The Muggle Project ❖

Nous n’avons pas besoin d’une raison. Nous le faisons tous simplement, parce que nous le vallon bien. Et c’était amplement suffisant pour s’organiser une fête. Elle était attendue, on en avait parlé pendant toute une semaine alors que des messages anonymes étaient apparus dans les salles communes des différentes maisons. Pour une fois, l’unique fois, la guerre entre maison allait être oublié, l’alcool aidait, mais aussi car nous avions invité tout le monde. Pourquoi ? Parce que c’était le bien. L’endroit n’avait pas encore été annoncé publiquement, simple précaution, mais important tout de même. L’ambiance au château avait été électrisante pendant la semaine, attendant impatiemment la soirée qui s’annonçait épique. Mémorable, inoubliable même. Un thème avait choisi pour animer la soirée. Les moldus. Les étudiants devaient porter des vêtements moldus, ne consommer que des produits exclusivement moldu. Bien entendu, plusieurs consommations étaient fournies sur place, donné généreusement par Jade Baisley, mais si quelqu’un arrivait avec des alcools sorciers, cet être importun allait être banni de la soirée sans préavis. Les règles étaient claires, personne ne blaguait avec les thèmes des soirées, c’était sacré.

Après une semaine d’attende, l’endroit avait enfin été annoncé. La soirée allait ce passer dans la salle de bain des préfets. Outré du choix de l’endroit, vous n’avez qu’à ne pas venir. Dommage pour vous, mais la soirée de l’année allait se passer sans votre agréable compagnie. Le mot de passe avait été changé pour l’occasion : Tequila Sunrise. Plusieurs personnes avaient passé leur avant midi à lancer de nombreux sortilèges pour que le couloir soit insonorisé et l’endroit soit tenu secret afin que les adultes indésirables ne soient pas au courant de l’évènement. Seulement, cette soirée n’était pas uniquement réserver aux étudiants, non. Les employés de Poudlard qui désiraient s’amuser était les bienvenues, mais tenu dans le plus grand des secrets.

L’endroit c’était métamorphosé. L’immense bain était rempli d’eau chaude pour tout ceux qui désiraient s’y baigner. Un immense bar avait été installé dans un coin gauche ou tous les alcools moldus ou presque avait été réunis pour le plus grand plaisir des invités. Pour les substances illicites, il fallait débourser une certaine somme et trois personnes avaient été admit au projet pour être les revendeurs officiel de la soirée, Jade Baisley, Arabella Stewart et Jackie Baisley. Il suffisait d’aller les voir pour pouvoir s’acheter ce que vous vouliez. Des systèmes de stéréo sorcier avait été installé dans plusieurs endroit de la salle pour mettre de l’ambiance, une piste de dance avait été installé, des tables et des chaises dans un autre coin.

Minuit avait enfin sonnée, l’heure que la salle de bain des préfets ouvrait et laissait enfin pénétrer les sorciers. Que la fête commence.

Codage fait par .Jenaa

Citation :

NB : ❖ Personne ne sait qui qui a fait cette soirée. Ce n’est pas Jade. Elle est uniquement vendeuse, elle n’a pas participé à l’organisation.

❖ Si vous voulez un RP personnelle qui se déroule durant la fête, vous pouvez ouvrir un RP privé en mettant [TMP] à la fin pour que nous puissions nous retrouver.

❖ Il n’y a aucune restriction pendant cette soirée et les professeurs ou employés peuvent participer, mais ils ne sont pas ici pour surveiller.

❖ Moi, Marie-Pier, jouerait un PNJ pour relancer le RP et donner quelque péripétie. Je posterais sous ce code ( bah le code d’où je viens de poster ) pour ne pas vous mélanger de quand je posterais avec Jade.

❖ Vous êtes tous autorisé à relancer le Rp comme bon vous sembles, donner des péripéties, c’est libre à vous.
Bon RP à tous. <3 Si je fais tout ça c’est parce que je vous love.

