moi, le magicien,

prénoms : Mara Sireen nom : Wayne nature du sang: mêlé : son père était moldu, sa mère sorcière. Elle a été élevée comme une moldue, néanmoins, son père ayant toujours ignoré que sa mère était une sorcière. âge : 30 ans date et lieu de naissance : née le 18 août 1950, à Salem nationalité : américaine par son père, anglaise par sa mère profession : professeur de botanique depuis quatre ans à Poudlard. Cette profession était une évidence pour Mara, qui s’est découvert très tôt une passion pour la botanique, sans avoir envie de passer sa vie à répertorier des champignons dans des grottes obscures. Elle aime beaucoup l’enseignement, et estime avoir de la chance de pouvoir vivre de sa passion en la transmettant aux autres. ancienne maison : Mara a fait ses études à Salem, elle n’a donc pas eu de maison à Poudlard statut matrimonial : célibataire votre baguette : la baguette de Mara est en peuplier. Assez grande, elle mesure 28.9cm et contient une plume de Jobarbille. Incurvée et particulièrement rigide, elle est prédisposée pour la botanique, ce qui la rend absolument parfaite aux yeux de la jeune sorcière. matières favorites : la botanique a toujours été la matière favorite de Mara. Elle adorait également l’astronomie. Elle brillait dans ces deux matières, alors qu’elle était plutôt moyenne dans les autres. matière détestée : les cours de vol ont été sa bête noire, et ce dès la toute première heure, en première année. Avec son vertige, elle détestait s’élever au-dessus du sol, et était donc une élève exécrable de ce cours. Elle s’y rendait à chaque fois avec une boule d’angoisse au ventre, et a été extrêmement soulagée de pouvoir arrêter lors de sa quatrième année. votre patronus : un écureuil face à l'épouvantard : un balai : Mara est sujette au vertige, et n’a plus jamais reposé les fesses sur un balai depuis ses quatorze ans, où les cours de vol ont cessé d’être obligatoires à Salem. particularité magique : aucune.

l'interrogatoire des aurors,

Ce qui va suivre est nécessaire pour bien cerner la personnalité profonde de votre personnage. Ceci doit correspondre à la maison de votre personnage quand il était étudiant, faites donc bien attention !


une potion : herbicide Un sortilège : aguamenti une chanson : Bohemian Rhapsody, par un groupe moldu appelé Queen un instrument de musique : le violoncelle un bijou : une petite broche en forme de trèfle irlandais, que sa sœur lui avait offert après lui avoir annoncé qu’elle se mariait. une insulte : pustule de bubobulb ! une phobie : l’acrophobie (la peur des hauteurs) une couleur : vert d’eau une créature magique : un botruc un sorcier célèbre : Helga Poufsouffle un objet moldu : un livre de contes qu’elle a gardé de son enfance un parfum de dragée surprise de Bertie Crochu : violette un endroit : le jardin de son père, où elle et sa sœur ont partagé leurs meilleurs souvenirs un mot doux : je t’aime un conte : Le Cœur Poilu Du Sorcier, par Beedle le Barde.

généreux ● ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ égoïste ; sociable ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ solitaire ; loyal ● ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ infidèle ; téméraire ● ● ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ lâche ; travailleur ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ paresseux ; clairvoyant ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ aveugle ;créatif ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ pragmatique ; patient ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ ○ pressé ; fougueux ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ calme ; malin ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ sérieux ; ambitieux ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ j'en foutiste ; colérique ● ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ contrôlé: joueur ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ mauvais perdant ; séducteur ● ● ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ timide ; bruyant ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ discret ; orgueilleux ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ à l'écoute ; gourmand ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ ○ calculateur ; méfiance ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ naïveté

hiver ou été : été quidditch ou lecture : lecture patacitrouille ou baguette au réglisse : baguette au réglisse argent ou amitié : amitié st-mangouste ou ministère de la magie : Ste Mangouste cavalier ou fou : fou balais ou transplaner : transplaner elfe de maison ou liberté : liberté astronomie ou arithmancie : astronomie chat ou chien : chat

quelques gouttes de Veritaserum,

Nous vous demandons de répondre aux quelques questions suivantes afin de savoir votre avis sur les évènements du forum. Répondez-y avec précision, nous voulons vraiment savoir ce que vous pensez.

