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Amélia Bones
Amélia Bones

Gryffondor.


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MessageSujet: blue clouds ∞ (r.)   blue clouds ∞ (r.) EmptyLun 28 Mai - 9:38



blue clouds,

wild child savior of the human race, your cool face freedom in her eyes.

Il n’y avait plus vraiment de quoi se soucier de la vie de tous les jours, du moins aujourd’hui elle n’en avait guère envie. Elle regardait d’un air lointain les quelques flocons de neige qui tourbillonnaient sur eux-mêmes au rythme d’un vent glacial bien que rafraichissant pour cette saison de froid hivernal. Passant une main dans sa longue chevelure blonde tombant légèrement en cascade derrière son dos, la jeune sang-pur soupira comme pour laisser ses pensées voguer vers un passé où elle avait découvert pour la première fois une personne qui hantait toujours ses pensées. Toujours le même, toujours cette distance, toujours ce silence. Sa chute de l’année dernière remontait seulement à quelques mois et pourtant c’était comme si son propre corps en avait oublié la douleur. Pouvait on oublier la douleur ? Pouvait occulter le visage d’un être qui avait pris sur lui pour vous venir en aide ? Elle se posait trop de questions, des questions qui finiraient par la mener nulle part ailleurs que dans ses réflexions pensives. Accoudée sur le rebord de la fenêtre du dortoir, Amélia observait toujours ce même paysage redondant - qui depuis quelques jours ne cessait de répondre aux mêmes attentes - lorsque des bavardages bruyants provenant de la salon commun des lions attira son attention. Les Gryffondor n’étaient pas réellement connu pour les messes basses quand bien tout le monde ne perdait pas une seule miette des derniers potins et dans ce genre de situation la présence de sa meilleure amie lui manquait car il n’y avait qu’avec elle que ce genre de situation passait bien, et oui la Bones demeurait une contradiction et une énigme à elle toute seule. Elle fronça les sourcils en s’interrogeant sur cette soudaine agitation qui venait faire désordre au sein de son moment de solution et de solitude avant d’emprunter à son tour les escaliers menant au salon décoré aux couleurs des valeurs de Godric Gryffondor. Plus elle avançait, plus les voix commencèrent à se distinguer des unes des autres et elle découvrit sans grande surprise la présence des filles qui partageaient son dortoir depuis son entrée à l’école de magie.

Il n’y avait plus vraiment de quoi se soucier de la vie de tous les jours, du moins aujourd’hui elle n’avait envie que d’une chose : recouvrer une sensation de passé. Les bras croisés contre sa poitrine, elle s’appuya légèrement contre l’encadrement de la porte du mur avant de baisser la tête sur le coté comme pour comprendre ce qui pouvait bien passionner autant ce groupe de filles aussi niaises que jolies. Parfois, Amélia remettait en doute le choix de ce vieux bout de chiffon digne mémoire des quatre fondateurs de Poudlard. « Je entendu dire que l’accident de l’année dernière avait quelque chose de louche, et puis pourquoi un Serpentard viendrait en aide à Amélia ? ». Commença la première fille avant qu’une autre poursuive sur le même sujet. « J’ai l’impression qu’il y a une anguille peu docile sous la roche Andréa … ». Elles continuèrent à bavarder sur le compte de cette histoire antérieur sans faire réellement attention à la présence de la principale concernée. Vraiment, quelques fois la blondinette aux nombreux reflets vénitiens se demandait pourquoi elle n’avait pas encore rétorqué en s’interposant dans leur discussion n’ayant ni queue ni tête puisqu’elle ne se basait que sur des raisonnements hypothétiques. Son accident lors du dernier match de quidditch de la saison passée n’avait rien de bien surprenant cela arrivant de temps en temps au sein d’un match mais ce qui n’arrivait guère souvent c’était qu’un être vous vienne en aide pour panser la douleur que vous arrache votre corps. Un corps dont la douleur s’occulte avant les secondes qui défile alors qu’un seul contact de main froid puis emplit d’une chaleur brulante vous parcours l’organisme. Amélia avait bien du mal à oublier ce jour là, mais un seul regard de Regulus avait permis à la lionne de mettre sous silence son secret et quoi qu’il arrive elle tiendrait sa parole quand bien même cela devait être son dernier acte. Pourquoi tenait elle tant à conserver son silence lorsqu’il s’agissait de lui ? Elle secoua nerveusement la tête comme pour chasser ses pensées lorsqu’elle fut tirée de manière subite par la voix de l’une des fameuses commères. « Amélia … Amélia ?! ». L’interpellée se contenta d’un haussement d’épaule avant de disparaitre derrière le portrait de la Grosse Dame qui s’exerçait encore sur des vocalises qui vous faisaient bourdonner l’oreille d’un déplaisir fâcheux.

