Moi, je suis une sorcière dont l'ascendance est née moldue et je suis élève de 8ème année. Actuellement, j'étudie comme Serdaigle en Journalisme et ça me plaît ! Je suis née le 12 juillet 1961 à Lerwick, îles de Shetland et je suis donc écossaise. J'ai actuellement 19 ans. Comme sorcier, il faut savoir de moi que ma baguette est faite en bois de tilleul argenté, qu'elle contient une larme de banshee et qu'elle mesure 26,2 cm. Particulièrement souple, elle est droite et a des prédispositions pour la métamorphose. Mon patronus prend la forme d'un colibri et face à un épouvantard, je vois de l'eau, beaucoup trop d'eau. Ma potion favorite est l'aiguise-méninges et mon sortilège préféré Spero Patronum. Je suis une bonne élève et on dit de moi que je suis spontanée, très cultivée, réfléchie, intègre, mais aussi quelqu'un de pragmatique, impatient, grande gueule et gourmand.. Mes matières favorites sont sortilèges et enchantements, et rapport entre les sociétés magiques et celle que je déteste est études des runes. Je suis aussi voyante. Je suis unique et je l'assume !



Je préfère laisser libre court à votre imagination pour l'histoire. Quelques petits points cependant :

- elle a manqué de se noyer quand elle était toute petite. Depuis, elle ne sait pas nager et s'y refuse obstinément.
- afin d'éviter de faire de Satya une traumatisée par la vie, suicidaire et dépressive, merci d'éviter les histoires 'clichées' frère jumeau incestueux décédé, méchante belle-mère etc. Les histoires 'simples' sont parfois les plus intéressantes, pour un peu qu'on privilégie la psychologie et la profondeur du personnage.
- Satya est voyante et a des visions depuis qu'elle a neuf ans (n'oubliez pas de faire votre demande de don)
- elle prend ses études très à coeur et aimerait travailler dans le journalisme politique. C'est une personne très engagée qui n'hésite pas à dire tout haut ce que les autres pensent tout bas quant aux attaques injustifiées des Death Eaters. De ce fait, elle est un aimant à problèmes.

 «  Tu t'appelles Jack... »

La voix de la fillette troublée et blême se heurta à la silhouette du jeune garçon au profil d'aigle. Taciturne, Tyler se retourna et la gratifia d'un regard méprisant : qui était-elle pour oser perturber sa lecture ? Du haut de ses treize ans, il respirait le danger, ses prunelles fauves la dévisageaient avec tant d'insistance dans la niche de ce silence oppressant que Satya sentit un frisson lui mordre violemment la nuque. Elle se mordit les lèvres, ne comprenant pas pourquoi elle avait eu ces étranges visions d'un futur à la fois terriblement proche et fort heureusement encore loin : les gros titres de journaux clamant avec délice mortifère qu'un nouveau Jack l'éventreur rôdait dans les rues de la capitale, des cadavres – véritable boucherie qui lui valut un haut le coeur – puis son visage. Ces mêmes yeux en amande, ce même sourire en coin si dérangeant, et cette même intonation barbare dans la voix qui teintait ses lèvres guerrières.
D'un soupir, Tyler claqua sa langue contre le palais et referma sèchement son livre, avant de se lever et de partir.

C'est ainsi qu'ils se rencontrèrent réellement pour la première fois. Bien que troublée, Satya n'y songea guère plus après coups, pensant qu'elle était simplement tombée dans une sorte de transe inquiétante due à une vision, mais qu'elle avait mal interprété. Tyler, du haut de son arrogance, oublia vite les faits en apparence, mais cette étrange anecdote lui resta en tête. Lui qui n'oubliait rien. Lui qui analysait tout.

Les années passèrent, et lorsque Tyler atteignit ses dix-huit ans, il se mit en tête de faire un travail de recherche personnel sur les dons et capacités magiques. Pour passer le temps, affûter son esprit, travailler son intelligence... Les sujets l'intéressant le plus s'avéraient être surtout les voyants : oiseaux de mauvaise augure et pourtant si intrigants. C'est alors que son esprit dépoussiéra un vieux souvenir, tel un flash qui sous ses yeux ébahis prit tout son sens : cette fillette blonde le toisant, hagarde sous ce grand saule, le visage blême et les pupilles dilatées tel un félin affolé par les phares d'une voiture, était sans aucun doute douée de la voyance. Ce fut sans préavis que Tyler revint vers Satya, cette camarade de classe qui n'était au final qu'une connaissance.

