moi, le magicien,

prénoms : Persée, comme le héros de la mythologie, mi homme-mi dieu qui trancha la tête de Meduse. Nathaniel, comme mon grand-père maternel. Ma mère était une passionnée de mythologie grecque mais elle était aussi très attachée aux traditions. Mon patronyme est donc un mélange de tradition avec une touche de liberté. nom : Delacour. Je suis issu d'une lignée de sang pur française très stricte pour qui la famille, le respect et les bonnes manières sont primordiales. Nous avons une belle réputation dans le pays de Molière et au delà et nous tenons tous à respecter ces enseignements afin de nous montrer digne de notre nom. nature du sang: Je suis un sang pur. Mes parents sont tous les deux des sangs purs et cela a toujours été ainsi dans notre famille. âge : Cette année, je vais fêter mes vingt ans. date et lieu de naissance : J'ai vu le jour, le douze décembre dix neuf cent soixante quelques minutes à peine avant ma sœur jumelle Calypso. nationalité : Française année d'étude : Je suis actuellement en neuvième année. niveau scolaire : J'avoue sans mal que je suis plutôt un très bon élève. Non pas parce que mes parents me poussent à l'excellence mais parce que j'aime étudier. J'aime lire, écrire. J'ai toujours un livre en cours de lecture. Pour moi c'est quelque chose de vital. parcours scolaire : J'étudie au parcours de journalisme. Ainsi je peux mettre ma passion au profit des autres. votre baguette : C'est une baguette en bois d'ébène qui mesure plus de vingt sept centimètres. Elle est plutôt souple, parfaite donc pour les sortilèges. Elle possède en son bois, une écaille de Magyar à Pointes. matières favorites : J'ai une nette préférence pour la pratique du journalisme bien sûr et pour l'étude du journalisme à travers les âges et son évolution. matière détestée : Je ne peux pas dire que je déteste une matière plutôt qu'une autre. Peut-être ai-je un peu moins d'attrait pour tout ce qui concerne l'étude des moldus et celle des runes. votre patronus : Mon patronus est une panthère des neiges, gracile et rapide. face à l'épouvantard : Une énorme vague. Je suis aquaphobe. J'ai la phobie de l'eau, d'ailleurs je ne sais pas nager. Et pour moi, la noyade est la peur la plus terrible, celle que je n'arrive pas à contrôler. particularité magique : Aucune.

le test de personnalité du choixpeau,

une potion : La potion pour photographies Un sortilège : Lumos, le sortilège de lumière une chanson : London Calling de The Clash un instrument de musique : Une guitare un bijou : Un médaillon une insulte  : F*uck U une phobie : L'eau une couleur : le bleu ciel une créature magique : un Sombral un sorcier célèbre : Merlin un objet moldu : Un vinyle un parfum de dragée surprise de Bertie Crochu : A la noix de coco un endroit : le parvis du Sacré Coeur à Paris. un mot doux : Je ne sais pas. un conte : Hansel & Gretel des frères Grimm.

généreux ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ égoïste ; sociable ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ solitaire ; loyal ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ infidèle ; téméraire ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ lâche ; travailleur ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ paresseux ; clairvoyant ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ aveugle ;créatif ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ pragmatique ; patient ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ pressé ; fougueux ● ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ calme ; malin ● ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ sérieux ; ambitieux ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ j'en foutiste ; colérique ● ● ● ● ● ● ● ● ● ○ contrôlé: joueur ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ mauvais perdant ; séducteur ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ timide ; bruyant ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ ○ discret ; orgueilleux ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ à l'écoute ; gourmand ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ calculateur ; méfiance ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ naïveté

hiver ou été : L'été pour aller n'importe où, n'importe quand, sans rien prévoir. quidditch ou lecture : Les deux. J'aime autant les deux. Le Quidditch pour le sport physique et la lecture pour le sport intellectuel. patacitrouille ou baguette au réglisse : De la réglisse sans hésiter. argent ou amitié : amitié sans l'ombre d'un doute st-mangouste ou ministère de la magie : Aucun des deux cavalier ou fou : Cavalier balais ou transplaner : Un classique balai elfe de maison ou liberté : La liberté, je suis contre tout asservissement. astronomie ou arithmancie : L'astronomie chat ou chien : Chien.