Cette soirée, Arabella Stewart l'attendait depuis qu'elle avait enfin découvert que la fée des dents n'était autre que la salope de papa qui venait lui donner du plaisir le soir. Et depuis ce fameux soir, la Poufsouffle avait dit que nom d'une Dolhov chaude et bonne, il était tant de profiter de la vie comme il le faut. Et la débauche des moldus commençait doucement à séduire la blonde au visage angélique. En réalité, elle sombrait peu à peu dans la décadence depuis sa rencontre avec Jade Baisley, la plus grosse droguée de tout Poudlard - ne niez pas, vous n'êtes que des amateurs à côté d'elle. L'alcool, le sexe (bon pas encore) et la drogue commençaient à lui faire dangereusement de l'oeil. C'est ainsi que pour la fête de l'année, The Muggle Project, Bella avait accepté avec joie de vendre de la drogue lors de cette soirée. Les conséquences éventuelles d'un tel acte ? Enfin, nom d'un troll à chaussettes, qui s'en préoccupait ? Pour la soirée de organisée par un gentil et honorable anonyme, Arabella s'était déguisée selon le thème de la fête, en moldue. Elle avait alors commandé une tenue de Marilyn Monroe, la célèbre pin-up des moldus. Elle avait reçu le jour même la célèbre robe blanche, les escarpins et la perruque blonde platine. Il était vingt-trois heures lorsqu'elle sortait en douce de son dortoir. Elle priait tous les saints Dumbledore et compagnie de ne pas se faire prendre habillée comme elle l'était.

« Tequila Sunrise. » siffla-t'elle à l'intention de la porte de la salle de bains des préfets, qui s'ouvrit alors. Il était minuit cinq. La salle de bain des préfets commençait déjà à se remplir. Il y avait des cow-boy, des péripatéticiennes.. Vraiment de tout, pire qu'un marché de poisson ! L'ambiance était au programme. Arabella se rendait dans un coin de la pièce pour commencer à vendre son shit quand un individu la poussa et la fit trébucher sur l'une des marches.. se fendant littéralement la gueule sur Marloes Van Persie. Se relevant comme elle le pouvait malgré la foule, elle dévisagea la Serpentarde à la réputation de garce-qui-ouvre-ses-cuisses-pour-un-oui-ou-pour-un-non. Elle était habillée comme un troll d'été, la Serpentarde aurait put carrément venir nue, aussi, ça aurait été plus vite et beaucoup plus correct que la tenue suggestive qu'elle revêtait ce soir.
Arabella et Marloes ne pouvaient pas se supporter depuis déjà plusieurs années, c'était parti d'une bêtise futile et, depuis, absolument rien ne s'était estompé. Elles ne se supportaient tout simplement pas. « Tu pourrais faire gaffe, j'sais bien que t'es pressée d'aller pouvoir ouvrir tes cuisses dans un coin de la pièce, mais quand même.. » Mauvaise foi quand tu nous tiens. Un garçon passa avec un plateau sur la main sur lequel était posé quelques verres. Arabella en saisit un et le porta à ses lèvres. De la vodka servit dans des flûtes. C'était vraiment trop beau. Elle fit un sourire hypocrite à Marloes. Que la soirée commence, bitch.

Une grosse fête était organisée pour la rentrée. C’était du moins ce que l’on t’avait dit avant les vacances de Noël. Pour une fois, ta cousine n’était pas dans le coup – elle qui était pourtant connue pour faire des soirées mémorables chez les Gryffondor. Elle n’organisait pas la soirée, mais tu étais sûre qu’elle « sponsoriserait » au moins cette histoire ; Jade avait de bonnes adresses et savait où se procurer de l’alcool et d’autres substances de bonne qualité à un prix tout à fait raisonnable. La semaine précédente, tu avais envoyé un hibou à l’une de tes aînées afin qu’elle t’envoie de quoi te déguiser pour la soirée – tu avais d’ailleurs reçu une réponse enflammée de sa part dans laquelle elle t’écrivait pour la énième fois que tu étais la honte de la famille et que tu ne valais pas mieux que tes idiotes de cousines mais cela n’avait pas d’importance : elle t’avait envoyé ce que tu lui avais demandé. Une soirée « Moldus ». Tu allais donc t’inspirer de la capitale de ton pays pour t’habiller. Amsterdam, ville de la liberté. Tu n’y avais été que quelques fois, mais cela t’avait pourtant marqué. Des sous-vêtements aussi noirs que les ténèbres – il s’agissait d’ailleurs plutôt d’un maillot de bain en fait – une robe très courte beige – ou disons plutôt une nuisette transparente – des porte-jarretelle, des talons aiguilles. Provocante ? Assurément. C’était ce que tu savais le mieux faire, de toute manière. Tu étais parée pour la soirée.