Que pensez-vous de l'attentat de Diagon Alley le 17 décembre dernier : Cet attentat est terrible, je ne trouve pas d’autre mot pour mieux le décrire. J’ai été effondrée d’apprendre ce qu’il s’était passé, mais surtout profondément choquée par la folie de ceux qui avaient perpétré cet attentat. Il n’y avait pas de meilleur moyen pour frapper fort que de viser Diagon Alley, surtout au mois de décembre quand les rues sont bondées de gens préparant les fêtes … Je n’arriverais jamais à me mettre dans la tête des détraqués qui conçoivent que massacrer tout une rue pleine de passants puisse être un acte bénéfique à leur cause. Quelle cause ? Quel est le bien retiré de cette ignominie ? Ils ont brisé des familles, ils ont répandu la peur dans les esprits, ils ont fait vaciller un ordre qui venait à peine de s’établir. Mais c’était sans doute le but, et ils l’ont atteint. Certaines personnes veulent voir le monde brûler pour le seul plaisir de s’y réchauffer les mains, et ça me dépasse totalement.

Que pensez-vous des Mangemorts : Je dois avouer avoir une certaine crainte de ces Mangemorts. En voyant ce dont ils sont capables, qui pourrait les prendre à la légère ? Ils semblent ne reculer devant rien pour atteindre leurs buts, et c’est ça qui me fait le plus trembler. La raison ne les atteint pas, ils ne pensent pas comme la plupart des gens. Tuer des sorciers nés-moldus à cause de leurs origines ! Franchement ! Des gens qui ont prouvé comme vous et moi leurs aptitudes magiques au cours des années, et qui se voient soudain pointés du doigt comme de vulgaires animaux … C’est absolument révoltant. Je suis à moitié moldue, et je ne vois pas en quoi je devrais être inférieure à ceux dont les familles sont dites pures depuis des générations. Il ne reste qu’à espérer que ces Mangemorts seront rapidement rattrapés par la justice et punis pour leurs atrocités. Et surtout, que la population ne se laisse pas séduire par leurs discours extrémistes …

Quel est votre souvenir le plus douloureux : Sans aucune hésitation, mon souvenir le plus douloureux a été d’apprendre la mort de ma petite sœur, Sélène, il y a deux ans. Le décès d’un membre de sa famille, je ne souhaite ça à personne … J’étais trop jeune pour être vraiment affectée par la disparition de ma mère, d’autant plus qu’elle avait quitté le foyer peu après la naissance de Sélène. Mais quand celle-ci est morte à son tour … J’ai toujours adoré ma sœur, littéralement. Enfants, nous étions inséparables, malgré les disputes qui éclataient forcément, comme dans tout foyer. A mes yeux, elle était parfaite, et je l’ai considérée pendant très longtemps comme une enfant que je choyais et protégeais contre le monde. Je n’ai pourtant pas pu la protéger contre sa vie, contre ses choix. Et contre ce dernier choix, si risible, qui lui fut fatal. J’ai cru que je mourrais quand mon père m’a appris son accident de voiture. Et le trou dans ma poitrine ne s’est jamais vraiment refermé, laissant un vide atroce que plus personne ne comblera.

