Lorcan se leva tranquillement, il était tôt, beaucoup trop tôt pour les autres élèves avec qui il partageait le dortoir. Mais le jeune homme ne s’en formalisa pas. Même après huit ans passés avec ses camarades de chambre, ils n’étaient pas du tout proches alors ils laissaient le jeune Scamander dans son coin et celui-ci ne s’en était jamais formalisé. Ce qui était pratique quand on se levait tôt, c’était qu’on pouvait utiliser la salle de bain sans être pressé de sortir par les autres. Souriant, Lorcan alla donc prendre tranquillement sa douche avant de sortir complètement prêt pour une nouvelle journée de cours. Mais comme tout le monde, il avait sa routine du matin sauf qu’elle n’avait rien à voir avec celles des autres. Pour ses camarades de dortoir, c’était de se mettre du déodorant, de faire quelques abdos pour être en forme, des choses que le jeune homme trouvait complètement inutiles. Non, lui il sortait de sa salle commune, montait l’étage qui le séparait du hall et sortait dans le parc de Poudlard. Là, on se dit qu’il pourrait aller y faire une marche solitaire ou un petit footing mais ce n’est encore pas le cas. Lorcan n’a jamais été du genre sportif. Sur un balais il se débrouille bien mais il ne se voit pas rentrer dans l’équipe de Quidditch, il n’aime pas les sports collectifs, il sait qu’il ne pourrait jamais y arriver tellement son indépendance et son détachement vis à vis des autres est grand. Il marche donc tranquillement dans la neige toute fraîche laissant de petites traces derrière lui mais il se fiche bien de savoir où il va, ce n’était pas comme s’il faisait quelque chose de mal. Heureusement qu’il s’est bien emmitouflé car le froid est poignant à cette heure de la matinée. Le sourire aux lèvres, il tardait vraiment au jeune homme d’arriver au but mais pour cela, il devait s’enfoncer un petit peu dans la forêt. Et il n’en avait pas peur, ce n’était pas comme s’il allait rencontrer le Grand Dévoreur sur le chemin de la clairière où le professeur de créatures magiques gardait quelques créatures pour ses cours. Donc il s’avança sans crainte et au bout d’une dizaine de minutes il arriva à la petite clairière. Là se trouvaient des Scroutt à Pétards, un hypogriffe que Lorcan aimait beaucoup et un niffleur qui semblait dépité. En effet, il n’y avait pas beaucoup de trésors à dénicher dans la forêt interdite de Poudlard. C’est vers l’hypogriffe que le jeune homme alla en premier. Depuis petit c’était une créature qu’il aimait beaucoup. Celui de son père et qu’il considérait comme son ami commençait à se faire vieux et le jeune Scamander était certain qu’il ne passerait pas l’année. Mais quand il quitterait l’école, il était décidé à avoir son propre hypogriffe et grâce aux conseils de son père il savait très bien comment s’y prendre avec ce genre de créatures. Toutes ces créatures magiques étaient sa passion, c’étaient ses amis. Bien entendu, le jeune Lorcan avait des amis humains mais il avait beaucoup plus de facilités à faire confiance aux animaux. En tout cas, il était clair qu’il ne ferait jamais confiance à toutes ces filles qui essayaient de le suivre sans arrêt. Il détestait cela et il commençait à en avoir peur. Mais le jeune homme décida de ne pas y penser et de profiter de cet instant entre lui et les créatures.

L’heure du déjeuner sonna cependant et comme d’habitude, Lorcan arriva en retard et les chaussures trempées. Il n’y avait pas fait attention jusqu’à ce qu’on lui fasse la remarquer quand il s’assit à la table de Poufsouffle. Sortant sa baguette, il sécha tout cela avant de se mettre à manger sans être perturbé. Il sortit un livre de son sac et se plongea dans sa lecture en oubliant ce qui l’entourait. Peut-être aurait-il dû faire attention à la jeune fille qui plus loin le fixait d’un air machiavélique. Elle préparait quelque chose c’était certain mais Lorcan n’en avait aucune idée. Finissant son petit déjeuner, il sortit de la Grande Salle son sac sur l’épaule pour se rendre à son prochain cours avec trente minutes d’avance mais il trouverait bien quelque chose à faire sur le chemin. Alors qu’il allait traverser le hall, il entendit quelqu’un appeler son nom, une voix de fille. C’est le regard atterré qu’il se retourna chose qu’il n’aurait pas dû faire. En quelques secondes, alors qu’il ne comprenait pas ce qu’il se passait, la bouche de ce qui lui paraissait être une fille vu la longueur de ses cheveux se posa sur la sienne. Eberlué, il ne fit aucun geste et finalement, elle finit par se reculer. Lorcan la regarda incrédule comme si elle avait perdu l’esprit et il sentit ses joues se colorer en voyant le nombre de personnes qui avaient assistées à la scène. « Euh … On se connaît ? » Lui demanda-t-il complètement perdu par son attitude.

