à l'intérieur de ma pensine
Je savais pertinemment que ce n'était pas une bonne idée, dormir à la belle étoile surtout avec le temps qu'ils annonçaient, de la neige, beaucoup de neige. Dormir à la belle étoile oui, devant la forêt oui mais dans la forêt non et pas avec de la neige. Il y a des limites dans la connerie. Cette nuit était sombre, une légère lumière verte éclairait les arbres, une épaisse fumée jonchait le sol et les cris des animaux nous glaçait le sang. Après notre course poursuite dans la forêt nous, nous sommes cachés derrière un gros arbre c'est à ce moment que j'ai remarqué que l'intérieur de la forêt était normal pas de neige, en levant la tête en voyant les flocons tombé mais s' accrocher au branche des arbres., nous n'étions plus que deux, les autres avaient trouvé le moyen de sortir in dème de la forêt et j'espérais qu'ils avaient été chercher de l'aide. Passant une main dans mes cheveux avant d'expirer bruyamment, je me penchais d'un côté de l'arbre, pour chercher si dans cette noirceur deux yeux jaunes sortaient du lot. Tirant Collins par la manche de son pull pour le coller assez violemment contre l'intérieur du tronc. Cet arbre était une très bonne planque, assez creux dans le tronc et vieux, plein de racines assez hautes pour nous cacher derrière celle-ci et une vue parfaite sur la forêt sans être vus. Je me trouvais à présent appuyé dans le dos de Collins, lui qui quelques minutes plutôt voulait absolument s'enfoncer dans la forêt interdite, trouvant amusant de découvrir les joies de désobéir au règlement et de savoir si ce foutu Grand Dévoreur, au moins à présent nous savons que nous avons été pourchassé, terrifié. «
vouloir dormir à la belle étoile, rappelle moi qu'un jour si tu proposes à nouveau cette idée je te met au cachot ». On ne m'écoute jamais et après les gens se font attaquer ou se plaignent. Là, en ce moment même on était plutôt dans la première solution. La bête, ou le Grand Devoreur à qui veut l’appeler hurlait derrière nous, un cri à hérisser le poil des bras, un hurlement à tuer un nouveau né. «
Si tu bouges un petit doigt et qu'on se fait repérer, je jure sur ta tête que je te tue de mes propres mains.». Ma baguette collée contre mon torse, les yeux fermer, j'essayais de me calmer, de ne pas stresser et de me souvenir quel est le chemin pour aller en dehors de la forêt. Les hurlements venaient de plus en plus près, avant de se retrouver juste devant nous. «
Black ! Plus jamais je reviens dans cette forêt».
Je levais les yeux au ciel, avant de fixer les alentours devant moi, quelque chose venait de passer, brandissant ma baguette j'attendais encore, quelques secondes. Avant de crier «
Stupefix » mais je l'ai manqué. Je me suis mis à courir en tirant Collins par le col de sa chemise, tirant des sorts en regardant vers l'arrière mais, Collins parti en sprint en voyant le château se dessiner entre les branches, je me retrouvais donc seul pour les derniers cent mètres à travers la forêt interdite. Je n'aimais pas cet endroit, il me faisait peur, c'est bien la seule chose qui peut se venter de me faire peur. Plus je me rapprochais de la clairière, plus j'avais la sensation qu'il allait m'attraper, je ne regardais pas derrière je ne pensais juste qu'à courir mais à environ dix mètres de la lisière de la forêt cette sensation s'évapora comme par enchantement et, je sortis in dème de ma course. Je posais mes mains sur mes genoux et entrepris de calmer ma respiration, passant une main dans mes cheveux j'entendais mes amis autour de moi parler à Collins et ce dernier n'arrêtait pas de se plaindre. Je relevais la tête et mes yeux se posèrent sur Collins, assis par terre appuyée sur Tangui qui lui caressait les cheveux en le réconfortant, avançant vers lui brutalement je lui écrasais mon poing sur le nez avant de m'éloigner en montant la bute en glissant quelques fois à cause de la neige qui s'était abattu sur l'école, pour me rendre au dortoir. Une fois dans le dortoir je jetais mes affaires sur mon lit et me séchais les cheveux avec un linge qui était posé vers les fourneau, me tournant face à la porte je remarquais qu'une dizaine de personnes était devant le fourneau à me regarder avec de gros yeux, Collins le nez en sang tentait d'arrêter les saignements. «
pourquoi tu l'as frappé Black ?» je défaisais ma cravate en le tuant du regard «
pourquoi je l'ai frappé ? Parce que ce mec à faillit nous faire tuer voilà pourquoi. » les autres me regardait avec des regards interloqués, choqué et inquiet de mon état mental sans doute. «
vous êtes partis en courant au premier craquement de bois, mais avec Collins nous sommes tombés sur une bête, enfin le Grand Dévoreur. Collins n'a rien fait pour nous sortir de là. Il m'a même laissé seul à la fin avant de vous rejoindre alors que ce type allait me bouffer. » Puis après m'avoir regardé tout le monde à chercher Collins du regard, mais ce dernier avait foutu le camps du dortoir après ma triste vérité. Finissant de me changer pour aller au lit, après cette soirée à haute émotion, je m'asseyais quelques instants sur mon lit, mon meilleur ami était à côté de moi.
Tout le monde avait été se coucher, mort de fatigue et de trouille. Une fille qui était là m'a même touché la joue pour savoir si j'étais encore en vie ou si tout ça n'était qu'un rêve. «
Reg ? Ça va tu es sur ? » Par la fenêtre je regardais la fôret et je fus transporté d'un frisson glacial, baissant légèrement la tête «
J'ai eu vraiment peur ce soir, mais ça va ne t'inquiète pas, une bonne nuit de sommeil et tout ira bien » je m'allongeais sur mon lit, me glissant sous les couvertures, bêtement j'entendais encore ces hurlements dans ma tête. Dans cette école tout le monde pense que je suis quelqu'un sans coeur et froid. Un Black tout simplement. Mais au fond, j'étais comme un autre, mais ça c'était pour moi. «
James ? Ne raconte rien aux autres sur la forêt. ». Cette nuit là a été très courte et ce qui me donne une petite mine. Préparant mes affaires pour mon premier cours de la semaine avant de descendre dans le salon de la chambre commune de prendre mes affaires et de sortir en direction de la salle à manger, pour mon déjeuner. Une fois en bas, je pénétrais dans la salle commune et quelques regards se dirigèrent vers moi, quelques messes basses quand je passais derrière les gens de Serpentard «
Alors, il parait qu'on a rencontré le vilain monstre de la forêt.» je ne relevais même pas ses réflexions «
tu as cassé la gueule à Collins Black. Bravo !» en voilà un autre qui me félicitait d'avoir cassé le nez de quelqu'un. Tout ce que j'espérais c'est que ça ne remonte jamais aux oreilles du directeur, ni de mon père. M'asseyant à une place libre priant pour que cette fameuse nuit s'évapore dans le néant des différends cerveaux de cette école. «
c'est raté pour la discrétion, depuis ce matin toutes les rumeurs les plus folles tournent sur cette fameuse nuit et je n'ai rien dit. Parole de scoot. » je regardais James avant de sourire et de rire en enfourchant une fourchette d'oeufs brouillé