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 Collision (pv : Atlance C.)

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Basile Pinderschloss
Basile Pinderschloss

Personnel de l'école


CREDITS : Barda
PARCHEMINS : 26
PROFESSION : Prof de gobelin ancien. Ca te fait rêver, n'est-ce pas ? Et bien il a de quoi. Car pour charmer les oreilles de ton créancier, çà commence dans mon cours. Stratégie de séduction gobeline, ou comment entuber un gobelin myope.
LOCALISATION : Chez Gringotts, en train de contracter un crédit gob'prime pour acheter des objets moldus made in ouzbekistan. Vous avez dit ... fauché ?
ICI DEPUIS : 07/07/2012

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MessageSujet: Collision (pv : Atlance C.)   Collision (pv : Atlance C.) EmptySam 14 Juil - 13:45

Journée honnie. Le genre de journée qui arrive sans qu'on la voit venir. Journée qui résulte d'un simple petit évènement, en apparence anodin, et qui finit par mettre une personne aussi aimable que Pinderschloss dans tous ses états. Il suffit, à vrai dire, à la paresseuse créature de mal dormir. Pour lui, c'aura été une nuit désastreuse, nuit de cauchemar à l'enfant qui a encore peur du noir. Ou devrais-je dire, qui a à nouveau peur du noir. Cette nuit, il a rêvé. Ce qu'il n'a jamais vécu, jamais connu en détail, et dont la mémoire le hante pourtant, vivace et d'autant plus troublante qu'elle se manifeste à chaque fois d'une façon différente. Démon polymorphe. Basile a rêvé de sa famille, cette nuit, de la journée fatidique pendant laquelle une triade de mangemorts a daigné porter un vif intérêt à la famille Pinderschloss. Et comme il ne connaît de cette escapade que la fin, le rapport du ministère de la magie, libre à lui d'imaginer le déroulement de la saynète. Comique ? Tragique ? Tragi-comique ? Epique ? se sont-il défendus. Etait-ce rapide ? Le dernier des Pinderschloss se le demande. Il a envisagé une autre manière pour eux d'expier, façon nouvelle qu'il n'avait jusqu'ici pas imaginée dans ses cauchemars. Les parents se débattent en faisant des grands moulinets, tentant bien vainement d'attraper leur baguette magique. Un sort fuse ; pas un sort de mort, bien entendu, mais une silhouette se casse net, avant de se prostré sur un tapis persan. Il ne peut plus voir ce tapis persan. Il ne peut plus rentrer chez lui. Il ne peut plus voir tous ces meubles, ni ces pièces, ni ces monceaux d'objets magiques, bien trop vivants, témoins d'une triste nuit. Il préfère encore s'enfouir sous un monticule de parchemins écrit en gobelins, veiller toute la nuit, ayant terriblement peur de tomber dans les bras de Morphée. Par la suite, il suppose que les mangemorts jouent pendant quelques temps avec les corps crispés. Et lorsque le physique est à bout, ils brisent les liens de l'âme. Cette nuit, il a rêvé que les mangemorts n'étaient pas cléments.
Alors il s'est réveillé en sursaut. Blême comme un linge. Le sommeil l'avait surpris, quelques heures plutôt, mais n'a pas engourdi son corps très longtemps. Sitôt les plaies de l'âme r'ouvertes, Basile émerge, se redresse, et court devant son miroir, pour s'assurer qu'il est désormais bien à nouveau réveillé. Il ajuste son noeud papillon en tentant de se redonner un peu de confiance. Ses jambes sont flageolantes, il se sent fébrile.
Pinderschloss se sert une tasse de thé. C'est comme çà que nous autres, les anglais, procédons. Nous faisons avec.. Mais la déchirure est encore là. Ouverte, béante même. Un gouffre insaisissable et infini. Chute vertigineuse au pays des cauchemars. Mieux vaut ne pas dormir à ce rythme là. Des fois, il essaie des potions pour ne pas rêver, d'autres fois, il tente de se jeter des sorts. Mais le plus souvent, il ne dort pas.
Son visage est creusé. Son teint est cireux. Alors, comme il a pour devise de ne jamais présenter qu'un visage avenant, Pinderschloss s'entraîne devant son miroir. Ses traits se tirent artificiellement en ce petit sourire mutin qui lui est si propre. Ses sourcils se lèvent pour conférer à son visage un air à mi chemin entre la surprise et la joie. Paré de son masque, Pinderschloss est réveillé. Pinderschloss est prêt à attaquer une nouvelle journée. Après tout, la vie continue, non ? Alors pourquoi se permetrait-il, lui, de s'arroger un destin tragique, une révolte épique. Pourquoi montrerait-il ses sentiments ? Ce serait tellement désuet ... D'ailleurs, il n'a nulle envie de parasiter qui que ce soit avec çà.