Dire que Lorcan était perdu par l’attitude de la jeune fille était un euphémisme. Non mais sérieusement elle se prenait pour quoi ? Le jeune homme n’était vraiment pas du genre à s’énerver et il ne le ferait pas face à cette fille qu’il ne connaissait pas. Bon d’accord, ce n’était pas tout à fait vrai, ils s’étaient parlés une ou deux fois enfin pardon, elle lui avait parlé une ou deux fois parce que Lorcan n’avait pas pu en placer une tellement elle avait de choses à lui dire et franchement cela ne l’avait pas dérangé parce qu’il n’avait strictement rien écouté et avait rêvassé pendant qu’elle lui parlait. Enfin bon, c’était une fois et il l’avait déjà oublié lui et il n’avait pris aucune potion ce matin ni les jours précédent et il n’avait pas oublié sa mémoire car il était certain qu’il se souviendrait d’avoir une copine chose qui n’était pas arrivé depuis sa naissance alors il ne voyait pas ce qui le pousserait à en avoir une maintenant en fait et surtout cette fille dont il ne se souvenait même pas le nom. Elle se trouvait là en fasse de lui, avec une coiffure vraiment bizarre et dont elle semblait prendre soin, on pouvait le voir car elle ne bougeait presque pas la tête et puis ses talons, ça c’était un truc que Dolohov devrait interdire au lieu d’un fichu couvre-feu à dix-neuf heures ! Comment vous voulez que Lorcan puisse aller voir ses amis les créatures magiques avec un pareil couvre-feu ? C’est soit les créatures, soit le repas donc bon … Enfin, il allait les voir le matin avant déjeuner ou dans la journée lors de ses périodes de libre. Lorcan n’était pas du tout du genre à briser les règles, sauf celles qu’il trouvait inutile mais bon, il les respectait car il savait que cela signifiait tranquillité et cela n’était pas négligeable. Voilà ce que le jeune homme cherchait dans ce château et ne trouvait que très rarement. Et pourtant, il ne faisait rien pour se faire remarquer, toujours un livre ouvert sous les yeux, il avançait dans les couloirs de Poudlard en lisant quand il n’y avait pas trop de monde et il aurait apprécié quelques instants de lecture avant d’aller en cours mais il pouvait déjà dire au revoir à son petit moment de détente, il allait être occupé quelques temps avec cette fille qui n’avait pas l’air d’avoir grand chose dans la tête. Non mais il avait l’habitude de filles un peu folles, ses groupies étaient tarées mais là cette fille dépassait la limite quoi ! Les autres se tenaient à distance et rigolaient dans son dos, c’était déjà bien pénible mais se faire embrasser de la sorte au milieu du couloir alors qu’un décret stipule de se tenir éloigné, ce n’était pas ce que Lorcan aimait. D’ailleurs, cette histoire de décret allait lui rendre service … Enfin bon, pour l’instant il était coincé devant elle qui semblait bien le connaître, comme tout le monde sauf que personne ne le connaissait. Et devant son air gêné et confus, elle sembla complètement heureuse.

« Tu es si drôleeeeeee mon chéri ! Hihihi, j’ai failli y croire pendant une seconde tu sais ! » Lui par contre la regardait avec de grands yeux ouverts alors qu’elle laissait encore un gloussement s’échapper de ses lèvres. Chéri ? Elle s’était trompée de personne alors parce qu’il n’était certainement pas son copain, ça ne risquait pas d’arriver de sitôt. Sauf qu’elle semblait vraiment collante vu qu’elle lui avait sauté au cou, elle ne serait certainement pas du genre à partir d’elle-même, non elle allait rester là alors que tous les regards étaient sur eux et que tout le monde se demandait pourquoi soudainement Lorcan Scamander avait une petite amie alors qu’il refusait toutes les filles qui lui courraient après. Non mais elle se prenait pour qui elle ? Et pourquoi faisait-elle ça exactement ? « Et moi pendant une seconde j’ai faillis m’étouffer. Je crois que tu te trompes, je ne suis pas ton copain. » Lui dit-il tout simplement et le public sembla s’apaiser. Malheureusement, ils n’étaient pas au bout de leurs surprises … La jeune fille pas une seule seconde déconcertée par ses paroles continua : « Tu es sublime aujourd’hui, hihi ! Bon, pas autant que moi, mais on ne peut pas t’en vouloir, je suis si magnifique ! » Elle était sérieuse ? Donc cette fille était folle et en plus elle avait un égo surdimensionné … Et bien, elle n’avait rien pour elle la pauvre. Non mais vous imaginez quelqu’un qui vous dit ça ? N’importe qui explose de rire ! Ou reste consterné comme Lorcan n’arrivant pas à croire que c’est possible. « Et bien, tu as une belle estime de toi. Sinon c’est quoi ton prénom ? » Lui demanda-t-il. Tant qu’à faire, autant connaître son prénom pour pouvoir l’appeler par celui-ci non ?

