AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
NEWSLETTER - La première newsletter du forum est disponible ici.
Bonne lecture smile
Nous jouons actuellement la période de Janvier 1981.
Les mangemorts recrutent !
c'est par ici que ça se passe

Partagez
 

 ⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
D. Marloes van Persie
D. Marloes van Persie

Serpentard


PRENOM/PSEUDO : LAETITIA AKA .DAUNTLESS
CREDITS : TIPHE.
PARCHEMINS : 328
ICI DEPUIS : 26/06/2012

⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18) Empty
MessageSujet: ⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18)   ⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18) EmptyMer 11 Juil - 14:04



Des bruits de pas, des portes qui s'ouvrent puis se ferment. Des murmures, des rires. Et ça a le don de t'agacer. Tu n'as qu'une envie : celle de t'emparer de ta baguette et de faire taire tes colocataires à l'aide d'un sort. Mais tu ne le feras pas. Oh bien sûr, tu en serais capable pour quelques minutes de sommeil supplémentaire, mais là n'est pas la question. Tu es tellement douée avec une baguette en main que tu redoutes toujours que le sort se retourne contre toi. Oui, la magie n'était vraiment pas ton truc et ce n'était pas faute d'avoir essayer. Mais certains souvenirs de sort ratés te revenaient en mémoire. Comme cette fois où tu t'étais retrouvée avec des boutons bleus sur ton visage ; même l'infirmière avait eu du mal à te les enlever. Tu t'étais jurée de ne pas recommencer et pourtant... moins d'un mois plus tard, un autre problème de ce genre se produisit. Bref, la magie et toi. Une grande histoire d'amour. « Tu vas être en retard, Marloes... » Une voix près de ton oreille. Une voix fluette, agaçante. Une fille que tu n'aimes pas, que tu n'aimeras jamais. Une idiote, comme beaucoup de filles à Poudlard. Tu ne lui réponds pas ; tu gardes les yeux clos, tu te retourne dans ton lit. Et elle soupire avant de s'éloigner. Lorsque tu entends la porte se fermer derrière elle et que le calme revient dans les dortoirs, tu te décides finalement à ouvrir les yeux pour jeter un coup d'oeil à ton réveil. Ton cours de potion allait commencer dans une dizaine de minutes. Tu aurais peut-être encore le temps d'y arriver à l'heure - la salle de cours n'était pas très loin et tu pouvais y être en deux minutes. Mais tu n'avais pas envie d'y aller. Potions, un lundi matin. Quelle idée. Tu détestais les cours de potion, en plus. Tu n'arrivais à rien. Tu étais une catastrophe ambulante, tu le sentais bien lorsque tu voyais le regard de ton professeur posé sur toi, alerte, de l’inquiétude dans son regard. Tu serais mieux ici. Au chaud, dans les bras de Morphée. Et pourtant tu te lèves. Parce qu'une menace pèse sur tes épaules. Tu te souviens de l'un des décrets de la harpie. Les mauvaises notes d’un élève entraîneront l’arrêt immédiat de toute activité extrascolaire. Tu dois faire un effort. Parce que tu es douée en Quidditch, parce que tu ne t'imagines pas devoir arrêter d'en faire. Alors, tu te décides à quitter ton lit. Avec peine. Ton corps souffre encore, se souvient douloureusement d'un certain jour de noël. Au 26, lorsque tu t'étais levée, tu avais pu constater l'ampleur des dégâts. Une petite bosse sur ta tête, les bras et les jambes couverts de bleus, une gorge sur laquelle on apercevait encore quelques traces de ce que l'on t'avait fait subir. Heureusement, cela avait maintenant disparu. La douleur, elle, était encore bien présente et tu avais du mal à te déplacer comme tu le souhaitais. Maudit Rosier. Il te le paiera. Un jour ou l'autre, il te le paiera. On ne fait pas de mal à Dorothea Marloes van Persie sans en payer les conséquences. Tu chasses ces souvenirs de ton esprit en un soupir. Tu t'habilles, tu prépares ton sac en veillant à ne rien oublier - une mauvaise habitude que tu as depuis ton enfance. Et puis, tu quittes la salle commune des vipères.

Lorsque tu arrives devant la salle de cours, le professeur n'est pas encore là. Zut. Il t'avait volé quelques précieuses minutes de sommeil. Tu aurais mieux fait de rester dans le dortoir, à te prélasser toute la matinée. Tu le savais ! Pourquoi donc avais-tu cédé? Ah oui. La harpie. La tête de scrout à pétard du ministère. Tu ne comprenais d'ailleurs toujours pas quelle pouvait bien être son utilité à Poudlard. Le ministère aurait plutôt du vous envoyer étudier à Azkaban ; vous auriez eu une plus grande liberté que celle qu'on vous laissait à Poudlard sous le règne de Dolohov. Tu rejoins l'un de tes amis, Scott, un Poufsouffle à côté duquel tu t'assois généralement dans ce cours. Un ami ? Tu n'irais peut-être pas jusque-là. C'est simplement un garçon avec lequel tu t'entends extrêmement bien, voilà tout. Et c'est ce moment que choisi Horace Slughorn pour ouvrir la porte de sa classe. Enfin. Tu entres dans la classe avec ton camarade, et vous vous asseyez à la table sur laquelle vous travaillez depuis le début de l'année - votre table. Tu sors tes affaires de ton sac sans cesser de bavarder avec Scott, qui te raconte ce qu'il a fait de ses vacances, en Irlande dans sa famille - chose dont tu te fiches d'ailleurs éperdument, mais tu as au moins la décence de faire semblant de t'y intéresser. Histoire de ne pas le blesser dans son orgueil - ah, l'orgueil des hommes ! Slughorn agite sa baguette et le nom de la potion qui fera l'objet du cours s'inscrit au tableau. Felix Felicis. Une des rares potions dont le nom t'évoquait quelque chose. Une simple goutte peut offrir jusqu'à douze heures de chance. Quelque chose qu'on oublie pas ; tu espères d'ailleurs avoir la possibilité de garder un échantillon de la potion après le cours. Ne sait-on jamais, ça peut toujours servir. Enfin, à condition de bien l'avoir préparée. Mais Scott n'est pas aussi mauvais que toi en Potions. Il réussira bien à préparer quelque chose de décent. Il a intérêt à le faire, d'ailleurs. Tu y tiens à cette potion ; tu t'imagines déjà tout ce que tu allais pouvoir accomplir une fois qu'elle serait en ta possession. « Mademoiselle van Persie? » Tu sens quelques regards se tourner vers toi et tu lèves les yeux vers ton professeurs, qui t'observe avec cette lueur d'angoisse dans les yeux. Il ne te croit pas capable de réussir cette potion. Tu le comprends ; tu as toi-même conscience que les chances que tu réussisses à préparer un Felix Felicis sont quasi nulles. « Oui, professeur?. » « Pour ce cours, vous ferez équipe avec Monsieur Rosier. » Tu te retiens de lever les yeux au ciel ; tu te contentes d'adresser un sourire à ton professeur. En binôme avec Rosier. Tu ne sais pas si tu dois t'en réjouir ou te plaindre. D'un côté, tu ne peux pas rêver mieux car tu sais qu'il est plutôt doué en potions et qu'il serait le moyen le plus sûr d'arriver à la potion parfaite. Mais d'un autre côté, ton corps se souvient encore de votre dernière rencontre. Tu n'oublies pas non plus que tu lui as dit ses quatre vérités, choses qui n'ont pas du plaire au jeune homme ; il allait te tuer. Tu étais déjà de mauvaise humeur en arrivant en classe. Maintenant, c'est encore pire. « Peut-être que votre association vous évitera de réduire ma salle de cours en bouillie. » « C'est dommage. Vous auriez pu profiter de sa reconstruction pour en refaire la déco. » Quelques élèves rient à ta blague. Tu trouves cette pièce vraiment glauque ; ça fait également partie des points pour lesquels tu n'as jamais vraiment apprécié ce cours. Petite, tu redoutais les cachots. Que ce soit pour aller en cours de Potions ou même pour retourner dans ta salle commune, tu attendais souvent d'apercevoir quelqu'un de ta maison afin de faire le chemin avec lui. Aujourd'hui, cela ne te fait certes ni chaud ni froid mais enfant, les cachots te terrifiaient.

Tu te lèves avec un haussement d'épaule et tu vas prendre la place du binôme de Rosier, alors que celui-ci s'en va s'installer à côté du Poufsouffle. Au moins, tu échapperas au récit - peu intéressant - des vacances de Scott. Tu l'avais supporté durant cinq minutes, mais tu sais très bien que cela n'aurait pas duré longtemps. Ta patience a ses limites ; passer tout un cours à parler de choses qui ne t'intéresses guère, très peu pour toi. Tu poses tes affaires sur la table, tu t'installes à côté de ton nouveau partenaire. Sans un mot. Prêtant une oreille attentive aux instructions de Slughorn, qui ne cesse de répéter ô combien le Felix Felicis est une potion compliquée à préparer et qui insiste sur le fait que la moindre erreur peut gâcher la mixture. Et lorsqu'il ajoute que vous pourrez emporter un échantillon du breuvage préparé par sa personne à la fin du cours, il a toute ton attention. Lorsqu'enfin, le professeur se tait, tu te décides à te tourner vers Rosier : « Je comptes sur toi pour t'occuper de la potion. T'as du l'entendre, je suis loin d'être douée pour ce genre de trucs ; vaut mieux que je te laisse bosser seul. Et puis, même si j'étais meilleure que je ne le suis, j'ai atrocement mal à mes bras. Le moindre mouvement me coûte énormément. Donc tu m'excuseras mais je crois que ça sera pas possible. Mais je suis sûre que tu te débrouilleras très bien tout seul ! Enfin bon, je te tiendrais compagnie. T'auras ma voix comme fond sonore, petit chanceux. » Tu te réinstalles bien confortablement et fais mine de t'intéresser à ton manuel de potion. Felix Felicis. Non, c'était décidément bien trop compliqué à préparer pour quelqu'un dans ton genre.



Dernière édition par D. Marloes van Persie le Jeu 19 Juil - 11:59, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Evan Rosier
Evan Rosier

Serpentard


PRENOM/PSEUDO : Amandine
CREDITS : Tiphe
PARCHEMINS : 337
LOCALISATION : Près de toi
ICI DEPUIS : 29/05/2012

⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18) Empty
MessageSujet: Re: ⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18)   ⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18) EmptyMer 11 Juil - 22:04



Tu ne dormais plus très bien. Non, depuis l’incident, tu étais bien incapable de fermer l’œil plus d’une heure. Tu avais tout tenté, les potions, t’assommer, rien ne marchait pour ton plus grand malheur. Tu étais comme coincé, obligé de subir ces drôles d’images. Au fond, ce n’était pas tellement les gestes qui te troublaient mais sa voix. Oui, tout ce qu’elle avait pu dire, ces phrases, elle leur avait données un sens étrange comme si elle avait compris qui tu étais ou du moins une partie de ta façon de faire. Oui, tu n’étais pas un homme bien et tu lui avais fait des choses horribles. Quand tu y repensais, tu étais un monstre, tu avais failli la tuer et une part de toi pensait que si elle avait été une autre, la fin aurait été totalement différente. Oui, tu aurais pu en finir avec elle, la détruire et la jeter dans la forêt interdite afin qu’elle soit dévorer par de drôles de créatures. Tu aurais pu appuyer sur sa gorge en point d’en finir totalement avec elle. Pourtant, tandis que tu l’avais réduite en un simple jouet, tu n’avais ressenti ni l’excitation ni le bonheur que tu avais ressenti autrefois. Oui, la torture n’avait pas été un total plaisir, une part de toi en cauchemardait même la nuit. Tu étais pourtant loin d’avoir du cœur et tu n’en aurais jamais. Oui, tu étais unique, tu ne n’aimais rien ni personne et ce ne serait certainement pas une garce comme Marloes qui allait y changer quelque chose. Oui, elle était la pire jeune femme que tu n’avais jamais connue. Elle parlait beaucoup trop, elle n’avait pas peur de toi et en plus de tout cela, elle avait une certaine tendance à te mettre en colère. Oh oui, plus d’une fois tu avais eu envie de l’étriper et au final, tu avais essayé de lui faire comprendre qu’il ne fallait pas t’approcher. Cela n’avait surement pas marché, pourtant, cela faisait bien quelques choses que tu n’avais plus entendu parler d’elle. Et en ce lundi, tu espérais que les choses resteraient ainsi. Ton avertissement l’amènerait à te voir comme cet être dangereux et à ne pas chercher tes sombres secrets. Parler de toi n’était pas ce que tu faisais de mieux et surtout pas de tes honteux secrets. Tu ne désirais pas qu’elle découvre qui était véritablement Evan Rosier. Au fond, tu étais totalement effrayé de ce qu’elle pourrait faire de ce genre d’informations. Oui, tu avais tellement entendu de personnes parler sur ton compte que maintenant, tu ne faisais confiance à personne. Surtout par à cette blondinette dont tu ne savais rien et qui pouvait être envoyé par n’importe lequel de tes ennemis. Oui, tu aurais dû t’en débarrasser et ne surtout pas montrer tes faiblesses car sans le vouloir, tu t’étais montré bien trop faible. Tu lui avais laissé le loisir de découvrir une partie de ton être. Tu t’ne voudrais encore longtemps mais une part de toi aurait été incapable de la détruire. Tu le savais et cela t’effrayait. Oui, plus tu restais loin de Marloes Van Pensie, plus ta santé mentale serait à l’abri.

Quittant la salle commune des serpents, tu arrivais bien vite dans la salle de potion. Etant parmi les premiers tu choisis judicieusement ta place. Tu ne désirais pas te retrouver dans la mêlé, tu t’installais dans un coin, espérant ne pas être déranger jusqu’à l’arrivée de Blaise. C’était un autre élève de Serpentard et tu l’acceptais près de toi parce qu’il était assez intelligent pour comprendre que tu ne désirais nullement parler. Retournant dans le fil de tes pensées, tu te perdis un tout petit peu le cours des évènements, tu étais dans ta tête et tu ne cherchais pas vraiment à savoir ce qu’était en train de faire les autres. Pire, tu n’entendis même pas Slughorn se ramener. Oui, il avait été si discret et tu avais été tellement occupé que tu ne remarquais pas vraiment qu’il était là, pour toi il n’y avait personne. Tu étais seule avec tes pensées et rien ne pourrait changer cela. Ton esprit vagabondait sur ce qu’elle avait dit et tout te revenait par petite partie. Tu repensais d’un côté au fait qu’elle ne te voyait pas comme un monstre et tu ne comprenais pas pourquoi elle te voyait si différemment des autres. Oui, tu te comportais avec elle d’une bien moins belle manière qu’avec n’importe qu’elle autre femme de Poudlard et pourtant elle ne te considérait pas comme un monstre. Oui, tu ne comprenais pas. Pourquoi. Cette question revenait encore et encore dans ton esprit sans que tu n’y trouve la moindre explication. Une chose était pourtant certaine tu e voulais pas qu’elle sache qui tu étais. Cela était bien trop dangereux, tu ne trouverais jamais et surtout pas elle. Tu allais tout faire pour l’éviter le plus souvent possible et encore plus aujourd’hui. Oui, tu avais encore besoin de te remettre les idées en place. « Pour ce cours, vous ferez équipe avec Monsieur Rosier. » Tu changeas de couleur d’un seul coup. Non seulement cela te permis de sortir de tes pensées mais en plus cela te remettait l’esprit à l’endroit. Avec qui allais-tu devoir faire équipe ? Le cours avait-il déjà commencé ? Il semblait bien que ça soit le cas. Comment avais-tu fais pour ne te rendre compte de rien ? Tu n’en savais rien. Posant ton regard sur le professeur, tu compris que tu étais dans une merde plus que totale. Non, ce n’était pas possible, on ne pouvait pas te faire cela. Pas maintenant, pas après tout ce qui s’était passé. No, tu ne voulais définitivement pas te retrouver en binôme avec Marloes Van Pensie. Il ne pouvait définitivement pas te faire ça mais tu ne pouvais nullement refuser. Oui, tu étais contraint d’accepter, pour le meilleur mais surtout pour le pire. Par sa simple présence et surtout en tant que partenaire, ta journée venait d’être gâchée et tu ne pouvais rien faire contre cela. « Peut-être que votre association vous évitera de réduire ma salle de cours en bouillie. » En plus de devoir supporter une personne que tu n’aimais pas. Tu allais en prime devoir l’empêcher de bruler toute la classe. Les choses étaient de mieux en mieux. Tu n’avais plus qu’à mourir par l’une des erreurs de ta coéquipière cela serait plus agréable que de la supporter pendant deux longues heures. Oui, c’était totalement inhumain et rien ne pourrait malheureusement changer cela. Tu espérais au moins retire une reconnaissance éternelle de la part de Slughorm pour avoir partagé autant de temps en compagnie d’une folle telle que Marloes. « C'est dommage. Vous auriez pu profiter de sa reconstruction pour en refaire la déco. » Les autres riaient mais pas toi, ce n’était pas que sa blague était pourrie, c’était tout simplement que tu étais totalement incapable d’être de bonne humeur après ce qui venait de se passer. Non, quelques heures en compagnie de Van Pensie, cela n’allait pas être une partie de plaisir.

Elle changea de place et tu n’aimais nullement cela. Si tu avais pu sortir discrètement ta baguette, tu l’aurais sans aucun doute fait tomber et elle se serait casé quelque chose et tu aurais eu la paix. Pour ne plus l’observer, tu décidais de te concentrer sur le tableau et d’enfin prendre connaissance de la potion qu’on allait te demander de faire. Du Felix Felicis, une potion difficile que tu n’avais jamais réalisé. En temps normal, cela te serait apparu comme un défi à ta hauteur mais là ce n’était nullement le cas. Bien au contraire, tu te sentais déposé de tout tes moyens et même le faire de gagner un peu de chance liquide si la potion réussissait n’y changeait rien. Sans regarder la demoiselle, tu te mis à écouter toutes les instructions et ouvrit ton livre à la bonne page. Oui, tu allais réussir cette potion et sans elle. Tu ne voulais rien lui devoir et tu n’allais d’ailleurs pas tarder à le lui dire, du moins quand le professeur aurait fini de parler. Tu n’en eus malheureusement pas le temps.: « Je comptes sur toi pour t'occuper de la potion. T'as du l'entendre, je suis loin d'être douée pour ce genre de trucs ; vaut mieux que je te laisse bosser seul. Et puis, même si j'étais meilleure que je ne le suis, j'ai atrocement mal à mes bras. Le moindre mouvement me coûte énormément. Donc tu m'excuseras mais je crois que ça sera pas possible. Mais je suis sûre que tu te débrouilleras très bien tout seul ! Enfin bon, je te tiendrais compagnie. T'auras ma voix comme fond sonore, petit chanceux. » Elle s’était tournée vers toi et tu fus contraint de faire de même mais cela ne te plaisait guère. La garce s’était déjà retourné le nez dans son manuel mais tu n’allais pas la laisser faire. D’un geste brusque mais pas trop violent tu la fis se retourner dans ta direction pour qu’elle entente ce que tu allais dire. Oui, en quelques secondes, tu avais réfléchis à ses propos, à ce qu’ils voulaient dire. Si elle te laissait tout faire, si elle ne prenait pas le risque de faire cette potion c’était pour la fiole. Oui, tu n’allais pas lui laisser ce plaisir et elle allait très vite le comprendre. « Il n’est jamais trop tard pour apprendre et je ne te laisserais pas gagner cette fiole si tu n’y mets pas un peu du tient. Alors tu as le choix Van Pensie, tu peux soit travailler un tant soit peu et gagner de la chance liquide, soit ne rien faire et recevoir un silencio bien mérité. » Tu replongeas le nez dans ton livre et chercha la première étape qui consistait à couper en huit morceau très précis de la cervelle de crapaud. Une tâche que la demoiselle pouvait faire même si tu te doutais qu’elle décidé de se montrer utile. « Si tu choisis d’avoir ta petite chance alors tu peux couper deux cervelles de crapaud en huit morceau comme représenté sur le dessin. » Tu avais eu un ton sec qui ne lui plaisait surement pas et puis, sorti de nulle part tu ajoutas même. « Je peux te montrer comment faire si tu le désires. » Tu retournas bien vite mettre le nez dans ton bouquin et commercer à faire préchauffer ton chaudron pour qu’il soit à la bonne température.