Un peu avant minuit, tu quittais ton dortoir pour te diriger vers la salle de bain des préfets, le lieu où la fête serait organisée. Les couloirs étaient sombres, froids – sortir habillée ainsi en plein mois de janvier, qu’elle idée... Mais tu préférais ignorer la température ambiante car tu savais que cette fête valait le coup et tu pensais bien qu’il y aurait possibilité de se baigner une fois sur place – ça te réchaufferait. Tu arrivais rapidement à destination et tu dictas le mot de passe à la porte, qui s’ouvrit automatiquement. À l’intérieur, la fête battait déjà son plein. Tu entrais dans la pièce, avançait quelque peu mais ne vit aucune tête connue. Personne qui n’en valait la peine en tout cas. Il y avait bien cette petite peste de chez Poufsouffle qui venait de trébucher devant toi et qui te dévisageait à présent. « Tu pourrais faire gaffe, j'sais bien que t'es pressée d'aller pouvoir ouvrir tes cuisses dans un coin de la pièce, mais quand même.. » Un sourire hypocrite de sa part alors qu’elle s’empare d’un verre ; tu l’imites tout en retenant de ne pas écrabouiller cet être insignifiant contre le mur. Tu descends ton verre cul-sec avant de te décider à répondre à la peste : « Jolie perruque, planche à repasser. » Tu marques une pose avant de poser ton verre sur un nouveau plateau afin de t’emparer d’une liqueur étrange que tu ne connaissais pas. « Dommage que ce ne soit pas très approprié pour... une salle de bain. » Sérieusement. Elle allait prendre l’eau, habillée comme ça ; très malin, une perruque pour faire la fête par ici. Sur ce, tu soulevais légèrement son verre comme pour lui dire santé et tu t’éloignais du nabot. Tu n’avais pas de temps à perdre avec des gens dans son genre. Tu étais là pour t'amuser.

Une soirée pour la rentrée ? À cette nouvelle, n’avait put s’empêcher d’hausser un sourcil. Une soirée avec la vieille Dolohov qui faisait ses rondes à s’en user les pieds ? Plus encore, alors que Selwyn venait de la rejoindre ? Risqué, mais tentant. Pour autant, son second sourcil s’était légèrement levé de lui-même lorsqu’il avait entendu le fameux thème de la soirée. Avait-il bien entendu ? Thème moldu ? À n’en pas douter, c’était un sang-de-bourbe qui en avait eu l’idée, impossible qu’un sang-pur se soit lancé dans cette entreprise, à moins de vouloir se mettre la moitié de ses congénères à dos. Pour autant, l’idée de sortir un peu de son dortoir sous le nez et la barbe – si si, il était persuadé d’en avoir vu une – de la harpie de Dolohov était horriblement tentante. Donnant un coup de coude à son meilleur ami, il chercha son point de vu. Inutile de chercher plus loin, le meilleur ami en question était toujours partant dès qu’il s’agissait d’alcool et de possibilité de mettre une petite ingénue dans son lit. Ne restait donc plus qu’à trouver la fameuse tenue adéquate. Lui qui n’avait d’ordinaire que des costumes sur mesure, allait devoir se bouger les fesses et se rendre dans une boutique moldue pour trouver de quoi s’habiller « convenablement ». Affaires à brûler aussi rapidement que possible, se glisse t’il en mémo. Pour l’heure, motus et bouche cousue, tandis que le mot se passe de bouches à oreilles, toujours sous le couvert du secret.

