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 You're my expiramental game, just human nature [Blossom]

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Marvel D. Grey
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MessageSujet: You're my expiramental game, just human nature [Blossom]   You're my expiramental game, just human nature [Blossom] EmptyDim 17 Juin - 23:40

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Je détestais l’hiver. Enfin non, c’est faux. Je n’aimais pas l’hiver, mais je ne le haïssais pas non plus. Cette saison m’était totalement indifférente. Les gens adoraient faire des batailles de boules de neige dehors, moi je ne voyais pas le plaisir de se geler volontairement le visage jusqu’à avoir de la neige dans les caleçons. Et ne parlons pas des cachots des cours de potions où il faisait si froid qu’on y mettait parfois notre écharpe et on posait nos mains sur les chaudrons bouillant en espérant éviter les engelures. Franchement, je comprenais pourquoi les Serpentard avaient tous des airs si aigris, si la rumeur était vrais leur passage secret était dans les cachots, ils devaient complètement gelé à longueur d’hiver dans leur salle commune. Je me demandais combien de cheminé réussissais à garder au chaud leur espace privés. Dans les tours de Gryffondor, je me doutais que le feu qui y était constamment allumé était parfois magique et n’était qu’une décoration bien plus qu’un besoin vitale de réchauffer cette pièce. Autant je détestais avoir froid que j’adorais Noël. Non seulement je revoyais ma famille et je prenais un congé de l’école, mais ça me permettait d’être devant les fourneaux durant des heures. Faires des buches de Noël, des cookies, des pâtés, du punch et tout ce qu’il fallait pour le réveillon était pour moi un bonheur total. Je passais un maximum de temps avec ma mère ainsi, lui sauvant des heures de récurages d’un coup de baguette magique –au final, elle avait fini par aimer mes pouvoirs- et je permettais de me battre dans la farine avec Logan et le laisser lécher le bol de mixture à gâteau à la fin. Mon petit frère grandissait trop rapidement, et bientôt il partirait du foyer familial pour étudier à l’université. Cette perspective me terrifiais beaucoup plus que je ne devrais. Mais depuis le suicide de Peter, l’idée de perdre mon seul autre frère me terrifiait. Bien sûr, nos hiboux quotidiens ne s’arrêteraient pas, et c’est moi qui partais étudier à l’autre bout du pays en le laissant seul. Mais je savais qu’à mon retour il serait là. Il y avait quelque chose de rassurant dans cela. Mais je ne devais pas penser à ça. Pas aujourd’hui. Je venais recevoir un hibou de mes parents me confirmant qu’ils viendraient me chercher à la gare pour les vacances de Noël cette année et je ne pouvais être plus heureuse. Après avoir payé le hibou qui m’apportait la gazette du sorcier, je détachai de la patte d’un minuscule hibou un bout de parchemin et le laissai partir. Il était rare que j’avais tant de courrier. Déroulant le bout de parchemin, un sourire amusé se posa sur mes lèvres. «23h, salle de divination. B. » et puis… pourquoi pas...

Le reste de la journée se passa aussi rapidement que d’habitude. Après avoir eu mon cours de sortilège, je m’enfermai une bonne partie de la journée dans la bibliothèque pour faire l’énorme charge de travail que j’avais à produire pour la semaine prochaine. Si je voulais avoir l’esprit en paix ce soir, je devais m’avancer un max. Je m’autorisai une pause pour manger, aller à mon cours d’étude commerciale et je retournai passer une partie de la soirée dans la bibliothèque. Épuisée mentalement, je m’étirai en baillant en lançant un regard courroucé à la bibliothécaire qui me chassait de son lieu de travail vu l’heure tardive. A cause d’elle je ne pouvais pas finir mon dernier paragraphe de mon devoir et ça m’agaçait royalement. Je n’aimais pas faire les choses à moitié. Je dû emprunter l’énorme bouquin qui était devenu ma bible pour ces quatre rouleau de parchemin à rendre pour lundi prochain. Je montai jusqu’au dortoir des filles, me contre fichant de l’attroupement d’étudiants qui parlaient de la prochaine sortie à pré-au-lard et me dirigeai vers la douche. Je soupirai en voyant les sous-vêtement d’une de mes compagnes de chambre au sol. Elles n’avaient donc aucune pudeur. Après avoir pris une douche rapide, je séchai d’un coup de baguette mes cheveux, mis un peu de maquillage histoire de me faire jolie pour mon rendez-vous de ce soir puis regardai ma montre, il me restait encore quarante minutes avant d’aller au septième étage, ce qui me laissait assez de temps pour terminer ce foutu devoir. Parfois je m’ennuyais du premier cycle de Poudlard. J’avais une vie hors des bouquins.