Revenir en haut Aller en bas
D. Marloes van Persie
D. Marloes van Persie

Serpentard


PRENOM/PSEUDO : LAETITIA AKA .DAUNTLESS
CREDITS : TIPHE.
PARCHEMINS : 328
ICI DEPUIS : 26/06/2012

⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18) Empty
MessageSujet: Re: ⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18)   ⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18) EmptyJeu 12 Juil - 9:06



S’il y a bien une chose que tu détestes plus que les cours de Potions, ce sont les cours de Potion un lundi matin, à la première heure. Quoi de plus déprimant pour commencer la semaine. Surtout lorsque l’on était aussi peu doué que toi dans cette matière-là. Et la si « génialissime » idée d’Horace Slughorn – celle de te faire asseoir à côté de Rosier – n’a fait que te mettre d’encore plus mauvaise humeur. Tu ne veux pas avoir à travailler avec lui. Si tu avais été honnête – et merci Merlin, tu es loin de l’être – tu aurais facilement avoué que tu as peur de l’aîné Rosier. Tu te souviens encore de Noël passé. Tu te souviens de sa baguette, de ce qu’il t’a fait subir. Tu te souviens des marques sur ton corps, de la douleur dans tes membres. Enfin, ce n’est pas vraiment de Rosier dont tu as peur – non, tu n’as pas peur de lui. Ce qui t’effraie, c’est l’idée qu’il puisse recommencer. L’idée qu’il décide de remettre ça, de te faire à nouveau souffrir. Comme si la dernière fois n’avait pas suffis. Mais tu ne l’avoueras pas. Car tu n’aimes pas savoir que les gens aient connaissance de tes faiblesses – et la torture sous baguette en faisait douloureusement partie. Le sang, les armes blanches. L’attachement, l’abandon. Tu n’es pas parfaite, personne ne peut prétendre l’être. Et, malgré l’image que tu souhaites donner de toi, tu es terrifiée par de simples choses qui en feraient sourire certains si tu te décides à l’avouer. Mais ce n’est pas dans tes plans. Marloes van Persie n’a aucune faiblesse. C’est du moins ce que tu essaies de leur faire croire. Parce que tu ne veux pas qu’on se serve de tes points faibles contre ta personne.

On t'arrache de la contemplation de ton manuel ; Rosier te force à se tourner vers lui. Tu le fixes, d'un air indifférent. Tu es lasses. « Il n’est jamais trop tard pour apprendre et je ne te laisserais pas gagner cette fiole si tu n’y mets pas un peu du tient. Alors tu as le choix Van Pensie, tu peux soit travailler un tant soit peu et gagner de la chance liquide, soit ne rien faire et recevoir un silencio bien mérité. » Tu le fusilles du regard. Un silencio ? Sérieusement ? Il oserait t’ôter à nouveau la parole ? Tu le détestes. Oh oui, tu le hais même. Il ne faut pas qu’il s’étonne si, l’un de ces jours, il se réveille avec les cheveux roses bonbon. Il l’aurait bien cherché, cet idiot. Tu l’imagine un instant avec sa chevelure teinte et un sourire prend place sur ton visage. Un jour ou l’autre, tu le ferais. Tu sais qu’il s’énervera, qu’il te traitera de tous les noms et qu’il essayera peut-être à nouveau de te faire du mal, mais tu t’en fiches. Tu as besoin de cette petite vengeance. L’aider pour la potion. Toi, l’aider lui. Autant faire exploser la pièce maintenant, ce sera plus rapide. Et puis, dois-tu lui rappeler que, par sa faute, tu as cette affreuse douleur dans les bras qui réduit quelque peu tes mouvements ? Oh oui, tu te ferais une joie de lui rappeler ce qu’il t’a fait subir. Mais pas maintenant. Tu penses à la potion ; il te la faut. Tu la veux, tu l’auras. Et pour ça, tu as besoin d’Evan Rosier. Alors tu essaies de te calmer, tu n’ouvres pas la bouche car tu sais que tu ne pourras pas t’empêcher de lui faire quelques remarques mal placées si tu l’ouvres. Tu te contentes de l’observer en silence, alors qu’il replonge son nez dans le manuel, l’air concentré. Une expression que tu ne lui connaissais pas d’ailleurs. « Si tu choisis d’avoir ta petite chance alors tu peux couper deux cervelles de crapaud en huit morceau comme représenté sur le dessin. » Un ton sec, froid. Il aurait au moins pu te le demander gentiment. Mais tu pousses un soupir ; as-tu véritablement le choix ? Non, sans doute pas. Il ne te le laisse pas ; soit tu fais ce qu’il te dit et tu as une chance de rentrer avec une potion, soit tu ne le fais pas et il ne te fera pas le plaisir de partager le butin avec toi. Et puis, ce qu’il venait de lui demander te frappa de plein fouet lorsque tu jetas un coup d’œil à ton livre. Couper ? Couper comme avec cet énorme couteau, là, qui ne t’inspirait aucune confiance ? L’avantage quand tu travailles avec Scott c’est, qu’en plus de t’amuser plus que tu ne le faisais avec Rosier, il est au courant de ta peur des objets tranchants et s’occupe toujours de ce genre de petits travaux. Parce qu’il sait ce que ça te coûte de te contrôler pour utiliser ce genre d’objet. Un instant, tu penses refuser. Mais l’appel de la chance liquide est plus forte que tout alors, d’une main tremblante, tu agrippes le manche du couteau, essayant tant bien que mal de te concentrer pour ne pas montrer ta peur – autant les petits couteaux que tu utilises lors des repas ne te font pas peur, autant celui-ci te terrifie. Ton regard se fixe sur ta main ; tu ne regardes surtout pas la lame. Sinon tu sais que tu commencerais à perdre tes moyens. Et tu ne peux te le permettre. Pas devant Rosier – d’ailleurs, pourquoi n’utiliserais-tu pas ce couteau pour le tuer, hein ? Tu inspires, tu expires. Tu ne penses pas à l’objet que tu as dans la main, tu oublies la pointe tranchante du couteau. Tu ne penses à rien, tu fais le vide dans ton esprit et tu essaies de calmer les faibles tremblements qui agitent ta main. « Je peux te montrer comment faire si tu le désires. » Alors là. Rosier qui propose son aide, du jamais vu. Est-il malade ? Tu hausses les épaules ; à la première remarque mal placée de sa part, tu fais de lui un eunuque. Mais la situation te paraissait intéressante ; pourquoi ne pas en profiter pour tourmenter le jeune homme un peu plus ? « En effet, tu vas devoir m’aider. Enfin, pas parce que je ne sais pas comment faire mais plutôt parce que, tu vois, mes bras me font vraiment mal et je vais avoir du mal à m'en occuper seul. Un idiot s’est amusé à tester quelques sorts sur moi durant les vacances et, même si certains bleus ont disparu, j’ai toujours quelques douleurs. Alors oui, de l’aide, j’en aurais bien besoin. » Tu te répètes, mais tu t'en fiches. Un sourire mauvais s’affiche sur ton visage alors que tu te tournes vers… les cervelles de crapaud. Dégoûtant. Visqueux et gluant à souhait. Tout ce que tu détestes. Et tu es censée couper ça ? Rosier veut-il te tuer ? Pourquoi ne te demande-t-il pas de t’occuper des racines de Mandragore ? Ça aurait été dans tes cordes, ça. Forcément, il avait fallu que tu tombes sur les cervelles de crapaud ; ça n’aurait pas été drôle, sinon. Chose que tu as toujours trouvé repoussante – on se demande pourquoi tu n’aimes pas les cours de Potions, mais regarde un peu sur quoi on vous faisait bosser. Ceux qui disent apprécier ce cours sont fous.

Revenir en haut Aller en bas
Evan Rosier
Evan Rosier

Serpentard


PRENOM/PSEUDO : Amandine
CREDITS : Tiphe
PARCHEMINS : 337
LOCALISATION : Près de toi
ICI DEPUIS : 29/05/2012

⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18) Empty
MessageSujet: Re: ⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18)   ⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18) EmptyJeu 12 Juil - 19:31



Le professeur Slughorn était surement suicidaire pour te mettre en compagnie de Marloes Van Pensie. Au fond, il pensait peut-être avoir fait une très bonne action en associant deux éléments aussi contradictoire. Elle nulle et bavarde, toi calme et doué. Deux êtres totalement opposés, voilà ce que vous étiez mais, depuis ce fameux jour de Noël, les choses étaient différentes. Tu ne pouvais plus l’observer comme tu regardais tout le monde. Non, tu lui avais fait du mal, tu en rêvais même la nuit et rien ne pouvait changer cela. Oui, tu pensais à elle et cela te rendait malade. Au moins, en la voyant venir vers toi, tu eus tout le loisir de remarquer qu’elle n’avait pas l’air d’aller si mal que cela. Toutefois, une part de toi savait que ce qui s’était passé ce jour-là était étrange, unique, bizarre et qu’une part de toi n’avait pas apprécié le mal que tu lui avais fait. Tu ne savais pas pourquoi, tu n’y comprenais rien et tu ne l’avouerais jamais mais les choses étaient ainsi. Alors, passer deux heures en sa compagnie était bien loin de ce que tu désirais faire. Oui, tu préférais mille fois être seul que de devoir lui parler ou même faire cette potion avec elle. Dans ta tête, les choses étaient simples, tu allais tout faire, elle allait se taire et rester dans son coin et tout serait parfait. Cependant, une parole de sa part et tout changea. Marloes désirait avoir cette fiole de Felix Felicis et tu n’allais pas lui donner le plaisir de le gagner sans qu’elle y mette un peu du sien. Tu prenais à cet instant un immense risque mais le jeu en valait la chandelle. Si elle faisait tout exploser, au moins, tu ne devrais plus te demander pourquoi tu avais agi si bizarrement et peut-être qu’au moins, cela la ferait taire. Oui, dans son flot de paroles, elle t’avait tout de même affirmé qu’elle allait te parler durant toute la leçon ce qui ne te plaisait nullement. Peut-être que c’était une raison supplémentaire qui te poussais à ce qu’elle participe. Si elle travaillait, sa langue fonctionnerait un peu moins et puis, tu ne désirais pas qu’elle soit chanceuse sans n’avoir rien faiit. Alors, tu l’avais obligée à te regarder pour lui parler. Tu lui lançais une sorte d’ultimatum, être dans son coin et ne pas avoir la chance ou travailler et l’obtenir. Il n’y avait pas d’autres choix et tu le lui avais fait comprendre avec ta délicatesse habituelle. Allait-elle l’accepter ? Tu en doutais. Il n’y avait qu’à voir son regard pour observer que ta proposition ne lui plaisait pas vraiment. Toi, tu t’en moquais, tu ne cherchais pas son bon plaisir et tu allais d’ailleurs le lui faire comprendre. Replongeant ton nez dans la formule, tu cherchais la première instruction avant de l’annoncer à ta délicate camarade. Oui, si elle acceptait de réaliser cette étage alors elle ferait la potion avec toi et elle aurait le flacon. Pas de chance pour elle, la première étape ne lui plairait certainement pas mais tu n’en avais que faire. Ton ton avait même été assez froid, c’était une façon pour toi de te protéger. Et puis, vous n’étiez pas amis, tu n’avais nullement à s’inquiéter de ses humeurs. Voulant savoir la décision de la demoiselle tu l’observais et voyait qu’elle tête bizarre elle était en train de regarder le couteau comme s’il allait le manger et tu ne comprenais pas vraiment pourquoi. Était-elle à ce point dégouter de toucher de la cervelle ? Sans aucun doute. La voyant trembler, tu t’inquiétais un tout petit peu, tu ne voulais pas la conduire à l’infirmerie et qu’elle te reproche cela jusqu’aux restants de tes jours. Venu de nulle part tu lui avais proposé ton aide ce qui t’avais surement autant surpris qu’elle. Pourquoi avais-tu fais cela ? Tu n’en savais rien. Pour ne pas la conduire à l’infirmerie ? Surement, Parce que tu n’aimais pas la voir ainsi Jamais de la vie… Tu ne pouvais pas retirer ce que tu venais de dire et maintenant tu n’avais plus qu’à attendre la réaction de la demoiselle qui ne se ferait certainement pas attendre. Allait-elle accepté. Tu n’en savais rien et c’était bien cela le souci. « En effet, tu vas devoir m’aider. Enfin, pas parce que je ne sais pas comment faire mais plutôt parce que, tu vois, mes bras me font vraiment mal et je vais avoir du mal à m'en occuper seul. Un idiot s’est amusé à tester quelques sorts sur moi durant les vacances et, même si certains bleus ont disparu, j’ai toujours quelques douleurs. Alors oui, de l’aide, j’en aurais bien besoin. » Tu aurais pu lui lancer un petit sort pour lui faire comprendre qu’il ne fallait pas parler de toi en ces termes mais elle en avait déjà eu assez et puis, la voir s’occuper de ces cervelles de crapaud te plaisait assez. Oui, sur sa tête tu pouvais t’apercevoir qu’elle n’appréciait nullement cela. La regardant doucement, tu cherchais de quelle manière tu pourrais bien l’aider. Tu n’avais jamais aidé personne et puis, elle n’était pas n’importe qui ce qui rendait surement les choses encore plus compliquées. « Tes bras ont l’air d’aller très bien et puis, je peux t’assurer que tu ne devras pas trop les bouger. Mais je suis persuadé que cet idiot avait une bonne raison de le faire. Parait-il qu’il se trouvait avec une enquiquineuse. » Oui, tu parlais d’elle de la même manière qu’il avait parlé de toi et cela était un peu étrange. Au moins, vous ne vous insultez pas trop. Tout était étrange et ce qui allait suivre le serait surement encore davantage. Tu cherchais dans ta tête la meilleure façon de l’aider et c’était certainement en te levant. Oui, tu n’avais pas le choix et c’est ce que tu fis. Calmement, tu te mis sur tes jambes avant de passer derrière la demoiselle. « Je vais tenir ta main pour te guider mais n’y voit aucun geste déplacé. » Tu avais dit cela doucement et assez bas pour que seul elle l’entende. Oui, ce que tu allais faire c’était pour avoir cette petite fiole et pas par plaisir. T’abaissant pour arriver à sa hauteur, vos têtes étaient proche l’une de l’autre si bien que ton souffle venait se perdre dans son cou. Tout doucement, tu lui pris le poignet que tu tenais sans pour autant lui faire mal. « Tu vois le gros nerf blanc au milieu ? Il faut le suivre et couper de chaque côté. Cela donnera deux grands morceaux qu’on découpera ensuite. » Ton pouce et ton auriculaire tenait son poignet tandis que ta mains accompagnait la sienne. De ton autre main, tu tenais la cervelle pour qu’elle ne bouge pas. « On va y aller doucement, tu es prête ? » Tu attendais sa réponse ne voulant pas la forcer à aller trop vite. Etre instructeur était pour toi quelque chose de nouveau qui ne te dérangerait pas tellement.

Revenir en haut Aller en bas
D. Marloes van Persie
D. Marloes van Persie

Serpentard


PRENOM/PSEUDO : LAETITIA AKA .DAUNTLESS
CREDITS : TIPHE.
PARCHEMINS : 328
ICI DEPUIS : 26/06/2012

⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18) Empty
MessageSujet: Re: ⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18)   ⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18) EmptyJeu 12 Juil - 22:55



