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 ▬ L'amour et la haine sont des parents consanguins.

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Kaylàh Hadhès-R. Rosier
Kaylàh Hadhès-R. Rosier

Préfets


CREDITS : SUGAR SLAUGHTER
PARCHEMINS : 111
LOCALISATION : POUDLARD ET SES ENVIRONS.
ICI DEPUIS : 25/05/2012

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MessageSujet: ▬ L'amour et la haine sont des parents consanguins.   ▬ L'amour et la haine sont des parents consanguins. EmptyDim 10 Juin - 12:44

C’est dans une salle commune relativement pleine et animée que nous retrouvons la sœur Rosier, assise jambe sur l’autre, un livre entre ses mains, son regard parcourant les lignes d’écritures. Un endroit dans lequel elle aimait particulièrement être, la décoration et l’ambiance la mettant plus qu’à l’aise. Une décoration sobre et classieuse où les couleurs propres à la maison se mariaient avec les escaliers de pierres beiges, des colonnes ou encore des lustres. La nuit était maintenant tombée et la lune, presque pleine, éclairait de sa douce lumière les environs.
La luminosité des bougies lévitant donnait cette habituelle atmosphère paisible bien que trop froide. Occupant l’un des deux canapés moelleux de l’endroit, Kaylàh peinait à lire son bouquin tant l’ambiance était bruyante. C’est pourquoi, elle referma vivement son livre avant de balayer la salle du regard et de s’arrêtait sur l’horloge richement ornée. 21 :03. Elle soupira tandis que ses épaules s’affaissèrent. Elle se massa les tempes pendant qu’elle se plaignait intérieurement de la lente fuite du temps. En effet, la demoiselle était attendue pour effectuer, un peu plus tard dans la soirée, une ronde avec son collège préfet : Alistair. Il lui tardait le moment où elle pouvait enfin partir, n’étant absolument pas patiente mais excessivement hâtive.
Au fil du temps, la salle commençait enfin à se désemplir, au plus grand bonheur de Rosier, jusqu’à ce que Kaylàh l’occupe avec deux autres camarades. Entre temps, la demoiselle avait tant bien que mal essayé de s’occuper l’esprit ; en vain. La lecture était le seul passe-temps qu’elle pouvait s’offrir avant de s’en aller commencer sa première ronde de la soirée. En même temps, la demoiselle contrôlait et surveillait l’entrée de la salle commune afin qu’aucun n’élève ne puisse en sortir ; en effet, depuis la mise en place du 4ème décret, les sorciers de Poudlard se devaient d’être retranchés dans leurs salles communes respectives à partir de 19h30, l’heure du nouveau couvre-feu. Elle ne supporterait pas voir l’un de sa maison faire un écart de discipline et ainsi désobéir à Dolohov en tant que fidèle partisane de cette dernière.
Près d’elle, les deux serpentards, visiblement du premier cycle bavardaient avec entrain. Kaylàh se leva alors, avec vivacité et alla reposer le livre dans la bibliothèque avant de s’avancer vers le duo. « Je pense qu’il est temps pour vous deux de regagner vos dortoirs. La nuit commence à être avancée et il serait préférable que vous ne tardiez pas à monter. » leur enjoignit-elle avec un ton calme et posé. Les deux verts et argents acquiescèrent et s’en allèrent vers l’escalier en colimaçon qui les emmener à leurs dortoirs. La demoiselle Rosier les suivit du regard jusqu’à ce qu’elle ne puis plus les voir mais seulement entendre les derniers bruissements de leur lointaine conversation. Elle se retourna et mains sur les hanches, balaya une énième fois la salle comme pour vérifier si tout le monde était monté, si tout était en ordre avant de s’en aller s’acquitter de sa mission de préfète. Satisfaite, elle se dirigea vers le miroir accroché au mur afin pour une énième vérification mais cette fois-ci sur elle. Elle fit mine d’épousseter son uniforme, réajusta les plis de sa jupe, remit en place certaines mèches rebelles et regarda avec attention son visage à la recherche d’une quelconque « imperfection ». Kaylàh était bien trop attentive à inspecter sa physionomie qu’elle ne remarqua même pas qu’elle fut rejointe par son frère. Ce dernier d’ailleurs se posta derrière elle sans émettre un moindre bruit ; dans un tel silence que Kay le remarqua seulement après. Alors qu’elle s’observa une dernière fois dans sa globalité, elle aperçut enfin, par delà le miroir, le jeune homme. A la vue subite de ce dernier qu’elle n’avait pas entendu approcher, elle sursauta, posa par reflexe sa main contre sa poitrine. Très vite, elle soupira profondément comme pour ralentir son pouls et avisa son frère sans pour autant se retourner. « Tu m’a fais une de ces peurs.. » lui fit-elle, les sourcils froncés, se contentant de lui parler via son reflet dans son miroir. Elle se retourna finalement avec vivacité et une fois nez à nez avec son frère, elle se contenta de l’observait fixement, les yeux dans les yeux. « Depuis combien de temps est-tu là ? Tu n’émet tellement pas de bruit que tu me ferais presque froid dans le dos.. » lui fit-elle sur un ton ironique. Le fait est qu’Evan soit son frère, bien qu’il puisse faire preuve d’un tempérament brutal et violent, bien qu’il ait faillit tuer un de ces camarade de chambré, elle ne pouvait ressentir de la frayeur à sa rencontre. Après tout, la demoiselle n’avait pas à avoir peur de son frère qui demeurait un véritable protecteur à son égard. Une optique dans laquelle elle se complait assez puisqu’elle s’amuse à se plaindre de jeunes gens dans le simple but de les voir se faire réduire en bouillie par Evan. Un plaisir auquel elle s’adonne relativement souvent… Kaylàh savait qu’au grand jamais, son frère ne lèverait la main sur elle. Du moins, c’est ce qu’elle pensait jusqu’à ce soir là. « Comment se porte mon dégénérée de frère aujourd’hui ? Je ne t’ai pas vu de la journée . ».
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Evan Rosier
Evan Rosier

