décor tourbillonnait, son estomac était en bouilli après trois transplanage en moins de vingt minutes. Ils se retrouvèrent dans une pièce non éclairée. Même un chat n’y verrait pas le bout de son nez, c’était le noir complet. L’espace d’une seconde, Merwyn crut réellement qu’il avait passé l’arme à gauche. L’état physique du monsieur laissait vraiment à désirer. Il ne se voyait pas mais il pariait son chapeau qu’il était vert. « Je vous hais. Viscéralement, je vous hais. Oh mon Dieu, il faut que je m’assois … deux minutes. » Bien sûr, il ne le haïssait pas, mais ce fut l’estomac qui parlait voyez-vous. Le cœur aussi un petit peu. Subir trois fois en aussi peu de temps sa plus grosse phobie, ça avait de quoi mettre à terre un homme. Ou en tout cas, ça avait de quoi mettre terre Merwyn Prewett. Il s’était laissé tomber à même le sol. Un sol dur et … jonché de pièces. Il eut tout juste la force de sortir sa baguette et de prononcer un faible « Lumos » pour voir où ils avaient atterrit. Son regard tomba en premier sur une inscription en haut d’une porte. Ce fut le nombre 307 … Nombre 307, argent et objet précieux partout … Nom d’un pitiponk boursouflé, Merwyn laissa tomber sa tête sur le côté en direction de l’auteur du transplanage panique. « Basile, il faut que je vous dise quelque chose. Nous sommes dans mon coffre. Nous sommes coincés. Dans mon coffre. A l’intérieur. Dedans. Sans verrou. Sans … rien … Oh, vous voulez un café ? Moi j’peux rien avaler. » Merwyn n’avait aucune idée pourquoi un service à café se trouvait dans son coffre, mais il était ravi pour son collègue. Merwyn était maintenant dans un état second. Il se tourna alors vers Basile :
« Dîtes, j’ai toujours cru qu’on ne pouvait pas transplaner à l’intérieur des coffres de Gringotts, comment vous expliquez ça ? Et après les gobelins s’étonnent qu’on leur ait volé de l’argent. Faudrait peut-être revoir leur système de sécurité … » Et rapidement, parce que voyez-vous, c’était un immense problème si ça se savait parmi les clients. Merwyn eut soudainement un éclair de génie. En sortant du tribunal le juge lui avait donné sa clé de coffre. Une fois dans les mains, il se rendit compte de son inutilité. Une clé, c’est bien. Une clé une fois qu’on est à l’intérieur, c’était absolument grotesque.
« Si vous pouvez transplanez de l’intérieur à l’extérieur du coffre, je vous en prie, faîtes, et ouvrez-moi la porte. Si vous pouvez. Sinon, on peut toujours se fabriquer une cabane avec les pièces et vivre en buvant du thé et du café. » Merwyn songea alors si les coffres n’étaient pas pourvus d’une sorte d’alarme magique qui avertirait les gobelins qu’un ou plusieurs intrus se trouvent dans un coffre, et de ce fait, coinçait les malotrus en bloquant le transplanage pour le chemin du retour. Vraiment, courir pour sauver son honneur aurait été une meilleure solution.


Dernière édition par Merwyn M. Prewett le Mer 25 Juil - 10:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Monsieur Woods - je suis un grand fan ! [PV : Merwyn]   Monsieur Woods - je suis un grand fan ! [PV : Merwyn] EmptyDim 22 Juil - 10:42



C'est avec un hurlement réjoui que Pinderschloss se vautre dans le coffre de Gringotts. Là où le commun des sorciers transplane en général sur les pieds, à même le sol, il semble que Pinderscloss transplane couché, et achève son déplacement 5 mètres avant le sol. La chute qui s'ensuit n'est donc qu'un juste réprobation pour son incompétence magique. Fort heureusement, elle prend l'apparence d'un plongeon - ou d'un plat, selon les interprétations - dans cette piscine d'or solide et cliquetant avec un bruit cristallin. Emergeant de ce bain délicieusement revigorant, Basile s'ébroue comme un vieil animal et passe à l'étape n°2.

- Cheveux, check. Bras. Check. Corps ... Hm. Check. Tête. Check.