Minuit, l’heure du crime. Et le voilà en presque parfait moldu fêtard, jean un peu trop grand, glissant sur ses fesses, tee-shirt flashy avec des phrases quelques peu incompréhensibles, casquette… n’en parlons pas. Le pire restant encore ces affreuses lunettes dites de fiesta, fluos au possible et ne ressemblant strictement rien finalement. Et bien que le vendeur moldu aux allures de drogué lui ait assuré que c’était à la pointe de la mode, il commençait sérieusement à émettre des doutes. Délaissant le mot de passe, pénètre les lieux, plisse les yeux pour mieux observer la décoration, et repère déjà la vendeuse des festivités. À sa droite, la délectable créature qu’est sa meilleure amie s’accroche tendrement à son bras, tandis qu’il serre un peu plus sa main sur sa taille, comme prévenant d’ores et déjà que la belle est à lui et ne saurait être à un autre. À sa gauche, son meilleur ami siffle déjà sur la délectable Marylin Monroe qui a fait son apparition, avant de jeter son dévolu sur Baisley et ses nombreuses bouteilles d’alcool. « Et que la fête commence. » laisse échapper le semi-vélane, laissant son ami s’occuper des boissons quand lui s’occupe de trouver de la place. D’autres serpentards viendront certainement les rejoindre, question de prudence, mieux valait ne pas arriver en même temps mais en petits groupes.

Une fête dans la salle de bain des préfets ? Au départ, tu avais réellement pensé que c’était une blague. Alors pour vérifier les dires qui se répandaient dans l’école, tu t’étais élancée à la recherche de ton frère aîné préfet en chef de l’école. Comme tout le monde les rumeurs étaient arrivées à ses oreilles et il te confia que cela devait certainement être vrai. Le soir même, assise dans la salle commune, une amie te confiait la totalité des informations. Apparemment, ce serait une fête comme les organisent les moldus et personne ne savait qui l’avait organisée mais toute l’école avait déjà dit qu’elle s’y rendrait. Très bien alors ! Si toute l’école s’y rendait, tu ne manquerais en rien l’occasion de faire la fête avec tes amis et rencontrer de nouvelles personnes. Tous les évènements sociaux de l’école t’avaient toujours attiré et tu ne pouvais pas le nier. Donc le jour de la fête finit par arriver et tu enfilais une robe que tu avais achetée pendant les vacances. Tu ne voulais pas enfiler un jean, tu avais déjà testé ce que cela faisait de le porter mouillé alors tu avais opté pour la robe, simple et efficace. Comme chaussures les talons n’étaient pas envisageables alors tu enfilas tes ballerines. Quand à tes cheveux, tu ne pouvais pas faire grand chose avec, ils n’étaient plus longs depuis que tu les avais coupé pendant l’été. Minuit sonna à la pendule du dortoir et d’un coup toutes tes amies se lèvent de leur lit sur lequel elles s’étaient assoupies prêtes à faire la fête.

Les couloirs sont peuplés ce soir, tout le monde se dirige vers le cinquième étage et tu te demandes où se trouvent le concierge et les professeurs qui patrouillent. Peut-être que ce soir ils ne s’opposeront pas à cette fête avec tous les évènements récents dans le monde des sorciers, vous aviez tous besoin de décompressé un peu. Une fois devant le tableau, une amie à toi donne le mot de passe et tu t’engouffres dans cette salle que tu découvres. Bien entendu elle est bien différente de ce qu’elle est naturellement. Un sourire s’étale sur tes lèvres alors que tu entends la musique et que tu repères de nombreux visages connus. Ce soir tu as envi de t’amuser et d’oublier le reste, plus personne ne compte et puis c’est tout. Tu vois deux jeunes filles qui semblent vendre quelque chose mais tu n’as pas vraiment envi de toucher à tout cela. La boisson un peu, le reste non, au fond tu restes raisonnable et ton cœur se serre quand tu penses que ta sœur se jetterait sur ces substances sans arrières pensées. Prenant un verre, tu le sirotes tranquillement en attendant de trouver quelqu’un à qui faire la conversation …

Une soirée clandestine ? Mais quelle merveilleuse idée ! Les temps qui courent étaient responsables d’une morosité générale au château. La météo du moral était au plus bas niveau pour tout le monde avec les attentats récents et la tournure que prenaient les choses à l’école. Poudlard allait bientôt devenir plus austère qu’un monastère. Heureusement que d’ingénieux étudiants avaient pris l’initiative d’organiser cette soirée. Pour Ludo, il n’y avait pas de meilleur moyen pour redonner le sourire à tout le monde : une fiesta. Le thème l’avait immédiatement emballé. Fils d’une moldue, il avait toujours entendu sa mère leur raconter ses aventures hautes en couleur lors de ses nombreuses soirées étudiantes. Il espérait retrouver l’ambiance décontractée et un brin délurée qu’elle lui avait décrite au cours de cette soirée « Muggle Project ».

