moi, le magicien,

prénoms : damien, un prénom plutôt simple sur lequel monsieur et madame crabble se mirent très vite d'accord, puis lysander en guise de second prénom qu'affectionnait d'ailleurs particulièrement sa mère isabella. nom : crabble. nom qui vous évoque forcément quelque chose. nature du sang: la famille de damien est issue d'une illustre lignée de sang-pur dont il est très fier. âge : vingt ans, le bel âge. on lui dit souvent qu'il fait plus, mais s'il pouvait rester figé sur sa vingtaine, il le ferait; la jeunesse mais pas trop, cey le bien. date et lieu de naissance : il a vu le jour a londres (royaume-uni), le huit mars mille neuf cent soixante. nationalité : anglaise au même titre que ses origines. année d'étude : damien est actuellement en neuvième année et n'a jamais redoublé. niveau scolaire : ses résultats oscillent entre très bons, bons, et moyens, le garçon étant capable du meilleur comme du pire si la motivation n'y est pas. comme tout un chacun, certaines matières lui sont bien plus hostiles que d'autres, néanmoins il reste un élève plutôt brillant malgré sa désinvolture apparente. parcours scolaire : il a déjà entamé son second cycle et suit le cursus de justice magique dans l'espoir de devenir langue-de-plomb. votre baguette : sa baguette mesure trente centimètres sept; est droite et plutôt souple; est faite de bois d'aubépine (complexité) et renferme un ventricule de cœur de dragon (puissance). elle est surtout prédisposée aux sorts offensifs (en d'autres termes, c'est une baguette de bourrin en bonne et due forme) mais s'avère être efficace contre les forces du mal.matières favorites : damien apprécie les matières pratiques, comme les sortilèges et enchantements, la défense contre les forces du mal ou la métamorphose. matière détestée : en revanche, tout ce qui nécessite de la patience n'est pas son fort. alors l'astronomie ou la botanique, très peu pour lui. seule la potion qui requiert tout de même une certaine minutie a obtenu sa clémence et ce grâce à sa sœur qui excelle dans ce domaine. votre patronus : son patronus prend la forme d'un renard, l'animal qui lui correspond certainement le plus. rusé et fourbe mais protecteur et attentionné. face à l'épouvantard : il voit sa sœur asphodæl et son frère james à l'agonie, profondément blessés mais pas encore morts, le suppliant de leur venir en aide. seulement, la souffrance que lui inflige les guérisons qu'il produit lui étant abominable, il est extrêmement réticent à l'idée d'utiliser son don. de fait, cette vision le confronte au même dilemme que celui auquel il a fait face lors du décès de sa mère et qui le hante depuis toujours; souffrir pour eux ou laisser son égoïsme dicter sa conduite. particularité magique : à son plus grand dam, crabble a hérité d'une capacité qu'il ne maitrise pas et qui, contrairement aux idées reçues, lui gâche son existence; être un souffleur de vie. il en est devenu sadomasochiste et paranoïaque, si vous voulez savoir..

le test de personnalité du choixpeau,

Ce qui va suivre est nécessaire afin de déterminer la maison dans laquelle vous allez être réparti. Néanmoins, ne visez pas une maison, mais faites vraiment votre personnalité. La maison devrait suivre en fonction de ça et ainsi, vous aurez celle que vous vouliez.


une potion : certainement le veritaserum. damien déteste qu'on lui mente -même si lui ment constamment- et trouve franchement jubilant le fait de tout savoir afin de faire chanter les individus par la suite pour obtenir ce qu'il veut. Un sortilège : lashlabask, serpensortia, evanesco ou imperio. dur de faire un choix parmi ces sorts du genre violents ou intimidants et pas toujours très recommandés.. une chanson : behind blue eyes de limp bizkit. derrière sa grande-gueule, son impassibilité, son narcissisme et son sourire se cachent en réalité un petit cœur fragile et une personnalité brisée en milles morceaux. un instrument de musique : un piano, dont les mélodies peuvent être aussi bouleversantes qu'impétueuses, ou une harpe, dont les sons sont d'une rare beauté mais d'une intrigante singularité. un bijou : un piano, dont les mélodies peuvent être aussi bouleversantes qu'impétueuses, ou une harpe, dont les sons sont d'une rare beauté mais d'une intrigante singularité. une insulte : espèce de niffleur mongol. oui oui. généralement il n'est pas du genre insultant car une œillade mauvaise suffit, mais si besoin est, il sait user de ses mots à merveille. une phobie : la souffrance. quoi de pire que de sentir son corps se décomposer, de se sentir partir, d'avoir envie de mourir pour que cela cesse? la douleur est une partie intégrante de son être et c'est pourtant ce qu'il craint le plus. une couleur : sans doute du gris ou du bleu marine. une créature magique : un sombral. ayant assisté à la mort de sa propre mère, damien est capable de les voir et trouve leur prestance obscure vraiment fascinante. il admire aussi les crabes de feu pour leur beauté et leur rareté qui font d'eux des êtres uniques. un sorcier célèbre : merwyn le malicieux et morgane le fey. pourquoi? il l'ignore un peu lui même, mais ces deux noms ont toujours attiré son attention de façon positive. un objet moldu : un skateboard, souvenir d'enfance, une casquette, pour le style, et un appareil photo, parce que c'est cool. un parfum de dragée surprise de Bertie Crochu : ses préférés sont ceux à la marmelade. crabble a toujours eu un faible pour tout ce qui est sucré. un endroit : n'importe où avec son père, sa sœur et son frère. un mot doux : un mot doux.. un mot doux.. un mot quoi? un conte : pour faire original, monsieur connait par cœur le conte des trois frères. il apprécie aussi la fontaine de bonne fortune et dans un style plus noir, le sorcier au cœur velu. il connait également quelques histoires moldues, le chat botté étant sûrement sa préférée de celles-ci.