Arriver en un morceau, n'est-ce pas tout bonnement ... ennuyeux, songe le petit brun, évidemment très friant des désartibulations. Il palpe fiévreusement son corps, et ne peut constater la totalité de son être physique sans une certaine ... déception. Car oui, songe-t-il, il transplane malgré quelques ... objections formelles ... encore trop bien. Mais qui sait .. En y mettant du sien, la prochaine fois sera peut-être la bonne ? Tout n'est qu'affaire de maîtrise. Le résultat de son inspection est toutefois bientôt eclipsé par une nouvelle des plus exquises : le lieu en question. Le lieu. Autour de lui, ribambelle de choses précieuses, farandoles d'objets aux formes et proportions intrigantes, bidules dont il ne doutes pas instant de la valeur. Brûlant de cette convoîtise très Pinderschlossienne, à mi-chemin entre la cupidité brute et consciente du voleur, l'égoïsme candide de l'enfant policé mais qui ne résiste pas à l'éclat surnaturel de l'or, et finalement sa doctrine personnelle - qu'il croit shintoïste - : dites pouah ! à l'argent, ce grand corrupteur d'âme. Et c'est finalement sur cette dernière perspective que Pinderschloss choisit d'orienter ses propos, au lieu de balbutier avec émotion arrrgeeeennnttt.

- Merwyn ... Vous êtes un riche ! Je suis outré ... Et moi qui espériez que nous pourrions un jour faire la manche ensemble...

Avec tout la dignité dont il est capable, il réajuste sa veste de tweet, ôte son deerstalker, et jette un regard réprobateur sur son collègue.
Mais il ne peut se retenir bien longtemps. Pinderschloss émet un grand WOAH de gamin surexcité par la vue de tant de piécettes. Est-ce possible ? Est-ce possible, entends-je par là qu'il existe une personne possédant un coffre pourvu d'autre chose que de toiles d'araignée - en nombre - et que simultanément, il se retourve dedans. C'est comme le genre de bibelot qu'un gamin peut convoiter, mais hélas, il se retrouve toujours du mauvais côté de la vitrine. Aussi l'objet ne lui appartient-il guère que dans ses rêves les plus fou. Et même là, il rêve généralement qu'il s'en fait dépouiller honteusement, ou bien - avec un réalisme certain - se rend compte qu'il l'a volé. Ou bien que des trolls l'ont blanchi - ou bleuit ? -. Bref, derrière toute perspective d'abondance pécuniaire, il y a chez Pinderschloss de sinistres vérités. WO-AH. A nouveau de même cri. Et voilà maintenant un Basile tout ébaubi qui se penche et prend les galions à pleine mains. Il aurait presque envie de les glisser dans sa poche. Mais non, voyons, c'est un sorcier honnête, à quoi vous attendiez vous ... Il a bien d'autres recours que le vol ? Exemple ?

- Cela dit, il n'est pas trop tard pour que vous me fassiez l'aumône, rectifie-t-il avec empathie.

Brillante démonstration. Mais l'oeil larmoyant ne dure pas, et, sans donner à Merwyn le temps de lui opposer une réponse douloureusement négative, il se concentre sur un problème tout à fait judicieusement évoqué par son collègue.

- Après ... Effectivement, je crois qu'ils ont un petit problème de sécurité. Encore ... que le propriété du coffre puisse pénétrer dans son coffre par transplanage, çà ne me choque pas trop. Mais que moi, je me retrouver à nager d'en vos galions, approuve t'il en louchant sur ses mains pleines... Je ne me plains vraiment pas du tout, Merwyn. Vraiment-pas-du-tout.

Il en bégaierait presque, tant l'émotion que procure cette denrée, régulièrement en pénurie dans son coffre, est forte. Il jauge les piécettes d'un œil amateur, glissant un doigt avisé sur la tranche, avant de les retourner.

- Je ne suis pas un expert. Mais comme vous l'avez si bien dit, Gringotts est censé assurer la sécurité des coffres. Alors je me dis que, peut-être, il est possible de transplaner dans un coffre, mais pas hors d'un coffre. Et j'imagine qu'à l'heure qu'il est ...