Journée de hâte. Si elle a mal commencé, elle se poursuit dans un tourbillon, qui a au moins le privilège de noyer sa nuit, et d'éclipser de mauvais souvenirs.
Mais voilà qu'entre deux cours, Pinderschloss passe dans le hall d'entrée, trotinant aussi vite qu'il le peut. Tantôt courant, tantôt galopant. Une montagne de parchemin obscurit son champ de vision. En fait, Pinderschloss est aveuglé, n'a aucune idée si quelqu'un se dresse sur son chemin. Si c'est le cas, il est sage qu'il se pousse. Ou même faire un pas de côté, comme un rat de l'opéra. Car Pinderschloss glisse comme une couleuvre entre des élèves qui piaillent, et, de temps à autre, il entend quelques murmures. C'est qui, çà? Car oui, la frêle stature de l'excentrique n'est pas sans attirer l'attention des élèves que tout distrait. D'ailleurs, la plupart d'entre eux n'auront jamais l'immense honneur de savoir que l'enfant lunaire n'est autre que le digne professeur d'une matière inconnue et oubliée : le gobelin.
Mais alors que Pinderschloss s'apprête à finir sa traversée du hall, grimpant sur les escaliers, c'est l'accident. Car, visiblement, tout le monde n'a pas eu la même logique du Je passe, tu te pousses que lui ce matin. Le choc est proportionnelle à l'allure de Pinderschloss. C'est dans un grand fracas et une effusion de parchemin que Basile rentre, avec toute la grâce d'un phacochère, dans Atlance Criomhthann. Il tente de rattraper des feuilles en vol, sautillant et faisant de grands moulinets de bras. Mais les parchemins ont la mauvaise idée de se disperser. Petits farceurs...

- Miss Crio ... Krathr ... ...tharn ... Kaaa ... bredouille Pinderschloss.

Renonçant au bout de quelques secondes à énoncer le nom de sa collègue, Basile opte pour la solution la plus sage, son cerveau étant hélas imperméables aux noms.

- Atlance ! Vous m'avez fait un refus de priorité, nom d'un troll nannifié ! jette en bougonnant le professeur, faussement offusqué.

Et il n'a pas la moindre idée de ce que les mots refus-de-priorité, sortis bien évidemment du jargon moldu, siginifient. Il offre un sourire radieux à sa collègue et voit avec désespoir la catastrophe de ses parchemins se disperser aux quatres vents, dans l'indifférence générale.
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A. Atlance Criomhthann
A. Atlance Criomhthann

Personnel de l'école


PRENOM/PSEUDO : Kimminette.
CREDITS : ritadee
PARCHEMINS : 73
PROFESSION : Professeure d'Histoire de la Magie, Directrice de Gryffondor et Directrice adjointe de Poudlard.
LOCALISATION : À Poudlard - non, mais, quelle drôle de question!
ICI DEPUIS : 03/06/2012

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MessageSujet: Re: Collision (pv : Atlance C.)   Collision (pv : Atlance C.) EmptyJeu 26 Juil - 9:55