généreux ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ égoïste ; sociable ● ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ solitaire ; loyal ● ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ infidèle ; téméraire ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ ○ lâche ; travailleur ● ● ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ paresseux ; clairvoyant ● ● ● ● ● ● ● ● ● ○ aveugle ; créatif ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ pragmatique ; patient ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ pressé ; fougueux ● ● ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ calme ; malin ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ ○ sérieux ; ambitieux ● ● ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ je m'en foutiste ; colérique ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ ○ contrôlé; joueur ● ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ mauvais perdant ; séducteur ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ ○ timide ; bruyant ● ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ discret ; orgueilleux ● ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ à l'écoute ; gourmand ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ calculateur ; méfiance ● ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ naïveté

hiver ou été : hiver. plus jeune, ça aurait pu être l'été, seulement la vie en a décidé autrement et a assombri son ciel clair. quidditch ou lecture : quidditch, pour se dépenser. même si lire un bon bouquin dans un coin ombragé n'est pas pour lui déplaire. patacitrouille ou baguette au réglisse : patacitrouille. la réglisse est un peu trop amère à son goût. argent ou amitié : les deux, quoi que l'option argent a tout de même de quoi être sacrément alléchante. eh oui, le monde est plus vénal que tendre.. st-mangouste ou ministère de la magie : ministère de la magie. l'altruisme c'est bien, le pouvoir c'est mieux. cavalier ou fou : cavalier. fou. cavalier. fou.. plutôt cavalier. balais ou transplaner : transplaner. sans protections, il a plus de chance de se blesser si jamais il tombe de son balais, et dans ce cas, bonjour la difficulté pour cacher son don aux autres. elfe de maison ou liberté : liberté. si la découverte de sa particularité magique et la mort de sa mère ont chamboulé sa vie, damien a au fond conservé son âme d'enfant et reste avide d'aventures rocambolesques. astronomie ou arithmancie : l'arithmancie. autant s'accorder une petite pause nocturne sous le ciel étoilé l'apaise, autant la matière le débecte tellement que.. voilà. chat ou chien : un chat, sans l'ombre d'un doute.

comme vous l'avez sans doute remarqué, damien est un bonhomme fait de contradictions..

quelques gouttes de Veritaserum,

Nous vous demandons de répondre aux quelques questions suivantes afin de savoir votre avis sur les évènements du forum. Répondez-y avec précision, nous voulons vraiment savoir ce que vous pensez.


Que pensez-vous de l'attentat de Diagon Alley le 17 décembre dernier : c'est triste, autant de victimes pour une cause qui n'en visait que quelques-unes. honnêtement, crabble est profondément touché par les conséquences de cet incident. s'il n'est pas outré, il est plutôt choqué par l'événement. le malheur arrive toujours aux autres? il ne pensait pas qu'un jour, sa ville natale, son école allaient être la cible d'attentats, il n'avait jamais songé qu'un jour, il allait assister à ce genre de catastrophe. cependant, il sait que ce sont les mangemorts qui en sont les auteurs, et comme vous le verrez par la suite, il ne peut totalement leur être opposé, surtout dans la mesure où lui et sa famille ne risquent rien (sauf erreur impardonnable de leur part) au vu de la pureté de son sang. "la fin justifie les moyens", dam n'y croit pas trop et est clairement contre ce genre de méthodes ultra-violente qui engendre nombre de dommages collatéraux.