De la chance liquide. Tu réfléchis déjà à tout ce que tu pourrais faire de cette potion. Jouer au Quidditch ? C’était malheureusement interdit. Gagner beaucoup d’argent ? Pourquoi pas. Arriver à tes fins ? Beaucoup plus intéressant. Tu as toujours été une fille très curieuse – trop pour ton propre bien, dit-on. Autrui t’intéresse ; tu veux tout savoir des gens. Leur moindre secret, leur moindre faiblesse. La raison qui fait qu’ils sont ainsi et pas autrement. Et en ce moment, c’est à ton voisin que tu t’intéresses. Les gens parlent beaucoup de lui et il t’intrigue. On le dit froid, violent, sans cœur. On le compare même à un monstre. Mais tu n’en crois rien. Tu préfères te forger ta propre opinion plutôt que de suivre celle des autres ; tu n’as jamais été et tu ne seras jamais un mouton sans caractère. Tu es une meneuse, pas une suiveuse. Ton camarade refuse de te laisser entrevoir ce qu’il est. Soit. Ce n’est pas un problème. Tu es sûre que Felix Felicis saura t’aider à résoudre ton secret ; il te mènera sur le chemin des secrets de Rosier. Et tu t’en réjouis d’avance ; tu as hâte de pouvoir résoudre ce mystère que l’on nomme Evan Rosier et qui se montre bien trop résistant à ton goût. Et la patience n’a jamais été ton fort. Tôt ou tard, la situation finirait par t’agacer. Et ceux qui te connaissent bien savent comme tu es insupportable lorsque tu perds patience. Mieux vaut ne pas être la cible de ta colère ; car, même si tu es capable du meilleur, tu es également capable du pire pour avoir ce que tu souhaites.
Tu es rapidement sortie de tes pensées par ton voisin, qui t’annonce le travail que tu as à faire. Couper des cervelles de crapaud. Autrement dit : utiliser un objet qui te terrifie pour réduire en charpie quelque chose de dégoûtant. Programme peu réjouissant mais tu n’es pas en mesure de refuser. Il t’a prévenue : si tu ne l’aides pas, tu peux dire adieu à la récompense. Et tu tenais à cette petite fiole. Tu sais que c’est ta meilleure chance d’obtenir ce que tu veux. Alors tu te tais, tu obéis. À contre-cœur, certes, mais tu obéis. Et lorsqu’il te demande – et tu es surprise qu’il le fasse – si tu as besoin d’aide, tu ne peux pas t’empêcher de ramener cette histoire à la surface – alors que tu commences à être habituée à la douleur et que, même si cela te fait mal, tu peux bouger plus ou moins sans problème. Une dizaine de jours auparavant, Noël. Torturée dans les dortoirs de Serpentard par celui qui se trouve aujourd’hui à côté de toi. Un souvenir que tu préfères oublier, mais tu n’y arrive pas. Tu te réveilles parfois au milieu de la nuit à cause de ces images qui continuent de te hanter. Mais jamais tu ne l’avoueras. Tu préfères garder la tête haute et continuer malgré tout, sans laisser tes ennemis percevoir tes faiblesses. Te laisser abattre par une histoire pareille ? Ca ne te ressemblerait pas. « Tes bras ont l’air d’aller très bien et puis, je peux t’assurer que tu ne devras pas trop les bouger. Mais je suis persuadé que cet idiot avait une bonne raison de le faire. Parait-il qu’il se trouvait avec une enquiquineuse. » Malgré toi, un sourire s’esquisse sur tes lèvres alors que tu lèves les yeux au ciel. Rosier vient-il d’essayer de faire de l’humour ? Ca y ressemble en tout cas. Et puis, une « enquiquineuse ». N’importe quoi. Tu n’en es pas une, ça non. Tu es encore pire que cela. Et ce, malgré les airs innocents que tu aimes te donner de temps à autre pour jouer d’autrui. Lorsque tu sens un mouvement tu tournes le visage vers Rosier qui se lève de sa chaise. Tu fronces les sourcils ; tu ne comprends pas ce qu’il est en train de faire. En a-t-il déjà marre de toi ? Quel dommage : tu ne t’es pas assez amusée pour le laisser s’en aller. Il s’avance, puis il s’arrête. Juste derrière toi. Et tu retiens ta respiration en espérant que cela ne se remarque pas, tu essaies de te raisonner. Il ne te touchera pas. Pas maintenant, il y a trop de témoins. Il ne peut pas te faire du mal devant vos camarades. Encore moins devant Slughorn. « Je vais tenir ta main pour te guider mais n’y voit aucun geste déplacé. » Il a dit ça à voix basse et tu es sans doute la seule dans la pièce à l’avoir entendu parler. Tu respires à nouveau normalement, mais tes sourcils restent froncés. Le pire n’est pas encore arrivé ; si tu t’étais attendue à ça lorsque l’aîné Rosier t’avait proposé son aide… Sans doute pas. Mais cela ne te dérange pas plus que cela même si tu trouves la situation étrange – après tout, ton camarade n’est pas connu pour avoir ce genre de comportement envers ses semblables. Au contraire, c’est une bonne occasion pour toi de profiter un peu plus de la situation et de faire ce pour quoi tu es le plus douée. Il se baisse et son souffle vient caresser ta peau. Un souffle chaud qui contrastait totalement avec la froideur de la main qui venait de doucement s’emparer de la tienne. Étrange, troublant. Et tu ne peux pas t’empêcher de frissonner tout en resserrant l’emprise de ta main sur le couteau. Tu as beau avoir été cataloguée comme étant une fille de joie par quelques-uns de tes camarades, tu es loin d’être habituée à ce genre de contact. Tu ne t’y connais pas vraiment, si on peut dire ça comme ça. Les caresses plus sensuelles et l’art de la séduction n’ont plus aucun secret pour toi. Mais ce genre de geste prude te... trouble. Oui, c’est bien le mot. Tu en es presque mal à l’aise tellement tu y es peu habituée. Rien à voir avec Rosier ; tu ne le désires que parce qu’il possède des informations qui t’intéressent. Cet empoté de Scott aurait eu le même effet s’il s’était trouvé avec toi dans cette situation. « Qui eut cru que tu te serais un jour retrouvé aussi proche de moi sans avoir la moindre envie d’attenter à ma vie. » Les mots te rassurent, tu as besoin de parler pour retrouver ton calme, pour penser à autre chose. Peut-être es-tu suicidaire. Tu t’en fiches. Tu aimes énerver autrui, ça t’a toujours plu. C’est tellement amusant de voir des visages se tordre sous le coup de la colère. « Tu vois le gros nerf blanc au milieu ? Il faut le suivre et couper de chaque côté. Cela donnera deux grands morceaux qu’on découpera ensuite. » Oh, la cervelle de crapaud. L’espace d’un instant, ta tâche t’est sortie de la tête. Fichue cervelle de crapaud. Tu fixes tes yeux sur l’organe, d’un air menaçant comme si tu lui en voulais personnellement. Tu hais les lundis matin, tu hais les cours de Potion, tu hais Slughorn, tu hais Rosier. Et tu hais cette cervelle de crapaud qui ne t’a absolument rien fait. « On va y aller doucement, tu es prête ? » Tu acquiesces silencieusement même si tu ne te sens pas le moins du monde prête. Et si tu te coupais ? Et si tu coupais ton camarade ? Et si tu te mettais à saigner ? Tu ne t’en remettais pas. Tu ne pourrais pas. Tu te connaissais. Tu tomberais dans les pommes et tu te réveillerais à l’infirmerie. Mais tu chasses rapidement ces scénarios de ta tête ; tu ne dois pas hésiter. Pas un instant. Tu y arriveras, tu le sais. Enfin, tu espères. Tu te réinstalles plus confortablement sur ta chaise et tu laisses les mains de Rosier te guider, doucement. Et rapidement, vous réussissez à vous occuper des deux cervelles et tu ne peux t’empêcher de pousser un soupir de soulagement lorsque cette tâche est enfin terminée. Finies, les cervelles de crapaud. D’autres tâches aussi ardues t’attendent, mais tu préfères ne pas y penser tout de suite. Tu lâches le couteau sur la table avec difficulté – ta main tremblait toujours légèrement – et tu te tournes vers ton nouveau professeur particulier. « Pas si mal, Rosier. Je pense que tu peux être fier de moi, c’est la première cervelle de crapaud que je coupe en douze ans d’études. » Tu peux te montrer très convaincante, lorsque tu le souhaites. Tu as toujours donné le travail à tes camarades ; toi, tu les regardais faire. Et ça n’a jamais vraiment gêné ton professeur. Il sait très bien ce que tu vaux dans cette matière. « Dis donc Rosier, t’as payé combien pour réussir à tenir la garce en laisse ? Si tu as réussi à dresser une sauvage pareille, c’est qu’elle doit bien baiser. » Une voix faible, presque un murmure. Tu te tournes vers celui qui vous adresse ces mots avec ton plus beau sourire. Tu ne connais pas son nom et tu t’en fiches ; un idiot, c’est tout. Un idiot parmi tant d’autres à Poudlard ; une personne inintéressante, en somme. Et c'est sur le même ton que tu lui réponds : « Je pense pouvoir confirmer puisqu’il m’accueille dans son lit toutes les nuits depuis maintenant un bon moment. » Les gens vont parler de toi, mais tu t’en fiches. Tu y es habituée. Tu as l’habitude de papillonner et ça ne plait pas à tout le monde ; alors on te le rend bien en lançant des rumeurs sur ton compte. Chose dont tu te fiches éperdument. Ou du moins, tu essaies de le faire croire aux autres – on ne peut pas être totalement indifférent à la haine des autres. Ta main va rencontrer la jambe de ton binôme alors que tu t’entretiens avec l’élève situé derrière vous. « Mais ne soit pas trop jaloux. Un jour une fille gentille et pas trop exigeante voudra bien de toi. Quoi que... Si même une catin dans mon genre ne veut pas de toi, c’est qu’il y a un problème... » Et sur ce, tu te retournes pour fourrer la tête dans ton livre, cherchant la deuxième tâche de votre potion. Il va te tuer. Il va s’emparer de ce couteau, te découper en petits morceaux et te mettre dans le chaudron avec le reste de la potion. Ta fin est proche, tu le sens.

Revenir en haut Aller en bas
Evan Rosier
Evan Rosier

Serpentard


PRENOM/PSEUDO : Amandine
CREDITS : Tiphe
PARCHEMINS : 337
LOCALISATION : Près de toi
ICI DEPUIS : 29/05/2012

⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18) Empty
MessageSujet: Re: ⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18)   ⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18) EmptyVen 13 Juil - 12:24



De l’humour ! Toi EVAN ROSIER qui se lançait dans une dose d’humour, c’était totalement étrange et bizarroïde. Tu n’avais jamais été comédien et tu ne désirais pas le devenir, non, tu étais méchant et froid, voilà comment on te désignait. Tu ne comprenais vraiment pas ce qui t’avais poussé à agir de la sorte. Peut-être parce que tu voulais arranger les choses ou du moins ne pas les empirer. La chance liquide, c’était quelque chose que tu pourrais certainement utiliser un jour ou l’autre. Alors, tu avais essayé de en pas être froid et cela avait marché, du moins assez pour que tu puisses agir d’une façon tellement différente de ce dont tu avais l’habitude. Dans tes propos, tu l’avais traitée d’enquiquineuse parce que c’était ce qu’elle était. Tu y étais toutefois allé doucement, tu aurais pu la traité de conne ou encore de chieuses mais tu n’avais pas envie de faire monter le ton. Oui, tu ne voulais pas sortir de la classe et c’était cette raison que tu avancerais si on te le demandait. Peut-être qu’au fond, tu étais conscient du mal que tu avais pu lui faire. Le pire, c’est que tu ne te doutais pas qu’une part d’elle était maintenant tarifée par sa délicate personne. Si tu l’avais su, nul n’aurait su dire comment tu aurais réagis. Sans lui laisser le choix, tu la mettais à contribution dans cette potion. Si elle voulait avoir sa petite fiole, elle devrait travailler et la première étape était de couper de la cervelle de crapaud. La demoiselle n’avait pas l’air d’en avoir envie et tu lui avais proposé ton aide. Tu devais être, sans aucun doute, malade pour faire autant de choses différentes de ce dont tu avais l’habitude. Ce qui te surprit encore davantage fut qu’elle accepta tout en te traitant d’idiot et toi, tu avais fait de l’humour. Le monde tournait à l’envers et ce fut par un petit sourit que tes propos furent accueillit par la demoiselle. Tout cela était si étrange que tu n’y comprenais vraiment rien. Décidant de mettre à exécution ton plan d’aide, tu te levas tranquillement de ta chaise ce qui sembla la surprendre. Pour ne pas la brusquer, tu lui annonças doucement ce que tu allais prendre sa main pour la guider. Tout cela devenait de plus en plus étrange et cela n’allait pas s’arrêter là. Oui, en quelques secondes, ton corps se rapprocha du sien tandis que sa main attrapait doucement la sienne. C’était si étrange, un petit frisson, quelque chose d’inconnu mais de bon mais en même temps, ce sentiment de malaise. Oui, tu n’étais pas à ta place, cette façon d’agir ne te ressemblait nullement mais tu étais bien incapable d’agir comme le bon vieux rosier et cela te surprenait un peu trop. « Qui eut cru que tu te serais un jour retrouvé aussi proche de moi sans avoir la moindre envie d’attenter à ma vie. » Tu te crispas soudainement en entendant ces mots. Pourquoi avait-elle dit cela ? Tu n’en savais rien mais une part de toi n’appréciait pas vraiment ce qu’elle venait de prononcer. Tu la regardais sans savoir comment agir. Dans tes yeux, il n’y avait pas de colère mais une drôle d’expression liant l’incompréhension avec quelque chose d’autre, inconnu que tu ne savais identifier. « Qui l’eut cru… » Tu ne savais pas vraiment quoi dire d’autres et tu préféras te reconcentrer sur la tâche à accomplir. Tu lui montras le grand nerf autour duquel il fallait découper. Un petit sourire apparut sur tes lèvres tandis que tu apercevais la mine totalement dégoutée de Marloes. Oui, il y avait véritablement de quoi rire si l’on n’était pas toi. Continuant tes instructions, tu attendis qu’elle soit prête avant de commencer à l’aider. Lorsqu’elle te donna le signe de départ, les choses avancèrent rapidement. Ta main guidait doucement la sienne, tu faisais attention à ne pas lui faire le moindre mal et à lui montrer les bons gestes. Bizarrement, avec ton aide, tu ne la trouvais pas aussi peu douée que le disait ce cher Slughorn. Peut-être même que c’était lui qui ne savait pas comment s’y prendre avec la demoiselle. A cet instant étrange et unique, tu étais délicatesse et calme. Tu la guidais, tenant sa main contre la tienne, l’amenant à découper les deux cervelles de crapaud. A la fin, c’était même elle qui avait tout fait, tu gardais juste le contact pour la rassurer sur ses possibilités de réussite. Dès la fin de la tâche, elle lâcha le couteau comme s’il allait lui faire du mal, tu trouvais cela étrange mais ne disais toutefois rien. Ta main tenant toujours la sienne la sentit même tremblée. Tu n’allais toutefois pas lui demander ce qui en était la cause, cela ne te regardait pas et puis… Pourquoi est-ce que tu tenais encore sa main ? D’un geste vif, tu la fis reprendre place à côté de ton corps tout en gardant cette constance de non-émotion sur tes traits. « Pas si mal, Rosier. Je pense que tu peux être fier de moi, c’est la première cervelle de crapaud que je coupe en douze ans d’études. » Tu te sentais gêné par ce qu’elle venait de dire. De façon détournée elle venait tout de même de te faire un compliment ce à quoi tu ne serais jamais habitué. Tu étais un être qui n’avait jamais reçu ce genre d’attention de la part de quiconque. Ton père aurait vu cela comme une forme de faiblesse, tes camarades n’allaient nullement acclamés tes actes quant à tes professeurs, tu ne leur parlais que très peu. C’était pour toi une première dans le genre et tu ne savais pas du tout comment réagir. Pour ne point le montrer ton visage pris une allure froide et sans émotion, tu laissais ta carapace faire son effet mais pas sur tes mots malheureusement… « Euh… bah… félicitations… » Tu n’étais vraiment pas doué et cela le prouvait une fois de plus. Te ressaisissant un petit peu, tu fus capable d’ajouter un peu plus de constance à tes propos. « Je crois que Slughorn sera surpris de voir combien il s’est trompé sur ton compte. Tu n’as encore rien fait exploser bravo. » Ton ton normal, tes mots un peu sarcastique, toi, ta manière d’être, de féliciter et surtout de te sentir à ton aise dans cette immense jungle, à côté d’un animal bien trop étrange pour toi.. « Dis donc Rosier, t’as payé combien pour réussir à tenir la garce en laisse ? Si tu as réussi à dresser une sauvage pareille, c’est qu’elle doit bien baiser. » L’imbécile avait parlé d’une voix basse mais cela avait suffi. Tes mains formaient des points tandis que tu t’étais retourné dans sa direction, le regard noir. Tu avais l’un de tes regards les plus menaçants. On ne s’attaquait pas à toi s’en en payer le prix et le jeune homme allait bien vite le découvrir. Si tu t’étais écouté, tu l’aurais stupéfié à cet instant, devant tout le monde. Rien ne te reteindrait car tu n’aimais pas qu’on parle ainsi de ta personne. Toutefois, dans l’histoire, tu n’étais pas le plus à plaindre. Oui, il parlait de Marloes comme si elle était une sauvageonne à l’appétit sexuel plus qu’important. La demoiselle pouvait être beaucoup de choses mais se faire payer pour coucher, tu ne la pensais pas ainsi. Oui, tu la voyais rarement longtemps avec le même garçon mais cela ne faisait pas d’elle une putain. Tu n’eus toutefois pas le temps d’ajouter ta façon de penser puisque la demoiselle prit la parole bien avant toi. « Je pense pouvoir confirmer puisqu’il m’accueille dans son lit toutes les nuits depuis maintenant un bon moment. » Ton visage regarda la demoiselle droit dans les yeux avec un air totalement choqué. Tu essayais de te reprendre mais tu manquais d’air. Venait-elle vraiment, avec son plus beau sourire, d’affirmer que vous étiez ensemble ? Cela en avait tout l’air et ça ne te plaisait pas vraiment. Que venait-elle de faire ? Essayant de garder ton visage sans émotion, tu acceptais de participer à la masquera de simplement pour aider la demoiselle même si cela ne te plaisait guère. Au fond, qu’on croit qu’elle soit ton amante n’était rien pour toi mais tu ne désirais pas associer quelqu’une à ton image d’horrible personnage, bâtard et dégelasse. Oui, tu ne désirais pas de cela pour elle. « Et sans payer la moindre noise. » Tu aurais aimé rajouté quelques paroles supplémentaires mais tu sens une main se poser sur ta jambe. Un frisson te parcourut le corps tandis que tu étais bien incapable de bouger ou même de parler. Pourquoi avait-il fallu qu’elle te touche ? Tu n’aimais pas ce genre de contact surtout pas dans une salle remplie de monde. MARLOES VAN PENSIE est folle ! C’était la seule explication. « Mais ne soit pas trop jaloux. Un jour une fille gentille et pas trop exigeante voudra bien de toi. Quoi que... Si même une catin dans mon genre ne veut pas de toi, c’est qu’il y a un problème... » Tu étais sur le cul et heureusement qu’elle se retourna sinon tu aurais sans aucun doute fait la pire tête de ta vie. Non mais cette fille était malade, il n’y avait pas d’autres explications. Le pire, c’est qu’elle avait une façon de faire qui marchait assez bien. Le garçon faisait une drôle de tête mais toi, tu allais l’enfoncer. Oui, maintenant que tu faisais partie du plan, il fallait bien que tu y rentres jusqu’au cou. Toujours derrière la demoiselle, tu plaças judicieusement l’une de tes mains sur son épaule et touchait délicatement ses cheveux tandis que tu regardais toujours le saligaud. « Tu sais Finkley, je suis quelqu’un de très possessif, j’ai horreur qu’on dise du mal de ce qui m’appartient. Rappelle-toi cela si jamais comme par hasard, nous nous retrouvons dans le même couloir. Qui sait, tu pourrais disparaitre comme par magie… » Ta menace était sérieuse même si tu avais légèrement menti. Retournant à ta place, tu rapprochas un peu plus ton siège pour lui parler tout en ne perdant pas la face devant l’homme. Ils vous croyaient amants, tu devais agir comme tel. Et c’est ce que tu fis en posant l’une de tes mains sur la jambe de la demoiselle et en tournant son visage vers elle. «Fait-moi confiance. Voilà ce que tu essayais de lui faire lire sur tes lèvres. Non tu ne la draguais pas, tu t’enfonçais dans l’un des plans qu’elle avait créé. Regardant dans le livre de la demoiselle, tu t’approchas un peu plus pour voir les prochaines étapes. « Tu veux concasser une corne de licorne pendant que je m’occupes de trancher les trois foies de rat ? » Tu avais dit cette phrase à voix haute avant de t’approcher tout doucement de son oreille et d’ajouter le plus bas possible quelques mots. « Tu viens officiellement de devenir la putain du détraqué de Poudlard, vraiment désolé… » Et tu l’étais, tu ne voulais pas associer les autres à ta personne, surtout pas dans ce genre de contexte. Tu ne le voulais vraiment pas. Continuant de laisser ta main vagabonder sur sa cuisse pour donner le change. « Tu es loin d’être une prostitué Marloes, j’en suis certain. » Tu t’éloignas un peu d’elle tout en la regardant. Tu avais été honnête, pour toi, elle était bien loin d’être ce genre de femmes. Elle ne s’attachait pas et cela, tu le comprenais puisque tu agissais de la même manière. « Et si tu veux, je peux lui faire regretter ces propos. » Tu étais on ne peut plus sérieux. Tu avais d’ailleurs parlé assez fort pour qu’il l’entente. En te servant du rôle qu’elle t’avait donné, tu pouvais aisément te permettre de prendre une façade qui n’était pas tienne. Cependant, la demoiselle serait sans aucun doute à même de comprendre que tu étais sérieux, tu pouvais faire payer à ce petit merdeux la manière dont il -vous - t’avait traité. Tu étais sans limite et elle ne le savait que trop bien. Tout doucement, tu retiras ta main de sa jambe tout en la regardant d’une manière totalement différente de celle dont tu avais l’habitude presque comme si… Non, tu ne voulais pas penser à l’enquiquineuse de cette manière. Reprenant ta place, tu mis les morceaux de cervelle dans la potion et t’occupait des foies de rats. Tu te concentrais pour oublier ce qui venait de se passer et ton comportement si étrange. Tu étais malade, sans aucun doute.