quelques gouttes de Veritaserum,

Que pensez-vous de l'investiture au pouvoir de Orion Black :
A vrai dire, je ne m'intéresse pas trop à la politique. Ce qui est flagrant depuis l'élection de Black, c'est qu'une certaine discipline et un véritablement ordre dans les affaires magiques a été instauré. Et je dois dire que sur certains plans, c'était utile. Par contre, je crois aussi qu'il est trop tôt encore pour voir comment le nouveau ministre va s'en sortir. Il a une bonne réputation et il a une lignée respectable. Donc attendons de voir ce qu'il advient. Je ne suis pas du genre à juger un homme par ce qu'il est mais plutôt par ses actions et son comportement envers les autres.

Que pensez-vous de l'arrivée à l'école de Cordélia Dolohov :
Autant j'accepte l'idée que le ministère a envie et besoin de remettre de l'ordre dans le monde magique et même à Poudlard mais de là à imposer autant de restriction et nous priver de liberté. Ce n'est pas ce que j'appelle une bonne appréciation. Je n'ai pas envie de cautionner tout ça même si je suis du genre à respecter les règlements. Nous avons tous besoin d'un minimum de liberté. Nous sommes jeunes, nous avons envie de concilier nos études et nos passes temps. Je n'ai pas envie de brider mon tempérament pour rentrer dans le moule. Je n'ai tout simplement pas envie de devoir faire attention à tout et à tout le monde.

Que pensez-vous du Fantôme Chapardeur :
Ce fantôme pique ma curiosité. J'aimerai bien savoir qui sait même si je dois vous avouer que je n'ai pas vraiment envie de perdre mon temps à chercher son identité. J'ai la chance de n'avoir eu aucun objet de dérober. Quoique je fais assez attention à mes affaires et que je ne laisse jamais un objet de valeur ou non, dont j'ai besoin éventuellement ou un devoir à rendre, à la vue de tous et aux éventuelles mains chapardeuses.

Que pensez-vous des sept mystères de l'école :
Là je dois avouer que cela m'intrigue aussi. Comme je passe pas mal de temps à la bibliothèque, il m'est arrivé de regarder un peu partout autour de moi à la recherche d'un indice sur la pièce introuvable. Je suis certain qu'il y a des indications dans la bibliothèque. Elles sont peut-être même là sous mes yeux, tellement anodines que je n'y fais même pas attention. Mais oui, j'avoue que j'aimerai percer ce mystère tout comme celui du buste pleureur de Nicolas Flamel.

à l'intérieur de ma pensine

Paris, 15 mars 1972. Demeure des Delacour
Il régnait une certaine agitation dans la maison. Maman nous avait ordonné de ne pas descendre avant l'arrivée des invités. J'observais du haut des escaliers menant au premier étage, les domestiques qui s'affairaient en bas, dans la grande salle de réception. Assis sur l'une des marches, habillé d'un costume gris, les cheveux impeccablement peignés, je posais mes yeux verts sur ma mère qui se trouvait au rez de chaussée. De là, où j'étais, je pouvais la voir discuter avec madame Bervier, l'une de ses amies. Quoiqu'elle fasse, ma mère était toujours parfaite. La tenue, les propos, la posture, le maquillage discret, tout était soigné. Je crois que c'était le trait de son caractère qui me fascinait à chaque fois que mes prunelles se posaient sur elle. Ma mère recherchait la perfection au quotidien et surtout à présent, dans ses enfants: Calypso et moi. Nous étions ses deux héritiers. Nous étions destinés à de grands rôles. Parce que nous étions ses enfants et qu'il était inconcevable que les choses se passent autrement. Depuis tout petit, aussi loin que je pouvais me souvenir, ma mère a toujours veillé à ce que nous soyons correctement apprêtés. La moindre mèche rebelle, le moindre bouton défait, le moindre lacet dénoué était impitoyablement retouché. Ainsi, mes sœeurs et moi sommes devenus de véritables petits modèles. Des enfants qui étaient dignes de se trouver en sa compagnie. Nous savions de toute façon, qu'à la moindre incartade, nous étions privés de sorties et confinés dans nos chambres respectives.

