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 come on, come on, put your hands into the fire. (blossom)

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Aaron E. Abercrombie
Aaron E. Abercrombie

Poufsouffle


PRENOM/PSEUDO : LAURIAN - fleeting moments
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MessageSujet: come on, come on, put your hands into the fire. (blossom)   come on, come on, put your hands into the fire. (blossom) EmptyLun 9 Juil - 22:09

Le contrôle. On aspire tous au contrôle. Contrôler ses émotions, ses gestes, son apparence, son avenir. Ses pensées. Se contrôler, soi-même. Tout est dans l'harmonie ; la justesse est maîtresse, l'excentricité proscrite. On rentre dans les rangs, on baisse la tête, l'échine courbée en signe d'acceptation. Seules les âmes les plus fortes osent se lever, bouleversant l'ordre établi. Quand celles-ci commencent enfin à vivre, on se contente de survivre. La naissance conditionne le rang, et le rang est suprême. Oser est effrayant, alors on s'agenouille devant les codes, on abaisse nos esprits par soumission. Et l'on se contrôle.

Sans bruit, il s'avance dans la marrée humaine, ombre mouvante et fugitive. Personne ne le retient, aucune interpellation n'est pour lui, et il traverse la foule des élèves qui se bouscule en cette heure matinale. L'air est glacial et reposant, au dehors, et cette atmosphère paisible pourrait l'égayer. Mais non. Aaron est loin, loin de ce bruit, loin de ces camarades, loin de ces étrangers. C'est un jour sans. Quoi qu'on n'y fasse, c'est un jour sans, et mieux vaut le prendre tel quel plutôt que d'essayer de rompre sa destinée. Toute la journée, il se taira, il regarda par les immenses fenêtres des salles de classes -feignant même par moments de suivre pour ne pas avoir à essuyer une remarque d'un professeur-, il restera à l'écart, seul dans la masse sombre et tournoyante de ses pensées. Il se contrôlera.
Il se contrôlera, parce que c'est ce qu'il sait faire de mieux. On dit que la douleur s'en va, au fil du temps, et que la blessure se referme toujours, quelque soit le nombres d'années qu'elle devra mettre pour y arriver. C'est faux. Le mal est infini, inlassablement présent, comme un acide qui ronge toutes les parcelles de son corps sans jamais faiblir. De même, la plaie reste béante, grandissant à mesure qu'elle aspire tous signes de vie, à l'instar d'un trou noir. C'est faux. On apprend à vivre avec la douleur, on apprend à la cacher. On se contrôle.

Le jour prend son temps à défiler, comme pour lui rappeler le goût aigre du mal de vivre. Et la sonnerie libératrice retentit, annonçant la fin de ses longues heures de calvaires. Il s'échappe de cette salle, qui lui semble être une cellule, et se mêle aux étudiants, soulagés et excités d'être sortis vivants de cette journée de veille de vacances. Ses pas s'accélèrent, il ne supporte plus la proximité de tous ses corps insouciants, et il plonge dans un chemin de traverse, étroit et oppressant, où les cris paraissent s'étirer encore et encore, leurs échos s'insinuant vicieusement dans son crâne bondé. Il descend deux escaliers à toute vitesse, passe plusieurs portes, et s'enferme dans une salle où les rumeurs ne peuvent plus l'atteindre. Ses yeux se ferment avec force, il serre les dents, et le poing sur la poignée d'argent. Enfin, il souffle, et se laisse aller à découvrir le lieu salutaire. La salle des armures. Il n'arrive même pas à esquisser un sourire. En réalité, il se fiche de savoir où il est. La solitude est le seul refuge sûr. Ses jambes le portent jusqu'à un angle, au fond d'une rangée de hautes combinaisons moyenâgeuses, et il s'avachit, abandonnant toutes les forces mises à l’ouvrage tout au long de la journée afin de ne pas céder. Il perd la notion des heures, et sait juste que les larmes -de rage, de tristesse, de colère et de dépit- ont eu le temps de sécher sur ses joues, le long de son cou, et même jusque sur son torse, où sa chemise est désormais collée par la salinité des pleurs. Il entend le bruit du loquet dans la serrure, mais ne cherche pas à bouger. Rien ne l'intéresse. Et quand il sent une présence qui s'assoit à ses côtés, il s'oblige à ouvrir les paupières, et l'expression de surprise que prend son visage fait craqueler sa peau sèche à cause des larmes. Blossom. Il ne dit rien, parce qu'il n'a rien à dire, et qu'il aime le silence qui peut régner entre eux, sans qu'un sentiment de gêne flotte dans la pièce. Et les minutes passent, comme s'ils étaient seuls, séparément. « Blossom. J'ai presque oublié ton prénom, depuis le temps. » Elle ne s'est pas montrée ces derniers temps, il le lui fait remarquer. Bien qu'ils ne se connaissent que peu, et depuis peu, c'est ainsi qu'est leur relation. Franche, directe, sans fioritures. Sans contrôle.