Son front se plisse d'inquiétude. Il mime alors avec l'index et le majeur la course effrénée de petites pattes de gobelins, accourant très certainement dans les profondeur de la banque, avec, pourquoi pas des aurors, afin de s'assurer que les brigands n'aient pas le temps de ... faire sauter la porte ! Eurêka. Mais en tentant de mesure les pour et les contres de cette géniale alternative, Basile se rend compte qu'en cas d'échec, il serait fort possible que le sortilège se retourne contre eux.

- Alors plan A : on attend les gobelins et on leur saute dessus et on les prends en otage. - méfiez vous, ils mordent. Plan B : On fait exploser la porte. Plan C : on attend et on se roule dans l'or. Plan D : On attend qu'ils ouvrent la porte ... Et, par la barbe de la chokogrenouille ... on transplane !

Basile jauge son collègue, et à cette dernière suggestion remarque, pour la seconde fois, un léger rictus sur ce visage d'habitude jovial.

- Dites moi, j'ai l'impression que vous avez un haut le coeur dès que je prononce le mot ... Il attend un instant pour donner plus d'effet au mot tant attendu. Chocogrenouille ! Rien. Nouvel essai. Gobelin ! Porte ! Woods ! Exploser ! Transplaner ! ... Transplaner ! Transplaner, c'est çà ! Expliquez moi çà un peu. Pourquoi est-ce que le glorieux Merwyn Prewett devient vert en entendant le mot transplanage.

Et indéniablement, c'est avec un certain sadisme - tout à fait innocent, cela dit - que Basile prononce ce dernier mot, dont il fait doucement rouler le r et dont il allonge autant que possible les a.

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MessageSujet: Re: Monsieur Woods - je suis un grand fan ! [PV : Merwyn]   Monsieur Woods - je suis un grand fan ! [PV : Merwyn] EmptyMer 25 Juil - 10:40

Merwyn, riche ? Ceci était un bien grand mot. Merwyn n’était pas si riche. Seulement, les récompenses et le salaire que l’on avait lorsqu’on est un joueur de quidditch professionnel, ça rempli considérablement le porte-monnaie. Cependant, Merwyn faisait partie de la catégorie de personne ne se laissant pas influencer par l’argent. Certes, il en avait, mais lorsqu’on allait chez lui, n’importe qui serait étonné de voir qu’il vit dans la simplicité. Les quelques médailles accroché au mur de son salon vous le diront mieux que quiconque, s’ils arrivaient à parler par-dessus la poussière qui les recouvraient. « Les bons sponsors font les bons amis de votre coffre. Je préfère d’ailleurs vous donnez de l’argent que vous voir collaborez avec de dangereux mécréant. Tenez. J’insiste ! » Merwyn se leva, un peu trop brusquement et cela avait pour conséquence de lui avoir donné le tournis, car il ne s’était pas tout à fait remis de son dernier transplanage. Après quelques pas tonitruant comme s'il avait bu un verre de trop, il lui donna quelques pièces dans sa main en prenant soin de refermer le poing de Basile dessus. Il pointa son index sur lui en signe d’interdiction de répliquer. Bien qu'il n'était pas certain que cela servait à quelque chose.

D’un point de vue moldue, se retrouver enfermer dans un coffre serait des plus alarmant. Or, d’un point de vue sorcellerie, ceci était des plus catastrophiquement dramatique. Ce n’est pas quelques précieuses années en prison et une petite amende qu’ils risqueraient, mais bien pire ! La sentence chez les sorciers était sans pitié. Regardez comment ils avaient emmené de force ce pauvre Merwyn Prewett au ministère de la magie alors qu’on l’avait pris à tort pour un escroc. Imaginez maintenant qu’on le ramène pour la même raison, en flagrant délit, dans son propre coffre ! Dramatique vous dis-je. Cependant, Merwyn essaye de tirer profit de la situation. Le but de sa visite à la banque ce matin était qu’il avait dans le désir de prendre un peu d’argent de son coffre. Quitte à être dans la panade, autant que cela lui serve ne serait-ce qu’un minimum. Il n’oublia pas de prendre quelques pièces en prenant soin de les choisir précieusement avant de les ranger dans sa bourse. Il n’y avait rien de mal, c’était son argent durement acquis lors de matchs de quidditch intense et plusieurs cognards reçus à l’épaule. Merwyn se vit rassurer de son hypothèse sur l’état de la sécurité de Gringotts. Après tout, ce n’était peut-être pas de leur faute à 100%. Si les gobelins faisaient un peu mieux leur travail, ils n’auraient pas transplané à l’intérieur d’un coffre. Il fallait dire que Merwyn désirait amplement retirer de l’argent depuis ce matin et que cela devait être probablement cette pensée qui les avait amenés jusqu’ici. Personne n’est parfait.