« Qu'est-ce que tu veux ? » souffla-t-elle méfiante lorsqu'elle vit arriver l'islandais. Celui qu'on qualifiait de dangereux et de peu fiable. Celui qui portait sur lui le parfum obsédant de la lubricité et de l'hémoglobine. « Ton sang. » Un sourire en coin. Elle tressaillit mais plissa le nez avec arrogance, quoique intriguée. « J'ai besoin de quelques gouttes, pour mes travaux sur les voyants. Tu m'aideras. » Le visage fermé de Satya s'éclaira, même si elle avait souhaité ne pas voir la mine du jeune homme se voiler de ce rictus victorieux, elle ne pouvait dissimuler plus longtemps son intérêts pour les propos de Carlson. Elle-même aurait aimé en savoir d'avantage sur ce don qui lui était encore étranger, tel un stigmate greffé à son corps. La jolie blonde acquiesça, et ce fut le début d'une relation malsaine, passionnée et fusionnelle.

Satya prit plaisir à offrir quelques gouttes de son précieux sang à Tyler, suivant l'évolution de ses recherches et recueillant avec intérêt tous les résultats qu'il pouvait lui livrer. L'expérience n'aboutit guère à grand chose : projet trop ambitieux pour leur jeune âge, ils eurent au moins l'opportunité d'apprendre à se connaître et à s'apprécier. Quelques mois après le début des travaux, les deux jeunes gens eurent même une aventure ensemble, qu'ils pensaient sans conséquences, et pourtant...

Si Tyler mit en suspens ses recherches, il garda bien sûr contact avec Satya. Néanmoins les dires de la jeune femme l'intriguèrent d'abord, l'inquiétèrent ensuite : elle lui parla d'un médaillon étrange, le sien. Bien que le jeune islandais continuait de nier et de l'induire en erreur sur des fausses pistes, il comprit bien vite de l'utilité de Satya s'il la gardait à ses côtés. Mais plus le temps passait et plus elle révélait des choses dérangeantes sur son précieux bijou : « Il peut renfermer quelque chose... » soufflait-elle de temps en temps, le regard perdu et l'esprit absent. Et plus elle en savait, plus la relation entre Tyler et Satya devenait charnelle, possessive, obsédante... jusqu'à devenir officielle. Mêlant sentiments sincères et lubricité, cette passion un peu trop sanguinaire devenait dangereuse, et la jeune femme le savait. Car elle voyait Tyler s'intéresser de plus en plus à son don, la questionner sur lui, entailler parfois son poignet sans préavis pour mieux recueillir quelques gouttes de sang, comme fasciné. Mais elle l'aimait, envoûtée elle aussi par cette personnalité instable et dangereuse. Il avait un goût d'adrénaline, elle était son garde-fou.

Janvier 1980, vint le temps de la rupture. Tyler ne supportait plus de la voir posséder de plus en plus ses dérangeants secrets. « Et Nathanael, tu l'as tué pour ton savoir. » « C'est toi que je vais devoir tuer si tu continues ainsi. » Un sourire taquin... pourtant gercé d'une vérité crue. Elle le savait. Au fond, ne l'avait-elle pas toujours su ? Fermant les yeux pour se retrouver dans ses bras. Ils se séparèrent froidement, un jour où Tyler lui certifia qu'elle ne devait plus rien savoir. Satya fut par ailleurs consentante, flairant le danger et redoutant les terribles conséquences.

Voilà près d'un an qu'ils sont séparés, et pourtant les sentiments restent. Cette relation malsaine, violente, destructrice, leur colle à la peau à tel point qu'il leur arrive souvent de partager leurs draps : les étreintes sont bestiales et mordantes, les amants semblent se faire l'amour autant qu'ils se font la guerre car s'en voulant de s'être ainsi quittés. Ils traînent même parfois ensemble, comme si rien de tout cela ne s'était passé, comme s'ils n'acceptaient pas cette rupture, comme si Tyler souhaitait rester près de sa proie afin de mieux l'abattre. Et il le souhaite ; ni l'un ni l'autre ne s'en cache. Du jour au lendemain, Tyler pourrait être capable d'user de bien des moyens pour parvenir à la faire taire.