Dernière édition par Aaron E. Abercrombie le Ven 3 Aoû - 10:47, édité 1 fois
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P. Blossom Magee
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Serpentard


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MessageSujet: Re: come on, come on, put your hands into the fire. (blossom)   come on, come on, put your hands into the fire. (blossom) EmptyVen 20 Juil - 23:02

j'ai honte j'ai honte j'ai honte j'ai honte j'ai honte et je vais m'enterrer dans un coin et plus jamais revenir adieu tellement j'ai honte.


Vide. Blossom se sent vide. Le sentiment de n’être rien d’autre qu’une coquille, qu’une foutue coquille. Une apparence de blondasse aux yeux bleus et aux longues jambes pâles, et c’est tout. Une poupée sans conviction, sans détermination. Rien à l’intérieur, du moins rien qui ne semble fonctionner comme il le faudrait. Tout déconne. Que ce soit dans ce monde-là ou dans sa tête, à elle. Ça part en vrille. Blossom ne maîtrise plus rien. Il suffit de voir ses relations pour s’en apercevoir. Marvel ne veut plus d’elle. La marionnette ne veut plus être un jouet. Elle dit non au jeu. Non à tout. Blossom n’en a plus le contrôle. Et puis, ce con de Rosier. C’est vrai qu’avec lui, elle remplit les critères d’une poupée parfaite. Ou d’une prostituée. Aucun contrôle sur lui non plus, c’est même l’inverse. Hélas. Et Jack. La rouquine. Sa rouquine. Mais elle, c’est sans doute pire que tout. Et puis, en plus de ses relations, même son refuge, sa cachette, ça part en vrille. Elle souffre ici aussi. Elle a beau chercher des distractions, et dieu sait qu’elle en trouve énormément, ça ne suffit même plus, du moins pas aujourd’hui. Ça ne l’occupe pas l’esprit. Hantée par sa mère, jusqu’à Poudlard, son monde, à elle. Comble.
La salle des armures. Première porte que Blossom a pris, pour échapper à la foule de gens trop-heureux-a-vous-en-rendre-malade. Enfin, elle imagine qu’ils sont heureux. Leur dernière heure de cours avant les vacances. Comprenez-les, leur fardeau est terminé. Elle traverse la salle, sans franchement accorder une attention aux multiples armures.
Une personne est déjà ici. Manque de chance. A croire qu’elle n’est pas la seule à errer entre ces murs. Blossom fait quelques pas. Reconnait l’intrus. Aaron. Bien sûr. Qui d’autre, après tout ? Finalement, un fin sourire se dessine sur ses lèvres. Manque de chance ? Non, en fait. C’est bien qu’il soit ici. Elle s’assoit, à côté. Sans ouvrir la bouche. Pourquoi faire ? Lui demander la permission de rester, un peu, rien qu’un peu ? Inutile. Elle n’est pas comme ça. Il ouvre les yeux. Le pauvre enfant est dans un état déplorable. Peut-être même plus pitoyable que Blossom. Il suffit de prendre la peine de l’examiner cinq petites secondes pour s’en rendre compte. Ses yeux rougis. On peut voir les larmes qu’il a pu verser, aussi. Comportement purement égoïste ; Blossom n’est pas mécontente de tomber sur lui maintenant. Pas mécontente