Revenir en haut Aller en bas
D. Marloes van Persie
D. Marloes van Persie

Serpentard


PRENOM/PSEUDO : LAETITIA AKA .DAUNTLESS
CREDITS : TIPHE.
PARCHEMINS : 328
ICI DEPUIS : 26/06/2012

⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18) Empty
MessageSujet: Re: ⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18)   ⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18) EmptyVen 13 Juil - 20:14



Rumeurs, fichues rumeurs. Tu sais que ce qu’on raconte sur te compte te suivras jusqu’à la fin de ta scolarité et peut-être encore plus tard. On ne s’en débarrasse pas facilement, malheureusement. On a une mauvaise image de toi dans l’école. Tu sais te faire discrète et pourtant, cela ne marche pas tout le temps. Discrète, mais pas invisible. Et ces derniers temps, tes camarades ont été très imaginatifs à ton sujet. Depuis que tu n’es plus avec celui que tu aimais, depuis que tu es devenue ce que tu es aujourd’hui. Heureusement, tu n’es pas du genre à te laisser faire et cet abruti – un Serpentard comme toi – l’a compris à ses dépends. Mais tu ne t’es pas attendue à ce que ton camarade – tu as plutôt pensé qu’il allait te tuer à cause de ton audace – entre dans ton jeu. « Tu sais Finkley, je suis quelqu’un de très possessif, j’ai horreur qu’on dise du mal de ce qui m’appartient. Rappelle-toi cela si jamais comme par hasard, nous nous retrouvons dans le même couloir. Qui sait, tu pourrais disparaitre comme par magie… » Tu lèves les yeux de ton livre et tu restes interdite durant quelques secondes. Tu n’es pas sûre d’avoir bien entendu. Ou plutôt, tu crois avoir halluciné. Evan Rosier n’a pas pu dire ce genre de trucs. Ce n’est pas son genre. Tu lui appartiens, a-t-il dit. Prend-t-il ses désirs pour la réalité ? Tu n’appartiens à personne, excepté à toi-même. Encore moins à Rosier. Mais tu te retiens de faire la remarque à haute voix. Ce n’est qu’une mascarade, destinée à enfoncer ce… Fin-machin-chose dont tu as à nouveau oublié le nom. Il est en train de t’aider. De t’aider. Un terme qui ne lui va vraiment pas mais, après tout, pourquoi pas ? Ce n’est sans doute pas toi qui vas t’en plaindre. Il menace votre camarade, tu ne réagis pas. Tu ne veux pas l’interrompre. Ce rôle lui convient à merveille ; tu n’apprécies pas spécialement Rosier, mais il est devenu ton complice sans même que tu ne le lui demandes. Et quelque part, ça te plait. Tu n’avais pas une seconde imaginé le voir se comporter ainsi. Différemment du Rosier que tu croises tous les jours dans les couloirs. Il revient s’installer à côté de toi et rapproche sa chaise de la tienne. Et puis, tu sens une main se poser sur ta cuisse et tu tournes ton visage vers celui de ton camarade, surprise. Tu n’es pas habituée à ce genre de contact – pas en classe. Ou plutôt, tu as l’habitude d’être de l’autre côté. D’être celle qui pose sa main sur la cuisse de l’autre dans le but de l’embarrasser. Pourtant, ce contact ne te déplait pas. Au contraire. Il tente de te faire comprendre quelque chose en silence, mais lire sur les lèvres n’a jamais été ton truc. Et puis, il reprend la parole d’une voix normale : « Tu veux concasser une corne de licorne pendant que je m’occupes de trancher les trois foies de rat ? » Tu ne toucheras plus à ce couteau – tu l’espères en tout cas. Et encore moins aux foies de rat. La proposition de Rosier te parait donc des plus acceptables. Entre une corne de licorne et des foies de rat, tu préfères de loin la licorne – tu as eu ton lot de gore pour la journée avec les cervelles. Tu n’es pas sûre de savoir comment faire ce que l’on te demande, mais ce n’est pas bien grave. Tu te débrouilleras. Tu n’as qu’à réfléchir à la façon dont tu as autrefois vu Scott s’en charger. Ce n’est pas sorcier, si tes souvenirs sont bons. « Ça me va. » Tu hausses les épaules et tu tends ton bras vers le mortier. Une faible douleur dans ton épaule, mais tu tentes d’en faire abstraction. Tu places la corne dans le bol alors que ton binôme s’approche de toi. Tu entends à nouveau sa voix, mais ce n’est cette fois qu’un murmure. « Tu viens officiellement de devenir la putain du détraqué de Poudlard, vraiment désolé… » Désolé. Il est désolé alors qu’il n’a pas à l’être. En réalité, c’est toi qui l’as mis dans ce merdier, c’est toi qui devrais t’excuser, pas lui. Mais tu en es incapable. Les excuses, ça n’a jamais été ton truc. Ça ne le sera sans doute jamais. Alors tu le regardes à nouveau alors qu’un sourire se dessine sur tes lèvres. Faible, presque moqueur. « Oh, t’inquiètes pas pour ça. Si l’on en croit les rumeurs, je suis la catin attitrée d’une bonne dizaine de garçons. Alors, un de plus ou un de moins... » Et rapidement, tu détournes les yeux et commences à t’occuper de la corne de licorne – ça te détend de t’acharner contre l’ingrédient de votre potion. Tu détestes ces rumeurs. Tu détestes ceux qui les lancent, ceux qui y croient. Tu ne sais pas comment tu fais pour garder la tête froide, pour ne pas devenir folle. Tu ne sais pas où tu puises cette force qui fais de toi ce que tu es. Une fille qui semble se foutre de ce que l’on raconte à son sujet, une fille qui rigole des histoires les plus glauques existants à son sujet. Ce n’est qu’une façade, mais personne ne semble s’en rendre compte et tu t’en félicites ; tu ne peux pas te permettre de dévoiler tes faiblesses à autrui. Même tes plus proches amis ignorent combien cela te touche en réalité. Tu n’aimes pas paraître faible. Tu as toujours semblé forte et tu aimes cette image de toi qu’ont les autres – si l’on oublie les détails qui ont fait de toi une garce aux yeux de tes camarades. La main de Rosier continue de se promener sur ta cuisse et tu trouves ce contact apaisant. Rassurant. « Tu es loin d’être une prostitué Marloes, j’en suis certain. » Tu lèves les yeux alors qu’il s’éloigne de toi, sans pour autant enlever sa main. Son regard est toujours sur toi ; tu secoues doucement la tête et un nouveau sourire apparaît sur tes lèvres. « Tu dis ça parce que tu as peur que je te facture pour avoir laissé ta main s’aventurer sur moi ? » Un peu d’humour, parce qu’il y a des mots qui ne sont pas facile à dire. Parce qu’elle n’avait jamais été douée pour dire un simple merci. Sa fierté finirait par l’achever. Un autre gros défaut. « Et si tu veux, je peux lui faire regretter ces propos. » À ces mots, tu reposes le mortier et Rosier retire finalement sa main de ta jambe. Il en serait capable, tu le sais. Tu as une fois été la cible de sa colère et tu sais qu’il ne mentirait pas sur ce sujet, qu’il serait capable de faire du mal à votre camarade. Et au fond de toi, une petite voix a envie de régler le compte de cet idiot. Mais tu es raisonnable, alors tu te contentes de hausser les épaules : « Il n’en vaut pas la peine. Ignore-le. » Tu jettes un coup d’œil à l’intérieur du bol ; de la poudre. Ta tâche est terminée et tu es fière de toi. Tu ne t’es pas si mal débrouillée. La matinée venait peut-être de commencer mais ta mauvaise humeur s’envole peu à peu et tu sens que tu serais bien capable de soulever des montagnes. Tu pousses un soupir avant de te tourner vers Rosier : « Le truc, c’est de leur montrer que ce qu’ils disent ne t’atteignent pas. C’est comme ça qu’ils finissent par te laisser tranquille. S’ils voient que leurs paroles t’affectent, ils te briseront peu à peu. » Parce que le monde n’est que méchanceté. Les plus forts dominent, enfoncent les faibles plus bas qu’ils ne le sont déjà. Il faut être fort pour ne pas perdre pied, pour ne pas sombrer dans la folie. Tu es une battante, tu ne te laisses jamais abattre. Tu rigoles de ce que l’on raconte sur toi, même lorsque tu en souffres. Et c’est sans doute pour cela que tu as toujours ta tête. « Enfin bref. Tu m’impressionnes, Rosier. Pour quelqu’un que l’on qualifie comme étant un monstre, tu es tout de même très humain. » Son comportement d’avant t’a prouvé que tu as raison. Il n’existe pas d’homme qui ne soit que mauvais, Rosier n’est pas une exception. Il n’y a pas d’obscurité sans lumière. Tu gardes le silence durant quelques minutes, tu l'observes couper ses foies de rat. Et lorsqu'il termine, tu te rapproches de lui. « Au fait, ta main ne me dérangeait absolument pas. » Un murmure, un souffle. Mais tu sais qu'il a parfaitement entendu, tu sais qu'il a parfaitement compris de quoi tu parles. Tu as envie de jouer, il ne manque plus que le Serpentard entre dans ton jeu. Et pour joindre le geste à la parole, l'un de tes pieds vient délicatement frotter la jambe de ton camarade. Quelques courtes secondes uniquement ; bien rapidement, tu décides de reprendre ta place initiale. À Rosier de jouer, maintenant.

Revenir en haut Aller en bas
Evan Rosier
Evan Rosier

Serpentard


PRENOM/PSEUDO : Amandine
CREDITS : Tiphe
PARCHEMINS : 337
LOCALISATION : Près de toi
ICI DEPUIS : 29/05/2012

⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18) Empty
MessageSujet: Re: ⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18)   ⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18) EmptyLun 16 Juil - 20:26



Les rumeurs tu connaissais cela mieux que n’importe qui ici. Tu avais, durant toute existence, subi leur triste couru. Oui, on t’avait caché pour les faire taire. On avait décidé de faire de toi, l’enfant maudit. Tout ça parce que les rumeurs te croyaient aussi pire que tes parents, parce que tout le monde était persuadé que tu étais le pire être de toute la terre. Les rumeurs, tu en entendais tellement. Certains te pensaient vampire, d’autres étaient persuadés que tu étais sans cœur. Chacune d’entre-elle, à son échelle, te tuait. Tu paraissais fort, inatteignable mais tout cela n’était qu’une facette, au fond, tout te tuait. Tu te faisais avoir, dans tes songes, par tout ce que l’on sortait sur ton compte. Avant, tu encaissais sans rien dire, tu étais cette petite chose fragile qu’on martyrisait mais ce n’était plus le cas maintenant et tout le monde l’avait compris. Oii, si l’on te cherchait, on te trouvait, c’était ta façon d’agir, celle qui avait toujours admirablement bien marcher et qui allait continuer de la sorte durant un petit moment. A cet instant, c’est d’ailleurs celle que tu utilisais face à Finkley, ce serpentard avait décidé de t’accuser de payer Marloes pour qu’elle couche avec toi. Au fond, cela n’était rien mais tu ne supportais pas qu’on s’attaque à toi et puis, tu n’aimais cette manière qu’il avait de traiter la pauvre demoiselle. Oui, la blondinette à tes côtés n’était pas le genre de filles qui couchait pour de l’argent, tu en étais certain. Dans ta réponse à ce sombre crétin, la demoiselle eut tout le loisir de remarquer que tu rentrais dans son jeu. Cela la surprenait autant qu’elle te surprenait et tu ne pouvais rien faire contre cela. Oui, tu n’allais pas la laisser s’en prendre plein la gueule et puis, elle avait accepté de faire la potion, tu pouvais bien l’aider. C’était fou, insensé et pourtant tu le faisais avec un immense plaisir. Tu te prenais au jeu, la faisant passer pour tienne à ce qui n’était heureusement pas le cas. Et puis, tu faisais comprendre à l’homme qui te faisais face que tu pouvais le briser si facilement qu’il ne s’en relèverait pas. Oui, tu étais ainsi et rien ne pourrait changer cela. Regardant quelque peu ta comparse, tu pu voir une expression bizarre dans ses yeux comme si elle e s’attendait nullement çà cela et c’était surement le cas. Personne, même toi, ne pouvait se douter que tu agirais de la sorte, c’était tellement différent de tout ce dont tu avais l’habitude et tu ne sais pas quoi faire ou comment agir mais tu allais continuer de la chose, pour ce jeu qui venait de naitre. Cet autre toi, ce rôle que tu venais de te donner était tellement différent de ce que tu faisais habituellement. Pour la première fois depuis ton arrivée à Poudlard, tu approchais ta chaise de quelqu’un. Pire, ta main s’était élégamment placée sur la cuisse de ta voisine qui tu n’arrêtais pas de regarder. Ce n’était qu’n jeu mais tout cela était toutefois plus qu’agréable. Oui, une partie de ton être appréciait ce petit contact et tentait de déchiffrer ce que Marloes en pensait. Toujours aussi proche d’elle, tu t’étais remis à parler, lui donnant la seconde tâche de la potion. Oui, tu n’en oublias pas votre objectif et même si vous pouviez vous amuser, tu allais te concentrer un minimum. Cette fois-ci, tu prenais la tâche plus ingrate car tu étais ainsi. « Ça me va. » Tu la vis se mettre au travail et tu décidas pourtant de ne pas faire immédiatement de même. Tu devais lui parler, au moins lui annoncer ce qu’elle était devenue. Oui, dans moins de une heure et demie, elle serait considérée comme ta putain, celle que tu baisais. Connaissant ta réputation, tu avais peur de ce qu’on pourrait lui mettre sur le dos, tu n’avais pas envie d’entendre d’horribles informations sur sa personne. Tu savais ce que ces rumeurs faisaient et tu ne voulais nullement qu’elle soit blessée par ces bêtises. Alors tu t’étais excusé, chose rare, presque inexistante mais qui à ce moment précis avec toute sa place. « Oh, t’inquiètes pas pour ça. Si l’on en croit les rumeurs, je suis la catin attitrée d’une bonne dizaine de garçons. Alors, un de plus ou un de moins... » L’observant, tu remarquas une sorte de sourire moquer sur son visage tandis que toi, tu ne savais pas où te mettre. Tu imaginais ce qu’elle devait vivre, passer dans les couloirs et entendre tout le monde la traiter de putain. Le taux de surnom était surement moins élevé que le tien mais il blessait tout de même. Sans que tu te l’avoues, vous veniez de vous trouver un premier point commun. Ta main toujours sur sa jambe, tu te remis à parler sur un ton que tu prenais un peu trop souvent aujourd’hui. «Quelqu’un de bien inspiré m’a dit un jour qu’il ne fallait pas croire les bruits de couloir. » Tu essayais, une nouvelle fois, de faire de l’humour mais cela était tellement étrange, te ressemblait tellement peu que tu étais certain que cela était plus pathétique qu’autre chose. Le pire, c’est que sans le vouloir, tu venais de lui faire, peut-être comprendre, que tu te souvenais de ce qu’elle t’avait dit ce soir-là. Tu ne lui avais pas répondu mais cela ne changeait pas les choses. Tu avais beaucoup pensé à ce qu’elle avait pu te dire et rien ne pourrait changer cela. A cet instant, cela te passais derrière au-dessus de la tête, tu avais bien d’autres choses à penser. Puis, tu continuas suer ta lancée en lui affirmant que pour toi, elle n’était nullement une prostituée. Comme elle, dans ta chambre, tu lui faisais comprendre, sans même t’en rendre compte, que tu ne croyais pas les rumeurs que l’on pouvait bien dire sur sa petite personne. Sa réaction ne se fait pas attendre, elle te sourit et tu apprécies. Tout en gardant cette main baladeuse sur sa cuisse, tu continuais de l’observer comme si c’était ce pourquoi tu étais fait. « Tu dis ça parce que tu as peur que je te facture pour avoir laissé ta main s’aventurer sur moi ? » Tu ne sais pas vraiment comment prendre ce qu’elle vient de dire. Était-ce de l’humour ? Tu n’en étais pas totalement sûr, tu n’avais jamais été doué pour comprendre celui des autres et surement que cela ne changerait jamais. Cependant, vu la situation, tu préférais le prendre de cette manière. C’était le plus aisé et également ce qui te permettrait de mieux continué votre petit cinéma. Pour commencer, tu continuas de laisser ta main, lui faisant comprendre que tu étais persuadé qu’elle ne disait en aucun cas la vérité ou plutôt qu’elle était belle et bien en train de faire une petite dose d’humour. « Si tel est le cas croirais-tu que ma main se trouverait-elle encore sur ta cuisse ? Tu es autant putain que je ne suis l’homme le plus apprécié de cette école. » Tu faisais, à ta manière de l’humour ce qui était totalement étrange et bien différent de tout ce que tu avais déjà fait. Oui, tu étais étrange mais cela se comprenait, tout était nouveau pour toi et tu ne savais pas comment réagir. Une chose était pourtant certaine, tu ne la verrais jamais comme une catin. T’éloignant un peu d’elle, tu lui avouas que tu pourrais faire souffrir ce saligaud si elle le désirait. Tu en étais totalement capable et cela ne changerait jamais. Tu n’allais pas devenir un autre parce que certaines personnes n’étaient pas d’accord avec ta façon de faire. Toutefois, puisque vous deviez préparer ensemble une potion, tu préférais avoir son accord. Oh oui, si elle n’avait pas sa fiole, elle te tuerait surement. Retirant ta main, tu te mets enfin au travail ce qui est surement une bonne chose. Tu t’attaquais au premier tandis que la demoiselle se remit à parler. « Il n’en vaut pas la peine. Ignore-le. » Tu continuais ta tâche tout en jetant un petit coup d’œil à ta comparse. Tu ne savais pas pourquoi elle prenait cette décision et tu t’en moquais un peu. C’était son choix, pas le tien et rien pourrait changer sa décision, tu ne le désirais même pas. L’entendant pousser un soupir, tu te retournais vers elle, voulant découvrir ce qu’elle allait bien te dire. « Le truc, c’est de leur montrer que ce qu’ils disent ne t’atteignent pas. C’est comme ça qu’ils finissent par te laisser tranquille. S’ils voient que leurs paroles t’affectent, ils te briseront peu à peu. » Tu écoutais ce point de vue bien que tu n’étais nullement d’accord avec ce qu’elle disait. Pour elle, cela avait l’air de marcher mais pour toi, cela ne serait jamais le cas. Tu n’étais et ne seras jamais une personne pouvant se permettre l’autodérision. Tu avais d’autres armes et celles-ci marchaient bien mieux, du moins pour ta petite personne. Comme première réponse tu te contentas de faire non de la tête tout en finissant de couper en tranche ton second foie et regarder à nouveau la demoiselle. « Pour toi, cela marche mais ça ne sera jamais mon cas. La peur, voilà ce qui me permet de garder le contrôle sur eux. Je ne suis pas doué dans l’autodérision et ne pas les écouter ne les a jamais empêchés de me trainer dans la boue. Prendre le pouvoir par la force, c’est la seule chose qui marche avec moi. Chacun sa méthode. » Tu ne savais pas vraiment pourquoi tu lui avais dit tout cela et tu ne cherchais pas à le savoir. Tu te reconcentras à nouveau sur les foies, en coupant un de plus. Tout pour ne pas penser à la manière dont tu étais aujourd’hui. « Enfin bref. Tu m’impressionnes, Rosier. Pour quelqu’un que l’on qualifie comme étant un monstre, tu es tout de même très humain. » Ton visage changea quelque peu de couleur tandis que tu lâchas rien qu’un instant le couteau. Tu n’aimais nullement ce qu’elle venait de dire et une immense part de toi voulait lui prouver qu’elle avait tort, que tu n’étais pas ainsi. La meilleure solution était de lui planter ce couteau. Elle verrait que tu n’étais pas humain. A la place, tu finis au plus vite de couper les foies afin de te calmer et de ne pas commettre un acte irréparable. Te retournant vers elle, tu lui lanças ton regard le plus noir. Tu retombais dans cette bulle d’auto-défense qui te protégeait des attaques extérieures. « Tu dois te tromper Van Pensie, je n’ai rien d’humain. » Tu avais parlé avec ce ton détaché et froid, tu étais redevenu le bon vieux Rosier parce que tu e pouvais pas te permettre qu’elle te voie comme quelqu’un de faible. Oui, dans ton étrange esprit, l’un ne pouvait pas aller sans l’autre. Alors, tu redevenais toi-même, brisé par la vie, incapable de faire confiance, de laisser quelqu’un découvrir cette part d’humanité. D’ailleurs, avant ta petite enquiquineuse, personne ne l’avait vu, personne n’avait réussi à la faire ressortir comme elle et cela te faisait peur. Oui, tu n’aimais pas beaucoup cela. « Au fait, ta main ne me dérangeait absolument pas. » Cette phrase murmurée, le pire de tous les maux. Ta barrière s’effondre tandis qu’elle s’était approché de toi. Tu continuais de regarder devant toi comme si c’était tout ce dont tu étais capable. Tu essayais de résister à ces voies dans ta tête, à ce qu’elle te demandant d’accomplir comme si cela était facile comme si tu pouvais agir de la sorte. Au fond, tu en avais assez envie. Oui, ton avis sur la demoiselle avait changé, tu la trouvais plus désirable et tu avais d’entrer dans son jeu, de t’amuser un petit peu tout en oubliant tout ce qui te rend trop distant. Tu essayais toutefois de ne pas craquer quand tu le sens, ce pied qui venait caresser ta jambe, t’empêchait de te comporter autrement. Ton visage se retourna vers elle, plongea dans ses yeux tandis que tu essayais de comprendre la manière dont tu devais agir. Tu la regardais comme si tu étais choqué, perdu et totalement étrange par rapport à ce qu’elle venait de se faire. Pas le temps de réfléchir qu’elle retournait déjà à sa place. C’était à toi de le jouer, tu le savais très bien. Prenant délicatement ta baguette d’un geste discret, tu fis se rapprocher un peu plus ton siège. Personne à part ta cible ne l’avait remarqué. Te rapprochant d’elle, tu lui lanças un petit sourire qui permettait d’apercevoir tout ce que tu avais en tête à ce moment précis. « Voyons voir, si tu as bien concassé la corne de licorne. » Tout en t’emparant du récipient, tu fis glissée ton autre main sur la jambe de la demoiselle. Ta main descendait jusqu’au bord de sa jupe et en jouait avec le bord. Tu la regardais en souriant tout en t’amusant de cette limite. « Pour une débutante tu as très bien fait cela Marloes… » Tu marquas une petite pause t’approchant un peu plus de son oreille avant de lui dire d’une voix lascive. « J’aurais peut-être été un peu plus loin dans le concassage. » Quand tu avais prononcé le mot loin, ta main s’était glisse en dessus de sa jupe et continuait de caresser sa cuisse, remontant un peu plus. Pas trop, juste assez pour qu’elle puisse le sentir. « Et si tu continuais un peu avant que tu ne puisses juger de mon travail. » Ta phrase, bien que semblant parfaitement normale ne l’était pas. C’était une invitation, une façon pour toi de lui demander si elle voulait que tu remontes un peu plus que tu t’arrêtes. Oui, tu attendais qu’elle te réponde et en même temps tu avais envie qu’elle joue également à son tour. Le cours de potion prenait une dimension étrange et unique que tu n’avais nullement vu venir. Oui, tout cela était si étrange et particulier mais tu appréciais ce jeu et tu n’étais pas prêt de l’arrêter.