« Alors plan A : on attend les gobelins et on leur saute dessus et on les prends en otage. - méfiez vous, ils mordent. Plan B : On fait exploser la porte. Plan C : on attend et on se roule dans l'or. Plan D : On attend qu'ils ouvrent la porte ... Et, par la barbe de la chokogrenouille ... on transplane ! »
Merlin, Arthur, et tous les chevaliers de la table ronde ! Mais qu’avaient-ils donc tous avec le transplanage ? Les jeunes, de nos jours … Il tenta de réprimer une grimace. Merwyn se frotta le menton et fronça les sourcils, comme s’il réfléchissait intensément. Bien que le plan C semblait réjouir profondément le jeune Pinderschloss, Merwyn ne pensait pas que cela fut la meilleure des solutions. Bien que bon pour le moral.
« Ou plan E : on creuse un tunnel en partant du plafond jusqu’à ce qu’on voit la lumière du jour, et on s’envole avec des balais … ceux-là. » Il désigna deux balais poussiéreux dans un coin de la pièce. Il n’avait aucune idée du pourquoi et comment ils étaient là, mais il se disait que cela pouvait être bien utile pour s’échapper en vitesse. Merwyn n’eut pas le temps d’approfondir sa pensée que Basile semblait les percer. Sa phobie du transplanage risquait bien d’être découverte. Il ne la cachait pas spécialement, mais pour un sorcier, ne pas transplaner était plus un inconvénient qu’autre chose et il s’avisait de crier sur tous les toits que ce n’était pas son activité favorite.
« Dites moi, j'ai l'impression que vous avez un haut le cœur dès que je prononce le mot ... Chocogrenouille ! » « Mais enfin Basile, vous délirez complètement. » « Gobelin ! » « Que nenni » « Porte ! » « Et pourquoi donc ? » « Woods ! » « Révoltant ! » « Exploser ! » « A vos souhaits » « Transplaner ! » « Ouh… Toucher » C’était bien plus fort que lui, pauvre homme qu’il était. Merwyn ne pouvait s’empêcher de laisser échapper un soupir de souffrance face à l’évocation de ce verbe d’action. Il fallait se rendre à l’évidence, l’heure était aux aveux. Merwyn s’assit à même le sol, s’adossant sur ce qui semblait être un tas de pièces et se servit une tasse de thé. La boisson chaude sortant de sa baguette. Il servit une tasse également à son collègue.