A vingt-trois heures moins dix, je fermai mes bouquins et décidai de faire ma relecture le lendemain, ma belle Serpentard n’aimait pas attendre. Je sortis donc discrètement de la salle commune et me dirigeai à pas de loup vers le septième étage. Si plus jeune, le couvre-feu m’avait fait peur, maintenant j’avais compris comment rester discrète sans attirer l’attention lors de mes rendez-vous secret. Et je savais que je n’étais pas la seule. Parfois, je me demandais si Rusard savait combien d’élèves s’éclipsaient réellement des dortoirs la nuit ou s’il était tellement concentré sur les Maraudeurs qu’il ne s’en rendait pas compte. Soit, je m’en fichais un peu. Je ne m’étais jamais fait prendre. Et puis, quel intérêt il y avait à faire un mauvais coup dans la salle de divination, c’était un endroit peu sécurisé. Je laissai donc l’escalier magique descendre et je grimpai a travers la trappe. En entrant dans l’endroit d’une chaleur étouffante malgré le blizzard extérieur, je me remerciais de ne jamais avoir pris ce cours. Si je ne supportais pas le froid, je ne supportais pas la chaleur extrême non plus. D’un coup de baguette j’allumai les lumières tamisé de la classe et me callai dans un divan moelleux au fond de la pièce, prenant au hasard un livre. Blossom n’était pas arrivé. Pas étonnant. J’avais pris l’habitude. Feuilletant un vieil exemplaire de Lever le voile vers le futur, je me mordis la lèvre, un peu nerveuse. Ces soirées intimes avec la jeunes femme avait un gout d’interdis et de découverte que j’adorais, mais elle m’angoissait toujours. C’est lorsqu’elle m’embrassait que je réussissais à oublier mon stress et que je profitais de ses caresses. Je regardai ma montre, elle avait dix minutes de retards.
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P. Blossom Magee
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MessageSujet: Re: You're my expiramental game, just human nature [Blossom]   You're my expiramental game, just human nature [Blossom] EmptyLun 25 Juin - 19:37

On peut dire que la journée aurait pu bien se passer, voire même très bien se passer, si la rouquine n’avait pas pointé le bout de son nez. La rouquine. Sa rouquine, plutôt. Elle a osé foutre le camp du jour au lendemain et revenir, comme ça, la bouche en cœur à Poudlard. Une année entière d’absence, et elle revient, l’air de rien. Incroyable. Vraiment. Blossom l’a aperçue, dans un couloir, occupée à discuter avec un type. Il ne suffit que de sa simple vue pour mettre Blossom dans tous ses états. Elle est encore accrochée à elle, visiblement. Difficile à encaisser, difficile de se rendre compte que cette putain parvient à lui faire encore un quelconque effet, après tout ce temps. Alors, ça ne cessera jamais. Il faut croire. Tourmentée par une rouquine. Elle est tombée bas. Pitoyable. Ceci n’aurait jamais dû se produire. Y’a eu une erreur dans le système. Soit. Blossom file en direction de la tour ouest. La volière, en vérité. Une réaction excessive, peut-être. Peu importe. Il faut bien qu’elle se sorte cette putain de la tête. Et la seule façon qu’elle ait trouvé, pour le moment, c’est d’enchaîner avec d’autres putains. Elle sort de son sac un bout de parchemin puis une plume. Et puis, elle ricane bêtement. Une plume et un parchemin. Elle a horreur de ces choses-là. Ces choses propres à ce ‘monde magique’. C’est d’un ridicule. Elle trempe la plume dans l’encre, puis peste un peu, parce que ça n’écrit pas. Et les stylos, ils ne connaissent pas ici ? Comment voulez-vous croire à un monde où tout le monde écrit sur des parchemins, à l’aide de plume ? Un stylo, c’est un moyen bien plus rapide et plus efficace. Ce monde ne tient pas debout, c’est sûr. Elle parvient tant bien que mal à griffonner trois-quatre mots. « 23h, salle de divination. » Elle signe B, attrape un de ces stupides hiboux de l’école d’une manière un peu sauvageonne et l’attache rapidement à sa patte. Parce que, oui, ici, on communique par hiboux. Encore une chose qui pourrait provoquer une hilarité chez Blossom. Et on attendrait d’elle qu’elle prenne ce monde au sérieux après ça ? Drôle de demande. Le hibou s’envole. Blossom taille. Et le reste de la journée passe lentement.