Il n’y avait plus vraiment de quoi se soucier de la vie de tous les jours, du moins aujourd’hui un mélange d’envie et d’hésitation l’animait. Elle marchait d’une démarche simple et calme au travers du long corridors qui la mènerait d’ici quelques instants à la tour Ouest du château, un lieu qu’elle fréquentait beaucoup ces derniers temps. Depuis sa chute, sa mère demeurait éternellement beaucoup plus soucieuse que d’ordinaire en lui demandant de ses nouvelles sur sa santé, ses motivations scolaire et surtout son accent sur son mentale. D’ordinaire énergique et vive, de coutume sociable et malicieuse, Amélia avait quelque peu vécue une baisse de régime mais rien de bien gravissime en soi. A trop penser, elle en devenait un peu léthargique ces temps ci mais cela venait par vague étrange qui la surprenait toujours autant. Alors qu’elle poussait la lourde porte en bois de la volière, la sorcière se retrouva au beau milieu d’un chant de hululements agréable bien que légèrement tonitruant pour cette après midi d’hiver où la plupart des élèves étaient partis pour le village de Pré-au-Lard ou encore pour l’extérieur du domaine magique. Elle leva la tête vers le sommet de la tour tout en montant quelques escaliers lorsqu’elle repéra au loin une chouette hulotte au plumage d’un blanc cotonneux et au bec d’un noir ébène. La blonde esquissa un sourire satisfait tout en sifflant un air de trois tons différents. Dès lors, un rapace se dégagea vivement de cette ronde de vole harmonieuse avant de venir se poser sur le bras tendues de sa maitresse. Grimalkin faisait parti de la famille depuis quelques années déjà et il lui avait été offert pour son entrée en première cycle. Alors qu’elle s’apprêtait à lui caresser le sommet de la tête, elle entendit un rire lointain se dessinait dans les échos des bruits poussés par la multitudes de chouettes habitants les lieux. Penchant au devant d’une rambarde en bois, son vieil ami d’enfance Remus la considéra d’un rire amusé et complice. Une expression de visage qui n’avait pas changé depuis leur enfance. « Toujours sur mes pas on dirait ? ». Elle lui rendit son sourire avant de monter le rejoindre quelques étages plus haut toujours son volatile reposant sur son avant bras.


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Remus J. Lupin
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MessageSujet: Re: blue clouds ∞ (r.)   blue clouds ∞ (r.) EmptyMar 29 Mai - 8:48



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Lorsqu'il avait reçu une énième lettre de sa mère ce matin là, Remus s'était retenu de soupirer. Il savait que le comportement de sa mère n'était que le fruit de ses bonnes intentions, mais il recevait de plus en plus fréquemment des lettres de sa génitrice. Lors de ses premières années, il en recevait une par semestre. Aujourd'hui, c'était presque une lettre par semaine que son hibou venait lui amener. Elle voulait savoir s'il allait bien, s'il n'avait pas trop de soucis à l'école. Et surtout, elle voulait savoir si son secret était bien gardé. Pourtant, elle était loin de lui rendre service en lui envoyant ce genre de lettres. Leur courrier était contrôlé avant de leur être remis. Et si Dolohov se doutait de quelque chose quant à sa nature ? « Encore ta mère, Lunard ? » Il avait levé les yeux vers ses amis et avait haussé les épaules. Sa mère n'était toujours pas au courant qu'en dehors d'Amélia, il y avait des élèves au courant de son secret. Trop d'élèves, d'ailleurs soupirait intérieurement Remus qui voyait peu à peu ce nombre de personne augmenter entre Avery qui semblait avoir, il ne savait par quel miracle, découvert son secret et Nastya qui, il pensait, était comme lui et devait donc avoir quelques soupçons sur ce qu'il était... À ce rythme-là, la moitié des élèves le saurait d'ici la fin de l'année et il savait que c'était justement ce que sa mère voulait éviter. Et si Remus lui avouait que les Maraudeurs étaient au courant de son petit problème de fourrure, elle le sermonnerait. Parce qu'elle trouverait ceci inconscient. Perdu dans ses pensées, il ne suivait plus la conversation de ses amis. Sa mère avait si longtemps mis des chaînes autour de son fils, le surprotégeant, l'empêchant de faire quoi que ce soit et ceci commençait sérieusement à être un poids pour le jeune homme. Tout comme sa malédiction. Il avait dix-neuf ans, il était encore jeune. Et pourtant, il avait l'impression de ne rien pouvoir faire.
Remus sorti un moreau de parchemin ainsi qu'une plume de son sac et commença à écrire la lettre qu'il allait envoyer à sa mère. Oui, tout se passait bien à Poudlard et il avait des notes excellentes. Non, il n'avait aucun problème. Le baratin habituel dans lequel le jeune homme se sentait obligé de glisser deux-trois mensonges crédibles pour ne pas inquiéter sa génitrice. Lorsqu'il eut terminé, il relu sa lettre. Parfait. Rien qui ne puisse éveiller les soupçons de la mère Dolohov. Du moins, il l'espérait. Tout comme il espérait que sa mère arrête de lui envoyer ses lettres ; mais il ne pouvait pas le lui dire directement, on comprendrait qu'il avait des choses à cacher. Au moment où il levait les yeux sur la table des professeurs, il croisa le regard de la harpie, qui le fixait et il détourna immédiatement les yeux. Elle sait, se dit-il bien qu'il n'ait aucune preuve de ce qu'il avançait.