Il enfila un jean, un t shirt , passa la main dans ses cheveux pour tenter de les discipliner en vain. Il jeta un œil dans le miroir : voilà il était prêt. C’était bien plus simple d’être un moldu : moins de chichi, pas de cape de soirée et tout le tralala. Parfois il les enviait un peu. Mais il se ravisait vite parce que les moldus avaient un gros désavantage : ils n’avaient pas le quidditch. Et du coup, pour rien au monde Ludovic n’échangerait sa place avec l'un d'eux. Le sport magique était devenu trop important à ses yeux. Il fila jusqu’au 5ème étage direction la salle de bain des préfets, et il constata que les couloirs étaient particulièrement animés. Il espérait sincèrement que les organisateurs avaient pris les précautions nécessaires pour que Dolohov n’ait jamais vent de cette soirée, sinon ils étaient tous dans de beaux draps. Mais à peine avait-il franchi la porte que ses pensées négatives s’envolèrent.

La pièce était méconnaissable : entre l’immense baignoire, l’imposant bar et la piste de danse où déjà plusieurs élèves se trémoussaient en rythme sur la musique que crachaient d’énormes enceintes de part et d’autre de la salle, l’endroit avait des allures de boîte de nuit. Un large sourire apparut sur le visage du blondinet alors que ses yeux s’émerveillaient devant un tel spectacle. Il chercha du regard une tête connue : il reconnut notamment Arabella cette petite blonde qu’il voyait souvent en compagnie de Rita. Il se demanda alors si son amie serait de la fête, imaginant déjà quelques moyens de la faire enrager, mais il constata avec une pointe de déception qu’elle n’était pas présente. Qu’importe : Ludo était venu seul mais hors de question pour lui de le rester. Il activa son radar à jolie fille. Son regard s’arrêta alors sur une charmante jeune femme aux cheveux roux qui sirotait un verre, apparemment seule : Lucy-Dawn Fenwick. Il l'avait déjà vu, c'était une étudiante de la promo de Rita, en journalisme. Bien qu’ils aient le même âge, il n’avait jamais eu l’opportunité de faire sa connaissance. En l’observant, il décida que ce soir il allait y remédier. Son sourire s’élargit. Il commanda un cosmopolitan au bar, s’empara de son verre avant de s'avancer vers la belle rouquine et tenter une approche. « Salut. Lucy c’est ça ? Je peux te tenir compagnie ? »