Je tournais mon visage en entendant des pas précipités dans l'escalier. Pandora notre cousine, dévalait les marches, vêtue d'une superbe robe rouge et noir avec un nœud un peu trop angélique dans le dos. Seuls ses cheveux dénoués et flottant librement dans son dos, dénotaient l'espièglerie de la petite fille. Je me relevais, apercevant par la même occasion que notre mère avait quitté le rez de chaussée. « Pando! » La diablotine était quasiment arrivée à la dernière marche. Je savais qu'elle allait une nouvelle fois, faire la misère aux domestiques et chipait quelques gâteaux en cuisine. J'avais lui emboiter le pas, parce que j'avais faim, que je savais que les repas de ce genre s'éterniser et que je ne voulais pas qu'elle fasse trop de bêtises. J'entendais alors un soupir. Je voyais Calypso les mains posées sur la rambarde du premier étage. Je lui souriais. « Allez, viens. » Je lui tendais la main. Main qu'elle accepta après une hésitation avant de descendre avec moi jusqu'à la salle de réception d'où notre mère nous lança un regard courroucé, Pandora près d'elle, l'air visiblement maussade. J'étais persuadé, tout comme Cali d'avoir une remontrance de notre mère dès le départ de ses derniers invités. Toutefois, et comme à son habitude, maman retrouva sa perfection et fit fièrement les présentations. Nous étions un peu l'attraction du coin. Les jumeaux Delacour, voilà comment les étrangers nous nommaient. La plupart d'entre eux, ne connaissaient même pas nos prénoms. Cela nous amusait plus que cela nous attristait. Nous étions deux, plus forts ensemble, plus débrouillards. Chacun d'entre nous savait qu'il ne serait jamais seul. Que nous serions toujours là, l'un pour l'autre. Notre gémellité nous amusait. Elle faisait de nous, des enfants à part, pas vraiment différents des enfants que nous avions l'habitude de côtoyer. Nous étions simplement « spéciaux », voilà ce que j'aimais dire, déjà à l'époque. Nous avions notre propre façon de communiquer, nous étions liés physiquement et mentalement. Pour nous, ce n'était pas étrange, c'était naturel. C'était nous tout simplement. Ce soir là, comme je l'avais deviné, maman nous a fait un nouveau sermon. « Persée, tu es l'ainé. Ne laisse pas ta cousine et ta sœur agir ainsi. Vos comportements ne sont pas dignes de notre lignée. » J'étais le garçon de notre fratrie alors ma mère m'avait « donné » ce rôle d'arbitre. Rôle que je ne voulais pas mais que ma mère m'imposa, avec l'accord tacite de mon père. Ce dernier, homme d'affaires, était rarement à la maison. Et notre éducation revenait à notre mère. Je crois aussi que comme mon père était souvent absent, elle pensait qu'il était alors normal que moi, le deuxième homme de la famille, fasse en sorte de garder un équilibre dans la maison. Je ne voulais pas de ce rôle. Je ne l'avais pas choisi mais il m'était dévoué. Et je ne pouvais faire qu'une chose, tenter de maintenir un semblant de calme entre nous, tempérer ma mère et nos débordements. J'étais encore un jeune garçon mais je savais déjà quelle était ma place. Je savais ce que voulait dire être l'ainé des Delacour. Et c'était ma place, que je le veuille ou non.