à l'intérieur de ma pensine

« Dis papa, quand est-ce qu’elle revient maman ? » Andrew Wayne se retourna brusquement, ses notes lui échappant des mains. Il se pencha pour les ramasser, les regroupa dans un beau désordre avant de les poser sur le bureau. Pendant tout ce temps, Mara le regarda faire, ses grands yeux verts fixés sur lui de cette façon qui semblait tant le mettre mal à l’aise. Mais, du haut de ses quatre ans, la petite fille ne s’en rendait pas encore totalement compte. Patiemment, elle attendit que son père s’asseye sur son fauteuil, patiemment elle le regarda se masser la nuque, fixer le jardin à travers la fenêtre. Mais elle finit par taper du pied par terre pour le rappeler à l’ordre, et il reposa ses yeux sur elle. « Chérie, maman avait besoin de s’éloigner un moment … Elle est partie voir sa propre maman, et elle reviendra quand elle se sera bien reposée. » Mara fronça les sourcils, un peu perplexe devant cette réponse. A ses yeux, les mamans ne prenaient pas de vacances, surtout pas quand leurs petites filles avaient besoin d’elle. « Mais comment elle va faire, Sélène ? Elle pleure encore la nuit ! » Mara était sincèrement inquiète pour sa petite sœur. Elle avait eu un an quelques semaines plus tôt, et Mara se doutait bien qu’elle voulait voir sa mère. Qu’elle avait besoin de sa mère. « Je suis là, moi. Et puis, tu es là aussi, non ? A tous les deux, on va bien s’occuper de Sélène. » Un sourire éclaira le visage poupin de la petite brunette, qui hocha la tête avec beaucoup de conscience. Elle était flattée que son père mette tant de confiance en elle, et elle entendait bien en être digne, même si elle ne savait pas encore trop ce qu’elle pourrait faire pour aider. Mais elle s’occuperait de Sélène. « Oui, bien sûr. » Son père éclata de rire en la voyant aussi sérieuse, et l’attrapa par le bras pour la tirer vers lui. Il la prit dans ses bras, et lui plaqua un bisou bruyant dans le creux du cou, provoquant un éclat de rire cristallin. Dans les bras de son père, Mara en oublia un instant qu’elle aussi, elle avait terriblement besoin de sa mère …

Mais les semaines se changèrent rapidement en mois, sans que la mère des deux petites ne reparut et plus Mara questionnait son père, plus elle se rendait compte de la peine qu’elle lui faisait en réclamant sa mère. Alors elle cessa peu à peu de l’évoquer, comprenant finalement qu’elle ne reviendrait plus. Ce n’est que bien plus tard qu’elle apprit que sa mère n’avait jamais eu l’intention de revenir, et qu’elle n’avait jamais même évoqué ses filles une fois qu’elle eut claqué la porte. Mara apprit à ne plus penser à elle, à la remiser au fond de son esprit avec une rancœur évidente. Elle se plaisait à raconter qu’elle n’avait pas de maman, juste un super-papa qui suffisait très bien. Elle ne voulait pas ressentir de manque, sa mère semblait ne pas le mériter. Et pour sa sœur, elle devait être forte. Elle n’avait jamais oublié la promesse qu’elle avait faite à son père, de s’occuper de Sélène sans jamais faillir. Et même s’il arrivait qu’elles se chamaillent, qu’elles se disputent un jouet ou les faveurs de leur père, elles finissaient toujours par se réconcilier, Mara y veillait. Sa sœur pouvait être une vraie plaie, comme toutes les sœurs peuvent l’être, mais elle l’aimait plus que tout et n’aurait laissé personne lui faire de mal. Avec leur père, elles étaient heureuses.