Que pensez-vous des Mangemorts : au risque de passer pour un p*tain d'extrémiste, il faut reconnaitre que damien comprend les motivations de ces mangemorts. lui même issu d'une famille de sang-pur irréprochable, il a fréquenté des milieux très puristes, et s'est ainsi toujours senti supérieur aux moldus, voire même aux sang-mêlés. et s'il a finalement réussi à se forger une propre opinion raisonnable par rapport à la pureté du sang (il prend tout de même la lignée en compte, mais damien a tendance à juger par rapport au mérite) malgré l'influence de ses parents, ces derniers, eux, ont toujours été clairs. les moldus sont une offense au monde magique. néanmoins, les crabble ont beau être assez conservateurs, ils n'en sont pas au point de vouloir leur mort même s'ils aimeraient les voir cesser d'étudier la magie, LEUR magie. expier les moldus de leur monde, pourquoi pas. et encore, dam se dit qu'un peu de diversité ne fait pas de mal. les serpentards ont des malheureux à embêter, un équilibre s'est établi depuis longtemps entre les nobles, les moins nobles et le peuple, si je puis dire. en revanche, les exterminer? inutile. alors oui, s'il peut entendre les justifications que donnent les mangemorts à leurs actes, il n'y adhère cependant pas.

Que pensez-vous de l'arrivée du consort de Dolohov, Minos Selwyn ? : "damien crabble est un jeune homme très peu friand de la hiérarchie et de son autorité. cordélia dolohov est une femme très peu friande des petits cons turbulents qui osent faillir à ses commandements. si notre jeune homme n'est pas non plus de ceux-là, il présente tout de même une certaine impertinence dans son attitude qui a très vite tapé dans l’œil de l'adjointe. elle l'a vite attrapé dans ses filets, persuadée d'avoir pêché là une petite teigne à qui faire la misère. seulement elle s'est trompée et damien, d'abord vexé d'être si injustement jugé, a finalement décidé de prendre cela à la rigolade. quand elle le provoque, il n'hésite pas à lui répondre, assez pour lui faire comprendre qu'il se fout de sa gueule mais trop peu et toujours avec un sourire angélique pour qu'elle n'ait aucune raison de le punir. pas mal comme méthode, n'est-ce pas? s'il s'est déjà fait coller, s'il n'a aucun respect pour cette harpie, il doit bien reconnaître que sa présence à poudlard n'est pas malfaisante vu le semblant d'ordre qu'elle a ramené dans l'école ainsi que des notes globalement bien meilleures qu'avant. alors il fait avec (de toute façon ce n'est pas comme s'il avait le choix), il ne la cherche pas, et tant que la situation ne tourne pas en sa défaveur, il ne se plaint pas." voilà ce qu'il pensait déjà de cordélia dolohov avant que tout ce boxon ne survienne. minos selwyn? eh bien.. s'il est l'associé de dolohov.. ça ne plaide pas en sa faveur dans le cœur de damien. et encore plus dans la mesure où il symbolise la chute de dumbledore, homme que le crabble respecte plus que n'importe qui d'autre. qu'il soit là pour protéger poudlard, okay. qu'il ait des idées funestes derrière la tête, de planter des couteaux dans le dos, qu'il essaye, à ses risques et périls. dam sait qu'il n'est sûrement pas le seul à se méfier de ce type.

Que pensez-vous des sept mystères de l'école : c'est bien connu, damien a un très vilain défaut qui lui a déjà joué et ce à maintes reprises de très (très) mauvais tours; la curiosité. cette dernière ne l'a jamais quitté, n'a pas l'air décidée à le faire de sitôt et s'est fort intéressée à ces mystères increvables présents dans l'enceinte de l'école. lucide, il sait que des rumeurs sont fréquemment fondées sur une part de vérité. certaines histoires l'intriguent plus que d'autres, d'autres lui donnent un peu la chair de poule, hélas pour lui, plus un secret lui semble indécelable plus il aura envie d'aller le percer. il n'est donc pas rare de voir le jeune homme méditer sur ces sept étrangetés, tenter de les résoudre, torturant ses petits nerfs pour assouvir sa soif de savoir.. vous ne serez pas étonnés de le croiser pendant une nuit d'insomnie en train d'entretenir une conversation de sourd avec le buste sculpté de nicolas flamel, ou encore aux alentours des cachots ou de la salle maudite dans laquelle, en passant, il a déjà fait un tour avec un de ses amis, mais ceci-dit en plein jour.

