moi, le magicien,

prénoms : Sidney Wilbert nom : MacFold nature du sang: mêlé âge : 20 ans date et lieu de naissance : le 29 juin à Canterbury nationalité : anglaise année d'étude : dixième année niveau scolaire : bon parcours scolaire : parcours justice magique votre baguette : Cèdre, 25,8cm , Ventricule de dragon , droite , rigide et prédisposition pour les sortilèges matières favorites : sortilèges et potions matière détestée : vol sur balai, parce qu'honnêtement on a l'air débile à califourchon sur un balai... Franchement, le transplanage c'est quand même un moyen plus intelligent et plus agréable de se déplacer. Et pourquoi faut-il que cette matière fasse partie intégrante du parcours justice magique ? Ca va me servir à quoi de savoir faire le guignol dans les airs? votre patronus : un sinistros face à l'épouvantard : le zombie de sa mère particularité magique : mettez ici votre particularité magique, attention, venez avant de ce sujet pour lire les règles.

le test de personnalité du choixpeau,

Ce qui va suivre est nécessaire afin de déterminer la maison dans laquelle vous allez être réparti. Néanmoins, ne visez pas une maison, mais faites vraiment votre personnalité. La maison devrait suivre en fonction de ça et ainsi, vous aurez celle que vous vouliez.


une potion : Philtre de Mort Vivante Un sortilège : Feudeymon (le sortilège responsable de la mort de sa mère) une chanson : Franz Schubert - Trio n°2 en mi bémol majeur un instrument de musique : un piano un bijou : un pendentif en or gravé des initiales de son père, le seul objet en sa possession qui lui ait appartenu une insulte : T'es encore pire que le whisky pur feu : TU ME SAOULES ! une phobie : claustrophobe, probablement à cause des trop nombreuses soirées de son enfance passées enfermé dans la cave familiale, puni par son intransigeante et inflexible mère une couleur : le noir une créature magique : un dragon un sorcier célèbre : Andros l'Invincible un objet moldu : une boussole un parfum de dragée surprise de Bertie Crochu : tarte à l'abricot un endroit : les rives du lac un mot doux : Je suis plutôt un adepte des mots durs... Et puis pour susurrer de la douceur, il faut disposer d'une oreille qui écoute. J'ai du apprendre à mon coeur à se vider, alors qu'il était encore habité, rempli d'amour pour mes parents, ces deux êtres qui m'ont donné la vie. Seulement voilà, parfois pour se protéger soit même, il faut faire le vide. un conte : Le Conte des trois frères de Beedle le Barde.

généreux ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ égoïste
sociable ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ solitaire
loyal ● ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ infidèle
téméraire ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ lâche
travailleur ● ● ● ● ● ● ● ● ● ○ paresseux
clairvoyant ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ ○ aveugle
créatif ● ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ pragmatique
patient ● ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ pressé
fougueux ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ calme
malin ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ sérieux
ambitieux ● ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ j'en foutiste
colérique ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ contrôlé
joueur ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ mauvais perdant
séducteur ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ timide
bruyant ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ discret
orgueilleux ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ ○ à l'écoute
gourmand ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ calculateur
méfiance ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ naïveté

hiver ou été : hiver quidditch ou lecture : lecture patacitrouille ou baguette au réglisse : patacitrouille argent ou amitié : argent st-mangouste ou ministère de la magie : ministère cavalier ou fou : cavalier balais ou transplaner : transplanerelfe de maison ou liberté : liberté astronomie ou arithmancie :arithmancie chat ou chien : chat

quelques gouttes de Veritaserum,

Nous vous demandons de répondre aux quelques questions suivantes afin de savoir votre avis sur les évènements du forum. Répondez-y avec précision, nous voulons vraiment savoir ce que vous pensez.