« Voyez-vous mon cher Basile, ce n’est pas une histoire dont je suis fier. D’ailleurs, le seul fait de vous raconter l’histoire va vous donner la nausée et c’est pour cette raison que je m’en abstiendrai ... Non, ne me regardez pas comme ça, c'est inutile.» Il but une gorgée en évitant soigneusement le regard de Basile dont il sentait la lourdeur sur sa personne. Après un regard au coin des yeux, il se disait qu'il fallait à un moment cracher le morceau car l'individu qui lui faisait face était indubitablement d'un sadisme sans précédent. « C'était il y a longtemps maintenant. Le fait est que je ne me suis pas assez concentré et que je me suis retrouvé entièrement désartibulé. Croyez-moi, ce n’est franchement pas agréable » Merwyn but une nouvelle gorgée de son thé avant de reposer la tasse non loin de lui et finit par se relever. « Et depuis, j’évite de transplaner, vous l’éviteriez aussi si vous aviez vécu la même chose. » A la suite de cette déclaration, Merwyn cru voir dans les yeux et l’expression de Basile comme … de l’envie ? Non, ce n’était pas envisageable. Qui aimerait se retrouver désartibuler ? Merwyn trouvait le regard de Basile trop insistant. Il désirait plus que tout retirer son regard de son collègue mais une force inexpliqué l’en empêchait. C’était comme s’il avait peur qu’il se transforme en loup-garou s’il lui échappait ne serait-ce qu’une seconde. Toujours en le fixant intensément, il pointa doucement sa baguette vers le plafond. Vous avez bien lu, Merwyn Prewett avait bel et bien l’intention de percer un trou dans le plafond de son propre coffre pour s’échapper. Quitte à atterrir dans un autre coffre, il serait prêt à recommencer et creuser un tunnel jusqu'à voir les premiers rayons du soleil. Il songea qu'à cet instant précis, le plus rapide pour sortir d'ici serait qu'un dragon apparaisse et détruise tout ... destructeur mais efficace. « Vous voyez, je n'ai rien de glorieux. Évitez de m'affublez de ces adjectifs qui sont juste bons à décrire les différentes sorte d'oiseaux. » Il avait pris une voix d'un ton à la fois réprobateur et taquin. Il comprenait que son ancien métier pouvait être le sujet de certaines railleries, il était le premier à s'en amuser d'ailleurs. S'ils savaient tous qu'il avait gardé son tout premier balai qu'il avait eu à l'âge de onze ans au fin fond de son grenier ... et il vole toujours !
Merwyn cru entendre des bruits de pas de l'autre côté de la porte de son coffre. Il n'était pas sûr si c'était lui qui délirait à cause des effets du transplanage, bien qu'il n'y en avait aucun, c'était lui qui avait le tournis, où si les gobelins les avait déjà repérés ... satanés magouilleurs.
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Basile Pinderschloss
Basile Pinderschloss

Personnel de l'école


CREDITS : Barda
PARCHEMINS : 26
PROFESSION : Prof de gobelin ancien. Ca te fait rêver, n'est-ce pas ? Et bien il a de quoi. Car pour charmer les oreilles de ton créancier, çà commence dans mon cours. Stratégie de séduction gobeline, ou comment entuber un gobelin myope.
LOCALISATION : Chez Gringotts, en train de contracter un crédit gob'prime pour acheter des objets moldus made in ouzbekistan. Vous avez dit ... fauché ?
ICI DEPUIS : 07/07/2012

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MessageSujet: Re: Monsieur Woods - je suis un grand fan ! [PV : Merwyn]   Monsieur Woods - je suis un grand fan ! [PV : Merwyn] EmptyDim 29 Juil - 9:36

- Non vraiment, vous mettez ma probité à l'épreuve, là Merwyn.

Après un petit moment d'hésitation, le drôle de personnage se dandine tout en pesant le pour et le contre de ce don. Inutile de vous dire que l'imagination dévorante de Pinderschloss a tôt fait d'écraser dans l'œuf tout argument qui s'élèverait contre lui. C'est que en outre, Merwyn veut que Pinderschloss prenne ces galions. Peut-être serait-il offusqué s'il refusait. Peut-être serait-ce un prétexte pour déterrer hic et nunc une hache de guerre inexistante ? Alors que bien au contraire, dans une veine très barbare, l'offrande scellait sans nulle doute une amitié certaine. Et comme Pinderschloss était une pie, qu'il adorait les objets brillants, et ce, avec une naïveté abusée par la férocité de la réalité ... et bien voilà qui suffisait à lui faire jurer fidélité à n'importe qui. Ravi de sa mauvaise foi intellectuelle, Basile esquisse un sourire mutin et rétorque nerveusement, tout en enfournant gracieusement les galions dans sa poche :

- Et bien je prend !