Revenir en haut Aller en bas
D. Marloes van Persie
D. Marloes van Persie

Serpentard


PRENOM/PSEUDO : LAETITIA AKA .DAUNTLESS
CREDITS : TIPHE.
PARCHEMINS : 328
ICI DEPUIS : 26/06/2012

⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18) Empty
MessageSujet: Re: ⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18)   ⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18) EmptyJeu 19 Juil - 11:19



Evan Rosier est tout sauf un monstre, tu en es convaincue. Et ce cours-ci te conforte dans cet idée ; il a beau avoir une façade peu chaleureuse et violente, il peut être totalement différent si l’on creuse. Il suffit d’avoir la bonne méthode et, après de nombreux échecs, tu commences à te dire que tu es peut-être sur la bonne voie. Il est différent, aujourd’hui. Il t’aide à te défendre contre un idiot, il essaie de faire de l’humour. Et il te fait également comprendre qu’il se souvient de ce long discours que tu lui avais fait, lors de ta visite dans sa chambre à Noël. Il ne faut pas croire les bruits de couloirs. Voilà ce que tu avais cherché à lui faire comprendre. Et il te prouve maintenant qu’il a retenu la leçon. Ce que l’on raconte sur toi, tous ces mensonges proférés par tes camarades. Il n’y croit pas. Il pense que tu es différente, que tu n’es pas la fille facile dont on parle dans les couloirs. Tu en es bien une, pourtant. Pas celle dont on parle – tu n’es pas une prostituée – mais tu es plutôt facile, tu le sais très bien. Et puis, lorsqu’il te propose de régler son compte à votre camarade, tu déclines son invitation, sachant très bien qu’il serait capable de mettre sa menace à exécution. « Pour toi, cela marche mais ça ne sera jamais mon cas. La peur, voilà ce qui me permet de garder le contrôle sur eux. Je ne suis pas doué dans l’autodérision et ne pas les écouter ne les a jamais empêchés de me trainer dans la boue. Prendre le pouvoir par la force, c’est la seule chose qui marche avec moi. Chacun sa méthode. » Tu n’es de loin pas convaincue par les arguments de ton coéquipier. Mais comme il dit, chacun sa méthode. Tu ne commenteras pas la sienne même si tu n’approuves pas le moins du monde sa façon de faire. Quoi qu’il en soit, plus le cours avance et plus du trouve le comportement étrange. Tu ne l’avais jamais vu ainsi – pas que tu passes ton temps à l’observer bien entendu, mais Rosier n’avait jamais été du genre bavard. Ni même drôle. Pourtant, il a réussi à te faire deux esquisses de blagues durant les dernières minutes. Oui, plus le temps avance et plus le jeune homme te surprend. Chose que tu n’hésites d’ailleurs pas une seconde à lui dire. « Tu dois te tromper Van Pensie, je n’ai rien d’humain. » Rosier a à nouveau ce ton qui lui était propre, froid et détaché. Tu ne réponds pas, tu te contentes de pousser un soupir. Quel idiot. Quelle fierté peut-il bien tiré du fait d’être quelqu’un d’inhumain ? Quelle fierté peut-il tiré du fait d’être considéré comme un monstre par ses camarades ? Cela t’échappe. Tu ne comprends décidément pas la manière de penser de ton binôme, mais tu ne cherches pas à le lui dire, ni même à aller plus loin dans tes pensées. Tu n’en vois pas l’intérêt. Alors, tu passes à autre chose. Tu t’approches de lui pour lui signifier que sa main ne t’a nullement dérangée. Une invitation ? Sans aucun doute. Tu es comme ça et nul ne te changera. Une joueuse née, une fille qui passe son temps à s’amuser. Et le jeu que tu proposes te permettra d’oublier un peu l’ennui que te procures ces cours de Potions. À condition que ton voisin y participe, bien entendu. Mais il est entré dans ton jeu lorsque ton camarade t’a insulté, peut-être entrera-t-il également dans celui-ci. Pourtant, il n’a pas l’air de vouloir céder. Son regard reste fixé sur un point invisible devant lui ; il ne réagit pas à ta proposition, presque comme s’il ne l’a pas entendue. Alors, ton pied vient se frotter à sa jambe. Juste quelques secondes, mais c’est suffisant pour que le jeune homme ait une réaction. Il se tourne vers toi, t’observe, t’interroge du regard. Mais tu ne dis rien, tu ne fais rien. Tu t’éloignes de lui pour reprendre ton occupation. Tu ne feras pas tout toute seule ; ce ne serait pas drôle. Tu veux que Rosier y participe, tu attendras qu’il le fasse. Et lorsque tu sens vos deux chaises se rapprocher l’un de l’autre, tu sais que tu l’as convaincu. « Voyons voir, si tu as bien concassé la corne de licorne. » Tu lèves les yeux au ciel lorsque tu le vois s’emparer du mortier. Finalement non, il ne marchera pas, il ne cèdera pas. Et cela te rends folle ; tu n’as pas l’habitude qu’on te refuse ce genre de truc. Rosier était-il gay pour refuser ce genre de contact avec toi ? Tu commences en tout cas à y croire, avec le nombre d’échecs que tu as essuyé en t’approchant du Serpentard. Mais, du coin de l’œil, tu vois la seconde main de ton binôme descendre sous la table. La seconde d’après, elle est de retour sur ta jambe ; elle joue avec ton vêtement et tu te demandes si ton camarade aurait ou non le courage d’aller plus loin. Tu te tournes vers Rosier, tu aperçois une lueur d’amusement dans ses yeux. Il avait marché. Mais jusqu’où irait-il ? « Pour une débutante tu as très bien fait cela Marloes… » De quoi... Ah oui, la corne de licorne, le cours de potion. Des choses vraiment inintéressantes en comparaison de ce qu’il se passe sous la table, en somme. Rosier se rapproche encore un peu de toi et sa voix résonne dans ta tête : « J’aurais peut-être été un peu plus loin dans le concassage. » Et tu sens sa main dépasser la frontière, aller plus loin, braver les interdits – si Slughorn remarque ça, vous aurez des ennuis mais pour être tout à fait honnête, tu n’y penses même pas. Tu profites de l’insistante, mais agréable caresse de ton voisin sur ta jambe. Agréable oui. Mais tu sais comment tu fonctionnes. Tu sais comment tu réagiras s’il va plus loin, tu te connais. Tu sais que tu cèdes facilement, tu sais que tu serais bien capable de te laisser aller – tu n’es pas une putain mais peut-être es-tu une fille un brin trop facile. Et se laisser aller en plein cours de potion, ce n’est pas le truc à faire. Alors, s’il va trop loin, il faudrait te contenir. Et tu as conscience que la tâche sera ardue. « Et si tu continuais un peu avant que tu ne puisses juger de mon travail. » Tu lèves les yeux sur lui, tu l’interroges du regard. C’est bien ce à quoi tu penses. Une métaphore qui exprime ce que vous pourriez faire, comment vous pourriez vous occuper en attendant la fin du cours. L’idée est tentante. Vraiment très tentante. Tu ne peux pas refuser. Ca ne te ressemblerait pas. Tu te contentes donc de hocher les épaules et tu t’empares du mortier – on est jamais trop prudent, des fois que quelqu’un vous ait entendu. Tu hausses ensuite simplement les épaules, sans quitter ton camarade des yeux : « C’est une proposition très intéressante. Il me tarde de voir ton... travail. »Tu acceptes, malgré les risques que tu encoures. Mais tu te fiches des risques. Tu n’auras qu’une vie, tu veux en profiter. Le reste t’importe peu. Et le jeu qui s’offre à toi en ce moment même promet d’être intéressant. Tu ne peux te permettre de refuser d’y participer ; tu as toujours aimé les défis et celui-ci en est un de taille. Mais tu ne comptes pas te tourner les pouces non plus. Après avoir soigneusement poussé le récipient vers le milieu de la table, tu plonges le bout de tes doigts dans le concassage afin de les enduire de poudre blanche. Un sourire se dessine sur tes lèvres alors que tu observes les traces de l’ingrédient sur tes mains. Parfait ; tu ne pensais pas obtenir une poudre aussi voyante une fois mise sur la peau. Oui, vraiment parfait. Tu te tournes vers ton camarade alors qu’un sourire moqueur s’installe sur tes lèvres.« Tu aurais pu faire plus attention, Rosier. Tu as des trucs bizarres sur le visage. Attend, je vais t’enlever ça. » Mensonge. Ton vis-à-vis n’a encore rien sur son visage. C’est toi qui, lorsque tu approches des doigts de son visage, le salit. C’est toi qui laisses une traînée blanche sur sa peau. Sur sa joue, sur son front. Sur ses lèvres. Et même jusque dans sa nuque. Et tes mains s’y attardent. Salissent, puis nettoient les dégâts que tu as faits toi-même. Elles en profitent, elles sont baladeuses. Slughorn ne vous regarde pas ; ni aucun de vos camarades. Il n’y a que vous, vous et personne d’autre. Tes doigts survolent les joues de ton camarade, mais s’attardent sur ses lèvres, jouant presque avec – tu en profite d’ailleurs pour te demander si la corne de licorne est un aliment comestible. Lorsque tu t’es chargée de son visage, tu passes à sa nuque, laissant tes doigts s’aventurer sous la chemise Rosier ; tes ongles le caressent, le griffe sans doute quelque peu. Et puis plus rien, tu t’arrêtes. Un jeu innocent ? Peut-être bien. Mais tu as décidé de tester les limites de ton binôme, de voir à la fois jusqu’où il peut aller dans ses gestes et jusqu’où peut aller sa patience. Si vraiment tu avais voulu lui faire un grand effet, tu aurais su comment t’y prendre. Tu connais l’art de la séduction sur le bout des doigts. Tu n’as pas lu comment être désirable aux yeux d’un sorcier, c’est toi qui l’as écrit. Et Rosier pourrait prochainement faire la désagréable expérience de ton talent en la matière.

Revenir en haut Aller en bas
Evan Rosier
Evan Rosier

Serpentard


PRENOM/PSEUDO : Amandine
CREDITS : Tiphe
PARCHEMINS : 337
LOCALISATION : Près de toi
ICI DEPUIS : 29/05/2012

⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18) Empty
MessageSujet: Re: ⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18)   ⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18) EmptyJeu 19 Juil - 17:04



Tu voulais qu’elle ne voie en toi que le monstre que tu étais, que la société avait fait de toi et pourtant, malgré tout tes efforts, les choses n’étaient pas ainsi. Non, tes mots essayaient de lui prouver que tu étais le pire méchant de la terre que toute humanité avait disparu de tes traits chose que toi-même tu croyais dur comme fer et pourtant, en la regardant, tu remarquais que ce n’était pas le cas. Oui, il y avait chez Van Pensie quelque chose qui te rendait plus clément, moins enclin à la violence. Tu n’aimais pas cela, tu avais l’impression de devenir quelqu’un de faible et cela ne te plaisait en aucun cas. Oui, tu avais besoin de sentir cette sensation de pouvoir d’être plus fort que tout le monde. Sans cela, tu n’étais qu’un homme et cela ne te convenait pas. Oui, si tu n’étais que cela, les autres n’auraient pas peur de toi, ne te trouveraient pas trop fort pour eux. La peur, voilà ce qui te sauvait la vie, t’assurerait d’un avenir, te plaisait. Tu aimais, observer dans le visage d’autrui. Cela était un étrange mélange d’expressions, de sensations et d’émotions qui te rendaient vivant, t’apaisait. Oui, ta vie était, la plupart du temps, une simple ballade, quelque chose que tu poursuivais sans réelle motivation sauf quand tu terrorisais, quand tu te vengeais de tout ce que l’on te faisait subir. Mais là où ça devenait étrange c’est, qu’avec le jeu que vous aviez commencé, ce sentiment revenait, différent mais en même temps étonnement semblable. Quelque chose d’interdit, de terrifiant, de hors du commun. Cependant, tu ne préférais pas y penser et c’est pourquoi tu avais enlevé ta main. Ne pas entrer dans le jeu, rester maitre de toi-même, voilà tout ce dont tu avais besoin. Reprendre tes distances, la traiter comme n’importe quelle autre, c’était tout ce que tu avais en tête avant cette proposition. Oui, la demoiselle t’amenait dans son jeu, elle t’avait touché le dos afin de t’inciter à continuer la partie. Tu aurais dû refuser et pourtant, sans vraiment le vouloir, tu rentrais dans son jeu à pieds joints. Oui, ton corps tout entier te demandais d’agir de la sorte, de te laisser bercer par cette drôle d’envie qui te faisait agir de façon totalement différente. Un coup de baguette et ton siège s’approchait du sien, rendant presque inexistante la distance entre vos deux corps et c’est exactement ce dont tu avais besoin. Ta première phrase parait totalement anodine mais elle est loin de l’être toutefois, tu vois que ta voisine y a cru comme l’ensemble des personnes qui auraient pu écouter votre conversation. Oh bien sûr, la laisser dans le doute ne faisait définitivement pas partie de tes plans, tu voulais simplement lui montrer combien tu pouvais être un bon joueur. Et tu l’avais fait en déposant sa main sur sa jambe, juste à la hauteur de sa jupe. Tu t’étais amusé à jouer avec cette barrière tout en faisant passer la conversation pour totalement anodine. Un mot et tu t’aventurais enfin sous la jupe de la demoiselle, ta main avait remontée et lui offrait une agréables caresse. Tes yeux, quant à eux, ne la quittait pas oui tu voulais observer chacune de ces réaction savoir ce qu’elle pouvait ressentir et tu avais hâte de savoir ce qu’elle en penserait. Oui, tu n’avais que cela en tête, arrivé à remporter le jeu, à l’amener là où elle désirait arriver et tu étais bien parti pour suivre cette voie. Liant tes propos avec le corps, tu t’amusais à lui glisser des choses, loin d’être chastes, dans ses délicates oreilles. Tu lui proposais de continuer à concasser la corne mais cela n’était qu’une manière de lui demander si elle désirait que ta main remonte un peu plus haut. Tu continuais par lui proposer de juger ton travail ou plutôt de te faire apprécier ces bonnes intentions. Tu la vis, tout de suite après que tu aies fini de parler, t’interroger du regard comme si elle voulait s’assurer que vous parliez bien de la même chose. Elle comprit à ton regard que cela était ce qu’elle pensait et tu te laissas aller à un sourire. Elle n’avait plus qu’à accepter et tout serait parfait. Alors qu’elle n’avait toujours pas prononcé un mot, tu la vis attraper le mortier pour concasser un peu plus cette corne. Oh oui, Marloes était loin d’être aussi stupide que tu l’avais entendu dire. « C’est une proposition très intéressante. Il me tarde de voir ton... travail. » Elle avait agi de la sorte tout en ne te lâchant pas du regard et tu fis de même, observant sa manière de concasser davantage la poudre tandis que ta main remontait petit à petit. Tu la laissais glisser vers le haut avant de redescendre puis de remonter, toujours plus haut et avoir toujours plus de douceur. Tu avais envie d’entendre le rythme de sa respiration s’accélérer un petit peu, de lui montrer combien tu pouvais être doué à ce jeu que vous aviez créé ensemble. Quelques centimètres de plus et tu aurais pu atteindre le haut de sa jambe et puis basculer vers l’intérieur de ces cuisses mais tu arrêtas, non, ce n’était pas le moment, ni l’instant et il ne fallait pas non plus tenté le diable. Tu continuais ton geste tout en observant ce qu’elle était en train de faire. La demoiselle s’occupait d’une façon étrange. Oui, elle trempait ces doigts dans le mortier afin de prendre un peu de poudre qu’elle examinait. Tu ne comprenais pas vraiment pourquoi elle agissait de la sorte mais tu espérais bel et bien le découvrir. Oui, tu avais envie de savoir ce qu’elle te réservait et surtout si elle accepterait de relever ton défi et d’agir à son tour. La connaissant, même un tout petit peu, tu savais qu’elle appréciait les défis et ce que tu venais de lui proposer en était un à sa hauteur. Oh oui, tu attendais avec impatience de te faire surprendre par l’ingéniosité de ta compatriote. Tu la vis, d’un seul cou te tourner vers toi avec ce sourire quelque peu étrange sur le visage. Tu ne savais pas ce qu’elle était en train de te préparer mais tu avais tout de même hâte de le découvrir.[ « Tu aurais pu faire plus attention, Rosier. Tu as des trucs bizarres sur le visage. Attend, je vais t’enlever ça. » Rien qu’un instant ton regard se fait interrogateur. Des choses étranges sur ton visage ? Tu ne t’es rien mis dessus tu en es certain et pourtant, elle t’observait comme si elle en était certaine. Pas le temps de réagir qu’elle s’approchait de toi ou plutôt ces doigts remplis de cette poudre blanchâtre. Tu comprenais maintenant où elle voulait en venir et tu la laissais faire. « Qu’est-ce que je peux être maladroit. » Tu continuais de la regarder tout en attendant de voir ça façon d’agir. Quelques instants et ton visage est recouvert de cette poudre. Tu voyais sa main s’attarder sur tes joues, ton front, tes lèvres et puis cette nuque où elle s’attarda. Elle t’en mettait partout et toi tu attendais avec impatience qu’elle t’enlève tout cela. Ton veux fut vite exaucé quand tu vis ses deux mains se diriger vers ton délicat visage pour t’enlever tout cela. Comme pour l’encourager, tu laissais ta main continuer son voyage sur sa jambe, remonter, redescendre, lui faire plaisir comme elle était en train de le faire avec toi. Ses mains étaient baladeuses sur ta tendre personne. Elles allaient de ton front et s’attardaient sur les endroits stratégiques. Le premier d’entre eux était sans aucun doute tes lèvres. Heureusement pour toi, la poudre n’était pas toxique. Ton sourire s’élargit tandis que tu l’aperçois ouvrir et fermer tes lèvres, jouer avec elles, les toucher comme si elles étaient siennes et au fond, cela ne te dérangerait pas, rien qu’un instant, les laisser se balader sur sa peau. En ayant fini avec ton visage, elle passa à ta nuque et le plaisir n’en fut que plus agréable. Les caresses dépassèrent bien vite ta peau non-couverte. Elle s’aventurait dans ta chemise et pour lui prouver que cela te plaisait, tes caresses se faisaient un peu plus poussés, plus fortes, tu y mettais plus de pression. Et puis, tu sentis ses doigts griffer ta peau ce qui te surpris de plaisir et comme pour le lui montrer, tu posas ta main sur son genoux avant de la contracter comme pour lui faire une légère pression. Oui, tu aimais beaucoup ce qui était en train de se passer et tu n’avais pas envie qu’il finisse. Il semblait malheureusement que le moment était arrivé à son terme tandis que sa main avait quitté ta nuque. Ton visage prenait une moue loin d’être contente tandis que tu n’avais toujours pas lâché sa jambe et tu ne l’aurais pas fait si tu n’avais pas d’autres idées en tête. La faisait calmement réapparaitre, tu te levas doucement tout en te saisissant du mortier et des foies de rat que tu avais découpé. T’approchant du chaudron, qui était surement l’endroit le plus discret de toute la classe, tu déposas les ingrédients dedans tout en l’appelant. « Viens Marloes, je vais te montrer comment bien réussir une potion. » Tu attendis qu’elle s’approche assez de toi pour te remettre à parler. « Tout est dans la délicatesse que tu mets pour tourner la potion, je vais t’aider. » Tu la laissais prendre place juste devant le chaudron et te plaças derrière elle comme toute personne voulant aider. Attrapant son poignet d’un geste vif et presque sauvage, tu l’aidas à se saisir de la cuillère en bois commença à tourner la potion. Approchant son visage du sien, tu te remis à parler. « Tu fais cela si bien. Il ne faut pas aller trop vite, ni trop lentement. » Tu marquas une petite pause avant de t’approcher de son oreille. « Je connais quelque chose de très plaisant où le rythme peut avoir toute son importance. Aller trop vite rend cela trop rapide et de mauvais résultat mais trop de lenteur provoque l’ennui. » Tu t’éloignais que légèrement pour te saisir d’un peu de bave de crapaud pour en mettre dans la préparation. Te remettant en place, tu laissais encore moins d’espace entre vos corps tandis que tu te saisissais de son poignet tout en faisant mine de la réprimander. .« Ne sois pas si pressée Marloes, tu vas tout faire exploser. » Tu retournas ensuite près de son oreille pour lui susurrer le rester de ta phrase. « Mais moi je suis pressée de voir cette salle se vider pour rester seul avec toi. Je vois tout un tas de choses que nous pourrions faire si tu te trouvais allongée sur cette table. Il faudrait toutefois que l’on ferme la porte car ce que j’ai en tête demande de la discrétion. Je suis sûr que cela te rendrait de bonne humeur Marloes… » Tu n’ajoutas rien tandis que très discrètement et couvert pour la longue chevelure de ta camarade tu déposas un baiser dans son cou, juste en dessous de son oreille tout en moulant encore davantage son corps au sien. « Ceci n’est qu’un petit avant-gout de ce que tu pourrais avoir. » Tu attrapas doucement son autre main comme pour l’aider à avoir plus de stabilité. « J’ai envie de toi Marloes Van Pensie. » Tu avais parlé à voix basse tout en insistant bien sur chaque syllabe. Ton corps n’avait pas bougé tandis que tu tenais toujours ce rôle d’observateur, rôle qui t’allait bien mais beaucoup moins que celui que tu jouais maintenant. Elle te faisait définitivement perdre la tête..