Cinq heures cinquante du matin. Ça, c'est ce que j'appelle se lever tôt. Pendant longtemps, j'ai été un oiseau de nuit, mais en prenant de l'âge, j'ai appris à jouir du bonheur que procure un lever de soleil. Avant même d'ouvrir les yeux, j’entendais les ronrons de mon chat près de mes oreilles, puis, j'ai senti son petit museau froid et mouillé sur ma joue. J'avais compris le message : il était l'heure de me sortir du lit. « D'accord Lone Ranger, je suis debout, je suis debout. » Oui, mon chat s'appelle Lone Ranger. Je l'ai trouvé il y a quelques années déambulant seul dans Diagon Alley. La décision de l'emmener avec moi à Hogwarts avait été très simple. Son petit visage près du mien ce matin, c'était très réconfortant. Cependant, pas le temps de flâner au lit ce matin puisque je devais aller faire un tour de garde avant que les cours commencent. C'est toujours comme ça lorsque je n'ai pas de cours à donner tôt le matin. Ça été difficile de sortir du lit. J'étais si bien dans mes couvertures chaudes, avec les premiers rayons du soleil qui entraient par la fenêtre et qui venaient me réchauffer le visage parce ce matin visiblement froid de janvier - c'était facile à savoir, puisque ma fenêtre était toute givrée dans le bas. Lentement mais surement, je suis sortie du lit et j'ai été remplir le bol de nourriture de Lone Ranger, qui miaulait comme une âme en peine. Ce fut rapidement l'heure de faire ma toilette. Après m'être vêtue d'une simple robe de sorcier et mis ma baguette dans ma poche, je me suis dirigée vers la sortie laissant Lone Ranger derrière moi, trop occupé à jouer avec sa petite boule de laine.

Après quelques minutes à déambuler sur le troisième étage, j'ai réalisé que ce serait un matin tranquille. Je n'avais croisé que deux étudiants qui se bécotaient dans un coin près d'une rangée d'armures. « Mademoiselle Anderson, Monsieur Dean, vous connaissez le réglement... » Ils avaient affiché un petit air coupable, et leurs petites joues rougies par leur passion les rendaient plus qu'adorables. « Je vais faire comme si je n'avais rien vu, mais filez avant que Dolohov vous trouve. » Dolohov et ses décrèts stupides empêchaient les gens de se divertir un peu. Qu'est-ce que ça change que deux amoureux expriment leur désir dans un coin sombre du château? Après un petit clin d'oeil de ma part, ils avaient fuis en réprimant un petit sourire. Et puis moi, je pensais encore à cette harpie de Dolohov, me dirigeant vers le hall d'entrée puisque les cours allaient commencer.

Puisque j'étais un peu dans mes pensées, je n'ai pas vu le professeur Pinderschloss se diriger vers moi à une vitesse alarmante. Plus rapidement qu'on puisse le réaliser, nous nous étions rentrés dedans de plein fouet, et des papiers volaient dans tous les sens. « Miss Crio ... Krathr ... ...tharn ... Kaaa ... » Ciel, les gens ne savaient jamais comment prononcer mon nom. Par chance, Basile avait abandonné rapidement. « Atlance ! Vous m'avez fait un refus de priorité, nom d'un troll nannifié ! » Je ne pus m'empêcher de rire un peu. Pinderschloss avait toujours été un drôle de petit lutin, mais je l’aimais bien. Et puis le pauvre, toutes ses feuilles s'étaient dispersées dans le hall d'entrée. D'un petit coup de baguette, je ramenai toutes les feuilles en une seule pile bien droite dans mes mains et les tendis vers lui. « Je crois que nous sommes tous les deux dans le tord, Balise. Mais voilà vos feuilles, pour me faire pardonner. »
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Basile Pinderschloss
Basile Pinderschloss

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MessageSujet: Re: Collision (pv : Atlance C.)   Collision (pv : Atlance C.) EmptyMer 1 Aoû - 16:55

- Ah non ! Non ! Non !

La rage se remet à bouillonner au fond de ces petits trippes humaines. Lui, pacifique profaillon, est plutôt du genre à rire de ces mésaventures de couloir - pour ainsi dire. Or donc, que se passe-t-il pour qu'il sente un regain d'agressivité irriguer son corps fluet. Peut-être sont-ce les évènements assez peu plaisants de cette nuisance qu'est cette matinée. Dans tout les cas, il sent comme une envie ... ou peut-être est-ce une pulsion ? de s'acharner sur quelqu'un.
Qui de mieux choisit que sa première rencontre aujourd'hui ? Chère Atlance Criomhthann, grinfondorienne dans l'âme. S'il faut que quelqu'un soit rageusement immolé sur la bûcher de sa boudeuse haine, pourquoi pas elle ? Quel meilleur prétexte qu'un refus-de-priorité ? A moins que cette dernière phrase ne doive légitimement commencer par "quel pire ...".
Pinderschloss prend en grimaçant les feuilles que la magie a replacé en ordre. Et, plein de superbe, jette un regard offusqué à sa collègue.