Remus se leva et ses amis se tournèrent vers lui. « Je vais à la volière, on se rejoint plus tard. » Et comme pour prouver ses dires, il attira leur attention sur l'enveloppe qu'il tenait dans sa main. James sorti discrètement la carte du Maraudeur et la glissa dans la poche de Remus, un sourire plein de malice sur les lèvres. « Tu nous retrouveras plus facilement avec ça. » Remus répondit à son sourire et quitta la grande salle, certaines personnes murmurant sur son passages - des paroles que l'ouïe fine du loup entendait parfaitement mais dont Remus préférait faire attention. La dernière pleine lune lui avait laissé des séquelles ; il s'était retrouvé avec une grosse cicatrice sur sa joue qu'il cachait aujourd'hui sous un énorme sparadrap et les rumeurs allaient de bon trains. Certains parlaient d'un sortilège qui avait mal tourner - « S'il s'était fait prendre par la mère Dolohov... » - d'autres imaginaient des histoires sans queue ni tête. Remus ne voyait aucune raison de se préoccuper de ces ragots et fermait les yeux la-dessus.
Le jeune homme monta jusqu'à la tour ouest sans se presser et lorsqu'il y arriva, il se dirigea vers les hiboux que l'école prêtait aux élèves. Il se souvenait encore de la première fois qu'il avait été faire ses courses pour Poudlard. Il avait insisté pour qu'on lui achète une chouette, mais sa mère avait refusé. Ils ne pouvaient pas se le permettre, financièrement parlant. Il s'approcha d'une chouette hulotte et amena celle-ci vers la fenêtre ; il lui donna la lettre et la chouette décolla sous les yeux du garçon qui la regardait s'éloigner. Et puis, lorsqu'elle ne fut plus qu'un minuscule point à l'horizon, il baissa les yeux sur le parc de Poudlard. Ce n'était que le début du mois de décembre, mais la neige était pas là. Remus soupira. Petit, il adorait l'hiver, il adorait le froid. Aujourd'hui c'est différent. Il aime toujours la neige, mais l'été les nuits sont bien plus courtes. Il soupira et sorti de sa poche la carte du Maraudeur lorsqu'il entendit la porte de la volière s'ouvrir - il remit la carte là où il l'avait trouvée. Prudemment, il s'approcha de la rambarde afin de voir qui l'avait rejoint et, lorsqu'il vit que ce n'était qu'Amélia qui s'amusait avec son hibou, un petit rire lui échappa. Ils se connaissaient depuis dix-huit ans. Depuis que la jeune sorcière était venue au monde. Et aux yeux de Lupin, elle n'avait pas changé. Cella-ci se retourna vers lui et répondit à son sourire : « Toujours sur mes pas on dirait ? » Il haussa les épaules alors que la demoiselle montait le rejoindre. « Il faut bien quelqu'un pour te surveiller. » Elle était maintenait arrivée à sa hauteur. « T'as la mauvaise habitude de faire des bêtises lorsqu'il n'y a personne derrière toi. » Amélia était sans aucun doute la plus vieille amie de Remus. La première à avoir appris pour sa lycanthropie ; la première à avoir accepter sa "maladie", avant même qu'il ne rencontre les Maraudeurs. Ce n'était donc pas n'importe qui. Remus passa ses mains dans les cheveux de la demoiselle pour l'ébouriffer. Amélia était l'une des rares personnes, avec James et compagnie, avec laquelle il était lui-même. « Alors, qu'est-ce qu'il y a ? » Il n'était pas dupe. Il voyait bien que quelque chose clochait chez son ami. Non, elle n'avait pas changé depuis qu'ils se connaissaient et Remus arrivait à décrypter les expressions de son amie.


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Dernière édition par Remus J. Lupin le Jeu 31 Mai - 14:09, édité 1 fois
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Amélia Bones
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MessageSujet: Re: blue clouds ∞ (r.)   blue clouds ∞ (r.) EmptyMar 29 Mai - 18:32



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Il avait été son ami des premiers jours, son camarade de confidence, son compagnon de toujours même au-delà de la distance. Il fut un temps ou rien, strictement rien, pas même un secret quel qu’il soit ne les aurait éloigné. Il fut un temps où ils passaient l’un comme l’autre des heures assis sur un par terre d’herbe frais en été, lieu de souvenirs souriants et complices où ils ne faisaient que parler et contempler quelques fois le ciel d’un bleu azur emplit de nuages. Quelques fois ces nuages prenaient la forme d’un visage connue, et quelques fois ils prenaient la forme d’un petit animal, ou d’un simple objet. Une simple vision de l’existence qui n’appartenait rien qu’à eux, rien qu’à leur amitié pas comme les autres. Lorsqu’elle monta rejoindre le jeune homme de dix années maintenant, Amélia se rendit compte que son sourire s’affichait toujours de la même manière, une manière tendre et louable où seule son expression de visage lui témoignait de sa sagesse et de sa sympathie pour elle. Grimalkin montra une soudaine impatience à sa propriétaire qui lui lança un léger regard réprobateur dû à sa précipitation soudaine. Une fois à sa hauteur, la lionne vit son compagnon hausser ses épaules tout en répliquant d’une façon bien propre à lui-même. « Il faut bien quelqu’un pour te surveiller. T’as la mauvaise habitudes de faire des bêtises lorsqu’il n’y a personne derrière toi. ». Sa réplique n’était pas la première et serait jamais sans doute la dernière. Aussi loin que remonte sa mémoire intérieur, Amélia se souvient combien elle était beaucoup plus malicieuse et combien son esprit demeurait beaucoup plus maladroit que celui de Remus. Ce dernier plus posé et plus discret lui avait toujours offert son écoute attentive, sa compréhension amicale et sa présence réconfortante, un peu comme un tandem complémentaire si on pouvait le dire ainsi. Toujours à vouloir prendre les devants de témérité, toujours à saisir sa chance de sourire, la Bones demeurait cependant une personne dont la franchise et l’impartialité n’avaient d’égal que son hardiesse et sa volonté.