Tu ne sais pas ce que la soirée te réserve et c’est ce que tu préfères. Tu aimes l’inconnu et la découverte de nouvelles choses et par dessus tout, tu espères ne pas le croiser, lui qui peut faire prendre à ton sourire comme une expression de terreur. Pour l’instant tu décides d’en profiter. De là où tu te trouves, tu vois la foule qui danse et qui devient de plus en plus nombreuse. Décidément, les élèves avaient réellement besoin d’une fête clandestine ces derniers temps. Comment avaient-ils tous échappés à la surveillance de Dolohov dans les couloirs ? Un mystère à tes yeux. Cette vieille harpie ne semblait vivre que pour les élèves qu’elle prenait dans le dortoir après le couvre-feu. En même temps, vu l’horaire de celui-ci, ce n’était pas réellement très compliqué de se retrouver dehors après l’heure de fermeture. Enfin, maintenant que tu es dedans, tu ne risques rien. C’est un sentiment débile car un prof peut débarquer à n’importe quand et pourtant, tu te sens rassurée. Tu scrutes les visages un à un mettant un nom sur les habits loufoques, les déguisements et les saouls. Tu n’avais jamais adoré l’alcool mais tu en buvais à petite dose comme ce soir par exemple. Tes amies étaient parties avant toi car tu n’avais bien sûr pas terminé ton devoir pour le lendemain et elles semblaient avoir disparues alors tu fais ce que tu sais faire de mieux. Tu attends, l’air nonchalant avec un verre à la main qu’une de tes connaissances s’approche de toi et t’abordes. Tu en connais du monde, être sociable et connue de tous pour ta gentillesse, c’était ce que tu voulais par dessus tout. Les notes et les cours, tu laissais ça à tous tes brillants frères et sœurs. Tu semblais être dans la famille la moins douée mais cela n’avait pas d’importance à tes yeux, tu n’avais pas l’ambition de faire quelque chose d’énorme de toute manière. Les fêtes sont le parfait endroit pour faire connaissance avec de nouvelles personnes, flirter un peu. Des copains tu n’en as jamais eu longtemps et pour distraire ton appétit quelques instants, tu aimes flirter un peu parce qu’après tout, cela ne fait du mal à personne. Enfin tu peux te le permettre tant qu’il ne débarque pas dans la salle. S’il arrive, tu sais que tu dois arrêter, tu sais que tu es à lui. Tu voudrais que les choses soient autrement mais tu n’as pas envi que le petit innocent qui se trouve devant toi passe la nuit la tête en bas dans les cachots du château où Dolohov ne repassera pas deux fois. Tu avais déjà bu la moitié de ton verre et tu commençais à désespérer. Dans ces cas là, tu cherchais toujours un visage familier, une personne de ta famille qui te remonterait le moral et tu éviterais ta sœur parce que les scènes à l’école vous évitiez, à la maison c’était autre chose. Et puis soudain, un jeune-homme s’approche de toi. En quelques secondes tu le reconnais. Ludovic Verpey. Pasmal dans son genre, Poufsouffle. Il était la dernière personne à qui tu avais pensé pour venir te secourir de ta solitude mais soit, peut-être que tu ferais une nouvelle connaissance après tout ! « Salut. Lucy c’est ça ? Je peux te tenir compagnie ? » Tu lui souris jusqu’aux oreilles rien que parce qu’il se souvient de ton prénom. Tu sais que tout le monde le connaît mais tu ne peux pas t’empêcher de trouver ça génial que lui aussi il le connaisse. Tu te tournes vers lui et tu lui dis : « C’est bien ça Monsieur Verpey. Quant à ta proposition, je vais y réfléchir … » Tu fis semblant de le faire quelques secondes mais vous saviez tous les deux que ce n’était qu’une petite blague, il était le bienvenue pour te tenir compagnie. « C’est d’accord, deal ! » Lui dis-tu en tendant la main et en éclatant de rire. Tu ne peux t’en empêcher et ça te fait du bien, tu te sens revivre. « Qu’est-ce que tu penses de la fête ? » Lui demandes-tu en jetant un regard circulaire à la pièce.

La fête battait son plein, les élèves se déchainaient profitant de cette parenthèse, cette pause qui s’offrait à eux, pour mettre un peu de couleurs dans le tableau grisâtre de leur vie d’étudiant. Ludo était dans son élément, aussi à l’aise qu’un poisson dans l’eau. C’était un fêtard invétéré. Pourtant une pensée ne cessait de l’obséder ce soir : accaparant ses pensées et l’empêchant d’être complètement à la fête : Marvel était partie. Sa meilleure amie avait quitté Poudlard et tous les shouteurs de vodka, les tekpafs et les mojitos qu’il pourrait ingurgiter ce soir n’y changeraient rien. Il trempa néanmoins ses lèvres dans son verre, savourant une gorgée de son cosmopolitan. La terrible réalité s’imposait à lui : elle avait arrêté ses études, elle n’arpenterait plus les couloirs à ses côtés.... Pourquoi ? Il ne l’avait pas forcément bien saisi. Il pouvait néanmoins sentir son ventre se nouer dès qu’il y pensait, persuadé d’avoir sa petite part de responsabilité dans son départ précipité, convaincu d’avoir échoué dans sa mission de meilleur ami… Y penser lui filait le bourdon, il chassa donc ses pensées sombres et, son verre à la main, aborda la jolie rouquine qu’il connaissait de vue.