Que pensez-vous de l'attentat de Diagon Alley le 17 décembre dernier : Des feudeymons ? Des explosions magiques ? Voilà qui devrait me traumatiser pas vrai ? Je devrais surement répondre la voix pleine de sanglots que ça me rappelle l'horrible nuit de mon onzième anniversaire où j'ai assisté à la mort de ma génitrice dans l'incendie dévastateur de ma maison... La vérité c'est que je ne pleure pas plus ces inconnus que ma défunte mère.. Il y a parfois des pertes nécessaires et inévitables. Après tout, le monde de la sorcellerie ne s'est pas construit qu'à coup de Rictusempra et de Tarentallegra. Les grandes avancées, les chamboulements, les changements dans l'histoire exigent parfois un peu de terreur... Mon passé en est la preuve. En serais-je au même point si un sorcier n'avait pas déclenché l'incendie qui tua ma mère ? Cette mégère se serait surement opposé à mon entrée à Poudlard et j'aurais probablement fini comme laveur de pare brise dans une station service. Je n'aurais jamais connu ma nature, ni eu l'occasion d'exploiter toutes mes capacités... Parfois donc l'usage de la force et de la violence peut être bénéfique voire salutaire.

Que pensez-vous des Mangemorts : Je crois que ces Death Eaters poursuivent forcément un but plus vaste que le simple meurtre d'une poignée de sang de bourbe. Cet attentat n'était surement pas le dernier et je serais curieux de découvrir ce qu'ils nous réservent... Je ne me sens pas menacé ou effrayé. Il y a dans ce déchainement de violence et de haine quelque chose de fascinant. Les choses bougent enfin dans le monde de la sorcellerie...

Que pensez-vous de l'arrivée du consort de Dolohov, Minos Selwyn ? : Ca ne changera rien. Ce qui doit arriver arrivera. Dans son désir de tout contrôler, de tout maîtriser, elle risque de se mettre le personnel de Poudlard à dos, en plus de tous les élèves, ce qui ne fera qu'aggraver la situation. En tant de crise, tout le monde sait que c'est l'union qui fait la force. Avec sa rigueur et son intransigeance, elle sème le trouble ici, poussant les élèves à frauder, à se cacher pour enfreindre le règlement. Ce n'est pas en faisant du château une prison qu'elle obtiendra le respect des étudiants. Elle risque au contraire d'obtenir l'effet inverse.

Que pensez-vous des sept mystères de l'école : Il y a peut être une part de vrai parmi toutes ces rumeurs même si la plupart sont surement le fruit de l'imagination débordante de certains élèves. Je ne m'en effraie pas. J'ai d'ailleurs déjà une petite explication pour certaines de ces histoires : la salle maudite du premier étage et le cachot du sorcier pendu sont probablement hantés uniquement par une goule manquant de discrétion. Je ne risquerais pas de me retrouver à Azkaban pour avoir attrapé le farfadet du château. Qu'il mate les filles si ça lui chante. La pièce introuvable existe j'en suis certain. Je crois d'ailleurs que chacun des quatre fondateurs de l'école a dissimulé sa propre salle dans Poudlard... Le buste pleureur de Nicolas Flamel est encore une excentricité de notre cher directeur. Quant à la malédiction de la cabane hurlante ou le mystère du grand dévoreur, cela me conforte dans l'idée que des créatures peu fréquentables rodent dans la forêt et aux alentours de Pré au Lard.