Il avait été son ami des premiers jours, son camarade de confidence, son compagnon de toujours même au-delà des conséquences. Il était véridiquement vrai que le jeune Lupin avait toujours été l’un des seuls à lui venir en aide lorsqu’ils étaient des enfants, il avait toujours été la et il le demeurait encore. Seulement elle avait grandit et les ennuis n’étaient plus réellement aussi énormes qu’à cette époque où leurs insouciance respectives étaient innocentes et vivaces. Quoi que, sa chute de l’an passé n’avait été que le résultat d’une prise de risque téméraire et obstinée, une fois de plus elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même. Parfois elle agissait sur un coup de tête sans même s’en rendre véritablement compte mais c’était ainsi et parfois cela apportait une bonne surprise. Son interlocuteur lui ébouriffa légèrement les cheveux comme par gestes de coutumes tout en lui demandant d’un timbre naturel bien que teinté d’une certaine inquiétude. « Alors, qu’est ce qu’il y a ? ». Elle reconnaissait bien là Remus mais elle s’interrogeait sur le sens de son interrogation. Avec le temps, le lycan était parvenu à déchiffrer les expressions faciales de la rouge et or, et ce de manière tout a fait réciproque et son comportement ne le trompait guère. Seulement pouvait elle lui confiait ce qui trottait dans ses pensées alors que cela concernait le fils du premier ministre ? Après tout, tous les deux avaient de lourds secrets à porter si on était sincère, mais une promesse étant une promesse Amélia joua la carte qu’elle jouait à qui voulait bien l’entendre. « Rien de bien important, tu connais ma mère elle s’en fait beaucoup plus depuis que je suis tombé lors du dernier match l’année dernière … ». Lui avait elle répondu en guise de réponse tout en portant son attention sur son rapace auquel elle tendit un petit parchemin qu’il s’empressa de prendre dans son bec. Derechef, la chouette s’envola par la fenêtre la plus proche et vola droit vers le ciel qui présentait de nouveau une pluie calme et apaisante de flocons de neiges. Elle le regarda son animal prendre de la distance pour ne formait qu’un point noir dans ce plafond de couleur blanc nacré lorsqu’elle s’avança pour s’accouer légèrement contre le rebord en pierre non loin de la fenêtre.

Il avait été son ami des premiers jours, son camarade de confidence, son compagnon de toujours même au-delà de l’évidence. Connaitre Remus avait été une chance pour elle, non pas parce qu’il était différent, non seulement parce qu’il était tout bonnement lui-même. Elle avait appris à l’apprécier pour ce qu’il était au fond de lui et ce dès la première entente. Sa divergence d’être loup garou ne l’avait aucunement fait fuir quand bien ses parents lui avait interdit toutes nouvelles discussions et rencontres éventuelles. Amélia n’avait que faire de leur bon vouloir et sa différence n’avait fait que renforcé leur amitié, une amitié qui demeurait l’un des piliers de confiance dans sa vie de tous les jours. Elle pouvait compter sur lui, et inversement. Les prunelles rivaient sur le même point au dehors, la poursuiveuse secoua la tête comme pour balayer ses pensées, les éclaircir au maximum. « … Je crois que cette chute n’a pas seulement atteint les blessures du corps, elle a aussi atteint autre chose. ». Sa voix n’était pas très audible mais assez néanmoins pour que Remus entente ses paroles. Des propos qui avaient un sens implicite mais assez pour révéler des faits inavoués à son plus vieil ami. Relevant le visage vers le brun, elle le considéra avec un franc sourire pour poursuivre sur un ton plus jovial. « Enfin bref, si tu m’en disais un peu plus sur toi, tout se passe bien ? ». Et par cette question elle entendait juste une réponse de manière générale, elle ne voulait pas que Remus se force à lui parler de sa lycanthropie s’il ne le désirait pas, même si elle ne l’avait jamais jugée et qu’elle ne le ferait jamais.

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MessageSujet: Re: blue clouds ∞ (r.)   blue clouds ∞ (r.) EmptyJeu 31 Mai - 13:50