d’être témoin de son malheur. Ca la rassure. Ca la soulage. Vous voyez : elle n’est pas la seule. Quand elle sortait de son cours, tous les élèves affichaient ce même sourire béat et stupide. Ils semblaient heureux, sans aucune raison précise. Mais, heureusement. Aaron est là. Pour rattraper le change. La jalousie de Blossom s’atténue. Ce serait bien injuste que tous ces magiciens soient heureux, et pas elle. Aaron parle. C’est vrai que ça fait longtemps. Des semaines. Peut-être un mois. Ou deux. Ou plus. Elle n’en sait strictement rien, à vrai dire. Elle n’avait pas envie de le voir. Honnêtement. La dernière fois, elle a trop parlé. Elle a mentionné sa mère. Son déché à elle. C’était une erreur, forcément. Et puis, faut dire aussi qu’elle a eu la frousse après ça. C’est qu’en général, elle ne parle pas d’elle. Du moins pas de Londres. Surtout pas de sa mère. C’est la réalité, ça, et c’est trop douloureux. Alors se rendre compte qu’elle peut en parler aussi facilement que ça avec quelqu’un. L’horreur. « Je n’avais pas envie de te voir. »
Elle bouge un peu, enlève sa robe de sorcier. Elle en a horreur. Elle trouve ça ridicule. Une robe de sorcier. Et puis, pourquoi ne devrait-elle pas porter un chapeau de sorcière, pour compléter le déguisement ? Après tout, certains sorciers en portent bien. Voyez comme ce monde est irréaliste. Ridicule. Comment voulez-vous qu’elle puisse y croire. Elle sort son paquet de clopes, abimé comme pas permis. Une clope. Elle l’allume. Forcément, c’est sans doute interdit. Mais ils sont seuls. Elle en prend la liberté. Et puis, ce n’est qu’une clope. Dieu sait qu’elle en a besoin. Et puis un autre silence. Suffisamment long, en tout cas, pour que Blossom se remette à penser à sa mère. Elle devrait rentrer. Pour les vacances. Comme toujours. Ne serait-ce que pour s’assurer que les choses n’empirent pas trop vite. Finalement, Blossom se rend compte qu’Aaron n’est pas la compagnie qu’elle veut, ce soir. Elle pense trop à sa génitrice, avec leurs silences habituels. Elle ne devrait pas. Ca l’énerve. Ca l’angoisse. Elle n’a pas envie de rentrer chez elle. Trop lâche pour affronter ça. Elle tire une taffe. Longue taffe. « T’as une mine affreuse. » qu’elle lâche, subitement. Généralement, elle apprécie le silence. Elle apprécie Aaron notamment pour ça. Mais pas cette fois. « J’ai bien une idée de ce qui pourrait te distraire un peu. D’autant plus que je doute sincèrement qu’on vienne nous déranger ici. » Et puis, le geste s’allie avec la parole. Son autre main se pose sur sa chemise. Ses doigts jouent avec un bouton. Regard soutenu. De toute façon, elle n’est bonne qu’à ça. Ouvrir les cuisses. Pour tout et n’importe quoi.
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Aaron E. Abercrombie
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MessageSujet: Re: come on, come on, put your hands into the fire. (blossom)   come on, come on, put your hands into the fire. (blossom) EmptyJeu 2 Aoû - 18:37