à l'intérieur de ma pensine

affrontez votre peur:

Quelle merde. Dans un dernier élan d'espoir, tu te retournes une énième une fois dans la literie que d'ailleurs tu malmènes depuis que tu t'y es couché, à la recherche d'une position convenable afin de trouver le sommeil.. Sommeil qui peine à venir et que tu attends à bras ouverts depuis pourtant trois bonnes heures. Las, ton regard se pose sur le réveil qui se tient juste à côté de toi, sur ta table de nuit, et qui semble prendre un malin plaisir à te narguer. Trois heure trente-sept du matin. Absolument fabuleux. Un soupire excédé t'échappe, puis, ultime mouvement, tu roules sur ton flanc gauche afin de te retrouver allongé sur le dos, les mains jointes derrière ton crâne, les yeux rivés sur le plafond. Pourquoi bon sang ne parviens-tu pas à dormir? Tu n'as pas passé une journée particulièrement dégueulasse, du moins, elle n'était pas pire que d'habitude. Tu avais souri, tu avais même ri, tu avais passé un peu de temps avec James et Asphodæl, avec tes amis, tu avais eu des appréciations positives de la part de tes professeurs, tu ne t'étais pas blessé et personne ne s'était esquinté sous ton nez non plus.. Tu avais comme toujours réussi à paraître le plus heureux du monde, à la vie saine, simple et écartée d'éventuels soucis. C'était parfait, en fait. Alors pourquoi? Désormais, tu excelles tellement dans l'art de te dissimuler derrière une façade lisse et sans craquelures que tu en es presque au point de commencer à croire en ton bonheur. Seulement, au fond, tu sais que tout cela n'est qu'un masque, que tout cela est factice, un leurre qui te fera tomber encore plus bas si jamais tu te méprends à t'y laisser entrainer. Ton insomnie témoigne de ces chimères; tu as eu droit à l'allégresse, Damien, toute ton enfance durant tu as été bercé par ce sentiment de gaieté légère et sans prétention, ta témérité et ta joie de vivre solaire te caractérisant durant toutes ces années. Mais ton temps s'est écoulé. Le dernier grain de sable est tombé depuis longtemps de l'autre côté du sablier. Le bonheur n'est plus pour toi et ne le sera plus jamais, tu t'es fait à cette idée. Alors tu mens, tu simules. Chaque seconde de ton existence est un mensonge, ta vie toute entière est un tissu de mensonges. Mais que peux-tu faire d'autre? Ta fratrie ne doit pas savoir que tu es, en réalité, un faible sans repères. Elle est déjà assez amochée comme ça pour qu'en plus tu viennes y ajouter au poids du sac ton don de souffleur de vie, ta culpabilité dévorante par rapport à la mort de votre procréatrice, ton sadomasochisme et ta paranoïa. James, Asphodæl.. Prenant appui sur tes coudes puis progressivement sur tes mains, tu te redresses et t'extirpes hors de tes draps. Tu fais mine de réfléchir même si tu sais très bien de quoi tu as besoin; prendre l'air. Maintenant. Le plus discrètement possible, tu enfiles un jogging et un gros pull, ébouriffe tes cheveux à l'aide de tes doigts, tic nerveux, puis à pas de velours, tu quittes la pièce avec le souhait d'y laisser tes tourments enfermés au moins le temps de ton escapade nocturne. « Le bonheur n'est plus pour toi et ne le sera plus jamais. »