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« Rien de bien important, tu connais ma mère elle s’en fait beaucoup plus depuis que je suis tombé lors du dernier match l’année dernière … » Un mensonge, il le savait. Il la connaissait. Mais il fit comme s'il ne l'avait pas relevé ; il savait comment la demoiselle fonctionnait et lorsqu'elle voudrait lui en parler, elle viendrait le trouver pour dire ce qu'elle avait sur le coeur. Remus se recula et s'appuya contre la rambarde, quittant son amie des yeux lorsqu'elle celle-ci baissa les yeux sur son animal. Lorsqu'il la regardait, il avait l'impression de revoir cette petite fille blonde de sept ans, qui lui avait dit qu'elle s'en fichait qu'il soit un loup parce qu'il était avant tout son ami. Cette fille-là, profondément gentille, était toujours présente, mais Amélia avait grandi, tout comme lui. Elle était devenue une adulte et, ils avaient beau se connaître depuis des années ; il y avait des choses -peu nombreuses, certes - qu'ils ignoraient l'un sur l'autre, des sujets qu'ils préféraient éviter d'aborder dans l'immédiat. Amélia était une sorte de piller dans sa vie Elle était quelqu'un d'important, dire le contraire ne serait que mensonge. Elle fut la première à lui prouver que sa malédiction n'était pas aussi importante que ce qu'il pensait, que malgré tout, il restait Remus John Lupin bien que le loup prenne possession de son corps environ tous les trente jours.
Amélia s'accouda à la fenêtre et Remus reporta les yeux sur les cheveux blond de son amie. Le silence se prolongea, avant que la jeune Bones ne le brise : « … Je crois que cette chute n’a pas seulement atteint les blessures du corps, elle a aussi atteint autre chose. » Sa voix était faible, un murmure si faible que Remus n'aurait pu l'entendre s'il n'avait pas possédé la fine ouïe du loup. Un triste sourire naquit sur ses lèvres, mais il conserva le silence. Elle savait de quoi elle parlait. Regulus. Le jeune frère de Sirius, d'un an son cadet. Il avait rapidement compris que l'incident qui était survenu pendant un match de Quidditch avait eu d'autres conséquences sur Amélia, mais Remus n'imaginait sans doute pas à quel point. Remus ne pouvait pas détester Regulus ; il ne le connaissait même pas. Cependant, il avouait qu'une part de lui se méfiait du cadet Black. Sans doute s'en sentait-il obligé, parce qu'il ne voulait pas que son amie souffre. Et puis, la demoiselle releva les yeux vers lui : « Enfin bref, si tu m’en disais un peu plus sur toi, tout se passe bien ? » La mélancolie qui animait son visage quelques secondes plus tôt semblait avoir disparue. Son ton était jovial et un petit sourire avait retrouvé le chemin de son visage.
Le garçon haussa les épaules et fit quelques pas dans sa direction. Il ne la fixait pas, il regardait le parc de Poudlard, derrière elle. Ils étaient au début du mois de décembre et il faisait déjà extrêmement froid ; les élèves ne quittaient plus leur salle commune sans leur écharpe. Lui même avait mis un gros pull en se levant ce matin-là ; ce n'était pas le moment de tomber malade, les vacances de noël arrivaient à grand pas. Il ne savait pas ce qu'il ferait durant ses vacances, d'ailleurs. Peut-être resterait-il à Poudlard. Ou peut-être rentrerait-il. « J'ai encore reçu une lettre de la part de ma mère ce matin. » Il poussa un soupir en baissant les yeux sur la rouge-et-or. « Elle a la mauvaise habitude de trop s'inquiéter pour rien. » À croire qu'elles étaient toutes pareilles. Et avec la mère Dolohov qui surveillait les communications des élèves... Il avait entendu parler du ministre par Sirius ; il savait de quoi il était capable. Et s'il apprenait qu'un loup garou rôdait à Poudlard -et qu'en plus il était extrêmement proche de son fils aîné- qui sait de quoi il serait capable ?
Par réflexe, les doigts du jeune homme vinrent rencontrer le sparadrap qu'il avait sur la joue, cachant l'immonde cicatrice qu'il s'était faite lors de la dernière pleine lune. L'infirmière lui avait dit qu'elle mettrait un moment avant de disparaître - si elle disparaissait. La plupart des marques qu'il avait sur le torse étaient restées mais Remus, bien qu'extrêmement complexé par celles-ci, n'y prêtait que moyennement attention puisque c'était une partie du corps que la majorité de ses camarades ne voyaient pas. Le visage, c'était autre chose. Surtout lorsqu'on avait une blessure aussi profonde que celle que le loup lui avait infligée. « Enfin bon, je suppose que je ne peux rien y faire. Au fond, elle est terrifiée à l'idée que quelqu'un apprenne mon état. » Terrifiée à l'idée que son fils soit rejeté par ses pairs. Parce que même elle, qui essayait tant bien que mal d'aimer son fils, elle se montrait parfois distante. Trop distante.

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MessageSujet: Re: blue clouds ∞ (r.)   blue clouds ∞ (r.) EmptyDim 3 Juin - 12:21



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On avait tous des rêves, des envies, des peurs. On a tous besoin de soutien au-delà de l’amitié, on a tous besoin de quelqu’un sur qui compter. Elle était la seule fille du couple Bones, et ses parents avaient tous deux mis un point d’honneur à la rendre forte et indépendante mais elle c’était épanouie avec des rêves et des espérances qui n’appartenaient qu’à sa propre personne. Lorsqu’elle avait la connaissance de son jeune voisin d’une année son ainé, Amélia avait tout de suite repérer son air mystérieux et compréhensif mais si tout cela n’était que de l’implicite dans sa manière d’être. Leur entente n’avait surpris personne pas même elle qui demeurait un être sociable au possible bien qu’elle témoignait quelques fois de son mauvais caractère. A cette époque là, à la période de l’enfance celle où l’innocence prend par intégrante de votre vie, la figure maternelle de la blondinette partait d’un bon sentiment envers le petit brun qui ne cessait de jouer en compagnie de sa fille unique, celle qu’elle avait tant désirée mettre au monde. La naissance d’Amélia avait été dur pour le couple qui dans le passé pensait leur chance de devenir parents se mettre à défaut de leurs projets les plus souhaités. Et puis par un petit miracle de patience et d’espoir tout à la fois, Amélia avait pointée le bout de son petit nez. Dès lors, lorsque l’accident de Remus a fait surface l’interdiction de le revoir a été catégorique du moins rien que pour eux car en ce qui concernait Amélia sa décision était déjà prise depuis longtemps. Remus était son ami et il le resterait quoi qu’il arrive et ça elle lui avait bien fait comprendre.