Et puis, le fameux rendez-vous. L’heure dite. Blossom navigue dans les couloirs, prend la direction de la salle de divination. Elle a dix minutes de retard. Mais peu importe. Marvel sera là, elle en est persuadée. Elle est toujours là. Ou presque. Ce qui est rassurant, en quelques sortes. Elle est ici, lorsque Blossom en a besoin. Et disparait la seconde d’après. Une prostituée, en quelques sortes. La sienne. Hormis que Blossom ne la paye pas, évidemment. Elle n’en aurait absolument pas les moyens. Les minutes filent, et lorsqu’elle arrive finalement sur le lieu, elle a près d’un quart d’heure de retard. Ou peut-être plus. En réalité, elle n’en sait foutrement rien. Elle n’y prête pas attention, vous voyez. Lorsqu’elle ouvre la trappe, elle aperçoit tout de suite Marvel. Elle la détaille, très rapidement. Marvel est une jolie fille, il n’y a pas de toutes. Blossom la préfèrerait rousse. Ce serait toujours plus efficace, comme « remède » à Jack, sa rouquine. Mais elle s’en contente. Elle est maquillée, aussi. Blossom non. Enfin, elle l’était brièvement, ce matin, mais le maquillage s’est effacé dans la journée. Elle n’a pas pris le temps de se faire « jolie » pour la Gryffondor. Aucune importance, après tout. Elle ne fera jamais d’effort pour plaire à quelqu’un comme Marvel. De même qu’elle ne sera jamais présente pour elle, lorsqu’elle le souhaitera ou en aura besoin. L’ennui, c’est que Blossom ne considèrera jamais Marvel comme une femme, comme un être humain. Elle est et ne restera sans doute qu’une vulgaire distraction, qu’un fichu remède, ou même un maudit jouet. Ce n’est pas contre elle, vous savez. Blossom fonctionne de cette manière, c’est tout. A Poudlard, elle n’a pas d’ami, pas d’ennemi. Juste des occupations.
Et l’occupation qui se trouve devant ses yeux à l’heure actuelle reste alléchante. Oh que oui. Blossom referme la trappe. Et puis, promptement, elle se moue en direction de Marvel. Pas de temps à perdre, vous saisissez ? Elle ne souhaite en aucun cas discuter avec elle. Les banalités sont inutiles. Elle se moque considérablement de la vie de Marvel. Elle se moque de savoir comment elle se porte. Toutes ces choses seraient inutiles. Elle ne désire qu’une chose : enlever l’image de Jack de sa tête pour la soirée, au moins. L’une de ses mains agrippe la nuque de la demoiselle, l’autre décroche sa robe de sorcier qui termine au sol. Et ses lèvres s’écrasent sur les siennes, grossièrement. La délicatesse ? Inconnue au bataillon. Pas tout de suite. Pas avec Marvel. La délicatesse est utilisée seulement lorsqu’on se soucie de ce que peut penser ou éprouver l’autre. Ce qui n’est absolument pas le cas pour Blossom, dans cette situation. Oh que non. Elle fait les choses. Marvel subit. Point finale. Oh, il ne faut pas croire, Marvel, elle apprécie, en général. Et puis, s’il vient en tête un jour à Marvel de se plaindre des méthodes un peu sauvageonnes de Blossom, cette dernière passera à autre chose. Elle trouvera une autre personne. Les choses sont aussi simples que cela.