Une clope à moitié consumée clouée au bec, tu erres sans but dans les couloirs de Poudlard, trainant des pieds, ton âme vagabonde se perdant encore dans les méandres du bâtiment. Tout le monde dort. Personne n'est dans la même situation que toi, personne n'est là pour combler la solitude qui t'étreint. Pauvre homme perdu, le silence qui avait jusqu'à ta venue enveloppé les lieux d'une barrière impénétrable est brisé par le bruit de tes pas réguliers qui martèlent le sol. Pourquoi tant de mélancolie? Étrangement, tu ne penses à rien, comme si ton cerveau était entré en phase de pause et que ton enveloppe charnelle se déplaçait par automatisme, juste histoire de.. De faire le vide, justement. Seulement, ton moment de quiétude (le genre que tu connais trop peu à ton goût) est de courte durée. Tandis que tu expires une bouffée de ta cigarette, tu te reconnectes au monde alors qu'un bruit de porte qui se ferme raisonne autour de toi et fait naître au creux de ton ventre une sorte d'appréhension assez désagréable. Prudemment, tu t'avances de deux ou trois foulées, mais tu n'oses en faire plus quand une voix s'élève soudain dans les airs avant d'atteindre tes tympans. Tu penses vaguement la reconnaitre; celle d'un de tes professeurs. Tu lâches inconsciemment ta cancéreuse qui tombe vulgairement au sol, tu te figes, pris au dépourvu, forces les portes de ton cerveau encore embrumé par son coma précédent et l'obliges à se bouger le cul vite fait bien fait. Merde, merde et merde. Tu ne peux pas rester ici, sinon, c'est la mort assurée. Non seulement tu traines à une heure aussi avancée de la nuit, mais en plus, tu clopines. Si tu te fais prendre, tu te feras forcément sanctionner au plus grand plaisir de Dolohov. Et faire plaisir à Dolohov, c'est lui donner raison, c'est perdre le bras de fer titanesque que vous vous disputez depuis qu'elle est arrivée à Poudlard, et c'est presque pire que la mort, en fait. Ton orgueil blessé à vif à la simple idée d'être humilié, ton sang ne fait qu'un tour et tu tournes rapidement les talons, accélérant la cadence au fur et à mesure. Tu tournes à chaque intersection de corridor de façon aléatoire, tu ne prends même pas la peine de regarder où tu vas. La seule chose qui te préoccupe actuellement est de semer l'ennemi qui te traque, le reste t'importe peu. Ta course effrénée s'achève lorsque tu débouches dans un corridor à sens unique. Essoufflé, ton regard fait une centaine d'allers-retours entre l'allumeuse poignée de la porte qui se présente devant toi et le bout du couloir, et, la voix se rapprochant dangereusement de ta personne, tu cèdes finalement à la tentation. « Alohomora. » Vivement, tu pénètres dans la pièce qui t'étais jusqu'à aujourd'hui parfaitement inconnue et tu te plaques de dos contre la porte, aux abois, reprenant silencieusement ton souffle. Le professeur rôde, tu l'entends à travers la mince cloison qui vous sépare, et même s'il semble s'éloigner, tu sais qu'au moindre crissement de plancher, au moindre grincement de porte, il reviendra à la charge. Par conséquent tu prends la sage décision de rester là le temps qu'il faudra pour que l'affaire se tasse et tu te laisses glisser le long de l'issue, ton palpitant redescendant lentement la pression. Pfiou.. Je l'ai échappée belle.. Soudain, un détail capte ton attention. Dans l'obscurité de la salle, tu crois discerner, quelques mètres plus loin, une forme qui s'apparente à une sorte de coffre. Et évidemment, cet objet a le don d'attiser ta curiosité, celle qui t'a trop souvent causé préjudice mais que tu n'arrives malheureusement pas à brider. Non, Damien, n'y pense même pas. Lentement, tu te rétablis sur tes jambes. Damien, tu vas le regretter! Tu t'avances vers la mystérieuse boîte et d'un œil intrigué, tu l'étudies. Dam.. « Cistem Aperio. » Clic clac. Le système de fermeture se déverrouille, le couvercle s'ouvre et là, tandis que tu t'attendais à un élément qui te permettrais peut-être de résoudre un des sept mystères de l'établissement, c'est tout autre chose qui te saute à la gorge et qui t'agresse littéralement. Je t'avais dit que tu allais le regretter.