On avait tous des rêves, des envies, des peurs. On a tous besoin de soutien au-delà de l’amitié, on a tous besoin de quelqu’un à se confier. Depuis sa chute, la joueuse de quidditch avait quelque peu changé sa manière d’être mais de façon très légère. L’acte de Regulus a son égard chamboulait un peu ses pensées, mais de là à pousser la réflexion un peu trop loin il ne fallait trop exagérer. Il fallait que cela cesse et avec la présence de son camarade à ses cotés, cela semblait s’estomper. « J'ai encore reçu une lettre de la part de ma mère ce matin. Elle a la mauvaise habitude de trop s'inquiéter pour rien. ». Lui avait il dit tout en s’approchant légèrement d’elle afin de toiser d’une œillade lointaine et oisive le paysage de parc de Poudlard. Sa voix était teintée d’une lassitude et d’un soupire qu’elle lui connaissait bien et qui traduisait un certain moment de solitude. Une solitude qu’il avait dû éprouver au cours de son enfance et puis de son adolescence. Amélia se souvint soudainement de la manière dont la mère du Gryffondor était attachée à masquer ce qui pouvait déranger autrui et sa propre famille. Elle se contenta d’hocher lentement la tête pour lui faire comprendre qu’elle savait et imaginait là où il désirait en venir. A son tour, la sang-pur reporta son attention sur son interlocuteur qui laissa glisser sa main le long de sa joue où se trouvait un pansement. Elle se doutait de sa provenance mais cela était pour elle secondaire. Les blessures pouvaient avoir de nombreuses causes de départ, de nombres conséquences également. Quelques nuit auparavant la pleine lune avait fait sa place très haut dans le ciel, et d’un jaune miel éclatant. Une lueur qu’elle avait vu par la fenêtre de la bibliothèque où elle rédigeait un devoir qu’elle avait négligée. A ce moment là, ses pensées c’étaient tournées vers Remus mais au fond d’elle, elle savait avec pertinence que ce dernier n’aurait guère souhaité sa présence à ses cotés. Et puis James, Sirius seraient présent pour veiller sur lui elle n’en doutait pas une seconde. « Enfin bon, je suppose que je ne peux rien y faire. Au fond, elle est terrifiée à l'idée que quelqu'un apprenne mon état. ».

On avait tous des rêves, des envies, des peurs. On a tous besoin de soutien au-delà de l’amitié, on a tous besoin de quelqu’un pour ne pas se laisser aller. La distance était évidente chez certains parents, et quand bien même ses parents demeuraient présent tous deux dans son existence ils n’en étaient par pour autant actifs. Elle comprenait son mal être, du moins elle ne pouvait que l’imaginer comme elle le disait si bien. Dire si bien les choses, dire les choses avec franchise et impartialité c’était bien elle. S’approchant légèrement de son ami, Amélia déposa sa main sur celle de Remus en le considérant d’un sourire confiant, puis elle se laissa tomber sur l’une des marches des escaliers en bois. « Peu importe ce que tu peux faire ou non. Je pense que le plus important dans le fond c’est ce que les gens peuvent faire pour toi aujourd’hui, tu ne crois pas ? Je te l’ai déjà dit par le passé, mais ta différence est peut être une conséquence, lourde à porter qui plus est … Mais elle fait aussi ta force, elle réunit tous les gens qui t’affectionnent pour ce que tu es … ». Déclara-t-elle d’une voix calme et posée tout à la fois. Elle ne voulait pas que son ami d’enfance se noie dans des pensées pareilles, quand bien même cela devait le travailler bien des fois au cours de ses journées. Ces derniers temps ils ne se parlaient pas souvent alors elle s’en voulait un peu, mais il faut dire que ces derniers jours rien ne fonctionnait comme sur des roulettes. « Je suis désolée de ne pas avoir été disponible ces derniers temps … ».

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Remus J. Lupin
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MessageSujet: Re: blue clouds ∞ (r.)   blue clouds ∞ (r.) EmptyJeu 28 Juin - 13:21



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amelia&remus


L'amitié ; un mot, trois syllabes qui ont toujours énormément comptés pour Remus. Un mot, trois syllabes qu'il pensait pourtant avoir perdu lorsqu'il fut mordu. Un mot, trois syllabes qu'il avait pensé ne plus jamais connaître. Et pourtant, Amélia était la preuve qu'un monstre dans son genre avait le droit de connaître ce sentiment. Elle était la preuve qu'au fond, ce n'était pas si grave que cela s'il perdait le contrôle de son corps une fois par mois ; il y aurait toujours des gens présents pour lui. Quoi qu'il arrive. Il avait fini par y croire, par croire que ses amis ne l'abandonneraient pas à la première difficulté. Et le temps l'avait conforté dans son idée.

Amélia s'approcha de lui et lui offrit une pression rassurante sur l'une de ses mains. Elle sera toujours là pour lui ; il en était persuadé. « Peu importe ce que tu peux faire ou non. Je pense que le plus important dans le fond c’est ce que les gens peuvent faire pour toi aujourd’hui, tu ne crois pas ? » Non. Non, ce n'était pas correct. Parce que Remus n'aimait pas se reposer sur le dos des autres. Parce qu'il était conscient que son "petit problème de fourrure" n'était, contrairement à ce que cette appellation semblait dire, pas des moindres et qu'il se reposait déjà trop sur ceux qui l'entouraient. Au fond, peut-être ne voulait-il pas leur apporter plus d'ennuis qu'il le faisait déjà. « Je te l’ai déjà dit par le passé, mais ta différence est peut être une conséquence, lourde à porter qui plus est … Mais elle fait aussi ta force, elle réunit tous les gens qui t’affectionnent pour ce que tu es … » Et Remus savait que son amie disait vrai. Parce que le loup était devenu une partie de lui-même ; sans celui-ci, il serait bien différent aujourd'hui. Le loup qui était en lui passait peut-être une nuit par mois à le mutiler, à le faire souffrir, mais Remus savait que ce n'était pas tout. Que c'était beaucoup plus complexe que cela. Quoi qu'il en soit, il n'avait pas eu le choix : il avait du apprendre à cohabiter avec l'animal. « Je suis désolée de ne pas avoir été disponible ces derniers temps … » Un sourire s'installa sur les lèvres du lycanthrope alors qu'il fixait son amie dans ses yeux. Il n'y avait pas de quoi être désolé. Vraiment. « Ne t'en fais pas. Tu as tes propres problèmes, Amélia. » Remus traînait ses problèmes derrière lui depuis des années ; ceux d'Amélia étaient beaucoup plus récent. Au fond, peut-être que c'était lui qui n'avait pas correctement rempli son rôle d'ami. Peut-être que c'était lui qui aurait du se montrer présent pour la jeune fille. Qu'avait-il fait, à la place? Il avait passé son temps à se lamenter sur la malédiction dont il ne pouvait se défaire. Quel piètre ami, il faisait ! « C'est plutôt moi qui devrait m'excuser. Je n'ai pas été très présent. » Et faites jouer les violon. Cela faisait un moment que Remus et Amélia n'avaient pas eu une vraie conversation, et celle-ci prenait des tournures dramatiques, dignes de certains romans moldus à l'eau de rose. « Enfin bref, oublions cette histoire. » Remus se passa une main dans les cheveux et son regard se promena sur les murs de la pièce pour finalement terminer plongé dans le ciel bleu. Une belle journée ; un samedi tout à fait banal du mois de décembre. Il se demandait ce que faisaient les maraudeurs en ce moment-même. Ils devaient sans doute se demander pourquoi il mettait autant de temps à revenir, à moins qu'ils n'aient eu une autre génialissime idée quant à la manière dont ils pourraient mettre fin à la monotonie qui s'était installée ces derniers temps. Il se tourna à nouveau vers son amie, un sourire sur les lèvres. « Tu rentres, pour noël ? » Ou comment changer de sujet rapidement. Il en avait assez d'entendre Amélia s'excuser, assez de devoir lui-même s'excuser. Ils étaient amis ; des amis qui ne se voyaient que très peu ces temps-ci. Alors autant repartir sur une note un peu plus joyeuse.