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MessageSujet: Re: You're my expiramental game, just human nature [Blossom]   You're my expiramental game, just human nature [Blossom] EmptyMar 26 Juin - 22:06

J’étais en train de lire sur les feuilles de thé, légèrement amusée. Je m’imaginais déjà essayer de lire mon supposé futur dans des feuilles de thé molles et imbibée d’eau. Comme si ce genre de stupidité inerte pouvait réellement savoir combien d’enfant j’aurais ou si j’allais mourir par le tonnerre ou de vieillesse. Je savais que ce livre était un oubli d’un élève lointain. Les pages cornés trahissaient le passage en de nombreuses mains et les nombreux dessins prouvaient qu’il n’appartenait pas au professeur. Surement un livre de rechange prévu pour les plus étourdis. Eh bien, je comptais bien l’emprunter et m’amuser avec un soir de tempête de neige. Des bruits de pas retentirent je relevai les yeux, le cœur battant. Soit c’était le professeur qui venait dans sa classe et j’allais avoir une retenue, soit c’était mon rendez-vous. Ce petit moment de panique m’électrifia tout en me donna un sentiment d’excitation supérieur. Je posai le livre sur le sol, me disant que j’allais surement l’oublier là mais j’espérais qu’à la fin de mes ébats, j’allais penser le prendre. Ludo avait de grandes et longues pratique de Quiddich en vue de son prochain match, l’amusé avec ses balivernes et essayer de prédire le score allait le détendre. Je me secouai légèrement la tête pour essayer d’effacer la pensée de mon meilleur ami de la tête. Ce n’était pas le moment de penser à lui. Me relevant du divan trop confortable (non mais sérieusement comment les élèves arrivaient à suivre ce cours, je dormirais sur ça n’importe quand!) j’eu un petit sourire en voyant Blossom entrer dans la pièce. La petite peur que j’eu au paravent se dissipa pour faire apparaitre sur mes lèvres un sourire. La Serpentard m’intriguait. Je savais qu’elle ne m’appréciait pas réellement, mais je ne le prenais pas personnel. De ce que je savais d’elle –c’est-à-dire très peu- elle n’appréciait pas grand monde. Comment faisait-elle pour passer à travers l’année scolaire sans réel amis ou compagnon de classe? Poudlard c’était bien, génial même. Mais ce n’était pas les cours qui le rendait fantastique, mais surtout les gens avec qui on passait près de huit mois. Totalement éloigné de la famille ou toute autre chose, je comprenais maintenant pourquoi on nous avait dit à la cérémonie de répartition que nos maisons respective deviendraient comme une seconde famille. Mais jamais je n’avais vu la fille devant moi trainée avec qui que ce soit. Et son regard trop sombre et froid trahissait un trop grand isolement selon moi. J’avais parfois le sentiment qu’elle se vengeait dans ses ébats sexuels. Elle était dure et directe, sans préliminaire de toute sorte. Comme si elle passait toute sa frustration dans ces gestes parfois trop secs qui changeait des ébats langoureux que j’avais avec mes autres amants. Il ne faut pas se méprendre, plus souvent qu’autre chose ça me plaisait. Bien que parfois, je me demandais ce qui pouvait bien se passer dans la tête de la Serpentard. Puis je me rappelais. Je m’en foutais un peu.

Ses lèvres trouvèrent les miennes rapidement, aussi brutalement que d’habitude. Et avant de perdre mon souffle la moitié de ma robe de sorcier était déjà sur le sol. Ce n’était pas le temps de parler et de se demander comment l’autre pouvait aller. On était ici pour une chose, pas pour être amie. Il y a longtemps que j’avais cessé d’essayer de me rapprocher de Blossom. Elle ne voulait pas de mon amitié, simplement mon corps. Se sentir désirer était quelque chose qui remplissait un peu le vide que je ressentais depuis mes quinze ans. Ce pourquoi je ne me plaignais que rarement de comment elle me traitait. Mes mains trouvèrent son cou, ses épaules et je fis glisser sa cape et son chemisier avec une rapidité exemplaire. Rapidement, mes doigts parcoururent sa peau douce et fine, ce qui me déclencha plus d’un frisson. Alors que nos souffle s’entremêlèrent, je dégrafai son soutiens gorge alors que moi-même je me retrouvai entièrement nue. Rapidement, je la couchai sur un des nombreux poufs de la pièce pour que mes lèvres parcourent son corps. La saveur de sa peau ne me rendait que plus excité et rapidement le désir devint ma seule préoccupation.