à l'intérieur de ma pensine

La tête en l’air, je contemple l’immensité bleue du ciel où gambadent des nuages d’un blanc pur. Je me tiens sous ce pommier dans le jardin, et j’ai faim. Mon ventre gronde. A force d’être privé de dessert, je me mets à baver devant les fruits rouges qui ornent l’arbre imaginant le délice de croquer dans leurs chairs, bavant rien qu’en pensant au goût sucré de leurs jus… Mais ma petite taille ne me permet pas d’en attraper. Je saute, le bras tendu, pour tenter de m’emparer de l’une d’elles. En vain. Alors avec colère, je tape l’herbe du pied avant de m’éloigner vers la maison, déçu de devoir renoncer. Je m’avance tête baissée, boudant à moitié, lorsqu’un bruit démesuré me fait sursauter. Je me retourne lentement, craignant le pire et c’est avec stupeur que je découvre que l’arbre a été dépossédé de ses fruits. Toutes les pommes se sont décrochées et jonchent à présent le sol. Le vert du gazon est à présent tacheté de rouge. J’écarquille les yeux. L’expression ébahie de mon visage disparaît vite pour céder la place à la terreur. Qu’avais-je fait ? Je tourne la tête vers la porte d’entrée. Avait-elle entendu ? Allait-elle arriver ? Bien sûr l’oreille aiguisée de ma mère n’est pas passée à côté du tintamarre qu’a provoqué la chute des pommes. Je la vois apparaître sur le pallier, les sourcils froncés, et alors que ses yeux se posent sur notre pommier son visage se déforme de rage. Elle rougit, elle crie et m’attrape par le bras « Qu’as-tu fait encore ? Mais qu’as-tu fait ? Espèce de petit démon ! Satané serpent ! Tu ne peux donc pas te comporter normalement ! » Je ne l’entends pas. Je me ferme. Comme une huitre. Comme une tortue qui rentre dans sa carapace. Comme un escargot qui se réfugie dans sa coquille. Je reste inerte, passif, sans réaction quand elle me secoue. J’ignore ces hurlements. J’ignore ses coups. J’ignore la douleur que provoquent ses ongles s’enfonçant dans ma peau alors qu’elle me pousse sans ménagement dans les escaliers de la cave. Je sais ce qui m’attend. Ce n’est pas la première fois qu’un tel incident se produit. Le châtiment est toujours le même. Me priver de boire, me priver de manger, me priver de jouer, me priver de lumière. Je suis confiné dans la noirceur du cellier. Puni pour un acte que je n’ai pas réellement commis. Je l’ai juste souhaité après tout. Je les ai voulu si fort ces pommes… Mais est-ce vraiment ma volonté qui les a arrachées à leurs branches ? Suis-je doté de pouvoirs démoniaques comme elle se plait à me le répéter si souvent ? Pourquoi faut-il toujours que des phénomènes étranges se produisent lorsque je suis dans les parages ? Elle me compare à mon père. Possédé. Malade. Abject… Où est-il cet homme qui me ressemble soit disant autant ? Pourquoi m’a-t-il abandonné avec cette mégère sans cœur ? Doucement je me laisse glisser contre le mur froid de la pièce. Mes yeux s’habituent à l’obscurité et je distingue les silhouettes des casiers à bouteilles qui s’alignent face à moi. Je ramène doucement mes jambes contre mon torse et je ferme les yeux.

Je m'appelle Sidney Wilbert MacFold et j'ai l'impression que ma tête va éclater. L'air est humide, asphyxiant, j'étouffe dans la pénombre et la promiscuité de l'endroit. Je n'en peux plus de ces châtiments qu'elle m'impose pour des bêtises que je n'ai pas vraiment faites, des incidents que je ne contrôle pas...