Elle répondit d’abord par un grand sourire. Ludo se fit la réflexion que c’était déjà un bon début. «C’est bien ça Monsieur Verpey. Quant à ta proposition, je vais y réfléchir…» Elle connaissait son nom, deuxième bon point, même si ce n’était pas une grande surprise. Son poste de batteur de l’équipe de quidditch lui avait permis d’acquérir une petite notoriété au sein du château… A moins que ce ne soit sa réputation de dragueur qui le précèdait, et dans ce cas là c’était probablement moins bon… «C’est d’accord, deal!» Ludo fut rassuré par cette réponse accompagnée du rire cristallin et chantant de la jeune femme qui venait d’accepter de passer un petit moment avec lui. Elle avait un charme indéniable et en la regardant Ludo ne put s’empêcher de penser que les préjugés affirmant que les rousses étaient toutes des laiderons étaient infondés. Lucy en était la preuve vivante : avec son sourire charmant qui étirait ses jolies lèvres roses, ses pommettes colorées et l’azur si pur de ses iris qui donnait à son regard une intensité incomparable. Ludo, en fin connaisseur, ne pouvait que constater qu'elle était ravissante. Elle entama la conversation : «Qu’est-ce que tu penses de la fête ? » Ludo répondit simplement :« C’est un vrai bol d’air frais… ». Un élève un peu éméché qui s’était trop trémoussé sur la piste de dance passa juste à côté d’eux à ce moment là. Les grosses auréoles que sa dance frénétique avait dessinées sous ses aisselles empestaient la sueur… Ludo tourna légèrement la tête et se pinça le nez. « Enfin façon de parler… » Ajouta-t-il en riant. Le garçon en sueur s’éloigna avant que Ludo n’ait pu lui conseiller de changer de déodorant… «Enfin, ça fait du bien de s’amuser un peu… » Et alors que la conversation débutait tout innocemment, le mode dragueur de Ludovic fut activé : « Et puis c’est l’occasion de faire des rencontres intéressantes…» affirma-t-il en adressant un sourire charmeur à son interlocutrice avant de lui retourner la question : «Et toi ? Tu en penses quoi ? » Ludo appréciait toujours la compagnie d’une jolie fille et pouvait difficilement tenir une conversation sans tenter de flirter. C’était un jeune homme passionné, facilement aimanté par un détail, enflammé par un regard, un sourire. Le charme que dégageait la belle gryffondor faisait son effet sur lui, indéniablement. Le batteur n’était pas un as en ce qui concerne les ragots et potins de Poudlard, ça c’était plutôt le domaine de son amie Rita. Mais sur le moment, il aurait aimé savoir si la jolie Lucy était célibataire. Il se lança donc dans un interrogatoire, qu'il s'imaginait subtil... «Ton copain doit te rejoindre dans le courant de la soirée ?»