Revenir en haut Aller en bas
D. Marloes van Persie
D. Marloes van Persie

Serpentard


PRENOM/PSEUDO : LAETITIA AKA .DAUNTLESS
CREDITS : TIPHE.
PARCHEMINS : 328
ICI DEPUIS : 26/06/2012

⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18) Empty
MessageSujet: Re: ⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18)   ⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18) EmptyVen 20 Juil - 14:51



Tu la sens, cette main sur ta cuisse. Qui joue tout d’abord presque innocemment avec la barrière imposée par ta jupe avant de se glisser sous le tissu afin de remonter encore plus haut. Tu aurais préféré rester calme, continuer à te comporter comme tu le fais depuis le début du cours. Mais tu te rends rapidement à l’évidence : ce n’est pas possible. La caresse sur ta jambe est loin d’être désagréable. Bien au contraire. Ton camarade est bien plus doué que tu ne le pensais en lui proposant ce jeu. Ta respiration s’accélère, l’une de tes mains s’accroche à ta chaise, comme si tu avais peur d’en tomber, comme si tu avais peur de perdre l’équilibre. Une adolescente. Voilà à quoi tu ressembles en ce moment-même. Ces adolescents dont tu te moques ouvertement dans les couloirs de Poudlard. Mais ça n’a plus d’importance. La main de Rosier continue de se promener sur sa cuisse, monte de plus en plus haut. Elle aurait pu atteindre ton intimité, mais ton binôme semble hésiter. Il ne le fera pas. Alors, tu as une idée pour passer le temps. Un jeu innocent, comparé à ce qu’il se passe sous la table. Un jeu loin d’être tordu. Tu ne veux pas passer aux choses sérieuses immédiatement, tu préfères tester ton adversaire, voir ce dont il est capable. Alors tu trempes tes doigts dans le concassage et tu te retournes vers ton camarade, lui signalant qu’il a quelque chose sur le visage mais que, gentille comme tu es, tu vas rapidement lui enlever ces saletés. Tu approches donc tes doigts remplis de poudre sur le visage, tu lui en mets partout, et puis, tu nettoies rapidement tes mains afin de pouvoir enlever du visage du garçon ce que tu viens de lui mettre. Tes mains se font aussi baladeuses que celle qui est toujours posée sur ta cuisse, tu en profites légèrement. Et soudainement, tu t’arrêtes, un sourire moqueur sur tes lèvres alors que tu vois la moue de Rosier. Le spectacle est terminé, tu n’irais pas plus loin. Pas pour le moment en tout cas. Tu le pourrais certes, mais ce ne serait vraiment pas drôle. Tu préfères attendre un moment, le faire languir. Et passer aux choses intéressantes un peu plus tard. Mais ton comportement semble ne pas avoir plu à ton camarade. Celui-ci retire lentement de main de ta jambe et se lève pour se diriger vers les chaudrons alors que tu pousses un soupir. « Viens Marloes, je vais te montrer comment bien réussir une potion. » Tu lèves les yeux au ciel. Une potion. Tu t’en fiches, ça ne t’intéresse pas. Réussir une potion. Non, tu n’en avais que rarement réussi une et ce n’est pas maintenant que ça va changer. C’est généralement à ce moment-là que les choses tournent mal et que ta mixture refait la décoration de la pièce. Tu pousses un soupir et tu te lèves à contrecœur pour rejoindre ton binôme dans un haussement d’épaules. « Si tu y tiens. » « Tout est dans la délicatesse que tu mets pour tourner la potion, je vais t’aider. » Il se recule du chaudron, t’invitant à t’en approcher. Tu exécutes et Rosier vient se placer juste derrière toi. Il se saisit de ton poignet pour t’aider à faire tourner la potion. Quel homme. Génial. Faire tourner une potion, voilà quelque chose qui te passionnait – ou pas. Il aurait pu le faire seul, sans te déranger. Te laisser assise, seule. Tu aurais pu rattraper quelques précieuses minutes de sommeil. Mais tu devines rapidement que ton camarade a d’autres projets pour toi lorsqu’il approche sa tête de la tienne. « Tu fais cela si bien. Il ne faut pas aller trop vite, ni trop lentement. » Tiens. Ça te rappelle vaguement quelque chose. Autre chose que tourner une potion, bien entendu. « Je connais quelque chose de très plaisant où le rythme peut avoir toute son importance. Aller trop vite rend cela trop rapide et de mauvais résultat mais trop de lenteur provoque l’ennui. » Voilà. Exactement ce à quoi tu pensais à peine quelques secondes plus tôt. Très intéressant. Tu sens Rosier s’éloigner légèrement de toi et lorsqu’il passe sa main à côté de toi pour mettre quelque chose dans le chaudron, tu as l’impression qu’il s’est encore approché. « Ne sois pas si pressée Marloes, tu vas tout faire exploser. » Très drôle. Ce n’est pas le chaudron qui va exploser s’il continue ainsi ; ce sera toi. Ce n’est pas bon. Pas bon du tout. Tu ne sais pas exactement combien de temps il reste avant la fin du cours, mais vu comme c’est parti, tu sais déjà que celui-ci va mal se finir. « Mais moi je suis pressé de voir cette salle se vider pour rester seul avec toi. Je vois tout un tas de choses que nous pourrions faire si tu te trouvais allongée sur cette table. Il faudrait toutefois que l’on ferme la porte car ce que j’ai en tête demande de la discrétion. Je suis sûr que cela te rendrait de bonne humeur Marloes… » De bonne humeur ? Mieux que ça même. Tu oublierais le jour que l’on est, tu oublierais ce fichu cours de potion et ce prof que tu n’apprécies pas. Tu oublierais tout. Même ton nom. Comme trop souvent. Et puis, tu sens quelque chose sur ta nuque, sous ton oreille. Un frisson parcourt ton corps alors que les lèvres de Rosier se posent sur toi. Et lorsqu’il s’éloigne, une sensation semblable à une brûlure ; tu sais qu’il n’est plus là et pourtant, tu arrives encore à imaginer sa bouche contre toi. Affolant. Terrifiant. Et tu le sens s’approcher encore davantage de toi. Plus rien ne te sépare de lui, à présent. Rien, excepté vos vêtements. C’est mauvais, très mauvais. Tu ne peux pas résister à autant de tentation. Tu as horriblement envie de céder, mais la vue de votre professeur te convainc de rester calme – pour le moment du moins. Et ce, malgré la chaleur qui se propage dans ton corps. Et ce, malgré ce qui commençait peu à peu à s’éveiller en ton bas-ventre. « Ceci n’est qu’un petit avant-gout de ce que tu pourrais avoir. » Il attrape ta main alors qu’il prononce ces mots. Un baiser dans le cou, un avant-goût ? Intéressant, très intéressant. Mais tu espères tout de même que ce n’est pas tout ce qu’il sait faire. Cela sera d’un ennui mortel s’il se contente de ce genre de truc. « J’ai envie de toi Marloes Van Pensie. » Sa voix n’est qu’un murmure qui te parvient jusqu’aux oreilles. Une phrase surprenante, à laquelle tu ne t’attendais pas. Ton vis-à-vis est tellement proche de toi que tu arrives encore à sentir son souffle caresser ta peau. Envie de toi. Là, maintenant, tout de suite ? Tu tentes tant bien que mal de te calmer, de faire abstraction de votre proximité. Tu oublies – ou essaie d’oublier – qu’il te touche, tu reprends un rythme cardiaque plus ou moins normal. Et puis, tu tournes légèrement son visage vers le sien – vous êtes proches, trop proches. À peine quelques centimètres séparent tes lèvres des siennes. Une barrière que tu ne franchiras pas. Pas tout de suite en tout cas. Joueuse, oui. Mais tu es conscience que tu es en classe et ce genre de chose ne se font généralement pas dans ce genre de situation – à moins d’être sénile mais, même si tu as un grain de folie, tu es encore loin d’avoir complètement perdu ta tête. « Soit prudent, Rosier. Ton désir n'aura de cesse d'augmenter jusqu'à la fin du cours, tu vas avoir de plus en plus de mal à te retenir de mettre en pratique cette délicieuse idée. À trop jouer avec le feu, on finit par se brûler. » Une menace ? Pas vraiment. Un programme plutôt. Une annonce. On ne s’attaque pas à toi sans en subir les conséquences ; tu veux tester Rosier, voir s’il joue dans la même cours de récréation que toi, voir s’il vaut la peine que tu perdes ton temps avec lui – le jeu est loin d’être terminé, tu n’es pas encore passé aux choses sérieuses. Evan Rosier n’a encore rien vu. « Je crois qu’il faut attendre un moment avant d’ajouter le reste des ingrédients à la potion, non ? » Dix minutes si tes souvenirs sont exacts. Quelque chose dans le genre. Mais ton voisin est bien plus doué que toi en potion ; tu es persuadée qu’il saura te donner le temps d’attente sans même jeter un regard à son bouquin. Tu retires tes mains de celles de ton vis-à-vis et tu retournes t’asseoir à ta place, tranquillement. Tu attends que ton camarade revienne s’installer près de toi et tu déclenche la phase deux de ton plan. Les choses sérieuses peuvent commencer. Tu te retournes vers lui avec un sourire sur les lèvres et tu poses ta main sur sa cuisse tout en le fixant droit dans des yeux. « Tu as voulu faire ton malin, Rosier. Mais les femme ont un avantage sur les hommes ; tu peux t’estimer heureux de porter un uniforme pour aller en cours. » L’avantage dont tu parles ? Rien de bien impressionnant. Juste une différence fondamentale entre hommes et femmes. Ces dernières savent être discrètes dans certaines situations où le corps de l’homme extériorise un état d’esprit. Et tu es prête à tenter une nouvelle expérience : voir jusqu’où tu dois aller pour faire céder ton voisin. Tu promènes te main sur la jambe de ton voisin comme celui-ci l’a fait auparavant. Mais tu n’as pas peur, tu n’hésites pas. Et ta main s’approche bien plus près du point sensible qu’elle ne le devrait. « Je me demande si tu es capable de supporter ça jusqu’à la fin du cours. » Un nouveau sourire sur tes lèvres. La joueuse qui est en toi s’est éveillée. Tu avais été gentille jusque-là, mais c’était maintenant terminé.

Revenir en haut Aller en bas
Evan Rosier
Evan Rosier

Serpentard


PRENOM/PSEUDO : Amandine
CREDITS : Tiphe
PARCHEMINS : 337
LOCALISATION : Près de toi
ICI DEPUIS : 29/05/2012

⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18) Empty
MessageSujet: Re: ⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18)   ⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18) EmptyLun 23 Juil - 8:00



Faire que Marloes ne fasse pas exploser la classe. Voilà la mission que l’on t’avait confié, celle pour laquelle on t’avait mis en compagnie de la demoiselle et toi, tu ce que tu aurais dû faire et bien c’était d’obéir, de t’en ternir à cela. Malheureusement, depuis plus d’une heure, ce n’était nullement ce qui vous occupait bien au contraire. Vous étirez en train de faire toute autre chose. Un jeu étrange c’était installé entre vous et tu en étais l’auteur comme la victime. Oh oui, tu ne contrôlais pas ce que tu étais en train de faire et cela te tuait à petit feu. Oui, tout ce que tu étais en train de faire était totalement différente de celle que dont tu avais l’habitude. Oui, tu n’étais pas le genre de type à mettre ta main sous les jupes des filles, pas en public et encore moins en cours. Ce qui te prenait ? Tu n’en savais rien, c’était comme si une part de toi n’avait pu résister à cet appel. Tu avais ressenti le besoin d’agir comme elle le voulait, d’entrer dans le jeu et d’apercevoir tout ce que cela pouvait amener chez elle. Et tu appréciais d’ailleurs chacun de ses réactions comme le fait qu’elle tienne sa siège ou encore sa respiration qui avait légèrement augmentée. Oui, tu appréciais tout cela et tu ne t’en cachais d’ailleurs point. Ton sourire le montrait et rien ne pourrait changer cela. Votre jeu était quelque chose de donnant, donnant, tu lui avais fait du bien, c’était maintenant son tour. Et elle l’avait fait d’une belle manière avec ses délicates mains sur ta peau nue, remontant et descendant. Oui, tu en avais apprécié chaque seconde et cela n’était pas près de se terminer ce qui rendait les choses encore plus agréables jusqu’à ce que la fin arrive. Oh oui, tu n’avais pas apprécié ce moment, tu la voulais encore te touchant mais elle ne désirait plus le faire, alors, tu t’étais levé pour passer à autre chose. Non, tu n’en avais pas fini avec elle mais cela, personne ne le savait encore. Surtout pas la principale intéressée qui souffla lorsque tu t’approchas du chaudron. Lui apprendre comment bien réussir une potion, ta meilleure excuse à ce jour et elle ne le comprenait nullement. Tu voyais dans son regard qu’elle ne comprenait rien à ton plan et cela ne faisait que renforcer ta sensation de plaisir. Tu la vois se lever bon gré, mal gré sans réelle motivation tandis que tu attends avec impatience de voir l’instant où elle comprendra la situation. « Si tu y tiens. » Elle n’en avait pas envie, pas le moins du monde et pourtant tu n’allais pas la laisser faire autrement. Tu lui parlais, l’invitais à se mettre près du chaudron et à apprendre comment faire. Au fond, tu n’en avais que faire qu’elle soit capable de le refaire à nouveau. Si elle y arrivait, ce n’était que la cerise sur le gâteau. Se saisissant de son poignet, tu avais décidé de te placer derrière tout en continuant de parler. Tes propos, bien qu’en rapport avec la situation, prenaient un tout autre sens quand tu la regardais. Ce n’était plus d’une potion que tu étais en train de parler mais d’un jeu qui se joue au corps à corps dans un lit bien souvent. Tu vis, une étincelle s’éveiller dans son esprit et tu l’appréciais grandement. Tes mots, à cet instant, accompagné de tes gestes, ils devenaient beaucoup moins anodins, remplis d’un second sens dont tu t’amusais sans la moindre retenue. Plus la situation avançait, plus tu te laissais aller sur le chemin de la perversion. Des limites ? Avec elle, cela semblait totalement impossible. T’approchant de son oreille, tu lui avais affirmé qu’après, lorsque cette salle serait vide, tu lui ferais plaisir d’une manière qu’elle comprenait totalement. Oui, tu essayais d’attiser son envie comme si c’était la seule chose qui comptait pour le moment. Au fond, tu avais peut-être envie qu’elle te saute dessus dans l’instant ? C’était surement cela. Pour rendre les choses encore pire, tu lui donnas un baiser, simple et léger qui pourtant reflétait une infime partie de la passion dévorante qui était tienne. Et puis, tel un coup de grâce, tu te laissas emporter dans une phrase au sens parfaitement claire. Tu lui affirmais que tu avais envie d’elle et que cette envie ne partirait pas en un claquement de doigt. Elle se retourna dans ta direction et tu l’admiras, une part de toi voulais ses lèvres sur les tiennes, sur ta peau, sur ton corps. Oh oui, tu étais fou d’elle et rien ni personne ne pourrait changer cela. Oh oui, tu aimerais tellement que la classe se vide. « Soit prudent, Rosier. Ton désir n'aura de cesse d'augmenter jusqu'à la fin du cours, tu vas avoir de plus en plus de mal à te retenir de mettre en pratique cette délicieuse idée. À trop jouer avec le feu, on finit par se brûler. » Un sourire charmeur apparut sur ton visage à l’entente de ses mots. Oh oui, tu aimais le programme qu’elle annonçait. Tu désirais savoir ce qu’elle prévoyait pour ta pauvre personne et rien ne pourrait changer les choses. Oui, sans que tu lui aies déjà répondu, tu plongeais ton regard dans le sien, un moyen de lui faire comprendre que tu attendais son défini avec impatience. Posant une main sur son épaule, tu touchais du bout des doigts sa chevelure tout en continuant de la détailler de haut en bas. « J’aime jouer avec le feu Marloes, surtout si ton corps est le brasier. » Ta main caressa rien qu’un instant son cou, un moyen comme un autre de faire comprendre que tu relevais son défi et que rien ne pourrait t’arrêter. Oh oui, tu étais fort, surtout à ce jeu et elle ne l’était certainement pas plus que toi, tu en étais presque certain. « Je crois qu’il faut attendre un moment avant d’ajouter le reste des ingrédients à la potion, non ? » La potion, tu l’avais totalement oubliée. Oui, cette dernière n’était plus vraiment présente dans ton esprit, elle était plutôt une excuse pour ce que vous étiez en train de faire et cela était si étrange. Tu ‘étais pas ce genre d’homme mais avec elle c’était différent, étrange et rien ne pouvait changer cela. D’un côté, cela avait quelque chose de perturbant de savoir qu’elle arrivait à t’amener à être quelqu’un d’autre. Te reconcentrant sur la potion, tu regardais autour de toi, cherchant un point de vue qui permettrait de te concentrer même un très cours instant. Réfléchissant quelques instants, tu trouvas enfin la réponse, une dizaine de minutes, oui ça devait être ça. « Douze minutes, nous avons un peu de temps devant nous… » Tu continuais de la regarder sans que cela ne soit étrange. Oui, cela paraissait naturel après tout ce que vous vous étiez déjà fait. C’était d’ailleurs totalement étrange. Tu l’as vis alors retourner à sa place et tu ne tardas pas à faire de même parce que, au fond, c’était la seule chose que tu pouvais faire même si une part de toi se demandait ce qu’elle allait bien pouvoir t’inventer comme châtiment. Oh oui, elle t’avait promis le feu et tu avais hâte de le découvrir. Ce fut donc intrigué que tu regagnas ta place. A peine es-tu assis que tu sens sa main se poser sur ta cuise. Que va-t-elle faire ? Tu le découvrais maintenant. Elle te fixait droit dans les yeux et tu en fis de même parce que c’était la façon la plus facile de garder le contrôler sur la situation. « Tu as voulu faire ton malin, Rosier. Mais les femme ont un avantage sur les hommes ; tu peux t’estimer heureux de porter un uniforme pour aller en cours. » Ton visage prenait une moue étrange. Est-ce qu’elle allait vraiment tenter de faire ce que tu entendais. Avais-tu bien compris ? Il te semblait que c’était le cas et une part de toi n’était nullement rassurer par cela. Bien au contraire. S’il y avait bien une chose que tu ne désirais pas avoir en cours c’était bel et bien quelque chose dans le genre. « Tu sais Van Pensie, il serait dommage que ce genre de choses arrive trop rapidement… » Oui, tu ne voulais pas donner plus de détail sur ce qui pouvait arriver si elle se mettait à faire quelque chose qu’elle était bel et bien en train de faire. Sa main remontait de façon totalement malicieuse de ta jambe vers ta cuisse et vers ta… Non, elle n’allait pas faire cela et tu fus soulagé que sa main ne s’approche davantage de ce que avait entre les jambes. Heureusement qu’elle n’avait pas approché encore davantage du point sensible de ton anatomie sinon tu n’aurais pas donné très cher de ta peau. Respirant doucement tu essayais de garder le contrôle sur ton corps mais cela était bien loin d’être facile. « Je me demande si tu es capable de supporter ça jusqu’à la fin du cours. » Tu la regardais droit dans les yeux et tu ne savais pas vraiment comment réagir, la laisser faire pourrait amener quelque chose à se soulever dans ton anatomie et ne serait pas vraiment apprécié en cours. Alors, tout doucement, tu rabaissas un peu la main de la demoiselle. « Il serait dommage que je sois obligé de me rendre aux toilettes et de manquer notre petit tête à tête… » Tu la regardais droit dans les yeux tout en t’emparant discrètement de ta baguette. Un petit sort plus tard et l’un des boutons de sa ta chère camarade venait de se détacher de son chemisier. Oh oui, pour le moment cela n’était pas grand-chose mais cela pouvait le devenir si elle commençait à te rendre comme fou par ce qui venait de se passer. « Mon désir attise aussi mes envies, il serait dommage que tu te retrouves le chemisier ouvert avant la fin du cours. » Oh oui, toi aussi tu pouvais jouer à ce petit jeu et aussi bien qu’elle. Tu devais simplement attendre, plus qu’une dizaine de minutes et tout cela parfaitement agréable. Plus rien d’autres que vous deux et vos désirs attiser par une passion dévorante.