Je regarde le spectacle qui s’offre à mes yeux, jeu envoutant de lumières rougeoyantes. J’ai couru à toute jambe à l’extérieur et à présent j’admire, bouche bée, les yeux écarquillés. J’aime ce que je vois, c’est si beau. L’ondulation magique des flammes me fascine. Je m’émerveille tant devant ce tableau rubescent de ma maison en feu que je ne sens pas la chaleur de cet incendie dévorant qui vient me lécher le visage jusque dans le jardin où j’ai trouvé refuge. C’est les bras musclés d’un pompier qui m’arrachent à ma contemplation. « Il y a un petit garçon ici ! » s’écrie l’homme en direction de ses collègues. Il m’éloigne des braises projetées par la fournaise de ma demeure, il s’agenouille, me prend doucement par les épaules, se penche pour capter mon regard perdu dans le vide depuis qu’il a été privé de ce show incendiaire. « Et mon grand, dis moi, où est ta maman? » Et alors, un étrange sentiment de satisfaction s’empare de moi. Un sourire étire mes lèvres, sans que je le veuille vraiment. Mon bras se déplie, s’élève, mes doigts se referment tous sur ma main excepté mon index qui se tend en direction de la fenêtre du troisième et dernier étage de l’habitation en flamme d’où s’échappent les cris de panique stridents d’une femme. Le pompier me regarde, stupéfait. Il remet surement le sourire qui me tord le visage sur le coup du choc… Il élève la voix : « Il y a encore du monde à l’intérieur ! » Mais soudain, tout s’accélère. Des silhouettes apparaissent, surgissant de nul part, des hommes et des femmes vêtus de capes, un bâton de bois en main. Les pompiers se regardent les uns les autres avec un air ahuri. Les mystérieux arrivants s’avancent d’un air décidé vers le feu. « C’est un feudeymon » prononce l’un d’eux. « On s’en occupe, toi et Marty gérez les secouristes moldus. » Ils semblent organisés. Rapidement, ils brandissent leurs bouts de bois à l’extrémité desquels jaillissent des étincelles. Et ils font disparaître son œuvre. Je voudrais hurler ma rage, ma colère, leur dire d’arrêter sur le champ, de ne pas détruire son ouvrage mais je sais que tout cela est mal, que je dois me taire. Au fond de moi, je ne veux pas qu'il la sauve. Je n’ai pas bien compris comment il a fait, je ne saisis pas vraiment qui il est ni ce qu'il est, mais je sais qu’ainsi cet étrange pyromane m’a rendu service. Et lorsque tout a commencé à s’embraser autour de moi, j’ai su que c’était la fin pour elle, la fin de mes problèmes. J’étais dans la cave quand cet homme grand à la carrure solide s’est emparé de moi. Il m’a dit que tout serait bientôt fini. Que je n’avais rien à voir avec cette femme. Que je n’étais pas comme elle mais comme mon père. Il m’a dit de courir et j’ai obéi. Je l’ai écouté. Une larme s’échappe de mes yeux devant les flammes qui s’étouffent : c’est déjà la fin du spectacle. Le dénommé Marty s’affaire auprès des sapeur-pompiers. Les sauveteurs repartent dans leur camion rouge, l’air un peu confus, comme si ils avaient soudain oublié la raison de leur présence ici. Enfin on s’avance vers moi alors que je regarde les ruines noircies de mon ancien chez-moi. On me lance des regards peinés : « Et petit viens là, on a retrouvé ta mère. Mais c’était trop tard pour elle. Elle n’a pas survécu. » M’annonce-t-on avec une voix pleine de compassion. « Qui a fait cela ? » demande l’un de ces mystérieux sauveurs. « On a retrouvé aucune trace. Aucune baguette… Peut être que le gamin pourra nous en dire plus… » Répondit l’un des hommes sur un ton dur. «Enfin tu vois pas que le pauvre petit est traumatisé… C’est surement pas le bon moment pour l’interroger.» Répliqua l’une des femmes à son collègue sur un ton de reproche. Elle tourne la tête vers les cendres encore fumantes de la maison ravagée et d’un ton triste elle soupire « Peut être que nous ne saurons jamais qui a détruit cette maison… » Je ne dis rien je me tais. Si mes larmes de colère devant leur intervention nuisible ont pu paraître pour des larmes de tristesse tant mieux, cela me dispensera de me justifier…

Je m’appelle Sidney Wilbert MacFold et j’ai l’impression que mon âme vient de se calciner… Je viens d’assister à la mort de ma mère, dans une prison de flammes. Et je ne suis pas triste : elle a probablement subit le sort qu’elle aurait aimé me réserver à moi, l’hérétique : elle a finit brûlée vive sur un bucher.