Serpentard


PRENOM/PSEUDO : Amandine
CREDITS : Tiphe
PARCHEMINS : 337
LOCALISATION : Près de toi
ICI DEPUIS : 29/05/2012

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MessageSujet: Re: ▬ L'amour et la haine sont des parents consanguins.   ▬ L'amour et la haine sont des parents consanguins. EmptyMer 27 Juin - 16:36

Dormir, un luxe qu’on ne t’accordait pas si souvent. Pauvre malheureux, on avait décidé de te priver à jamais de cette délicate chose qu’était le sommeil. Pourtant, il essayait de toutes ses forces d’y arriver, d’avoir, devant son tendre regard de délicats moutons mais l’on ne voulait toutefois pas t’accorder ce privilège. Pauvre petit, tu étais tel une âme en peine, dans ton petit pyjama, cherchant simplement à t’endormir quand tous les autres garçons de ta chambré. Oui, ils étaient tous bien endormi tandis que toi, tu étais persuadé que le sommeil ne viendra jamais te chercher. Tu te las donc, sans un bruit, pour te rhabiller légèrement. Oui, tu allais surement t’autoriser un petit moment hors de ton dortoir. Toutefois, tu n’aimais pas vraiment être aperçu en pyjama. Non tu ne t’y sentais pas vraiment à ton aise, tu préférais porter des vêtements simples mais qui te donnaient un beau style plutôt que de devenir fou avec ce drôle d’accoutrement. Ce fut donc, vêtu d’un simple jean et d’un gros pull qu’il se mit à la fenêtre. Observer le temps, aussi bien météorologique que celui qui passe, voilà l’une de tes plus grandes occupations de ta soirée. Oui, tu n’étais pas du genre à suivre les potins et les racontars. Tu n’avais jamais cru à ce genre d’informations et tu savais que cela ne changerait jamais. Ce n’était nullement ton genre, tu préférais rester une ombre discrète dont tout le monde devait se méfier et pour le moment, cela marchait assez bien. Tu pouvais te montrer si invisible que les deux élèves remontant dans leur dortoir ne t’avaient même pas aperçu. C’était une bonne chose pour toi, tu ne voulais pas de regard tourner dans ta direction, tu ne désirais pas être observé comme un monstre, découpé au microscope par des personnes pensant te connaitre mieux que quiconque. Personne ne savait qui tu étais, personne n’avait pris la peine de le découvrir, choisissant de penser comme la masse, de t’imaginer comme cette horrible personne que l’on pensait que tu étais ce qui n’était nullement le cas. De ton point de vue, tu n’étais pas un monstre simplement quelqu’un qu’on avait façonné pour le devenir. C’était eux et leurs regards médisants qui t’avaient rendu ainsi. Descendant les marches qui te menaient vers la salle commune, tu observais ces bougies lévitant au-dessus de ta petite tête. Le calme et le silence étaient à ta portée et tu allais, sans l’ombre d’un doute passé un moment ici, sans que personne ne vienne te déranger, sans qu’on ne pense à troubler ton intimité. Malheureusement, tu n’étais pas seul, non, tu la vit, cette brunette s’observant dans le miroir. Tu la reconnaissais, même de dos, grâce à ses courbes. Oui, tu pourrais la dessiner les yeux fermés mais tu ne t’y étais jamais essayé. Tu avançais, sans un mot, jusqu’à elle comme tu le faisais si souvent. Ombre et silence, tu n’étais que cela et ça te plaisait. Même ta propre sœur était incapable de découvrir ta présence. N’étant plus très loin d’elle, tu t’étais arrêté, lui laissant le temps de découvrir qu’elle n’était pas seul. Sans émotion sur son visage, tu te contentais d’attendre l’inévitable. Un sourire naquit sur tes lèvres lorsque tu la vit sursauté. Elle