Revenir en haut Aller en bas
D. Marloes van Persie
D. Marloes van Persie

Serpentard


PRENOM/PSEUDO : LAETITIA AKA .DAUNTLESS
CREDITS : TIPHE.
PARCHEMINS : 328
ICI DEPUIS : 26/06/2012

⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18) Empty
MessageSujet: Re: ⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18)   ⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18) EmptyJeu 2 Aoû - 20:28



« J’aime jouer avec le feu Marloes, surtout si ton corps est le brasier. » C’est bon à savoir. Sa main frôle ta nuque mais lorsque tu lui rappelles que vous êtes censés faire une potion, il semble redescendre sur terre. Quelques secondes de silence. Et finalement, il te donne la réponse que tu attendais : « Douze minutes, nous avons un peu de temps devant nous… » Douze minutes. Parfait. C’est amplement suffisant pour mettre ta génialissime idée à exécution. Rosier s’est assez amusé ; c’est à ton tour d’entrer en piste. Et tu sais déjà que le jeune homme va regretter d’avoir voulu se mesurer à toi. Il n’en sortira pas indemne, ça non. Tu retournes donc à ta place, rapidement suivie par ton camarade. Rapidement, tu lui dévoiles ce que tu as en tête en posant l’une de tes mains sur sa jambe. Et tu lui fais clairement comprendre tes intentions en quelques phrases. Il ne te répond pas tout de suite. Son visage prend une expression étrange alors que ta main commence à s’amuser. Il a compris. Tu le vois à sa tête. « Tu sais Van Pensie, il serait dommage que ce genre de choses arrive trop rapidement… » Effectivement. Tu es bien placée pour le savoir. Il faut prendre son temps, savoir se faire désirer. Mais Rosier ne te désire-t-il pas assez ainsi ? Il te l’a lui admis quelques minutes plus tôt, lorsque vous étiez encore près du chaudron. Pourtant, tu souhaites tester ses limites. Voir jusqu’où il est capable d’aller. Tu joues avec ta main, tu observes le visage du Serpentard, l’air satisfaite. Et puis tu le lui dis. Tu le défies. Serait-il capable de supporter ça durant les minutes restantes ? Tu en doutes ; la respiration du jeune homme a changé et tu sais très bien ce que tes mains expertes sont capables de déclencher chez un homme. Mais Rosier ne tente même pas de relever ton défi : il repousse ta main plus bas sur la jambe, il l’éloigne de son point sensible comme s’il redoutait la suite. Tu n’ôte pas ta main pour autant ; tu attends la suite – car tu sais d’office que ce n’est pas terminé. « Il serait dommage que je sois obligé de me rendre aux toilettes et de manquer notre petit tête à tête… » Dommage ? Oh non. Pas du tout. Il peut bien louper votre petit tête à tête, au fond, cela ne t’importe pas plus que cela. Mais sa fuite aurait été une victoire. Une preuve que tu es plus forte que lui sur ce terrain-là, une preuve de tes compétences dans le domaine. Tu aurais battu Rosier à plate couture. Alors, tu ignores ce qu’il vient de te dire et ta main recommence le manège que ton vis-à-vis t’a empêché de continuer quelques secondes plus tôt. Rosier n’est plus le seul à jouer avec le feu ; mais si tu es parfaitement conscience de la portée de tes actes, tu te fiches bien des conséquences. Seul compte l’instant présent. Et soudain, le premier bouton de ta chemise saute et tu lèves les yeux au ciel, amusée. Il n’a rien trouvé de mieux que ça ? « Mon désir attise aussi mes envies, il serait dommage que tu te retrouves le chemisier ouvert avant la fin du cours. » Un léger sourire sur tes lèvres, tu te retiens de rire. Bien essayé. Mais s’il y a une personne à Poudlard qui n’es pas pudique, c’est bien toi. Rosier veut ouvrir ton chemisier ? Soit. Au final, c’est lui que la situation embarrassera. Tu peux très bien te retrouver en sous-vêtement dans la pièce, tu ne ressentirais aucun embarras. Quant à savoir comment le corps de Rosier réagirait... C’est une autre histoire. Tu hausses les épaules alors que l’une de tes mains – pas celle qui caresses la jambe de ton camarade, l’autre – se rapproche dangereusement de ta poitrine. Un deuxième bouton ouvert, et puis un troisième. Tu ne regardes pas ce que tu fais, tes yeux restent plongés dans ceux d’Evan et tu le forces à soutenir ton regard. « Tu n’as pas besoin de ta baguette, Rosier. Tu veux te rincer l’œil ? Tu n’as qu’à le demander et le reste des boutons tombe. » Tu jettes discrètement un coup d’œil à ta montre. Encore trente minute avant la fin du cours. C’est long, trop long. L’un de vous finirait par exploser avant la fin du cours si vous continuez ainsi. Vite, une idée. Quitter discrètement le cours ? Mission impossible avec Slughorn qui surveillait. Poursuivre ce manège en sachant très bien que vous ne pouvez franchir la limite ? Pire qu’impossible : c’est une véritable torture. Tu réfléchis encore et encore – ta main se baladant distraitement sur la cuisse de ton camarade – et tu finis par trouver ta solution. Facile à exécuter, mais risquée. Tu n’as aucune connaissance en matière de potion et le plan que tu as en tête nécessite justement d’en avoir au moins un minimum. Cependant, tu essaies de ne pas penser au fait que tu sois peu douée dans cette matière-là ; tant pis, tu tenterais. Tu retires ta main de la jambe de Rosier, tu rattaches l’un de tes boutons et tu te lèves pour retourner vers le chaudron. « Restes là. » Un ordre. Et tu espères bien que le jeune homme t’obéisse au doigt et à l’œil. Tu ne veux pas de lui à côté du chaudron, il risquerait de t’empêcher de mettre ton idée en pratique. Tu regardes ta mixture et tu es surprise de voir sa teinte rose fuschia – celle que la potion est censée prendre à cette étape de la préparation selon le manuel. Comme quoi, avec un peu d’aide, tu es peut-être capable de faire une potion digne de ce nom. Pas que tu ais fait grand-chose, mais tout de même. Enfin bref, là n’est pas la question. Tu jettes un rapide coup d’œil aux ingrédients – queue de salamande, racines de mandragore, yeux de kappa entre autre – et tu trouves enfin quelque chose qui te sembles... utilisable. Du moins, tu croises les doigts pour que ce soit le cas. Ton erreur peut s’avérer fatale si le chaudron explose alors que tu te trouves à côté – et mourir à cet âge-là, tu t’en passerais volontiers. Tu t’empares du flacon de bave de crapaud et tu en verses quelques gouttes dans le chaudron. Avec exagération. Tu vides presque la petite bouteille et manque de la faire tomber dans le récipient par deux fois. Et puis, tu observes ce qu’il se passe. De la mousse. Dans votre chaudron. De la mousse rose qui gonfle encore et encore. Et ça déborde. La mousse se repend dans la pièce, gicle sur tes camarades, sur toi. Sur tes cheveux, sur ton chemisier, dans ton chemisier. Un brouhaha s’installe dans la pièce alors que tu croises le regard furieux de ton professeur, et tu fais une grimace, tentant tant bien que mal de paraître désolée des dégâts causés. Tu admire ton travail – une espèce de soirée mousse improvisée en plein cours de potion, c’est toujours sympa – mais tu sais que la fête ne va pas durer. Slughorn se rapproche de toi et tu sais mieux que quiconque quel sera son discours. Tu l’as déjà entendu maintes et maintes fois. À peu près une fois par semaine, en fait. « Mademoiselle van Persie ! Puis-je savoir ce que vous fabriquez ? » Quelle question. Ne voit-il pas parfaitement les murs des cachots devenus fuschia ? Deux minutes auparavant, tu t’occupais encore de sa fichue potion et tu as – comme bien trop souvent – raté ton travail. Quel dommage. Mais tu ne réponds pas – tu sais qu’il est préférable de ne pas tenter le diable. Pas maintenant, tu as d’autres choses ô combien plus intéressantes à faire. « Bien. Éteignez vos chaudrons, rangez vos affaires. Vous pouvez vous en allez. La salle est inutilisable dans cet état-là. » Effectivement. La mousse que tu as réussi à créer est gluante, visqueuse. Et surtout très collante – et elle est loin d’être agréable au toucher, tu peux le confirmer. La bave de crapaud est un ingrédient très efficace pour saboter des potions, tu tenterais de t’en souvenir à l’avenir. Ça pourrait se révéler utile si un jour tu as envie d’être libérée plus tôt de ton cours, qui sait ? Tu te retournes, t’apprête à partir. Mais tu connais ton professeur et tu sais le sors qu’il te réserve. « Pas vous. Van Persie, vous me nettoierez tout ça. Sans baguette. Et Rosier restera pour vous aider. » C’est un fait. Quand tu veux quelque chose, tu l’obtiens. Et tu le prouves une fois de plus. Ce n’est pas la première fois que l’on te fait rester pour ce genre de besogne et tu sais que, malgré tout, Slughorn te fait confiance pour ce genre de travail – tu t’attends presque à ce qu’il finisse par te proposer de devenir son elfe de maison personnel à force. Tu sais qu’il te – vous – laissera seul dans la pièce. Et effectivement. Après le départ des élèves, il s’en va en vous annonçant que vous le trouverez dans son bureau. Et tu te retrouves en tête à tête avec Rosier.

Revenir en haut Aller en bas
Evan Rosier
Evan Rosier

Serpentard


PRENOM/PSEUDO : Amandine
CREDITS : Tiphe
PARCHEMINS : 337
LOCALISATION : Près de toi
ICI DEPUIS : 29/05/2012

⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18) Empty
MessageSujet: Re: ⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18)   ⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18) EmptyJeu 2 Aoû - 20:41



Tes mots, il sortait sans que tu ne réfléchisses, tout cela était tellement aisé et facile. Oiui, avec elle, tu ne te prenais pas la tête, pire, tu ne pensais pas assez. Tu te laissais allez à ce que tu avais en tête et rien ne pourrait changer cela. Oui, en sa compagnie, tout était différent et cela tu ne le comprenais pas encore. Pour le moment, tu te contentais de jouer à ce petit jeu plaisant dans lequel elle t’avait plongé dans vraiment te laisser le choix. Au fond, tu appréciais ce qui se passait, de voir combien vous pouviez dépasser vos limites et pour le moment, c’était avec les tiennes qu’elle jouait sans le moindre ménagement. Juste après que tu lui aies annoncé le temps qu’il faudrait attendre pour continuer la potion, elle était retournée à sa place et tu avais fait de même. Son tour d’attaquer, tu ne savais pas comment elle le ferait mais tu étais vraiment impatient de le découvrir. Bien vite, elle avait monté sa façon de faire en posant sa main sur ta jambe. Cela aurait été parfaitement supportable si la demoiselle n’avait pas envenimer les choses. Une main qui s’approche, un peu, beaucoup, trop. Oh oui pour peu, elle se trouvait presque sur une partie de ton anatomie que tu ne voulais pas qu’elle touche. Il serait effectivement difficile pour toi de garder ton self-control si la demoiselle commençait à toucher cette partie de toi. Tu étais un homme, non une machine et rien ne pourrait changer cela, pas maintenant, jamais. La faire arrêter, pas tellement une envie mais plutôt un besoin. Oui, tu désirais plus que tout ce qui allait suivre la fin de ce cours et tu ne voulais en aucun cas quitte ta place même si elle avait l’air d’apprécier sa supériorité. Oui, contrairement à toi, la passion que tu pouvais déclencher chez elle ne se verrait nullement. Personne ne pourrait lui dire qu’un désir naissait mais ce n’était pas ton cas. Pour toi, c’était bien plus compliqué et tu ne pouvais rien faire pour changer les choses. Il fallait que tu la stoppes tout en lui faisant comprendre qu’elle ne pouvait rien contre ta petite personne, que jamais au grand jamais elle n’aurait le dessus sur toi. La seule parade que tu avais trouvée était de lui enlever une certaine partie de ses vêtements. Il y avait un sort qui déchirait ce que tu voulais déchirer et bizarrement, c’était l’un de tes favoris. Il pouvait servir en de nombreuses occasions mais aujourd’hui sa seule et unique utilisation serait de faire sauter le premier bouton de la chemise de ton binôme. Un sourire malicieux et séducteur avait pris place sur son visage tandis que tu observais chacune de ses réactions. Elle n’en avait pas l’air choqué, elle paraissait plutôt amusée par ce que tu venais de faire et tu ne savais pas quoi en penser. Toutefois, par tes propos, tu l’avais mise en garde sur ce qui pourrait arriver si tel était le cas. Oh oui, une part de ton être avait bien du mal à résister à l’envie d’ouvrir ce chemisier en totalité. Maintenant tu n’avais plus qu’à attendre l’une de ses réactions qui ne se fit nullement attendre. Un haussement d’épaule et puis et cette main. Délicatement, elle s’approchait de son chemisier. Qu’allait-elle faire ? Tu en avais une petite idée mais tu ne désirais pas la voir à l’œuvre. Trop tard, tu l’aperçois, un bouton, puis un autre saute. De là où tu te trouvais, la vision en était presque insupportable. A tes pauvres yeux étaient exposé une partie du soutien-gorge de ta tendre amie. Tu ne voyais qu’une partie de ce qui devait-être une merveille. Tu en voulais plus, tu la voulais elle, là tout de suite, maintenant. Patienté une demi-heure te paraissait la plus horrible de toutes les tortures. De son regard, elle t’obligea ensuite à la regarder droit dans les yeux ce qui n’était nullement ce que tu désirais à ce moment précis. « Tu n’as pas besoin de ta baguette, Rosier. Tu veux te rincer l’œil ? Tu n’as qu’à le demander et le reste des boutons tombe. » Une proposition alléchante, bien trop. Oui, tu désirais plus que tout lui dire oui, accepté d’agir tel qu’elle te le proposait. Marloes avait sur toi un pouvoir qui ne te plaisait pas, elle t’emmenait à avoir des envies étranges, différentes. Tu aimais autant que tu détestais ce qui était en train de se passer. Essayant de ne pas exprimer à voix haute ce que tu avais en tête, tu décidas de continuer de la regarder dans les yeux. Te calmer, ne pas penser à la vue que pourrait t’offrir l’ouverture des autres boutons, cela était difficile mais tu devais toutefois y arriver si tu ne voulais pas devenir totalement fou par cette vue plus qu’agréable. T’approchant un peu plus d’elle, tu la regardais tout sourire tandis qu’une de tes mains se posait sur sa cuisse qu’elle caressait doucement. « Je préfère attendre la fin du cours comme ça je pourrais te les arracher un à un… » Ta voix était plaisir, tu te comportais d’une manière lascive et débauchée mais tu t’en moquais totalement. Tu te laissais aller, il n’y avait pas d’interdit, pas, en sa compagnie. Ayant fini de parler tu enlevas ta main avant de la dévorer du regard. Tes yeux malsains s’encraient dans les siens avant de descendre sur ses lèvres, son cou délicat et continuait leur cours dans l’échancrure qu’avait provoqué la perte de quelques boutons. Oh oui, tu pouvais faire plein de choses sans même avoir besoin de tes mains. Retournant rejoindre son regard tu lui faisais comprendre le plaisir qu’elle pourrait avoir dans trop de temps… Une seconde et tout changea. Avais-tu fait quelque chose qu’il ne fallait pas ? Tu n’en savais rien mais la pression sur ta jambe s’arrêta d’un seul coup dans une incompréhension qui était totale. Ce n’était pas la seule chose qui avait changé sans que tu ne comprennes pourquoi. Oui, d’un seul coup, la demoiselle avait refermé d’un bouton son chemisier. Tu étais abasourdi et peu content de voir les choses changer de la sorte. Oh oui, tu n’aimais nullement cela. « Restes là. » Les douze minutes ne sont pas passées et tu ne comprenais pas vraiment ce qu’elle désirait. Cependant, quelque peu interloqué par ce qui était en train de se passer, tu ne bougeas point, te contentant d’agir comme on te l’avait demandé. Tu marquais toutefois ton manque d’envie par une moue peu contente et un haussement d’épaule. Tu aurais pu la laisser faire et ne pas la regarder mais une part de toi voulait découvrir ce qui était en train de se passer. Oui, pourquoi Marloes Van Pensie la tortionnaire de potions s’approchait-elle de votre chaudron ? Tu n’en savais rien, tu ne comprenais pas et cela ne te plaisait guère. Tu l’observais toujours et ton regard se figea quand tu l’as vi s’emparer d’un liquide qui ne pouvait être nul autre que de la bave de crapaud. Non, tu n’y comprenais rien. Pourquoi venait-elle de se saisir d’un flacon de bave de crapaud et pourquoi en ajoutait-elle dans la potion. Tu étais choqué, abasourdi et surtout tu te demandais à quoi elle jouait. Oui, par ce geste elle venait de gâcher votre potion. Cette fille était folle, c’était la seule explication pour un tel comportement. Une seconde avant qu’une drôle de fumée sorte du chaudron, quelque chose d’étrange et collant gicle un peu partout. T’emparant de ta baguette, tu déviais tout ce qui pouvait tomber sur ta personne et l’envoyais sur l’un de tes très appréciés camarades. La vague d’attaque te paraissant terminée, tu te concentres sur la demoiselle qui a l’air en mauvais état. De partout elle est recouverte de cette mousse rousse visqueuse et cela te fait rire intérieurement. Oh oui, il est amusant de la voir de la sorte. Bien que tu n’aies toujours pas saisit ce qui la poussait à agir de la sorte, tu ne pouvais t’empêcher d’apprécier le résultat final. Autour de toi, tu observais les réactions de tes camarades et de ton professeurs et aucun d’entre eux n’étaient content du résultat. Quel dommage. « Mademoiselle van Persie ! Puis-je savoir ce que vous fabriquez ? » Contrairement à toi Slughorn ne semblait pas être admiratif du travail de ta comparse. Tu restais à distance sans rien dire ni même réagir. Tu observais simplement la situation tout en trouvant fâcheux que tu sois privé de la sorte de ta future baise. Oui, en agissant de la sorte la demoiselle venait tout de même de te priver de ce que tu pouvais avoir de mieux. Oui, comment pourriez-vous rester ici après la fin des cours si elle était punie pour avoir mal préparé une potion. Oui, tu ne comprenais vraiment rien à ce qu’était Van Pensie. « Bien. Éteignez vos chaudrons, rangez vos affaires. Vous pouvez vous en allez. La salle est inutilisable dans cet état-là. » Tu enrageais et tu laissais cela se voir sur ton visage. Tout en commençant à ranger tes affaires tu ne peux t’empêcher de la regarder comme si elle venait de tout gâcher. Tu lui en veux et tu fais tout pour le lui montrer. Toutes tes affaires sont rangées et tu t’apprêtais à partir quand il se remit à parler. « Pas vous. Van Persie, vous me nettoierez tout ça. Sans baguette. Et Rosier restera pour vous aider. » Tu ne bougeais plus, totalement surpris par ce qui venait de se passer. Sur ton visage, on ne pouvait voir aucun changement. Tu te contentais de la regarder tout en se demandant si elle était totalement folle ou intelligente. Tu ne savais pas vraiment quelle solution choisir alors tu te contenais de la regarder même après que tout le monde ait quitté la pièce. Puis, tout à coup, sans crier gare tu fonças sur elle. C’était la meilleure chose à faire. Ton visage était toujours sans expression tandis que tu te saisissais de ses deux poignets, eux aussi recouvert de ce liquide visqueux. « A cause de toi je vais devoir tout nettoyer ! » Tu te montrais un peu en colère et tu la repoussas contre la table la plus proche avant de poser tes doigts sur son tendre cou et d’approcher tes lèvres de son oreille droite. « Vraiment tout Marloes. » Ta voix s’était faite plus charmeuse, tes traits plus délicats, tes yeux pétillaient de ce désir qui était votre. L’une de tes mains lâcha son poignet avant d’être suivie par la suivante. Sans qu’elle puisse bouger ou même réagir tu te décidais à agir telle que tu en avais envie. Tes mains prirent place sur le chemisier, à l’endroit même où elle avait arrêté de le défaire et délicatement tu défis un bouton. Tu attendis ensuite quelques instants avant d’en défaire un second. Tu continuas de la sorte jusqu’à arriver au dernier bouton qui composait le chemiser de la demoiselle que tu fis tomber sur le sol. T’éloignant un petit peu tu admiras les courbes qui étaient maintenant offertes à ta vue dans ce sublime soutien-gorge rouge. La couleur de la passion et tu savais que ton amie l’était sans aucun doute. Plus une seconde à perdre. Tu te précipitas sur elle et plongea tes lèvres sur les siennes. Passion, plaisir, les deux mots qui composaient ce que tu faisais. Par cette façon de faire tu lui faisais comprendre tout le désir qui était tiens depuis un long moment. Oh oui, tu n’allais pas cacher ce que tu avais en tête. Tu avais trop patienté maintenant tu voulais t’amuser, participer à ce jeu patronnant qui te mettait dans tout tes émois. Sans lui laisser le choix, tu la fis monter sur la table en te servant de tes mains que tu avais posé sur sa taille et tu ne mis pas longtemps à l’y rejoindre. Tu l’obligeas à se coucher sur cette dernière avant de te positionner de côté dans une position qui faisait de toi le dominant. Tes lèvres, allèrent délicatement se poser sur le bas de son ventre avant de remonter peu à peu jusqu’à son soutien pour passer au-dessus et finir leur chemin sur le cou de la demoiselle ce qui sembla la faire frémir. Observant ton effet, tu décidas de t’y attarder davantage tandis que l’une de tes mains s’amusait sur sa délicate jambe. Elle remontait, descendait et ainsi de suite bien qu’à chaque nouveau passage, ta paluche remontait de plus en plus haut. « Je vais faire de toi un feu brulant… » Une seule phrase, une manière de résumer la situation tandis que tu reposais tes lèvres sur son cou, tandis que tu voulais l’amener dans un endroit de plaisir, un endroit qui était votre à cet instant.