Je suis assis sur un lit d’hôpital. Le médecin a fini de m’ausculter et j’attends. Mon regard se pose sur l’horloge qui orne le mur de la chambre aux odeurs chloroformées. 0h01. Un « Bon anniversaire Sid » s’échappe de ma bouche d’un ton las. Que vais-je devenir à présent ? Ma mère est décédée. Je ne me connais aucune famille. Je sais que j’ai un père quelque part mais j’ignore tout de lui. Je doute qu’il ait envie de prendre soin de moi à présent… Je viens d’avoir 11 ans. Est-ce trop jeune pour commencer à vivre seul ? Derrière la vitre, je les vois tous réunis en pleine discussion avec l’homme en blouse blanche qui s’est occupé de moi. Pas besoin de savoir lire sur les lèvres pour deviner qu’ils parlent de mon cas. L’un des hommes capés présent au moment de l’incendie tient dans ses mains un morceau de papier. Il me montre du doigt à travers la vitre et je détourne la tête. Apparemment mon devenir leur pose également question… Le médecin s’éloigne et finalement ils entrent. Un grand homme au visage souriant et bienveillant les a rejoints. Et soudain toutes les illusions et les croyances de mon enfance, de ces 11 premières années de ma vie, volent en éclat. On me raconte une histoire, un conte féérique, où je serais un sorcier, j’aurais de la magie en moi, que j’aurais héritée de mon père. On me dit que j’ai une place qui m’est réservée dans une grande école, un château où seraient réunis tous les apprentis magiciens comme moi. Recevoir un enseignement magique ? Et on va m’y apprendre quoi à Potelard ? A faire sortir des lapins d’un chapeau haut de forme ? On me tend une lettre qui m’est destinée, le fameux parchemin que j’avais remarqué dans la main de cet homme : « Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription au collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.
La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendrons votre hibou le 31 juillet au plus tard. » Je les regarde incrédule. L’homme avec sa longue barbe me rappelle un peu le père noël, cet être imaginaire créé pour amuser les jeunes enfants au moment des fêtes de fin d'année. Bien sûr je n’y ai jamais cru. Noël, chez moi, on ne le fêtait pas de toute façon, mais j’en avais entendu parler à l’école. Vais-je croire leurs dires ? Je regarde mes mains comme si je les voyais pour la première fois. Suis-je ce qu’ils appellent « un sorcier » ? « Il ne t’est jamais rien arrivé d’étrange ? Tu n’as jamais fait des choses bizarres que tu ne t’expliquais pas ? » me demanda-t-il en constatant mon scepticisme. Je secoue la tête pour acquiescer. Est-ce que ça explique tout ? Est-ce que cette fable farfelue qu’ils me servent est vraie? J’ai toujours cru au surnaturel en quelque sorte. Parce qu’effectivement, j’ai toujours plus ou moins provoqué des incidents curieux et inexplicables. Néanmoins, j’ai toujours pensé que c’était mal, je voyais plutôt cela comme un fardeau, quelque chose de répressible puisque c’était toujours à cause de cela que je me faisais punir. Ma mère savait bien me faire comprendre que c’était anormal, dangereux et maléfique. Pour elle, c’était le diable qui se manifestait en moi. Quelle idiote ! Je leur demande soudain : « Que savez-vous de mon père ? » On me répond très peu de choses. C’est un sorcier un peu marginal, qui vit reclus de la société. Je suis déçu de devoir apprendre toutes ces choses sur ma vraie nature par de parfaits inconnus. J’accepte peu à peu l’idée d’être un sorcier. J’inonde mes interlocuteurs de questions. Finalement, ils me confient de surtout garder le secret de mes aptitudes et de l’existence de la magie. Il ne faut rien révéler aux « moldus », c’est ainsi qu’ils appellent les gens sans pouvoirs. Je vais passer l’été dans une pension, en attendant la rentrée dans cette école fantastique que j'ai hâte de découvrir. Pour la première fois de ma vie, je me sens presque normal. Je vais enfin rencontrer des gens qui me ressemblent, qui me comprennent.