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Amélia Bones
Amélia Bones

Gryffondor.


CREDITS : psychozee (avatar). // tumblr (sign).
PARCHEMINS : 700
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ICI DEPUIS : 20/05/2012

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MessageSujet: Re: blue clouds ∞ (r.)   blue clouds ∞ (r.) EmptyVen 20 Juil - 13:44



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wild child savior of the human race, your cool face freedom in her eyes.

Se sentir bien dans sa peau faisait toujours un débat fastidieux entre vous, vous et vous. Et la plupart du temps on ne trouve pas toujours les réponses que l’on attend tous. Se sentir bien dans sa vie faisait également office d’une longue discussion où très souvent la décision des parents fait rage. Ce genre de pensée avait le don de se rappeler le dialogue que sa figure maternelle lui avait tenu. Une réplique qui ne comportait que les mots volonté, assiduité, courage et réflexion. Guenièvre Bones était un talent du balai mais aussi une très grande joueuse de quidditch qui faisait beaucoup parler d’elle lors des rencontres nationales comme internationales et cette influence avait bien sur jouée sur la blondinette au cours de son adolescence. Amélia savait exactement ce qu’elle comptait faire de son avenir : vivre au jour le jour en profitant de chaque instant, et cette pensée témoignait largement de l’amitié qu’elle avait conservée avec Remus. Ce dernier lui avait énormément apporté, et ce de manière tout à fait réciproque ce qui la confortait toujours dans son choix d’avoir gardé ce lien privilégié avec son ami d’enfance. « Tu rentres pour Noel ? ». La lionne avait tout de suite compris le raisonnement de son interlocuteur qui était celui du changement de sujet. Après tout, elle ne ferait que lui emboiter le poids car il avait totalement raison. Poursuivre son temps a vouloir s’excuser n’était pas un gain de temps, et c’est sur une note plutôt lointaine bien que certaine qu’elle répondit. « Je ne sais pas … revoir mes parents me ferait plaisir mais je pense que je resterai ici pour les vacances. ». Son timbre de voix était calme, mais aussi évasif. Elle savait parfaitement pourquoi elle ne voulait pas revoir les membres de sa famille, et c’est très souvent à ce moment précis qu’elle aurait eut besoin des conseils de son grand-père. Ce dernier lui tenait souvent des propos philosophiques qui devenaient même quelques fois énigmatiques. Ce genre de remarques la faisait toujours rire et elle s’amusait à résoudre ces histoires à dormir debout, toujours l’esprit à la découverte de cette réponse qui très souvent lui venait en aide.

Se sentir bien dans sa peau faisait toujours un débat fastidieux entre vous, vous et bous. Et de temps en temps on arrive quelques fois à faire un semblant de tri pour trouver non pas la solution mais une solution. Passant une main dans sa chevelure d’un blanc vénitien, la Bones reposa ses prunelles azuréennes sur le visage coutumier de son plus vieil ami qui était sans doute la personne pour lequel sa confiance était réelle et inébranlable. « Et toi, dis moi tu comptes passer tes vacances d’hiver ici aussi ? ». Elle se doutait un peu de la réponse mais espérait également que son ami les passerait ici. C’était un peu égoïste, elle ne le nierait pas le moins du monde, mais elle serait contente de passer un peu plus du temps avec Remus et puis ce dernier semblait plus épanouit avec son quatuor. James, Peter et Sirius savaient parfaitement ce qu’ils faisaient et leurs agissement en faisaient très souvent rire plus d’un. Elle la première d’ailleurs, on n’irait pas dire le contraire. Son accident lors du dernier match du quidditch avait eu raison d’elle a certain moment ces derniers temps, et la présence du dernier de la fratrie Black n’y était pas pour rien non plus. Elle esquissa un léger sourire en se remettant en mémoire les hivers qu’elle avait passée en compagnie du jeune homme. Batailles de boules de neige, chasse autour des bois environnant leurs deux maisons voisines et bien d’autres jeux encore. Amélia passa sa main gantée sur la neige du rebord de la fenêtre avant d’en saisir une bonne poignet. La manière s’incéra légèrement par de là sa fibre de laine, mais le froid restait supportable. « Est ce que tu rappelles la premier fois où on a décidés de construire un igloo ? J’étais fatiguée d’avance à cette idée et au lieu de quoi … je t’ai envoyée une boule en plein visage. ». Sa voix était emplit de malices et de joies qui qui n’avaient pas mutés depuis l’enfance. Amélia lui envoya la boule de neige qu’elle avait dans la main en plein sur l’épaule gauche en le gratifiant d’un sourire amical et légèrement moqueur à la fois. Après tout se sentir bien c’était aussi retourner dans certains moment déjà passés qu’on ne veut pas laisser filer.


