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 « You’re holding in your hands the two Halves of my heart »

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Ehrzeÿna N. Arkadÿevna
Ehrzeÿna N. Arkadÿevna

Serdaigle


CREDITS : INTENSE.TRAGEDY™
PARCHEMINS : 76
LOCALISATION : Certainement dans la bibliothèque.
ICI DEPUIS : 09/07/2012

« You’re holding in your hands the two Halves of my heart » Empty
MessageSujet: « You’re holding in your hands the two Halves of my heart »   « You’re holding in your hands the two Halves of my heart » EmptyVen 20 Juil - 22:07


ET JE RÊVE D'UN COURANT D'AIR, D'UN ESPACE CLOS AVEC VUE SUR LA MER.
D'UN SILENCE RADIO, D'UN OCÉAN SOLAIRE… 



« You’re holding in your hands the two Halves of my heart » 833468ROSIEH« Pensais-tu réellement que l’Angleterre serait une barrière suffisante pour me séparer de toi ? Comme tu as l’art de te fourvoyer ma douce Ehrza. Je ne renonce pas aussi facilement, ne l’oublie pas, et le monde comptera bientôt dans ses rangs une nouvelle histoire à écrire. » Ces quelques mots suffisaient à me mettre dans les plus amples états émotionnels qu’un humain normal peut ressentir. En l’instant, c’était la haine qui jurait en mon esprit, lançant des éclairs foudroyant à quiconque s’apprêtait à me déranger pour une fugace interrogation, un instant de conversation. Plus tôt, c’était la peur qui tenait mes entrailles en otage, celle de voir celui que j’avais toujours ; et continuerait de voir ; considéré comme mon frère débarquer d’un instant à l’autre aux portes de Poudlard. Sa missive, courte mais habile, avait suffit à poser le doute en mon esprit. Se pouvait-il qu’il se trouve en Écosse ? En Angleterre ? Avait-il d’ores et déjà rejoint la demeure des Boyle dans le but unique de reprendre ce qu’il voyait comme un bien étant sien ? Raspoutine, faites que non. À tout instant, je m’attendais à le voir au détour d’un couloir, aux grilles de Poudlard… Et pourtant, le raisonnement voulait que Dolohov, pas plus que Dumbledore ne permette à un étranger de franchir les quelques maigres remparts de l’école. Je craignais pourtant que ce soit le cas. Tant d’émotions contradictoire, passant d’un papillon à un prédateur, venant infliger à mon âme la plus vive inquiétude. La raison pourtant voulait que je m’installe sur une chaise, repousse ma chevelure en arrière pour mieux réfléchir à tout cela. La missive se tenait toujours tranquillement dans mon sac, à l’abri dans une doublure, bien que je n’eus rien à craindre : personne ici n’était réellement à même de lire une lettre écrite dans la langue russe. Au mieux, saurait reconnaître quelques mots, mais personne n’était assez fou pour apprendre la langue et se perdre dans ces contrées glaciales où les étrangers n’étaient pas tant les bienvenus. Pour autant, mon instinct de survie, et les leçons glissées à l’oreille par mon paternel autant que ma chère génitrice m’intimaient de brûler au plus vite cette nouvelle, de la détruire par un moyen radical ne permettant dès lors plus la possibilité de dévoiler une parcelle de mon existence que je tentais de fuir désespérément. Une fuite que je n’avais toutefois pas prémédité, mais issue de l’idée de ma mère, devinant sans doute bien trop tôt les projets contre-nature de mon aîné, ou veillant à ce que j’achève mon accomplissement dans une autre contrée que celle qui était ma patrie. Je craignais qu’elle ne m’ait envoyé chez ce géniteur dont mon frère ignorait le nom mais ne cessait de vanter la couardise, tout autant que la sagesse d’avoir prit un mari de court. Par Baba Yaga que je pouvais haïr cet homme, et louait le nouveau professeur de sortilèges de m’avoir glissé quelques nouvelles pensées en tête… Celles de faire souffrir l’homme qui me faisait peur, de libérer sa conscience d’une idiotie me laissant sans reste, de le tuer avant qu’il n’en arrive lui-même à cette solution à mon égard. Destin misérable, n’en souffrais-je assez ?

Ces pensées m’étouffaient, je suffoquais sous le poids d’une conscience dérivant vers divers méandres, sans jamais rebrousser chemin, sans jamais me laisser en paix. Je n’avais pour solution qu’une maigre évasion, qu’un faible repos que je ne trouvais qu’en deux lieux : la salle de musique, où l’air du piano et mes doigts glissant sur les touches m’obligeaient à une certaine concentration, ainsi que la bibliothèque, recelant d’ouvrages que je trouvais passionnant pour mon esprit cultivé. J’avais même eu la chance de trouver quelques livres dans ma langue natale, ce qui me reposait de cet anglais dansant. J’optais finalement pour le second lieu de havre et de paix, ayant de surcroit quelques devoirs à rendre que je ne voulait pas repousser plus encore. Oh, par ailleurs, il y avait cette étrange salle, interdite aux élèves, que je souhaitais ardemment visiter. L’établi ? La cave ? Ah, non, la réserve… J’avais ouï mes camarades parler d’ouvrages qui leur était interdit, qualifié bien trop dangereux. Ah Raspoutine, que les anglais sont puritains. Nul livre ne nous était interdit à Durmstrang, il nous était même conseillé d’entretenir notre esprit par quelques lectures portant sur la plus sombre parcelle de magie afin que jamais nous ne soyons étonnés de trouver en ce bas monde un maléfice que nous ne saurions comprendre. L’est créait des élites, autant le dire après tout. Peu étonnant que les anglais soient incapables de faire face à ces… le nom m’échappait encore une fois, trop vague à mon goût. Dévoreurs de cadavres ? Bah. Peu importait après tout. L’histoire ne me concernait pas réellement en fin de compte, et je ne pouvais nier ne pas tout comprendre dans cette société anglaise.

« RÉSERVE. » M’y voilà enfin. Autour de moi, personne ne semble réellement faire attention à ma présence devant cette porte, cela m’arrange en vérité. Chacun se porte à confirmer que ce lieu est interdit aux élèves, pourtant, nulle inscription n’y fait mention. Au pire, que peut-il m’arriver ? Mon but unique est d’en détailler les titres. Avec un peu de chance, peut-être trouverais-je quelque chose d’intéressant à placer sous mes yeux ? Je ne manque pas d’audace, et déjà mes doigts dérivent le long des titres anglais, français… Par la grande Baba Yaga ! Le dixième volume d’Yvan le Terrible ! Et dans sa langue natale ? Ouvrage unique absent de Durmstrang et pour cause : considéré comme perdu. Je pouvais deviner mon regard pétillant. J’allais avoir le privilège de lire un ouvrage extrêmement rare et de surcroit parfaitement conservé malgré les siècles. La magie et son œuvre. Glissant le livre sous mon bras, je revenais sur mes pas, jetant un rapide coup d’œil au bibliothécaire toujours plongé dans son travail, avant de finalement chercher une table et d’en trouver une. Fort heureusement, les cours étaient terminés, j’allai pouvoir me plonger des heures durant dans ma lecture… Finalement, les devoirs attendraient encore un peu. J’avais mieux à faire. Ce fut un battement d’aile qui attira mon attention, glissant hors de ma chevelure d’automne, esquivant la bousculade qui ne tarda plus. Plus futée que moi la chauve-souris… et bien plus attentive surtout.
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