Moi, je suis un sorcier dont l'ascendance est mêlée ou née-moldu et je suis élève de dixième année. Actuellement, j'étudie comme maison en parcours au choix, je le vois bien en sports magiques ou journalisme et ça me plaît ! Je suis né(e) le 06/07/1961 à Edimbourg et je suis donc écossais. J'ai actuellement vingt ans. Comme sorcier, il faut savoir de moi que ma baguette est faite en bois de saule pleureur, qu'elle contient une écaille de boutefeu chinois (dragon) et qu'elle mesure vint-huit centimètres. Particulièrement souple, elle est plutôt incurvée et a des prédispositions pour la métamorphose. Mon patronus prend la forme au choix et face à un épouvantard, je vois la solitude, l'abandon (à vous de choisir la représentation de ce sentiment). Ma potion favorite est le polynectar et mon sortilège préféré rictusempra. Je suis un élève très bon/bon/moyen/faible/médiocre (au choix) et on dit de moi que je suis protecteur, intelligent, sur de moi, courageux, mais aussi quelqu'un de provocateur, impulsif, jaloux, colérique.. Mes matières favorites sont la défense contre les forces du mal et la métamorphose et celle que je déteste est la botanique. Je suis aussi particularité magique au choix. Je suis unique et je l'assume !


Je préfère vous laisser l'histoire en partie libre, afin que vous puissiez vous approprier le personnage à votre image, néanmoins je crois qu'il est important que certains points soient respectés, afin que mon scénario corresponde à mes attentes et à l'idée que je me fais du personnage, c'est important pour moi.

→ Nathanaël est un jeune homme dont la réputation n'est plus à faire dans les murs de l'école, bagarreur, rebelle et coureur de jupons, ses conquêtes se suivent et ne se ressemblent pas. C'est quelqu'un de très impulsif et colérique, au tempérament provocateur et anticonformiste, préférant largement flâner dans le parc avec une cigarette plutôt que de se rendre en cours et pourtant, très intelligent et doué il pourrait très certainement aller très haut si il se mettait à travailler ! En effet, lorsqu'il s'y met sérieusement, le jeune Hastings brille de par ses incroyables capacités.

→ Je pense que son comportement borderline et sauvage pourrait découler d'une blessure profonde, un manque, une douleur. Quelque chose qui, inconsciemment pousse Nate à agir ainsi avec les gens, un manque de confiance profondément ancré. J'aime les personnages torturés, et je ne voyais pas Nathanaël autrement.

→ Coureur de jupons, il collectionne les conquêtes d'un soir et les histoires sans lendemain. Il n'est pas digne de confiance dans les relations amoureuses, car lui même ne croit pas en l'amour, qu'il associe à une souffrance plutôt qu'au bonheur.

PARC DE POUDLARD, 01h27 ∞Il était tard, les couloirs de l'école étaient depuis bien longtemps vides et silencieux. Seuls se faisaient entendre le doux bruissement des personnages enchantés des tableaux ensorcelés qui allaient et venaient. Tous les élèves étaient endormis si ce n'étaient les préfets en pleine ronde. Tous où presque. Dehors, dans le parc des rires se faisaient entendre, déchirant le silence de la nuit d'éclats endiablés. Sincères. Deux adolescents se tenaient près du lac, un feu brulant dans un petit bocal éclairait de sa lumière tamisée les visages des jeunes élèves, son éclat brillant dans le verre des deux bouteilles de champagne jonchant l'herbe humide. Calypso était avachie sur l'herbe, appuyée contre un troc d'arbre couché, ses vêtements étaient salis par la terre, mais elle s'en fichait. Rien n'avait d'importance. « Passe moi la bouteille, Hastings. » Sa voix était légèrement éraillée par les vapeurs de cigarette, mais elle ne le remarquait pas, où plutôt elle s'en fichait. Le jeune homme qui était assis en face d'elle pris la bouteille, bu une gorgée avant de la lui passer. « Tiens voilà, Delacour, tu m'impressionnes, tu sais, tu tiens bien à l'alcool, pour une sang-pur. » Calypso éclata de rire à gorge déployée, un titre tonitruant. « J'ai rien dit, la discrétion ce n'est pas ton truc jeune fille. » « Oh la ferme » répliqua-elle en buvant une gorgée de champagne, souriant en sentant le contact de la boisson picoter son palais. Elle ignorait comment son compagnon avait volé ça, mais elle s'en fichait. Elle se fichait de tout, elle était libre, elle même en toute simplicité. Le reste n'avait pas d'importance.

COULOIR DU CINQUIÈME ÉTAGE, 15H01 ∞ La sonnerie annonçant la fin du cours retentit entre es murs, bientôt suivie de la mélodie habituelle du raclement des chaises sur le sol et des pas effrénés des élèves. Calypso sortit de la salle de métamorphose avec ses amies lorsque des cris attirèrent son attention. Une bagarre, encore une. La jeune femme tiqua en reconnaissant l'un des adolescents. Hastings, encore. « Hastings, t'as pas fini ? Maintenant lâche Sullivan, avant que le préfet rapplique. » Le jeune homme se tourna vers elle, lâchant son ennemi avant de s'approcher. « Toujours la au bon moment, ma chère Delacour. Qui te dit que c'est moi le responsable ? » « Je m'en fiche, c'est toujours toi qui commence de toutes façons. Oh, et je vois que tu as encore séché le cours de botanique tout à l'heure, tu es en forme cet après-midi, dis-moi. » « Et bien, que de piques en un seul jour, je te retournes le compliments, ma jolie. » « Je t'interdis de m’appeler ma jolie, tu as compris ? Pour toi c'est Delacour ou rien. » Il tiqua, puis s'avança en direction du couloir, néammoins il s'arrêta quelques secondes au niveau de la jeune préfère. Un geste à peine perceptible. « Tu étais moins coincée la nuit dernière, tu sais que je te préfère bourrée .. ma jolie ? Ou devrais-je dire Delacour, la miss parfaite, enfin entre guillemets. » « Tais-toi, je t'interdis de me juger, tu ne me connais pas. » Il ne répondit pas, se contentant d'un clin d'oeil avant de disparaitre au détour d'un couloir.

Il en avait toujours été ainsi entre ces deux là. Les piques fusant entre les provocations les plus malsaines. Tantôt déplacées, tantôt carrément dérangeantes ou violentes. Ils se provoquaient tout le temps, lui rendant folle la jeune femme et elle ne cessant de lui envoyer mille piques à longueur de journées. Ils se détestaient depuis toujours, diamétralement opposés, trop pour s'entendre. Lui, le sang-mêlé, coureur de jupons et rebelle. Fanfaron pirate entre les murs de l'école. Et elle, princesse couronnée, supérieure dans la grandeur de son sang, en un lieu où la pureté règne en maitre, si parfaite, si délicate. Et pourtant, durant leurs moments ensemble, Calypso n'est plus cette princesse de cristal. Elle est elle. Sauvage et décadente en ces nuit enivrantes aux cotés de ce prince débauché. Ainsi, ils ne peuvent se supporter, se provoquant, se testant mutuellement à chaque moment. Et pourtant, la jeune femme jalouse de plus en plus les nombreuses conquêtes du jeune homme, qui quand à lui, se sent attiré par la serdaigle. Mais jamais il ne se l'avouerons. Trop fiers, trop têtus. Trop effrayés. Et s'il n'était pas si différents, au fond ?