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Remus J. Lupin
Remus J. Lupin

Préfets


PRENOM/PSEUDO : LAETITIA AKA .DAUNTLESS
CREDITS : MOGO & .DAUNTLESS
PARCHEMINS : 1416
ÂGE : 32
LOCALISATION : REGARDE LA CARTE DU MARAUDEUR ET TU AURAS TA RÉPONSE.
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MessageSujet: Re: blue clouds ∞ (r.)   blue clouds ∞ (r.) EmptyDim 29 Juil - 15:10



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Le temps filait à une vitesse folle. Remus avait l'impression que l'année venait de commencer et pourtant, le mois de décembre était rapidement arrivé avec les vacances de noël qui se rapprochaient de plus en plus. Rester, repartir chez lui. Remus avait longtemps hésité et hésitait encore aujourd'hui. « Je ne sais pas … revoir mes parents me ferait plaisir mais je pense que je resterai ici pour les vacances. » Et Remus comprenait son amie. Oui, la famille était importante. Mais Poudlard était devenue sa deuxième maison, ses amis étaient devenus sa famille. Et il se sentait autant chez lui à l’école qu’à la maison. Peut-être même plus. Il comprenait donc totalement ce que voulait dire Amélia. Oui, il avait envie de revoir sa mère, mais il ne rentrerait peut-être pas. Non, il resterait ici. Il ne verrait pas sa génitrice avant les vacances d’été. Il lui enverrait un hibou pour la prévenir ; de toute manière, ils resteraient en contact jusque-là. Il connaissait sa mère, il savait mieux que personne comment elle fonctionnait et s’attendait déjà à régulièrement recevoir des hiboux. « Et toi, dis-moi tu comptes passer tes vacances d’hiver ici aussi ? » Le Gryffondor venait de prendre sa décision à vrai dire. À croire que le fait de parler avec son amie l’avait aidé à faire son choix, l’avait convaincu de faire ce qu’il hésitait pourtant à faire depuis quelques semaines. Rester à Poudlard et laisser sa mère passer noël seule. Il resterait ici, avec ses amis. Tous les quatre. Et Remus savait déjà que ses vacances seraient loin d’être tranquilles ; ils auraient sûrement tout un programme pour passer le temps – autre que de passer dix jours à faire leurs devoirs pour la rentrée, bien entendu. Ses amis sauraient le convaincre de faire ça à la dernière minute, comme d’habitude. « Oui. Je dois encore m’inscrire et prévenir ma mère, mais je pense rester. » Un nouvel instant de silence, son regard perdu dans le vide. Sa mère serait déçue de ne pas le voir pour noël il le savait. Déçue mais également soulagée, même si elle ne l’avouerait pour rien au monde. Le jeune homme était perdu dans ses réflexions, l’esprit ailleurs. Il ne faisait attention à rien, pas même à son amie. Mais lorsque cette dernière reprit la parole, Remus redescendit sur terre. « Est ce que tu rappelles la premier fois où on a décidés de construire un igloo ? J’étais fatiguée d’avance à cette idée et au lieu de quoi … je t’ai envoyée une boule en plein visage. » Il s’en souvenait effectivement. Petit, Remus était un enfant joyeux, joueur. Toujours en quête d’exploration. Et il emmenait souvent Amélia avec lui ; les deux enfants étaient inséparables, passaient leur temps à jouer ensemble. Et il se souvenait de cette histoire d’igloo. Il voulait une maison dans la neige ; Amélia s’était montrée aussi enthousiaste que lui, mais avait rapidement fini par abandonner cette idée. Alors, ce jour-là, ils n’avaient pas construit d’igloo. Ils avaient passé toute la journée à s’envoyer de la neige. Et le lendemain, Remus était d’ailleurs tombé malade. Perdu dans ses pensées, le loup ne remarqua que trop tard la boule de neige que sa vieille amie lui avait lancée. Trop tard pour l’esquiver, celle-ci était déjà venu taper son épaule gauche. Un nouveau sourire s’insinuait doucement sur les lèvres de Remus alors qu’il secouait la tête. Et en un instant, ce fut comme s’ils étaient retombés en enfance. Alors, il s'approcha également de la fenêtre pour saisir un paquet de neige, qu'il laissa tomber dans le col de la demoiselle dans un éclat de rire. Retomber en enfance, ça faisait parfois du bien. Ca permettait de penser à autre chose, à quelque chose de beaucoup plus léger. Et c'était tout ce dont Remus avait besoin à ce moment-là. Le loup en profita également pour mettre sa main - et son gant encore tout enneigé - sur le visage de son amie, lui faisant goûter à la fraîcheur de la neige. « Si je me souviens bien, tu as fini la tête la première dans la neige, ce jour-là. » Un souvenir heureux, qui avait plus d'une dizaine d'année mais qui, pourtant, était encore intact dans l'esprit du jeune homme.




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