« Mara, Maraaaaaaaa ! » Sélène déboula dans la cuisine comme une furie, mais au lieu de hurler comme elle en avait l’habitude, elle s’était contrainte à chuchoter, ce que Mara trouva hautement suspect. « Quoi ? » « Viens voiiiir il y a un oiseau dans le jardin, je crois que c’est un aigle ! » Perplexe, Mara laissa tombé les carottes qu’elle épluchait pour suivre sa petite sœur, se promettant de lui faire passer le goût des mauvaises blagues si elle ne lui montrait qu’un moineau. Mais arrivée dans le jardin, elle en resta bouche-bée. « C’est pas un aigle, c’est un hibou ! » Chuchota-t-elle à sa sœur avant de la tirer en arrière pour rester loin de l’oiseau. Il les fixait d’un air hautain, et elle ne savait pas trop quoi faire de lui. Et s’il les attaquait ? Il était énorme, tout de même. Et elle n’aimait pas comme il les regardait. Mais … « Regarde ! Il a une enveloppe attachée aux pattes ! » Sélène avait oublié de parler à voix basse, mais son cri ne parut pas déranger le rapace. Il frémit à peine, ses grands yeux toujours fixés sur elles. Comme s’il attendait quelque chose … Et effectivement, il avait une enveloppe à la patte. « Je … Bon. Je vais aller voir. Tu restes derrière, toi. Il est peut-être bagué, s’il appartient à quelqu’un. Il y aura peut-être un numéro de téléphone. » Lentement, Mara s’approcha de l’oiseau, et tendit sa main ouverte vers lui. Le hibou ne broncha pas, mais quand elle fut suffisamment proche, il leva une patte – celle qui portait l’enveloppe – et la tendit à la jeune fille. Stupéfaite, elle resta immobile pendant de longues secondes, jusqu’à ce que sa sœur la rejoigne et lui flanque un coup de coude excité. « Vas-y, prends la lettre ! » Prise par un élan de témérité, Mara s’avança jusqu’à pouvoir détacher l’enveloppe. Le hibou ne faisant pas mine de s’envoler, ni même de la menacer, elle s’empara de l’enveloppe et fut suffoquée de découvrir son nom dessus. A partir de cet instant, elle en oublia complètement l’étrange oiseau pour se plonger dans la lecture de cette lettre encore plus étrange.

Mara avait onze ans, et venait de recevoir sa lettre d’acceptation à l’école de magie de Salem. Immédiatement, elle en fit part à son père, qui en fut tout aussi surpris qu’elle. Néanmoins, le choc passé, elle trouva l’idée d’être une sorcière terriblement romanesque, et elle attendit avec une impatience grandissante le jour où elle pourrait franchir les portes de l’école de magie. Sa seule appréhension était de quitter le rassurant foyer, quitter son père et sa petite sœur … Et elle ne put s’empêcher de verser quelques larmes quand le moment fut venu de les quitter, des larmes qui furent bien vite séchées quand elle découvrit son école, ainsi que ses camarades et les merveilles dont ils ne cessaient de parler. Magie, sortilèges, potions magiques, créatures étranges et plantes venimeuses, ce monde encore inconnu promettait déjà d’être empli de merveilles aussi fabuleuses que terrifiantes. L’école de Salem fut bien au-delà de tout ce que Mara put d’ailleurs imaginer, la comblant autant en découvertes prodigieuses qu’en travaux éreintants et frayeurs monumentales. Mais très rapidement, elle trouva un rythme naturel à cette nouvelle vie, s’adaptant à sa condition de sorcière avec une vitesse tout à fait plaisante. Comme beaucoup d’autres élèves, elle venait d’une famille où la magie était inconnue, mais tout était fait pour qu’ils ne soient pas pénalisés face au reste de leurs camarades, et elle n’eut jamais de retard bien conséquent sur son travail. Quant aux quelques mauvaises notes qui vinrent ponctuer ses années d’études, elles ne purent être attribuées qu’à elle-même … Effectivement, elle n’était pas une élève très assidue, préférant les rêveries au travail acharné, elle resta tout au long de sa scolarité une élève moyenne. Elle brilla néanmoins en botanique et en astronomie, les deux seules matières qui la motivaient assez pour qu’elle se démène à avoir d’excellentes notes. Trois ans après elle, sa sœur la rejoignit à l’école de Magie, ce qui rassura autant Mara que Sélène. Il aurait été impensable que l’une soit sorcière, tandis que l’autre restait sans pouvoirs !