Château de Poudlard, 21 novembre 1980.
Mon regard se porta sur mon parchemin d'où je faisais courir les mots. Ma plume décorait le papier avec un rythme régulier. Je devais rendre ce devoir sur l'étude du journalisme à travers les âges. Ce sujet m'intéressait grandement. A vrai dire, c'était l'une de mes matières préférées et j'appréciais toujours autant l'étudier. Un feulement se fit entendre, troublant ainsi le silence présent du dortoir. Je levais mes yeux verts sur Zephyr, mon furet blanc et noir qui m'observait. Il s'était installé sur l'une des étagères au dessus de mon bureau. Là où je m'installais pour travailler mes cours. « Oui oui, une minute Zeph. Je finis mon parchemin et je t'ouvre. » Un nouveau feulement fit écho à mes paroles. Feulement agacé que je ne pouvais ignorer. Je soupirais. Je regardais l'heure à l'horloge qui ornait le mur sud du dortoir. « Bon d'accord. Je pense avoir assez bossé pour ce soir. » Je reposais ma plume dans son emplacement puis je rangeais mon parchemin dans le premier tiroir du bureau. A ce moment là, Zephyr sauta sur mon épaule où il s'accrocha lorsque je quittais ma chaise. Je passais une main dans mes cheveux, ouvrant la porte pour ensuite sortir du dortoir. Zephyr fit un bon jusqu'au sol et se mit à courir dans le couloir jusqu'à disparaître de ma vue. Je passais devant la salle commune, voyant quelques élèves qui s'étaient attardés pour bavarder un peu avant le couvre-feu. D'ailleurs, je devais me hâter de sortir du château. J'arrivais dans la cours. Je posais mon regard sur l'ensemble des élèves quand deux bras m'agrippèrent autour des épaules. Un sourire s'afficha sur mes lèvres. Je sentais des lèvres douces sur ma joue. « Tu es en retard. » Je prenais la main de ma douce pour la faire venir contre moi. « Désolé, je bossais mon devoir, que je n'ai toujours pas fini d'ailleurs. » Je l'observais la laissant se blottir contre moi. « Et toi? Tu en as fini de ton devoir de runes? » A sa moue dépité, je compris que ce n'était pas le cas. « Je t'aiderai si tu veux. » Bien que je n'étais pas très calé en études de runes. A deux, on allait probablement mieux s'en sortir. Je m'installais sur l'un des bancs en pierres blanches. Un silence s'était installé avant qu'Evy ne reprenne la parole. « Tu as réfléchi à notre dernière discussion? » Je savais que la discussion allait être inévitable, pourtant cela me chagrina une nouvelle fois. Je savais qu'elle attendait une réponse de ma part mais à vrai dire, je n'avais pas vraiment réfléchi à ce que je pourrais lui dire sans lui faire de la peine. Je passais une main dans mes cheveux courts avant de commencer. « Je sais que cela te tient à cœur mais ... » Evelyn se leva du banc, faisant quelques pas, nerveusement. « Evy... » Elle se retourna, ses yeux bleus posés sur moi. « Tu ne lui as rien dit? » Je soupirais. « Persée... » Mon regard accrocha une silhouette qui passait un peu plus loin. Je me relevais du banc. « Cali! » Je regardais ensuite Evelyn. « Je lui en parlerai, promis. Je reviens, j'en ai pour dix minutes. » Je déposais un baiser sur ses lèvres avant d'aller à la rencontre de ma jumelle. Celle-ci marchait vers le pont. Elle ralentit la cadence de ses pas quand elle entendit ma voix. « Tu te fais discrète depuis le dernier hibou. Encore maman? » Je regardais Calypso. Je savais que notre mère avait tendance à la critiquer un peu trop facilement, ce qui m'énervait souvent. Je plongeais une main dans l'une des poches de mon pantalon. Et j'en retirais une patacitrouille impeccablement emballée. Je l'offrais à ma sœur, sachant qu'elle adorait. Puis, j'ajoutais: « Evy veut aller à Londres aux prochaines vacances, tu viens avec nous? » Je déposais ensuite un baiser sur sa tempe. Je ne savais pas si notre mère allait être d'accord. Mais il était peut-être temps pour les Delacour de faire preuve d'un peu de détermination.

méfaits accomplis,

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