Les coups de langues se mêlèrent aux halètements, les caresses intimes devinrent de plus en plus rapide, et bientôt des gémissements remplissaient la pièce. L’amour entre fille était si différent qu’avec les garçons. Il y avait quelque chose de beaucoup plus sensuel, beaucoup plus sexy que la fusion homme femme. Blossom m’avait initié à cet pratique et franchement ça ne me déplaisait pas. Elle était un bien bon professeur. Et rapidement, j’arrivais à lui donner autant de plaisir qu’elle m’en procurait. Et alors que ma bouche s’occupait de ses seins, l’image de Ludo qui apprenait ce que j’étais en train de faire vint me frapper de plein fouet. Il ne serait pas content. Je me ferais sans doute passer un savon. Puis il en blaguerait et me demanderait de l’inviter par la suite. Mais je savais qu’il serait déçu. Je ne voulais pas le décevoir. Mal à l’aise, je continuai de caresser ma partenaire avec un peu moins d’entrain, tout en essayant de me départir de l’horible sensation qui me tenaillais le ventre. Je me sentais coupable. Coupable de faire cela à Ludo. Il ne serait pas content. Surtout pas sachant que je faisais ça pour me venger de l’avoir vu avec une autre. Je me détachai donc de Blossom et je me m’assis sur le rebord du canapé où nous étions rendues. Couverte de sueur, rongée par le remord, je tremblais. «J…Je peux pas Bloss’. » Dis-je chancelante «Je ne peux plus faire ça. » Je voulais partir loin d’ici. Répondre à son appel avait été une erreur.
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MessageSujet: Re: You're my expiramental game, just human nature [Blossom]   You're my expiramental game, just human nature [Blossom] EmptyLun 9 Juil - 21:48

La machine est lancée. Les choses se déroulent comme elles doivent se dérouler. Plan sans faille. En théorie. Marvel se prend au jeu, et dieu merci, elle n’ouvre pas la bouche. Les caresses commencent. La chaleur monte. Rapidement. Allons droit au bout. Vous voyez. Pas de temps pour les paroles, les mots doux. A quoi ça servirait ? Ce serait bien hypocrite. Sa cape et son chemisier tombent à terre. Rapidement, encore une fois. Visiblement, Marvel semble être enfin sur la même longueur d’onde que Blossom. Ses mains, curieuses, parcourent son corps. Très vite, les deux jeunes femmes se retrouvent nues, sur l’un des poufs de la salle. Blossom sent les lèvres de la Gryffondor découvrir, encore une fois, son propre corps. Du plaisir. L’image de la rouquine lui revient en tête. Ce n’est pas encore identique. Le sexe, avec Jack et Marvel. Il y a quelque chose de différent (et ce n’est bien entendu pas seulement le physique de son amante). Blossom se mordille la lèvre inférieure. Aucun doute : Marvel s’est nettement améliorée avec le temps et est devenue même excellente. Et pourtant. La rouquine la hante toujours. Quelle salope. Finalement, Blossom prend les devants. Et elle fait bien : elle commence presque à penser à Marvel au lieu de Jack. Beaucoup mieux, vous voyez. Son corps contre le sien. Si différent de celui de Jack. Bordel.
Et puis, la magie cesse. Marvel n’est plus dans l’acte. Elle est préoccupée. Gênée. Mal à l’aise, même. Et pourtant, elle continue. Elle semblerait presque forcée, tiens. Ce qui n’est pas plaisant. Même pour Blossom, vous voyez. Marvel jette l’éponge. Elle s’éloigne, s’assoit sur le rebord du canapé. Et pire encore : regardez-là, elle tremble. Pauvre chose. Qu’est-ce qui lui arrive ? Strictement aucune idée. Elle ouvre la bouche, dit qu’elle ne peut pas. Et qu’elle ne peut plus faire ça. Blossom reste silencieuse, les yeux rivés sur son jouet. Ah, c’est donc ça. Elle l’examine. La pauvre enfant en tremble encore. Elle regrette. Bouffée par sa conscience. Ses remords. Une connerie comme ça. Elle semble trouver ça « mal » visiblement. Et bien, il est trop tard, ma jolie. Bien trop tard. On ne retourne pas en arrière. Et puis, qu’est-ce qu’elle espère, la pauvre enfant ? Qu’en mettant fin à cette liaison, le passé s’effacera ? Non. Quoi qu’il en soit, les actions faîtes resteront là, et bien là. Que ce soit dans la tête de cette fille ou non. Elle se débrouille avec sa conscience. Pas le souci de