« Il est tellement mignon … » Mara releva la tête de son livre, sourcils froncés. Sélène avait le nez collé à la fenêtre du salon et regardait l’irlandais discuter avec leur père. L’irlandais, alias Lowry, mais Mara n’avait plus l’intention de prononcer son prénom depuis l’été précédent. Il avait joué avec elle, il s’était bien payé sa tête, et elle lui en voudrait pendant encore très longtemps. Surtout s’il tentait quoi que ce soit avec sa sœur ! « Arrête ça, Sélène. » La cadette pris un air innocent, qui ne trompa pas une seule seconde son aînée. Elle jeta un nouveau coup d’œil par la fenêtre avant de retourner son attention à l’intérieur, un sourire narquois aux lèvres. « Et toi, arrête de jouer à la vieille fille. » Touché, coulé. Mara sentit le rouge lui monter aux joues, et elle claqua son livre sur ses genoux d’un geste sec. « Je ne joue pas à la vieille fille ! J’essaye juste de t’éviter une nouvelle peine de cœur. Il a juste envie de prendre du bon temps et il t’oubliera dès qu’il sera retourné dans son pays. » Exactement comme il l’avait fait avec elle. L’année précédente, Lowry avait débarqué dans le foyer Wayne pour un échange culturel. Tout l’été, il avait tourné autour de Mara, déployant son grand jeu de séducteur. A l’époque, elle avait dix-neuf ans et lui seize, et si la différence d’âge avait été un problème pour elle, il lui avait soutenu le contraire jusqu’à ce qu’elle cède à ses avances. Mais dès qu’il était retourné en Irlande, il avait été clair qu’elle n’était qu’un nouveau trophée sur son tableau de chasse : elle n’eut plus aucune nouvelle de lui jusqu’à ce qu’il revienne, encore plus insupportable du haut de ses dix-sept ans, et qu’il se tourne cette fois vers la petite sœur. « Je m’en fiche. Je veux juste m’amuser un peu ! » Répliqua Sélène d’un ton ferme, mais son regard fuyant mis immédiatement la puce à l’oreille de Mara. « Oh, Sély … Vous ne jouez pas au même jeu, lui et toi. » Ce fut à la cadette de rougir, et Mara comprit qu’il était bien trop tard pour toutes ces mises en garde. Sélène avait déjà succombé au charme de Lowry. Et qui aurait pu lui en vouloir ? Elle-même avait craqué un an plus tôt. Mais elle n’avait jamais été amoureuse de Lowry, alors qu’il était fortement probable que Sélène le soit déjà éperdument. « Et bien, crois-le ou non, mais il a changé ! Et puis laisse-moi vivre, tu n’es pas ma mère ! » Conclus la cadette avant de se lever de son fauteuil pour quitter la pièce. Quelques secondes plus tard, Mara la voyait rejoindre Lowry dans la cour, un sourire resplendissant aux lèvres, tandis que le jeune homme lui servait le grand jeu. Mara soupira et se détourna, les poings serrés. Elle ne le laisserait pas faire ça.

Et pourtant, elle l’avait laissé faire. Quels que soient les stratagèmes qu’elle avait déployé pour faire ouvrir les yeux à sa sœur, elle n’avait pas réussi à la convaincre que Lowry se servait d’elle et la mènerait à sa perte. Ainsi, à son plus grand déplaisir, elle le vit revenir un an plus tard, alors qu’il avait terminé sa scolarité et que plus aucun échange culturel ne justifiait sa présence. Et Sélène se jeta dans ses bras sans aucune arrière-pensée. Ce fut la même chose à chaque fois qu’il revint, jusqu’à ce qu’il annonce, un sourire resplendissant sur le visage, qu’ils allaient se marier. Cette couleuvre là, Mara eut énormément de mal à l’avaler, mais elle dut bien le faire avec le sourire, pour faire plaisir à sa sœur. Mais à nouveau, elle prévint Lowry : elle serait sur son dos à chaque instant, pour veiller sur Sélène, et si jamais il osait même penser la moindre seconde se ficher d’elle … Elle lui ferait souffrir mille maux en enfer !