savait maintenant que tu étais là et comme, à chaque fois, tu ne parlerais pas en premier. Non, tu n’étais que rarement le déclencheur de discussion entre vous. Tu lui laissais cela, à Miss parfaite. « Tu m’a fais une de ces peurs.. » Elle ne s’était pas retournée mais elle pouvait toutefois observer chacune de tes réactions par ce miroir. Cela rendait la situation d’autant plus étonnante sans que cela ne te dérange. Tu n’en avais que faire de voir son reflet dans le miroir ou de lui parler en face. Face à ses propos, tu te contentas d’hausser les épaules. Oui, tu n’en avais que faire de lui faire peur, au fond, cela était habituel, tu étais l’ange noir, celui qu’on fait comme la peste. Petite chose diabolique, elle aussi devait, par moments, te considérer de cette manière. Oui, elle était une princesse et toi le renégat. D’un geste brusque, elle se retourna alors pour te faire face, ton regard se figea dans le sien. Certaines personnes pourraient se sentir mal après ce genre de regard mais ce n’était nullement ton cas ni le sien. Vous ne pourriez jamais être effrayés de ce que vous voyez dans le regard de l’autre. « Depuis combien de temps est-tu là ? Tu n’émet tellement pas de bruit que tu me ferais presque froid dans le dos.. » Un très léger sourire ironique apparut sur ces traits. Ta sœur était surement l’une de seules personnes à ne pas avoir peur de toi. Elle ne te trouvait pas si étrange sans que tu n’aies jamais compris pourquoi. Oui, elle n’était pas tellement différente des autres. Elle était peut-être une Rosier mais vos destins n’avaient rien de communs. Là où l’on te montrait du doigt, elle, on lui baissait les pieds. Oui, vos destins n’avaient rien de commun et sans doute que rien ne pourrait changer les choses. Cependant, ici, et depuis toujours, elle était ton unique soutien, la seule personne que tu accueillais dans ton univers. « Assez pour remarquer tes verrues et tes kilos en trop. » De l’amour à l’état pur. Oui, votre relation était étrange, unique, vous étiez plus lier que la plupart des frères et sœurs mais jamais autant que les autres ne le pensent. Non, votre façon d’être était unique. De ta part, c’était un mélange unique et bizarroïde ossifiant entre haine et amour. Oui, tu ne pouvais t’empêcher de détester ta sœur tout en la protégeant de toutes tes forces. Cela était étrange et fou mais tu l’étais surement bien plus qu’un peu. « Comment se porte mon dégénérée de frère aujourd’hui ? Je ne t’ai pas vu de la journée . » . Si elle n’avait pas été ta sœur, aucun doute que tu te serais vengé de t’appeler de la sorte mais c’est ainsi que vous fonctionnez. Vous vous envoyez des vacheries, rendez l’autre fou parce que vous vous aimez comme un frère doit aimer sa sœur. Non, jamais tu ne feras comme ton père, tu ne désires pas être comme lui. Avant même de lui répondre, tu te dirigeais vers l’un des fauteuils afin d’y prendre tes aises. Tu continuais de la fixer dans les yeux tout en observant chacun de ses réactions. « Comme à son habitude. Et quand est-il de la plus grande peste de tout Poudlard ? » Marquant une petite pause, tu repris bien vite. « Parce que tu m’espionnes maintenant ? Moi qui pensais que tu ne t’abaisserais tout de même pas à ça. » C’était ta drôle d’ironie, ta manière bien personnelle de faire face aux autres et puis elle te connaissait. Elle savait que lorsque tu lui lançais des piques, c’était ta façon bien personnelle de lui montrer que tu tenais quelque peu à elle.
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