- Vous croyez de gémir un "Oh, non, mon Basilounet, pardonne moi." pour effacer ce cataclysme. Vous n'avez pas trop notion du désastre et de la perte, on dirait, Madame, ronchonne-t-il en appuyant sur le Madame. Moi, dans le tord ? C'est inconcevable. Je marche, en route pour faire quelque chose, alors que vous, vous flânez, et vous trouvez le moyen d'occuper la moitié du chemin. Ensuite, non contente du cataclysme, vous arrangez la situation d'un coup de baguette magique ... C'est ...

La créature rougit, et enfle comme un vieux pigeon obèse. La rage et l'incompréhension sont telles qu'elles font perdre toute raison à ce personnage d'habitude bizarrement affable. Suffoqué, il ne trouve les mots pour exprimer sa colère.

- Vous êtes ... une sorcière !

Et lorsqu'ils sortent, ils sont bien entendu chargé d'une énigme pinderschlossienne. Car effectivement, le lutin ne semble pas s'être aperçu que le monde dans lequel il vit est un monde de magie. Ou les capes, robes de sorciers et baguettes de sorciers permettent sans aucun effort d'accomplir les gestes d'un quotidien rebutant. Au nombre desquels, réparer le désastreux envol de feuilles. Ou même, de faire léviter les feuilles, plutôt que de porter plusieurs kilos de parchemins, afin d'éviter une scoliose non méritée. Comme le grincheux n'en fait qu'à sa tête, il considère que la moldu-attitude est des plus fashionable. Aussi le très in professeur considère que remettre des feuilles en ordre d'un coup de baguette est du plus mauvais goût. Pourquoi ? Voilà qui semble une question bien inopportune.

- Vous savez, la politesse élementaire, c'est de se baisser. Vous voyez, se baisser, et faire les choses soi-même. Mais je suis certain, que vous ignorez le sens de faire les choses soi-même. Vous êtes bien trop ... sorcière pour çà. Vous laissez faire la magie. Ca se fait tout seul. Mais les choses ne sont pas si simples. Parce que vous voyez, ave moi, çà ne passe pas. Vous ramassez, et puis c'est tout, comme une personne normale.

Sur le point de se transformer en beuglante à visage humain, Basile commence à trépigner. Des tics nerveux apparaissent sur son minois visiblement en manque de sommeil. Les yeux, les joues, la bouche. Tout se crispe et se coince. Il n'a plus l'entière maîtrise de ces gestes, ni de son vocabulaire. Ni, à vrai dire, de sa pensée. Car oui, même Pinderschloss trouverait pour le moins curieux de faire un scandale pour l'utilisation de la magie à Poudlard. Mais comme l'heure est à décliner le Je passe, tu t'pousses en T'as tord, tu ramasses, plus rien n'a guère d'importance aux yeux de ce dernier. Querelle vaine dont il prendra sans doute conscience dans quelques heures ... Ou quelques jours. Mais avant cela, il faut que sa rage explose, fasse des confettis et des feux d'artifices. Pour son propre bien, il ne reste plus qu'à éspérer qu'Atlance ne s'offusque pas de cette agression sans raison. A moins, au contraire, qu'une juste correction remette ses esprits en place, avant que les éclats de voix de ce bizarre petit professeur ne dissuade les élèves de premier cycle de tenter un jour la LV3 gobelin.

- Je vais vous expliquer. Vous donner une chance. Je suis d'humeur magnanime. Leçon de politesse N°1. Vous me remercierez plus tard.

Pinderschloss déglutit rapidement et jette la montagne de feuille par dessus sa tête, dans un ouf! strident. Ce simple geste suffit à lui redonner le sourire, mais non point à apaiser sa folie. Alors que les feuilles volettent sagement autour, bercées par les courants d'air et le piétinement des élèves - qui se régalent sans l'ombre d'un doute de cet encombrant et stupide professeur -, Basile n'a qu'une sentence.

- Et bien ! Ramassez maintenant !
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