« Vous n’avez pas beaucoup d’expérience dans l’enseignement, mademoiselle Wayne. » La phrase tant redoutée. Mara carra les épaules et fit de son mieux pour garder un visage impassible, même si elle sentait déjà le terrain s’effriter sous ses pieds. Elle n’aurait pas ce poste. « Je vous l’accorde, mais ma motivation compense largement ce manque, je suis passionnée par mon métier et l’enseignement est vraiment une voie qui me tient à cœur. D’ailleurs, mes qualifications sont excellentes, et j’ai plusieurs recommandations. Madame Duprés, de l’Académie de Beauxbâtons, a d’ailleurs du vous écrire pour vous parlez de la période que j’ai passé chez elle. Elle a beaucoup apprécié mon travail ! » Le sorcier jeta un regard morne vers un parchemin qui traînait sur son bureau, le parcourut rapidement et hocha vaguement la tête. « Oui, bien sûr, mais vous comprenez bien … Une seule expérience, tout de même. Nous cherchons des professeurs confirmés pour notre école. Je suis navré, mais vous ne ferez pas l’affaire. » Mara sentit le découragement l’envahir, mais elle se força à sourire poliment et quitta le bureau du directeur. Encore un refus à ajouter à sa liste ! Elle avait beau avoir travaillé pendant presque un an à Beauxbâtons, pour remplacer la professeur de botanique qui attendait un enfant, cela ne suffisait pas. Cela ne suffisait jamais ! Mais comment pouvait-elle avoir de l’expérience si personne ne lui laissait sa chance ? Elle adorait la botanique, et avait découvert à Beauxbâtons qu’elle adorait encore plus l’enseigner aux élèves. Elle voulait être professeur, elle n’était capable de rien d’autre ! Mais elle semblait la seule à croire encore en elle … « Mara ! Tu as reçu du courrier … D’Angleterre ! » Sa colocataire l’attendait sur le pas de leur petit appartement, un air surexcité sur le visage. Mara s’empara de la lettre, le cœur battant. Des nouvelles de sa petite sœur, peut-être … ? Mais non. Elle reconnut immédiatement le sceau qui scellait l’enveloppe, et elle la déchira presque en tentant de l’ouvrir. Après avoir parcouru les premières lignes, elle poussa un grand cri. « Dumbledore veut me rencontrer !!! » Hurla-t-elle à sa colocataire. Ce n’était qu’un premier entretien, mais à Poudlard ! C’était son rêve absolu … Elle devait obtenir ce poste !

Mara s’en serait sans doute voulu toute sa vie si elle avait raté ce coche là, mais par chance, elle réussit à convaincre Dumbledore qu’elle était la personne qui lui fallait. Encore que Dumbledore en semblait déjà convaincu avant même de la rencontrer … Il avait pris la peine de lire ses références et ses recommandations, lui ! Et c’était un homme de nature à donner sa chance même aux plus jeunes, tant qu’ils en semblaient assez motivés … C’est ainsi que Mara débarqua à Poudlard, en tant que professeur de botanique. Un rêve qui se concrétisait ! Aussi excitée de parcourir les mythiques couloirs du château que terrifiée à l’idée de donner ses premiers cours officiels, Mara se sentait comme sur un petit nuage. Il y eut bien des hauts et des bas, des difficultés avec des élèves et même avec certains de ses collègues qui semblaient prendre un malin plaisir à la faire enrager, mais dans l’ensemble, elle n’eut jamais à regretter son choix. Elle enseignait enfin sa matière favorite, dans l’école la plus célèbre du monde, dans un cadre magique ! Et plus important encore, elle fut à la hauteur des espérances de Dumbledore. Elle n’aurait pas supporté de le décevoir …