Blossom. Ca ne l’a jamais été. Elle reste silencieuse. Regard fixe sur sa créature. Charmante créature. « Tu te fous de moi. Tu es venue, pourtant. » Ton froid. Glacial, même. Les choses ne vont pas dans le sens où elles devraient aller. Il y a finalement une faille dans le plan. Marvel n’obéit plus. Marvel parle. Marvel prend vie et passe de la simple marionnette à une personne, en chair et en os, capable de réfléchir et de dire « non ». Choquant. Et agaçant. Que faire, à présent ? Trouver un autre jouet ? Se battre pour réparer celui-ci ? Et la fille n’a pas l’air de rire. Non. Elle semble parfaitement sérieuse. Vraiment chamboulée. Et bien. « Tu n’es qu’une idiote. » Autant dire les choses telles qu’elles sont. Une idiote. Aux yeux de Blossom. La jeune femme se lève. Enfile ses sous-vêtements. « Tu penses vraiment que les choses vont s’améliorer, hein ? » Naïve. Elle ne comprend pas que c’est sans doute trop tard ? Visiblement non. La pauvre fille semble être vraiment mal. Elle culpabilise. Pense à quelqu’un d’autre. La seule raison que Blossom peut trouver à son changement de comportement aussi soudain. De l’amour ? Qui sait. Blossom n’est en aucun cas dans la tête de Marvel. « Tu fais fausse route mon ange. Si la culpabilité te ronge maintenant, elle continuera plus tard. » Et personne n’y peut rien. A chacun ses erreurs et ses remords, vous voyez. Un haussement d’épaule. Si elle souhaite perdre l’une de ses sources de satisfactions, et bien, ainsi soit-il. Blossom ne se fera pas prier. Ne réclamera pas, ou plus, sa présence. Blossom attrape sa jupe, l’enfile aussi. Elle jette un regard en biais à Marvel. Une bien belle tragédie. Et une bien belle perte aussi. Peu importe. Il suffira de trouver une autre fille. Blossom termine de se rhabiller. « J’imagine que nous n’avons plus rien à nous dire, n’est-ce pas ? » Le choix est finalement vite fait. Le produit est défectueux, on le renvoi. On le change avec un autre.
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MessageSujet: Re: You're my expiramental game, just human nature [Blossom]   You're my expiramental game, just human nature [Blossom] EmptyMar 17 Juil - 2:13

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Elle se mit à être méchante. A rire de moi et à me dires des vérités que je me refusais de croire. Alors que la serpentard continuait de blasphémer sur mes propos, je me relevai et commençai à remettre mes vêtements. Penaude, j’essayais de ne pas me laisser atteindre. Autant dire mission impossible. Je devais m’endurcir je le savais. Mais en même temps elle avait raison sur un point; j’étais venue ici. Pourquoi m’arrêter maintenant? Le mal était déjà fait. Pourtant je n’avais aucune envie de l’empirer. Oui je voulais retourner dans mon dortoir et ne plus faire ces nuits de luxure avec une fille qui m’inspirait autant d’indifférence. Je n’avais plus envie d’être qu’un objet sexuel sans autre but. J’avais envie d’une rencontre sur la couchette en tant qu’amoureux, que l’on ne me baise pas. Mais qu’on me fasse l’amour. J’avais l’habitude de calmer mes hormones avec mes amants secrets; Ludo et Blossom, or mes échanges avec Ludovic avaient évolués. Dans l’acte, nous n’étions plus des amis, nous étions des amants, nous étions aimant. Et se sentiment était encore mieux. Je ne savais plus quoi ressentir par rapport à mon meilleur ami, mais je savais que ce que je faisais avec Blossom était mal, que je ne pouvais plus le faire sans remord. Et il m’avait fallu l’essayer une dernière fois pour que cette impression inconsciente s’éveille en moi. Je commençais à me demander si à force d’indifférence de Remus Lupin, j’avais fini par m’accrocher au seul homme qui me donnait l’amour que j’avais besoin. Étais-je en train de tomber amoureuse de mon meilleur ami? Je ne le savais pas. Mais ce n’était pas le moment d’y penser. La peur que je ressentis se transforma en rage. J’en voulais à Blossom de m’attaquer. Je lui en voulais de me juger alors que je me jugeais déjà très fortement. «C’est quoi? Tu t’attendais à ce que ça dure tout le temps? C’est pour ça que tu fais une crise.» Lançais-je, acerbe, en attachant ma cape sur mes