Précipitamment, d'un bond, tu t'éloignes le plus possible de ce coffre maudit qui ne t'apporte que miséricorde. Tu te réfugies dans un coin de ta cachette, à l'opposé de cette vision qui t'épouvante, qui te paralyse de terreur, qui t'arrache un cri étouffé. Une sueur froide commence à perler ton front, tes mains deviennent moites, ta salive pâteuse. Tu aimerais échapper à ton épouvantard mais tes yeux ne parviennent pas à se détacher de l'image de ta sœur et de ton frère couverts de sang et criblés de blessures. L'impétueuse Asphodæl, assise, te fixe froidement, chose qui ne lui ressemble pas. James, quant-à lui, est étendu à côté de sa cadette, presque mort, les yeux grands ouverts. Dites moi que c'est un cauchemar, dites moi que c'est un cauchemar.. Tu clignes des paupières, tu secoues vigoureusement ta tête dans l'espoir d'expier l'horreur qui s'est invitée dans ton champ de vision. Mais rien. Au contraire, ton cas s'empire. La voix d'Asphodæl, suppliante mais sèche, raisonne alors comme un écho, dans ton esprit, inlassablement, redondante. « Je t'en prie, Damien, fais quelque chose.. Aide-moi, aide-nous.. » Cette fois ci, au bout de quelques interminables secondes, tu finis par baisser les yeux sans cependant réussir à recouvrer le sens de la réalité. La fiction est si fidèle à ta plus grande peur que tu ne parviens pas à dissocier le vrai du faux. Tes mirettes écarquillées, tes pupilles dilatées, tes jambes flageolant tant qu'elles menacent de te lâcher, tu cherches tes mots, tu balbuties, bouleversé. « ..Je.. Je.. Je peux pas, Asph.. Aspho.. Je.. peux.. rien.. faire.. » Tu te risques à lui jeter une nouvelle œillade. Elle plante ses iris incandescentes dans les tiennes complètement liquéfiées, ses traits d'une insensibilité innommable, cet effet accentué par la lumière blanche provenant d'une lucarne un peu plus haut placée. « Si, tu peux faire quelque chose, Damien.. Mais tu n'es qu'un monstre, un lâche. Tu as laissé mourir maman et tu vas nous laisser mourir aussi, moi et James. » Ton visage se décompose. Monstre. Lâche. A l'entente de ces mots, quelque chose se fracture douloureusement dans ta poitrine, éclate ton cœur en milles morceaux épars. Des sanglots montent, obstruent ta gorge, commencent à inonder tes orbites. Monstre. On t'a souvent qualifié ainsi parce que la rumeur courait que tu n'avais pas versé de larmes le jour de l'enterrement de ta mère. C'était faux. Si tu n'avais que très peu pleuré le jour même, c'était uniquement parce que tu avais mis un certain temps à réaliser qu'elle ne reviendrait jamais, mais tu avais explosé de tristesse de nombreuses fois par la suite. Néanmoins, ils avaient tout de même eu raison de t'affubler de cet adjectif; tu l'avais laissée mourir. Et ce qui te brise, c'est d'entendre ta petite sœur te le dire droit dans les yeux, confirmer leurs dires, vous qui vous étiez pourtant soutenus depuis toujours. Ton regard se pose alors sur James qui gît sur le plancher. Ton petit frère que tu chéris. Un imperceptible mouvement de respiration t'indique qu'il est en vie. Tu peux encore le sauver, alors pourquoi restes-tu là, prostré dans ton coin, incapable d'aligner trois mots correctement, de te ressaisir, d'agir? Pourquoi refuses-tu de sacrifier une partie de toi pour sauver ceux qui représentent ta raison d'exister? Abattu, c'est à ton tour de quémander la clémence de ta sœur. « ..Je.. veux pas.. Je veux pas revivre ça.. Comprends-moi.. Je t'en conjure.. » Ce n'est qu'une illusion, Damien. Reprends-toi. Intimement, tu en es conscient. Tu sais très bien que c'est le fruit d'un sortilège. Mais cela ne change rien. Cette hallucination te ramène à des souvenirs bien trop douloureux, à une souffrance qui t'a marqué au fer rouge et qui elle, était et est toujours bel et bien réelle, ancrée dans ta chair et destinée à ne jamais la quitter.

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RETOUR DANS LE PASSÉ.