Il lâche un sourire. Sa réponse n'est que le simple reflet de sa pensée. Un reflet flou, sombre, et confu. Dénué de ménagement. La conne, pense-t-il, si fort, si distinctement, dans la masse tumultueuse de son esprit agité, qu'il a comme l'impression de l'avoir dit à voix haute. Gêné, le rouge lui monte aux joues, mais un regard vers la blonde le détend, et son embarras ne reste que l'espace d'un temps. L'arrivée de la vipère l'a sortit de son mutisme, de ses démons ; sa répartie jubile. « La réciproque est tout aussi vraie. » D'abord lancée froidement, afin de ne pas perdre pied devant la puissance que Blossom dégage, son intonation échoue lorsqu'un sourire en coin se forme. Il l'observe, intensément, tandis qu'elle fait virevolter ses longues mains blanches, et un flux de sentiments lui parvient. Il se focalise sur ses yeux bleus, ce bleu indescriptible, comme si la palette d'un peintre toute entière s'était déversée dans ses iris bouleversées. Le long de ses bras, ses poils se dressent, l'électricité dans l'air comme alimentée par le mal de la jeune femme, ce mal qu'elle s'obstine à dissimuler derrière de lourdes portes cadenassées. Il voit sa douleur, sa peine, parce que la sienne est similaire. C'est comme si les portes étaient en verre, avec la résistance de l'acier blindé. Une blessure visible, mais inaccessible.
Et quand elle met des mots sur la tristesse qui l'emplit, qu'elle étale ce qu'il ne voulait pas entendre, il se maudit. Il est faible. Toujours à pleurnicher dans un coin, à se morfondre des aléas de la vie. Faible, faible, faible. Il serre sa cuisse, comme pour se donner de la force, et inhale les volutes de fumée qui s'échappe de la cigarette. Le goût du tabac est trop faible, après avoir traversé le filtre, la gorge, et les poumons de Blossom, pour qu'il puisse y prendre un quelconque plaisir, mais les traînées blanchâtres qui stagnent doucement dans l'air le comblent, l’apaisent. « Si tu voyais la tienne, ma pauvre, on te donnerait vingt ans de plus. T'as l'air cabossée, usée jusqu'à la corde. Au bout du rouleau. T'attends un gosse, ou quoi ? » qu'il débite. Une vision l'assaille. Il la voit, les rides en plus, le même air de solitude ancrée dans chacun des petites failles qui se forment sur son visage. L'âge d'être mère. Il repense à leur conversation dernière, et les souvenirs qui lui reviennent ne sont que des bribes confuses. L'alcool qu'ils avaient ingurgité n'aide pas la mémoire, et la moindre réminiscence s'entrechoque avec une autre, comme il se doit après une cuite digne de ce nom. Que lui a-t-elle donc dis ? Sa mère est un problème pour Blossom, mais pourquoi ? Est-elle se genre de moldue, qui persécute les sorciers, pour la seule raison qu'elle n'accepte pas leur différence ? Il la revoit, tandis qu'elle déversait le flot de paroles si longtemps retenues, ces mêmes paroles qu'ils ne retrouvent plus, et se demande si, au final, ce qu'il avait déchiffré sur son visage n'était pas de la peur. De la frayeur.
Ses pensées divaguant, il est pris de court quand Blossom joue avec lui. Il croise son regard, l'intensité de ses deux cercles bleus glaçants le paralysant. Abondance. Oppression. Trop plein. Sa cavité encéphalique s'active. La belle blonde -très belle blonde, même- l'a divertit, et cherche à se divertir. Pourquoi ne pas être le chasseur pour une fois. Frapper le dominant, et prendre son trône. Il s'avance légèrement, lui rend la profondeur de son regard et les os de sa mâchoires saillent sous la peau des joues lorsqu'il serre les dents, afin de renforcer sa virilité. D'un coup, il baisse la tête, et recolle son dos contre la pierre froide. Ses doutes l'encerclent, et il s'efforce de refréner sa honte. Zara est morte, il doit passer à autre chose. Surmonter tout ça. Survivre. Vivre. Alors il prend la main de Blossom dans la sienne, et l'aide à ôter le bouton de son ouverture. Puis, il se redresse, et comme un enfant, il pose ses lèvres sur celle de la serpentarde. « Et si tu me montrais un peu en quoi consiste ton idée ? » Sa main tremble. Contrôle toi.
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