Tu as besoin plus que tout de penser à autre chose. D’oublier la menace qui pèse sur ce monde. Tu as besoin d’oublier que tes parents pourraient être des cibles comme tes frères et sœurs. Tu ne veux pas les perdre, aucun d’eux. Ils sont tous plus qu’importants à tes yeux et il est hors de question qu’ils disparaissent. Pas maintenant, jamais. Tu ne les as pas encore vu ce soir et tu trouves cela étrange. Tu sais que ton aîné ne louperait jamais l’occasion de faire la fête et qu’il entraînerait avec lui ta sœur. Quand à ta jumelle, tu ne comprends pas pourquoi elle n’est pas au milieu de son groupe d’amis. Au fond de toi, tu as peur qu’elle soit en train d’apprendre un nouveau sortilège, une nouvelle potion qui l’éloigne encore plus de la sœur que tu as connue. Aujourd’hui il est trop tard et tu le sais. Elle ne pourra plus jamais faire demi-tour et tu te détestes pour n’avoir pas su regarder plus attentivement, voir les dégâts que tu causais autour de toi. Mais ce soir tu veux oublier et tes amies t’ont promis de t’aider. Et pourtant, depuis que tu as passé la porte elles semblent toutes être hors de vue. Tu espères que Lily est dans les bras de James et pourtant, tu en doutes en même temps. Cependant, cette pensée te fait sourire. Lily est ta nouvelle sœur, celle que tu aurais dû avoir, celle que tu avais eue. Une meilleure amie de ce genre, cela ne se perd pas. Perdue dans tes pensées qui se dispersaient dans tous les sens au milieu de la musique, tu avais du mal à rester concentrée sur cette fête. Et pourtant, alors que tu envisageais de partir, un jeune homme s’approcha de toi et te parla. Il ne savait pas à quel point il te sauvait la vie. Au fond tu avais besoin d’une aventure, que quelque chose se passe ce soir. Tu ne savais pas quoi, tu laissais le destin prendre ta vie en main, pour quelques heures seulement avant de reprendre le dessus. Ce soir, tu n’avais à te défendre de personne, tu n’avais pas besoin de sortir ta baguette et de montrer à quel point tu étais une bonne à rien face à tes frères et sœurs qui étaient tous des génies. « C’est un vrai bol d’air frais… » Et il avait raison. Cette soirée était un bol d’air frais. Il suffisait que tu poses un regard sur les personnes présentes dans cette salle pour pouvoir l’observer. Tout le monde se laissait aller, oubliant les pertes, les tracas du quotidien. Tu aimais cette situation. Vois les gens dans cet état te permettait de te dire que tu avais le droit de faire la même chose. Alors que tu allais répondre, un danseur à l’odeur assez peu agréable vint se servir un verre près de vous. Tu réprimais à peine une grimace de dégoût mais le jeune homme ne remarqua rien et partit danser. Le blondinet en face de toi dit : « « Enfin façon de parler… » Tu laissais ton rire retentir encore une fois. Tu avais toujours aimé rire et ton père ainsi que ton frère étaient les personnes qui arrivaient le mieux à te faire rire chez toi. « Je suis tout à fait d’accord avec toi. Tout le monde a besoin de se changer les idées. Le lieu est aussi parfait, qui aurait pu faire plus original ? » Tu avais du mal à ne pas imaginer ton frère dans le coup. Comment pouvait-on organiser quelque chose de ce genre à l’insu du préfet en chef ? Tu l’ignorais et ce n’était pas grave. L’important était que tout le monde s’amuse, même Dolohov semblait avoir pris la soirée pour faire autre chose que rôder dans les couloirs. « Enfin, ça fait du bien de s’amuser un peu… Et puis c’est l’occasion de faire des rencontres intéressantes… Et toi ? Tu en penses quoi ? » Tu ne cachais pas ton sourire en coin à ces mots. Décidément, tous les commérages n’étaient pas toujours faux. Un dragueur expérimenté, tu étais capable de le reconnaître. Combien de tes connaissances se sont-elles laissées prendre à son jeu ? Mais ce soir tu avais envi de te laisser aller, un peu de détente n’a jamais tué personne. « Je pense que j’avais besoin de faire la fête. Cependant, mes amies m’ont abandonné sans parler de ma famille donc ils auront tous droit à une petite vengeance. » S’il y avait une chose à quoi tu n’étais pas mauvaise, c’était à trouver quelques petites blagues pour énerver tes amis qui ils avaient été trop loin à ton goût. Il était intéressant de voir à quel point tu excellais, dommage qu’aucune classe ne note ce domaine. « Ton copain doit te rejoindre dans le courant de la soirée ? » Tu faillais lui recracher ta gorgée dessus tellement que cette question te donnait envi de rire. Peut-être était-il dragueur mais il avait oublié la page potin de Poudlard apparemment … Non, tu n’avais pas de copain à ton plus grand désespoir mais ce n’était pas dramatique, tu casais les autres en ce moment. Enfin, il voulait peut-être te demander si tu avais un copain de manière subtile, c’était raté. Une fois la gorgée avalée et le fou rire passé, tu lui dis : « Peut-être serait-il déjà là si j’en avais un. Cependant, je dois te prévenir, j’ai un frère très protecteur … » Tu ne peux t’empêcher de sourire à ces paroles. Reed ne se rendra même pas compte de ta présence vu le monde et il sera trop occupé avec ta sœur aînée. « Et toi ? Comment as-tu échappé à ta horde d’admiratrices ? » Comment ne pas savoir qu’il en avait ? Tu connaissais la moitié des filles du château et donc, leur plus grand fantasme …