Revenir en haut Aller en bas
D. Marloes van Persie
D. Marloes van Persie

Serpentard


PRENOM/PSEUDO : LAETITIA AKA .DAUNTLESS
CREDITS : TIPHE.
PARCHEMINS : 328
ICI DEPUIS : 26/06/2012

⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18) Empty
MessageSujet: Re: ⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18)   ⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18) EmptyVen 3 Aoû - 5:33



Tu aimais jouer, c’était un fait. Et jouer avec les autres, avec leurs sentiments, leur désir était ce que tu savais faire de mieux. Il s’agissait d’ailleurs de ce que tu avais décidé de faire ce jour-là. Jouer avec les limites de ton binôme, voir jusqu’où tu pouvais réussir à le faire aller. C’était à ça que tu t’amusais en décrochant quelques boutons de ta chemise. « Je préfère attendre la fin du cours comme ça je pourrais te les arracher un à un… » Le programme que ton camarade te proposais était pour le moins intéressant et tu avais hâte que le cours se termine. Rosier t’observait, une lueur étrange dans son regard – faux, il ne t’observait pas, il te dévorait, nuance. Son regard quitta le tien pour descendre, pour plonger dans le décolleté créé par la perte de quelques boutons. Et ses yeux virent rejoindre tes prunelles et tu eus le loisir d’y lire tout le désir que cette vue avait provoquée en lui. Tu souris, satisfaite, et tu décidais de passer aux choses sérieuses. La fin du cours mettait beaucoup trop de temps à arriver – autant précipité les choses. Tu te levas en lui ordonnant de rester où il était afin d’aller faire un tour du côté de votre chaudron. Quelques secondes d’hésitation et tu t’emparais de la bouteille de bave de crapaud – ingrédient que tu n’avais pas encore testé pour ce genre de mission, d’ailleurs. Tu ne fus en tout cas pas déçue du résultat. Votre potion avait gonflé, pris du volume. Et des morceaux de mousse giclaient dans tous les sens, décorant la pièce, salissant tes camarades – ce dont tu te fichais, d’ailleurs. Ton professeur avait rapidement rappliqué, te demandant des explications par rapport à ce que tu avais fait. Mais tu ne répondais pas. Tu te contentais de jouer les innocentes nulles en potion, comme à chaque fois. Et puis, la sentence tomba : tu devais rester pour réparer tes dégâts. Avec ton binôme. Parfait. Exactement ce que tu voulais. Car tu savais très bien que votre professeur finirait par vous abandonner, par vous laisser seuls. Et c’était exactement ce qu’il se produisit, quelques minutes après le départ du reste de la classe. Rosier ne bougeait pas. Il se contentait de t’observer, si bien que tu te demandais s’il allait finir par se dégonfler. Mais il n’en fit rien. Il finit par se lever pour se ruer vers toi et prendre possession de tes poignets, t’empêchant ainsi d’agir. « A cause de toi je vais devoir tout nettoyer ! » Une voix sèche dans laquelle se lit clairement la colère qu’il ressentait en ce moment-même. Il te serrait les poignets, il te faisait mal – une fois de plus. Et tu sentais la colère gronder dans ton ventre, qui menaçait d’exploser à tout moment. Tu t’apprêtais à lui faire une remarque, lorsqu’il te poussa en arrière et s’approcha de ton oreille afin d’ajouter quelques mots. « Vraiment tout Marloes. » Une voix différente de celle d’avant. Plus douce, plus charmeuse. Rapidement, il lâcha tes poignets et ses mains s’approchèrent de ton chemisier pour continuer le travail que vous aviez entrepris plus tôt. Un bouton en moins et il s’arrêta. Tu ne parlais pas, tu gardais les yeux rivés sur les mains de ton camarade, attendant avec impatience la suite des événements ; tu ne parlais pas, même si Rosier allait bien trop lentement à ton goût, alors que ton désir ne cessait d’augmenter. Doucement, patiemment, il défit chaque bouton de ton chemisier – une torture pour quelqu’un dans ton genre, qui n’avait aucune patience – et lorsqu’il arriva à la fin, il te l’enleva et le laissa s’échouer sur le sol. Il se recula un instant : il t’observait et tu levas les yeux au ciel, amusée. Son regard suivait les courbes de ton corps, s’arrêtait délicieusement sur ta poitrine. Et puis, il s’approcha. Et avant que tu ne puisses dire ou faire quoi que ce soit, ses lèvres agressaient déjà les tiennes, sa langue rencontrait la tienne. Plus rien ne vous retenait ; vous étiez maintenant seuls et, en tant qu’adultes consentants, vous aviez exactement la même idée derrière la tête. Le cours avait été long ; vous vous cherchiez, vous vous étiez enfin trouvés et il fallait maintenant s’occuper de faire redescendre votre tension, d’assouvir le désir que ces jeux avaient fait naître en vous. Les mains de ton camarade se promenaient sur ton corps et semblaient trouver leur place sur tes hanches. Tu continuas de reculer jusqu’à être coincée entre le jeune homme et une table de cours, tes mains s’affairant déjà sur le pantalon de Rosier, faisant rapidement tomber sa ceinture, puis le vêtement en lui-même. Nullement dérangé par ton geste, il te souleva afin de t’y faire grimper. Et puis, il te rejoignit tout en prenant le soin de t’allonger – et étonnement, tu te laissas faire par Rosier. Néanmoins, tu poussas un grognement de frustration lorsque le Serpentard quitta tes lèvres ; pour finalement te taire lorsqu’il posa les siennes sur le bas de ton ventre, produisant ainsi une décharge électrique sur ta peau. Décharge qui se répandit dans ton corps au fur et à mesure que ses lèvres remontaient, s’approchaient des points sensibles de ton être. Ta respiration se faisait de plus en plus rapide et, lorsqu’il atteignit ton cou, tu te sentis défaillir. Il s’attarda délicieusement à cet endroit ô combien sensible de ton corps, alors que sa main venait rejoindre ta cuisse, reprenant ainsi le ballet qu’elle avait commencé un peu plus tôt. Rosier se révèle être plus joueur que tu ne l’avais pensé au premier abord, il s’aventure loin, plus loin encore qu’il ne l’avait fait auparavant. Plus assez d’air, une chaleur dans le bas de ton ventre. Plus vive, plus ardente. « Je vais faire de toi un feu brulant… » Pas besoin, tu en étais déjà un. Et encore, brûlant était un bien faible mot pour décrire le feu qui t’habitait désormais. Tu étais une bien faible femme et tu semblais soudainement en prendre conscience, comme brièvement ramenée à la réalité. On ne se jouait pas de toi ainsi. Personne n’avait le contrôle sur toi, et tu allais de suite le prouver à ton nouvel amant. Le repoussant légèrement, tu tournais la situation à ton avantage en inversant vos rôles. À présent c’était Rosier qui se trouvait allongé sur la table. Toi, tu étais assise au-dessus de lui, une jambe de chaque côté de son corps. Et tes lèvres avaient à nouveau rejoint les siennes, vos langues se rencontrant une fois de plus. Tes mains descendaient sur sa chemise, se débattaient avec rage pour défaire ses boutons. Lorsque sa chemise fut enfin ouverte, tes lèvres descendirent à la hauteur de son torse. Et quelques mots s’échappèrent finalement de ta bouche. Quelques mots que tu aurais pourtant dû retenir. « Lorsqu’on aura fini, ce sera à ton tour de remplir ta part du marché. » Non, tu ne coucherais pas avec lui gratuitement. Tu espérais bien un petit quelque chose en retour. Des informations sur sa personne, chose que tu désirais depuis le moment où tu avais fait sa connaissance. Et pour les obtenir, tu étais prête à tout.

Revenir en haut Aller en bas
Evan Rosier
Evan Rosier

Serpentard


PRENOM/PSEUDO : Amandine
CREDITS : Tiphe
PARCHEMINS : 337
LOCALISATION : Près de toi
ICI DEPUIS : 29/05/2012

⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18) Empty
MessageSujet: Re: ⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18)   ⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18) EmptyMer 22 Aoû - 12:44



Tu étais un feu, un feu brulant, ardant, impatient. Tu étais tes envies et tu te laissais faire par ces dernières. Tu étais tellement différent de ce que tu pouvais être et tu savais que c’était sa faute. Tu ne la blâmais pourtant pas. Tu étais entré dans un jeu qui t’amenait à devenir un autre. Tu avais agis comme si tout ce qui comptait, c’était ton but, l’avoir elle, nue près de toi. Tu y arrivais parfaitement tandis que tu avais révélé des talents de comédiens. Lui faire croire que tu lui en voulais pour la punition que tu allais recevoir par sa faute avant de l’amener à comprendre que tu avais une toute autre idée en tête. Oh oui Van Persie était véritablement un démon, celui de l’attrait, du désir, le démon qui te conduirait à ta perte et pourtant, tu ne prenais pas la poudre d’escampette. Tu te jetais dans la gueule du loup et ta première action ne fut nulle autre que de défaire un à un les boutons qui composaient le chemiser de ta tendre amie. Oh oui, tu désirais ardemment découvrir les plaisirs cachés et surtout accomplir ce qui te démangeait depuis une bonne partie du cours. Cependant, tu étais patience parce que la précipitation n »était pas de mise, tu voulais photographier chaque parcelle de sa peau, en découvrir tous les recoins. Tu désirais également attiser son désir et tu ne connaissais pas de meilleure méthode. Au fonds, tu prenais plaisir à rendre la scène bien plus longue qu’elle ne devrait l’être. Tu appréciais de lire de l’impatience dans le regard de la demoiselle tandis que tu te délectais du plaisir qui t’était offert. Elle, sans sa chemise et toi qui se précipitait pour se saisir d’elle, de ses lèvres pour créer ce contact entre vous. Tu n’étais que chaleur, qu’ardeur et désir. Tout ce qui n’était pas elle ou toi n’avait plus aucune raison d’être et pendant un moment tu oublias tout. Tu ne pensais plus, tu agissais et tu n’étais pas le seul. Deux mains prirent possession de ta ceinture, défirent ton pantalon, te déshabillaient et tu appréciais cela. Comme pour le lui prouver, tes baisers devinrent plus sauvages, plus dévorant tandis que tu la déposais sur la table. Marloes n’était à cet instant qu’une extension de ton désir dont tu t’amusais. La table, elle allongée, toi la dévorant de baiser. Tu l’embrassais, tu te délectais de sa respiration plus haletante, tu n’avais que davantage envie de la satisfaire. Oui, tout en continuant tes baisers, tu savais exactement comment se dérouleraient les choses. Tu savais ce à quoi ce cours vous avez préparé. Tu le voulais et tu savais qu’elle le désirait également. Rien ne pourrait se mettre entre vous et à cet instant tu te trouvais cela assez plaisant. Deux, trois mots susurrés, une promesse, celle de faire d’elle un feu brulant et tout recommençait déjà. Tu l’embrassais, tu la touchais et elle te repoussa. Geste vif et contraignant, peu plaisant. Un grognement insatisfait prit possession de tes lèvres tandis que tu cherchais à comprendre ce qui lui prenait. Avait-elle changée d’avis ? Ne désirait-elle plus ce qui était en train de se dérouler ? Tu n’en savais rien. Oui tu ne comprenais pas ce que faisais Marloes. Ce fut toutefois cette dernière qui te donna la réponse en passant une jambe de chaque côté de ton cœur. Van Persie voulait avoir le dessus et tu étais bien incapable de ne pas le lui laisser. La situation, ses lèvres sur les tienne, tout t’amenait à ne pas réagir. Pour un court instant tu acceptais d’être son jouet de la laisser mener cette danse folle que vous commenciez. Ta bouche toujours contre la sienne tandis que ses mains défaisaient les boutons. Une première, quelque chose que tu interdisais d’habitude et là, tu ne pensais même plus aux marques sur tes bras. Tu oubliais tout par l’ardeur de ses baisers, par les sensations qui étaient tiennes lorsque tu trouvais en compagnie de cette horrible sorcière. Tu sentis ton corps frémir lorsque ses mains entraient en contact avec ton torse si élégamment offert en sacrifice. Oui tout était parfait et les choses allaient suivre ce court c’est du moins, ce que tu prévoyais. « Lorsqu’on aura fini, ce sera à ton tour de remplir ta part du marché. » Des mots et un baiser toutefois, tandis que tes lèvres s’occupaient, ton esprit prenait peu à peu conscience des mots qu’avait prononcés la demoiselle. Remplir sa part du marché ? Qu’entendait-elle par-là ? Un… deux… trois… PAF, tu comprenais maintenant où elle voulait en venir et cela ne te plaisait en aucun cas. Tu te sentais comme trahi, mal, horrible, tout désir s’était éteint parce que tu savais. Tu comprenais quelque chose que tu n’aurais jamais cru. Rien n’était jamais gratuit avec elle et tu ne voulais pas la payer, tu n’ »tait pas ainsi, tu ne le serais jamais. Tout baiser s’arrêta et avant même qu’elle puisse comprendre ce qui était en train de se passer, tu la poussas au sol. Tu ne t’inquiétais pas de savoir si elle avait eu mal ou tout autre chose. Non, à cet instant Van Persie avait très peu d’intérêt à tes yeux. Rapidement, tu reboutonnas ta chemise et remit ton pantalon jusqu’à retrouver une allure que l’on pourrait considérer de normale. T’approchant enfin d’elle, tu l’attrapas par le bras l’obligeant à se relever avant de la pousser près de la zone mousseuse. « Moi qui pensait que les rumeurs sur ton compte étaient fausses Van Persie, je me suis trompé. Au fond, t’es bien la putain que tout le monde pense mais sache que jamais je ne payerais quelqu’un pour ce genre de services que ça soit en argent ou en secret. » Sans en dire davantage tu la poussas sans ménagement dans la mousse et elle se retrouva sur le sol ce qui fit échappé de tes lèvres un petit rire sadique, malin, moqueur, une sorte de vengeance à l’encontre de celle qui t’avait pris pour un pantin. Non, tes secrets n’étaient qu’à toi et elle allait bien le comprendre. Ne lui accordant plus un seul regard tu te dirigeais vers la porte et juste avant de sortir tu lui envoyas ta dernière pique. « Amuse toi bien à nettoyer tes merdes Marloes, t’es bonne qu’à ça de toute façon. » La porte se referma et toi tu étais dehors, énervé avec une envie de te défouler que tu allais combler le plus rapidement possible.

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18) Empty
MessageSujet: Re: ⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18)   ⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

⊰ La vie est un rêve effrayant (- 18)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» BELLATRIX ๕ Je t'a(b)ime & j'en (c)rêve.
» clay ⊰ l'amour est un rêve pour deux

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
i n d e x • a window to the past ::  :: les cachots :: salle des potions-