« En retard, quelle surprise. » Geignit Mara en jetant un coup d’œil sur la grande horloge du salon de la demeure Wayne. Son père avait déménagé une dizaine d’années auparavant, pour rejoindre ses deux filles qui s’étaient exilées en Angleterre, et s’était installé dans un petit cottage anglais typique de la campagne moldue. Et ce soir, Mara l’y avait rejoint pour fêter Noël en famille. Enfin, en famille … Si Sélène et son cher mari avaient la gentillesse de vouloir se montrer ! « C’est Noël, chérie, les routes doivent être encombrées. » Mara haussa les sourcils, puis secoua légèrement la tête avec un sourire. Son père oubliait toujours si facilement que c’était de sorciers qu’ils parlaient. « Papa, ils ne viennent pas par la route. Il leur suffit de transplaner dans la cour, je ne vois pas ce qu’il y a de bien compliqué ! Si Lowry a encore été retenu à Ste Mangouste, je le tue. » Son père haussa les épaules d’un air fataliste. « Il exerce son travail avec conscience, tu ne peux pas lui en vouloir pour ça ! » Mara pinça les lèvres : ce n’était pas pour ça qu’elle en voulait tant à Lowry. C’était pour toutes les fois où il avait laissé Sélène seule chez elle alors qu’il était appelé à l’hôpital, pour toutes les fois où elle était venue dormir chez Mara parce qu’elle ne supportait plus d’être seule dans leur appartement, et pour toutes les fois où il lui avait promis que cela ne se reproduirait plus. Ce soir, c’était Noël, et Mara était tout à fait encline à se montrer agréable envers son cher beau-frère, mais pas s’il se défilait encore en délaissant sa famille. Car ils étaient de la même famille à présent, et même Mara avait fini par l’admettre. Elle se força donc à patienter pour garder l’esprit de Noël et ne pas être de trop mauvaise humeur quand les deux tourtereaux feraient leur apparition, son dernier souhait étant de gâcher cette fête qu’elle avait toujours adorée. Mais les heures passèrent, et le jardin restait désespérément vide. Le père de Mara avait même passé un coup de téléphone à Sélène, sans réponse. L’agacement avait été remplacé par l’inquiétude, puis par l’angoisse. Un peu avant que minuit ne sonne, le téléphone retentit dans le salon. Tandis que son père se levait en toute hâte pour répondre, Mara sentit son cœur se serrer. Pourquoi ne pas avoir appelé plus tôt ? Un mauvais pressentiment lui tordait le ventre, qui fut confirmé quand elle vit le visage de son père se décomposer. Et malgré les flammes qui flambaient allégrement dans la cheminée, malgré les lumières tapageuses du sapin, le froid et les ténèbres prirent possession de la pièce ainsi que du cœur de la jeune sorcière. Douze coups retentirent à l’horloge sans que Mara ni son père n’y prêtent garde ; Noël était passé, emportant avec lui la vie de Sélène.