Vénal, monsieur Pinderschloss ? C'est peut-être bien le cas, mais il se sentirait tout de même outré si on lui disait qu'il l'est. Intéressé ? C'est bien loin du compte. C'est juste que les chiffres et les valeurs chevaleresques n'ont pas le même sans sur la planète Pinderschloss, sur laquelle - si elle existait -, les sorciers commerceraient en chocogrenouilles, reviendraient à l'économie de troc et vivraient sous la houlette de l'anarchie la plus philosophiquement viable. Et comme il faudrait aussi un slogan à ce petit paradis bizarroïde serti d'une atmosphère comportant souffre et Shalimar, il octroierait à cette planète le nom de "et bien, dansez maintenant !" que bientôt, dans toute la galaxie, on abrégerait en EBDM.
Arrêtons tout de suite l'imagination de Pinderschloss avant de déménager dans une dimension Wookie, et considérons l'âpre beauté de la situation. Il faut bien admettre que Prewett a un tact tout à fait anglais. Buvant son thé pour lutter contre un léger malaise ambiant cependant qu'il gardait un visage composé et toujours poli. C'est comme çà que nous autres, les anglais, procédons. Nous faisons avec. Admirable self control auquel Pinderschloss avait toujours eu le bon goût de rendre hommage. C'en était toutefois d'autant plus admirable que pendant son récit exquis des méfaits du transplanage - ce gredin ! -, qui semblait à l'évidence faire frissonner le délicieux personnage, il tentait de garder cet air détaché du stratège qui s'apprête à déclarer la guerre. Comme, en revanche, Pinderschloss a une notion très aigue de la politesse, mais très vague des convenances, il boit cul-sec son breuvage, sans même avoir le temps d'en identifier le parfum. Pour un revigorant, on fait mieux. Parole d'alcoolique - que dis-je, de gourmet ?

Guerre au transplanage ? Hélas, quel autre choix ont-ils que celui de partir le plus vite possible, soit, pour le commun des sorciers - le transplanage. Basile Pinderschloss se met toutefois en devoir d'inspecter les bouts de bois miteux - outrage suprême qu'il se retint d'énoncer à haute et intelligible voix - qui peuplent un recoin du coffre. Se dit qu'avec certitude, balais-comme-çà = chute. Aucune inconnue là-dedans.

- Je peux comprendre le choc que vous avez eu. Mais, si j'ai bien compris ce que vous m'avez dit, vous en êtes déjà au moins au troisième transplanage réussi pour aujourd'hui, pas vrai ? Vous avez l'air de vous sentir plutôt bien. Et puis soyez réaliste ... Comme je n'ai pas la maîtrise que vous avez sur un balai, je vais finir à St-Mangouste avec un balai à la place d'un bras.

Pinderschloss affecte une profonde contrition. Mais l'instant d'après, le sourire lumineux reprend le dessus. Ses bras font de grand moulinets d'approbation.

[color=#008080]- Mais oui ! Les balais ! Ca c'est une idée ![/i]
Voyage Low-cost - à en juger par l'état du balai - pour des destinations de rêve avec des chances de survies égales aux chances ... d'accident ? Mais c'est que, voyez vous, Pinderschloss a le goût du risque. Ou peut-être a-t-il perdu trop de choses en une fois qui font que, désormais, il n'attribue plus d'autre valeur à la vie qu'une espérance physique. Tel le joueur plumé qui continue, drogué, à parier, Pinderschloss a peut-être trop à coeur de jouer sa vie pour qu'on puisse le confondre avec l' insouciance naturelle propre aux habitants de EBDM.

- J'ai bon espoir que vous n'ayez plus à T********R pour aujourd'hui, Merwyn, affirme-t-il avec un clin d'oeil. Il ne reste plus qu'à ...

Attendre ? Voilà que lui aussi entend les voix. Ca glougloute comme dans la bonde d'une baignoire - bouchée - derrière cette porte. Fourmilière ou guêpier, de l'un à l'autre, il n'y a que la dangerosité qui varie. Ca piaille et çà jape de colère. Il croit deviner que la fureur gobeline s'accompagne de la lassitude des aurors, rappelles X fois dans la même journée pour la même personne. C'est un Pinderschloss ravi, avec un sourire jusqu'aux oreilles, qui prend fiévreusement deux balais, et en envoie un à sont collègue. Alors qu'il entend les magouilleurs s'activer, la déconfiture le rattrape un instant. Comment chevaucher son balai ? Comme le chevalier en croisade, ou comme la princesse à la chasse ? Le premier est ridicule, la seconde n'est pas de circonstance. Aussi opte-t-il pour la seconde, empoignant le manche du balai à deux mains et tentant misérablement de faire tenir son derrière sur le bois. Et c'est avec beaucoup de dignité - et de confusion - que Pinderschloss rugit un HU Balai ! Hu ! , sans que celui-ci fasse mine de comprendre.


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