Je m’appelle Sidney Wilbert MacFold et j’ai l’impression que mon cœur a été cautérisé. La plaie béante qui le meurtrissait depuis si longtemps a enfin été pansée. Une nouvelle vie s’offre à moi. Je n’ai plus de mère. Mon père est absent. Mais de nouvelles optiques s’ouvrent devant moi. L’avenir est soudain bien moins sombre parce que je sais que je suis attendu quelque part…




« Hey regardez qui voilà ! » s’exclame une voix moqueuse à mon passage. Je ne me retourne pas. Finalement, pas de grand changement. Même ici, à Poudlard, je reste le phénomène de foire… « Hey, Mac Foldingue ! » J’ignore les ricanements qui résonnent dans mon dos. J’essaie de ne pas leur prêter attention. Un jour, ils verront. Je leur prouverai à tous ce que je vaux, ce que je suis. Tous ces petits merdeux, ces prétentieux, ces incapables ne réalisant pas la chance et l’honneur que cette magie en nous nous confère, trop occupés à voleter sur leurs balais ensorcelés. Trop volages pour étudier avec sérieux et attention les disciplines qui nous sont enseignées. Malgré notre magie commune, je suis toujours à part, différent. J’avoue que les rumeurs n’ont pas aidées à mon intégration. « On dit qu’il a assisté à la mort de sa mère… Elle a brulé sous ses yeux, tu te rends compte ? » Murmure-t-on souvent sur moi. « Et puis, j’ai lu dans la gazette que c’est son propre père, un sorcier complètement barge, qui était à l’origine de l’incendie. » J’ai aussi eu vent de ces rumeurs… Mon père était-il vraiment mon sauveur ? Etait-il réellement l’assassin de ma mère ? Je ne pourrais sans doute jamais avoir sa version des faits. Le sorcier avait été condamné à la prison à vie, enfermé à Azkaban pour le restant de ses jours... « C’est pas étonnant qu’il soit aussi bizarre, ça doit être de famille. » Je ferme les yeux. Ca ne m’atteint pas. Ma carapace a fait son grand retour, armure intouchable, protection infaillible. Heureusement, j’ai trouvé refuge dans les livres. Dès mon arrivée à Poudlard, ils sont devenus mes meilleurs amis, me révélant ainsi tout ce que ma sotte de mère ne m’avait jamais appris. Quelle idiote ! Avec ses croyances et ses préjugés moldus, elle interprétait la magie qui coulait dans mon sang et celui de mon père comme étant la volonté de Satan. Comme si le diable nous possédait lui et moi. Elle m’a volé mon enfance. Elle a fait de ma vie un enfer, cet enfer qu’elle craignait tant, et finalement c’est elle qui a péri dans les flammes. « Hey MacFoldingue, tu vas te retourner quand je te parle ! » Une main se pose sur mon épaule. Je me retourne d’un geste las, le visage impassible, le regard noir. Bordel, il n'y avait vraiment pas moyen d’être tranquille dans cette école. « Ne me touche pas » J’ordonne la mâchoire serrée à cette espèce de vermine qui me fait à présent face. « Bah alors elle t’a pas appris la politesse ta mère avant de se faire rôtir par ton paternel ? » Je sers les poings à tel point que les jointures de mes doigts deviennent blanches. Je le regarde avec haine. J’ai envie de lui sauter à la gorge, de lui faire payer ses paroles, de le voir souffrir. J’imagine le visage de mon interlocuteur déformé par la souffrance si seulement je pouvais m’occuper de son cas, si seulement j'avais l'autorisation de sortir ma baguette et de lui faire tâter de ma magie. Devant l'image du garçon tordu de douleur qui s'insinue dans ma tête, un sourire de satisfaction sadique apparaît sur mon visage, trahissant les pensées cruelles qui animent mon esprit. Il se retourne alors vers ses amis, interprétant mal l'expression de mon visage : « Laissons tomber les gars, ce gars est définitivement barge. Même la mort de sa propre mère le fait marrer… » Le petit groupe d’étudiants goguenards s’éloignent en pouffant. Ma main se desserre. Je souffle enfin. Combien de temps encore saurais-je ainsi me maitriser et garder mon calme ?