En cette belle journée ensoleillée plus-cliché-tu-meurs, les oiseaux chantant des mélodies à tue tête, les fleurs aux pétales colorées offrant un spectacle olfactif et visuel splendide, les Crabble sont de sortie en forêt. Ton père t'as dès le début mis en garde; tu ne dois pas t'aventurer seul dans les bois ou trop loin d'eux sous peine d'une lourde sanction. Il avait déjà assez à s'occuper de ta mère très affaiblie, James et Asphodæll n'étaient certainement pas ceux qui allaient garder un œil sur toi, alors il avait placé sa confiance entre tes petites paumes. Mais voilà, ton frère et ta sœur jouaient tous les deux, ta mère et ton père s'étaient assoupis; la tentation était bien trop forte pour une tête brûlée comme toi. Tu as encore réussi à échapper à la vigilance de tes parents, petite teigne que tu es. Si seulement tu avais su ce qui allait t'arriver, tu te serais tenu à carreau et tu n'aurais jamais failli aux ordres du patriarche. Hélas, petit à petit, tu t'es éloigné des membres de ta famille et tu t'es enfoncé dans les profondeurs de cette étendue arborescente. A présent, tu es là, sautillant comme un cabri sur les chemins terreux, ton attention se portant alternativement sur tout ce qui bouge, que ce soit un papillon ou une plante qui t'es inconnue. Tu te sens si vivant, si bien dans tes pompes, là, livré à toi même, l'aventure s'offrant à toi à perte de vue. Seulement ce bien être n'est que fugace et tu ne tardes pas à le comprendre. Tu débouches sur un cul de sac, un précipice t'empêchant d'aller plus loin. Soit, tu hausses les épaules, ce n'est pas grave, tu emprunteras un autre itinéraire. Mais la nature a d'autres projets pour toi, décide de te faire payer ta désobéissance. Tu tournes les talons, toujours trop près du bord sans doute, ton pied se pose sur un morceau de terre que tu découvres subitement un peu trop mou, beaucoup trop instable.. Et qui cède sous ton poids sans te laisser le temps de réagir. Tu tombes à la renverse, un cri brisé émergeant de ta poitrine. Le temps de la chute n'est pas long. Tu aurais sans doute préféré qu'il le soit, le choc de la réception te coupant violemment le souffle. Malheureusement pour toi, le supplice est loin d'être fini. Tu as atterri sur une pente, alors tu roules. Sans t'arrêter. Tu fermes les yeux, essayes de protéger ton visage à l'aide de tes bras, tu as l'impression de rebondir d'arbre en arbre, de rocher en rocher, de bute en bute comme une vulgaire bille de flipper. Les douleurs s'enchainent à divers endroits de ton corps, incessantes, insupportables, tu commences à en avoir tellement que tu peines à les localiser. Ta descente aux enfers te parait interminable, jusqu'à ce qu'un dernier contrecoup l'achève, ta pauvre enveloppe charnelle retombant au sol en position d'étoile, les bras étendus, les jambes écartées. Tu restes ainsi une longue minute, sans bouger, recouvrant peu à peu tes sens. Aïe.. Ta respiration est rapide, saccadée, tu tousses de temps à autre, de la salive pâteuse au goût âcre de sang s'accumulant au fond de ta bouche. Tu te redresses avec difficulté, mais le repli de toi-même sur ton bassin provoque un tiraillement aigu, comme si quelqu'un venait d'attraper tes boyaux et tentait de les tirer hors de ton abdomen. Une panique croissante germe dans ta poitrine tandis que tes pupilles se penchent sur la plaie béante et dégoulinante d'hémoglobine chaude. Tes yeux s'agrandissent et s'impriment de frayeur. Je vais mourir. Je vais mourir. Je vais mourir. Un élancement se fait ressentir dans ton crâne -que tu as d'ailleurs entendu se fracasser contre une pierre lors de ta cascade. Tu sens un liquide se répandre lentement le long de ta nuque, épousant les creux sculptés par tes os avec une morbide perfection. Tes doigts viennent à la rencontre de tes vertèbres cervicales et le sang qui s'incruste sur eux te glace d'effroi. J'ai la tête ouverte. J'ai la tête ouverte. J'ai la tête ouverte. Tu balayes les lieux du regard à la recherche d'une quelconque aide, alerte, mais personne. Tu aimerais hurler, n'importe quoi, mais aucun son ne daigne sortir de gorge. Tu aimerais te relever mais la souffrance physique te dérobe toute forme de volonté. Alors c'est ainsi? C'est la fin? Tu te rallonges sur ton lit de feuilles que tu penses être, désormais, ton lit de mort. Instinctivement, tes mains se portent sur la profonde lacération qui trône, victorieuse, sur ton ventre, telle une allégorie du trépas à venir. Tu souffres, tu as mal, une véritable affliction, mais ce sera bientôt fini. Tu observes le ciel une dernière fois.. Une dernière fois.. Ou pas. A ta plus grande surprise la lésion se chauffe, de plus en plus, brûlante, au contact de ta peau. A ta plus grande épouvante, les souffrances qui t'accablent s'intensifient, t'extorquent des spasmes, soulèvent ton torse comme si quelqu'un t'exorcisait. Qu'on m'achève immédiatement. Du sang s'écoule à la commissure de tes lèvres. Tu sens la plaie se refermer à mesure que la douleur, intenable, s'insinue dans tout ton être comme un mauvais virus, grandissante. Tu veux que cela s'arrête. C'est trop dur pour toi. Tu n'étais pas prêt à subir cela dans des circonstances pareilles. L'incompréhension se mêle également au jeu, brouillant les ordres que t'indique ton cerveau. D'où ce phénomène te vient-il? Que t'arrive-t-il, tout simplement? Tu n'as pas le loisir d'y penser davantage; une dernière brûlure fort heureusement passagère mais pire que toutes les autres te fait cracher une gerbe de sang au sol, et tu te retrouves avec des débris imbibés de liquide rouge au creux de la paume. Horrifié, tu les jettes le plus loin possible et tu respires un grand coup, des tremolos perceptibles dans tes expirations. La lésion a disparue, invisible, comme si elle n'avait jamais eue lieu. Est-ce un rêve..? D'une main tremblante, tu réitères l'expérience sur l'ouverture qui creuse ton crâne.. Et malgré toi tu subis la douleur lancinante de la plaie puissance dix. Les ongles de ta main libre s'enfoncent avec force dans la terre, tu serres les dents, tu te fais violence pour ne pas laisser la souffrance qui t'habite s'évader à travers un cri strident. Tu n'as plus qu'à endurer, Damien, il n'y a rien à faire d'autre. Au bout d'infinies minutes, cela s'estompe, la torture finit par cesser et tu passes nerveusement tes mains dans ta crinière brune. Le sang a séché mais la plaie n'y est plus. Demeuré sur le dos, tu peines à te calmer, trop de choses se bousculent dans ta tête, martèlent tes tempes sans vergogne. Lentement, des gouttes salées déferlant sur tes joues, tu t'assois sur tes genoux et tu observes tes mains rougies et tremblotantes. L'expression faciale figée sur le mode "choc", tu finis par te relever et tu entreprends l'escalade de la falaise que tu as dévalé quelques instants plus tôt. Ton esprit est encore flou, vacille entre illusion et réalité, entre réflexion et vide intersidéral. Tu es passé par tous les états possibles dans une vie en à peine quelques heures. Tu as la déplaisante -traumatisante- sensation que la faucheuse t'a sauvagement arraché les ailes de ton innocence à défaut d'avoir pu prendre ton âme, et tu réalises que finalement, tout est éphémère. Le bonheur, la douleur, la vie.. Tout. Mais plus jamais, ô grand jamais tu ne veux revivre ça une nouvelle fois.