C’était le père de Mara qui avait eu raison : les deux amoureux n’étaient pas venus en transplanant, et la route était effectivement encombrée. Sélène semblait avoir insisté pour venir en voiture, une surprise qu’elle tenait à faire à sa famille. Elle avait toujours tant aimé la culture moldue … ! Mais sa voiture flambant neuve ne l’avait pas protégée contre le camion qui leur avait foncé dessus, réduisant la carrosserie en un tas de ferraille, et tuant Sélène sur le coup. Lowry, quant à lui, s’en était sorti. Mais pas une seule fois Mara ne lui adressa à nouveau la parole : poser ses yeux sur lui était un supplice, lui ramenant en mémoire le visage de sa sœur, ainsi que toutes les fois où elle avait tenté de lui expliquer à quel point ils étaient amoureux, malgré ce qu’elle pouvait croire de lui. Les sentiments se mêlaient en elle, la culpabilité de n’avoir jamais accepté Lowry comme Sélène le lui avait tant demandé, et le ressentiment envers cet homme qui lui avait enlevé sa sœur. Elle ne pouvait s’empêcher de lui en vouloir, d’être vivant alors que Sélène était morte, d’avoir accepté qu’elle prenne la voiture alors qu’ils étaient deux sorciers parfaitement capables de transplaner … Mais toute sa rancune, tous ses remords ne pouvaient cacher la véritable douleur qui la détruisait complètement. Sa petite sœur chérie, qu’elle avait juré de protéger, mais qui l’avait quittée sans rien dire … Et pourtant la vie suivi son cours. Pendant deux ans, il n’y eu pas un seul jour où l’absence de Sélène ne se fit pas ressentir, mais Mara dut pourtant surmonter sa douleur, retourner à Poudlard. Retrouver ses élèves et ses plantes lui fit un bien fou, et elle trouva dans son travail une nouvelle échappatoire à son deuil. Mais cette année, elle est retournée à Poudlard sans savoir que son travail ne serait pas suffisant pour supporter le manque de sa sœur. Avec l’arrivée de Lowry dans le corps enseignant de Poudlard, les choses vont changer …

méfaits accomplis,

ton pseudo : April Rain
ton prénom : Emma
ton âge : 24 ans
ton avis sur le forum : aouuuuh ... il est beau, bien structuré, et il a l'air de très bien marcher ! En plus sur les Maraudeurs
comment as-tu transplané ici ? Par Lowry
ta disponibilité : je devrais pouvoir passer tous les jours ^^
ton avatar : Katie McGrath
ton personnage : prédéfini
le mot de passe : les gobelins sont des créatures qui puent des pieds ?
une dernière volonté : I've got a pocket full of sunshiiine !

gif trouvé sur tumblr

le Choixpeau t'as recensé,

Félicitations Mara Wayne ! Tu es désormais validé et tu es surtout un sorcier adulte ! Hé oui ! tu ne possèdes pas les contraintes de l'école, alors c'est partit ! Transplanes où tu veux, partout dans Londres, ailleurs même !

Ce que je peux dire avant tout, c'est que ta fiche est vraiment intéressante. La lecture est très fluide et honnêtement je suis fan de la façon dont tu narres l'histoire de Mara

Mara, tu es, en plus de devenir un sorcier officiel, validé sur le forum ! Tu as donc plusieurs choses à faire pour bien t'intégrer sur le forum. Dans un premier temps, si tu as peur du forum, de ne pas te sentir à l'aise, je te conseil de jeter un coup d'oeil sur la section parrainage et avoir quelqu'un pour s'occuper de ton intégration ! N'hésites pas, c'est gratuit et ça nous fait plaisir en plus. Ensuite, il faut absolument que tu viennes recenser ton avatar ! Sinon, il se fera prendre par un autre, ça serait dommage , non ? Ensuite, pour que ton personnage soit plus intéressant à jouer, tu peux venir regarder les registres du forum. Dedans, tu trouverez les places dans les équipes de Quidditch, mais aussi les clubs du forum où tu peux t'inscrire, les préfets et ainsi de suite, alors n'hésite pas ! Oh et puis, tant qu'on est, tu étais à l'école non ? dans une maison ? Alors essaies de la faire gagner à la coupe des quatre maisons. Après ça, je pense que tu devrais un registre pour tes liens, mais aussi un répertoire pour tes topics et enfin, un journal personnel pour y écrire tout ce que tu veux, non ? Après tout ça, n'hésite pas à flooder pour t'intégrer et aussi, à passer sur la chat box ! les gens ne mordent pas, ou presque.

N'oublie pas que si tu as des questions, nous sommes à ton entière disposition ! Sur ce, bienvenue officiellement sur le forum et parmi nous