Je m’appelle Sidney Wilbert. J’ai l’impression que mon être tout entier est une bombe à retardement, menaçant d’exploser à chaque seconde. Tic. Tac. Tic. Tac. Je garde mon calme. Je respire. Mais les railleries de mes camarades ne risquent-elles pas d’actionner le détonateur de la torpille qui dort en moi ?

méfaits accomplis,

ton pseudo : polochon / charivame
ton prénom : Pauline
ton âge : si vieille j'ai honte...
ton avis sur le forum : je l'aime bien sur !
comment as-tu transplané ici ? je crois qu'au début c'était par bazzar, c'est une vrai mine de trésor là bas
ta disponibilité : quand je travaille : je suis dispo quasiment tous les jours... Quand je suis en vacances : moins souvent...
(cherchez l'erreur )
ton avatar : Iwan Rheon
ton personnage : inventé - scénario - prédéfini
le mot de passe : Les gobelins sont des créatures qui puent des pieds.
une dernière volonté : /

les crédits : tumblr

le Choixpeau t'as recensé,

Félicitations Sidney W. McFold ! Le Choixpeau a décidé de t'envoyer à Serdaigle, chez les sages et réfléchis aigles ! Ce choix était une évidence car tu es quelqu'un qui a envie de tout connaitre, d'apprendre. Tu es observateur et tu ne te mêles pas des affaires des autres. Tu es aussi décalé et solitaire.. Ainsi, te voici dans la maison bleue et bronze. Tu dois savoir que la salle commune est ici et que désormais, tu peux faire plein de choses !

Ce que je peux dire avant tout, c'est que ta fiche est vraiment intéressante. J'ai adoré lire ta fiche. Les passages, ta façon d'écrire, son histoire bref j'ai adoré ce que tu as montré du personnage et j'ai hâte de voir comment tu vas le jouer.

Sidney, tu es, en plus de devenir un élève officiel, validé sur le forum ! Tu as donc plusieurs choses à faire pour bien t'intégrer sur le forum. Dans un premier temps, si tu as peur du forum, de ne pas te sentir à l'aise, je te conseil de jeter un coup d'oeil sur la section parrainage et avoir quelqu'un pour s'occuper de ton intégration ! N'hésites pas, c'est gratuit et ça nous fait plaisir en plus. Ensuite, il faut absolument que tu viennes recenser ton avatar ! Sinon, il se fera prendre par un autre, ça serait dommage , non ? Ensuite, pour que ton personnage soit plus intéressant à jouer, tu peux venir regarder les registres du forum. Dedans, tu trouverez les places dans les équipes de Quidditch, mais aussi les clubs du forum où tu peux t'inscrire, les préfets et ainsi de suite, alors n'hésite pas ! Oh et puis, tant qu'on est, tu es dans ta maison, désormais non ? Alors essaies de la faire gagner à la coupe des quatre maisons. Après ça, je pense que tu devrais un registre pour tes liens, mais aussi un répertoire pour tes topics et enfin, un journal personnel pour y écrire tout ce que tu veux, non ? Après tout ça, n'hésite pas à flooder pour t'intégrer et aussi, à passer sur la chat box ! les gens ne mordent pas, ou presque.

N'oublie pas que si tu as des questions, nous sommes à ton entière disposition ! Sur ce, bienvenue officiellement sur le forum et parmi nous