épaules. Fâchée, j’allai prendre le livre de divination que j’avais laissé près du divan pour le garder avec moi, au moi je n’avais pas oublié ça. «ou c’est simplement que t’es tellement princesse que t’arrive pas à te faire dire non.» Étrangement, je croyais que c’était surtout cette option. Blossom ne semblait pas le genre de fille qui aimait qu’on lui refuse quelque chose, du moins c’est ce qu’elle dégageait. «Désoler mais la vie ca marche pas comme ca. Je te dis un gros non. Tant pis pour ton p’tit égo. Tu t’en contre fou de moi et crois-moi le sentiment est réciproque. Si ca te dérange, bah ce n’est pas mon problème….princesse. » Je me retournai alors vers la porte, prête à partir et à passer des heures sous la douche pour enlever la couche de culpabilité qui me pesait sur mes épaules à ce moment


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MessageSujet: Re: You're my expiramental game, just human nature [Blossom]   You're my expiramental game, just human nature [Blossom] EmptyDim 29 Juil - 17:37

Marvel ne réagit pas et ne réplique pas. Blossom continue de se rhabiller. Peu importe. Elle trouvera autre chose. Une autre distraction. Un autre objet. Légèrement frustrée, avouons-le. Se faire abandonner lors du fameux moment n’est jamais plaisant. Et il faut bien l’admettre, elle n’a jamais songé que Marvel serait cette fille-là. Celle qui plante. Elle l’a mal cernée, faut croire. Finalement, c’est lorsqu’elle termine de boutonner sa propre chemise que Marvel décide d’ouvrir la bouche. Enfin. Qu’elle râle, insulte, chiale, se plaigne, peu importe. Elle lance une pique. Elle est énervée, donc. Souhaite visiblement atteindre Blossom. D’une manière ou d’une autre. Temps perdu. Elle le dit elle-même. Blossom s’en contre fiche de Marvel. Elle n’est rien d’autre qu’une fille. Qu’un corps. Qu’une distraction. C’est drôle, finalement. Les rôles seraient presque échangés, Blossom, la pauve fille naïve qui se fait abandonner. Et Marvel. La méchante de l’histoire. Néanmoins, elle marque un point, Marvel. Blossom n’est pas habituée à ce qu’on lui refuse quelque chose. Enfin, pas ce genre de chose. Surtout pas ici, à Poudlard. Mais bon. Elle s’en contentera. Elle ne geindra pas. Pas plus capricieuse que ça, finalement. La situation l’amuse, au final. Voir Marvel réagir de cette façon, elle ne s’y attendait pas. Pas du tout. Marvel joue l’insensible. Celle qui n’est absolument pas touchée. Blossom peine à croire que ce soit la vérité. Pour le peu qu’elle l’ait fréquentée, Marvel a l’air d’être une fille sensible. Celle qui s’attache. Vous voyez. Elle n’a pas la prétention de croire que Marvel s’est entichée, loin de là, mais elle croit difficilement que la jeune femme soit capable de coucher sans un quelconque sentiment d’amitié. Quelque chose comme ça. Elle ne ferait sans doute rien avec le premier inconnu. Rien non plus avec quelqu’un qu’elle n’apprécie pas. Marvel se tient devant la porte. Prête à partir. C’est fini, donc. Vraiment fini. Elle ne veut plus de Blossom. Tragédie. Entièrement rhabillée, Blossom prend un instant pour l’examiner. Cette fille qui fut son jouet, pendant de nombreuses nuits. A croire que c’est la toute première fois qu’elle prend le temps de la regarder vraiment. Pour se rendre compte de ce qu’elle perd. C’est dommage. Son amante était jolie. Son corps bien fait. De belles formes. Belles courbes. Elle soupire. « C’est dommage. Crois le ou non, mais tu vas certainement me manquer. » Vrai. Marvel était une bonne distraction. Un bon jouet. Toujours consentante. Elle n’a jamais déçue Blossom, jusqu’à cette nuit. Elle ne trouvera peut-être pas aussi docile qu’elle. Blossom fait quelques pas, passe devant Marvel. Un dernier baiser. Sur ses lèvres. A la limite de la tendresse. Pour sans doute la première fois. Eh bien ! Un baiser d’adieu, après tout. « Passe un bonne nuit, Marvel. » qu’elle souffle avant de passer le pas de la porte et de la laisser là. Elle ne lui en veut pas. Elle est contrariée, seulement. Elle trouvera quelqu’un d’autre. Rapidement. Oh, puis, il faut bien, pour se sortir Jack de la tête.
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