FIN DU FLASHBACK.
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Tu te rappelles fâcheusement de chaque détail de ce traumatisme, et ton échine frissonne alors que les images défilent devant tes yeux baignés par tes pleurs. Comme si tu n'en avais déjà pas assez avec ton épouvantard qui refuse de te laisser en paix.. Arrêtez, arrêtez.. Asphodæl s'approche de toi mais ses jambes mutilées ne la supportent pas et elle s'écroule au sol. Voir ta fratrie dans cet état physique mais aussi remontée contre toi, te crachant à la gueule tes quatre vérités est la pire torture qu'on puisse t'infliger. Malgré tout, tu ne réagis toujours pas, tétanisé par la crainte. Elle rampe vers toi avec difficulté, l'air mauvais, laissant derrière elle des trainées de sang qui te soulèvent le cœur. A mesure que la distance entre vous deux s'amoindrit, tu te sens prisonnier dans cet espace clos. La sensation qu'un étau se resserre autour de ton cou te vole ton souffle, tu suffoques, tu manques d'air. Tu cherches hâtivement la poignée de la porte mais tu trembles tellement que tu n'arrives pas à la saisir. Alors qu'elle s'apprête à t'attraper par la cheville, tu fermes les yeux avec force, tu te fais violence, tu te concentres, tu dégaines ta baguette et tu énonces le mot qui te brûle les lèvres depuis tout à l'heure. « RI.. RIDD.. RIDDIKULUS! » Non. Tu ne rouvres pas les yeux afin de voir avec satisfaction les transformations ridicules que vont subir les hologrammes de ta petite sœur et de ton petit frère. Non. Tu demeures les paupières closes jusqu'à ce que le silence, rassurant, envahisse à nouveau la pièce et ramène un semblant de calme malgré les battements de ton cœur et ta respiration entrecoupée qui trahissent cette atmosphère. « C'est fini.. C'est fini.. C'est.. » Tu déglutis. Regagnant petit à petit le contrôle de toi même et de tes émotions, tu t'assois, la tête basculée vers l'arrière, le sommet de ton crâne appuyé sur le mur. Toutefois, tu ne réussis pas à retenir tes larmes. Tu es encore trop chamboulé par tout ça. Tu as revécu en un laps de temps minime ce que tu fuis depuis huit ans. Toi, l'ainé des Crabble, l'exemple, le fort, le puissant, tu geins comme une fillette. Le professeur que tu fuyais tout à l'heure, bizarrement, tu aimerais qu'il soit là, pour te sortir d'ici. Tu te sais vulnérable, tu sais que de toute façon, jouer sur ces cordes-ci, bien trop fragiles, provoque inexorablement des réactions de ce genre. Mais voilà. Tu es faible, et cette évidence t'insupporte. L'armoire à glace que tu es est en réalité un jeune étalon effarouché. Recroquevillé sur toi même, tu te mords le bras pour ne pas te laisser submerger par une nouvelle vague d'émotions malvenues. Finalement, tu passeras la nuit là.

méfaits accomplis,

ton pseudo : je n'ai point vraiment de pseudo, ça peut varier selon le temps.
ton prénom : jade.
ton âge : seize ans.
ton avis sur le forum : il est juste ouf, mais ça on doit vous le dire souvent. bravo à vous tous.
comment as-tu transplané ici ? via du partenariat il me semble.
ta disponibilité : souvent pendant les vacances si je ne pars pas, environ 3/7 pendant les cours!
ton avatar : julianSEXYschratter.
ton personnage : inventé, pour une des premières fois de ma vie.
le mot de passe : les gobelins sont des créatures qui puent des pieds? (btw, stylé ce mdp)
une dernière volonté : vous aimer jusqu'à la fin des temps.

les crédits