Le jeune Scamander n’avait pas l’habitude de se retrouver entourer de personnes comme Jackie, il n’avait d’ailleurs pas l’habitude de se retrouver entouré par beaucoup de personnes malheureusement. Mais ce n’était qu’un léger détail, il survivrait. Ce qu’il détestait le plus dans cette situation c’était qu’elle fasse cette scène en public. Ils savaient tous les deux qu’ils ne sortaient pas ensemble ou alors elle était complètement folle et franchement Lorcan commençait à penser qu’elle l’était. Ses groupies le suivaient partout regardant ses moindres mouvements mais au moins elles ne l’obligeaient pas à parler ce qui était le pied pour lui qui n’aimait pas parler pour rien dire et surtout dans des situations de ce genre. Mais il ne voyait pour l’instant aucun moyen de se sortir de ce calvaire et il était certain que cette discussion allait lui apporter plus de mal que de bien car toutes ses groupies allaient croire la jeune femme et donc lui faire payer d’avoir choisis Jackie au lieu d’elles ce qui n’était pas vrai. Lorcan avait vu ce phénomène se produire tellement de fois sur les élèves masculins du château qu’il sentait que cette journée allait être pourrie, réellement pourrie. Le jeune homme ne trouvait pas ses paroles très drôles mais elles semblaient faire rire la demoiselle en face de lui. « Lorcan, Lorcan, mon pauvre Lorcan ! » Cette fois, il ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel. Le jeune Scamander était une personne très patiente que l’on n’agaçait pas très facilement mais Jackie semblait avoir réellement un don pour cela. Elle avait l’air réellement stupide avec son gloussement s’en rendait-elle compte ? Enfin à sa place Lorcan aurait fait profil bas et puis de toute manière, tant qu’à sortir avec une fille, autant sortir avec une fille intéressante. Pour l’instant en tout cas, elle allait lui apporter que des mauvaises choses, il en était persuadé. Lorcan ne répondit pas à cela et demanda son nom parce qu’il ne la connaissait pas. Il se souvenait qu’ils s’étaient parlés quelques secondes une ou deux fois mais c’était tout alors il n’avait pas pris la peine de retenir son nom persuadé qu’il ne le rencontrerait jamais, grave erreur … « Jacqueline Baisley. Enfin, faut m’appeler Jackie. Parce que Jacqueline, tu comprends, c’est long comme prénom, alors Jackie, c’est mieux, et puis, c’est plus cool. Dis-moi Lorcan, t’es gay ? C’est pas que j’ai quelque chose contre eux hein. Enfin, c’est bizarre, d’être gay, et pas franchement normal, mais bon, les gays ils sont gentils, c’est un peu comme des copines tu vois ! Je te dis ça, vu que t’es supeeeeeeer gentil, tu vois, c’est drôle ! » Elle devrait aussi penser à s’arrêter de parler, sérieusement s’arrêter de parler. Donc maintenant il connaissait son nom et elle n’aurait pas pu le lui donner comme ça sans tout son charabia ? Non, cela ne semblait pas possible pour la jeune femme et puis elle était obligée de lui demander s’il était gay ? Si tous les gens gentils étaient gays, il y aurait beaucoup de gays sur terre. Lorcan n’avait rien contre eux bien entendu mais il ne l’était pas ça il en était certain. Si son regard devait s’attarder sur quelqu’un c’était plutôt sur des filles. Soupirant, il lui répondit : « Non, je ne suis pas gay et ce n’est pas un mot qu’il faut associer avec gentil, tous les gays ne sont pas gentils et inversement. » C’était vrai non ? Il devait bien exister des gays méchants et il existait des hétéros gentils. Lorcan commençait sérieusement à douter des capacités mentales de la jeune fille en face de lui. En général il était tolérant, là il se trouvait devant un cas exceptionnel. Au départ il avait cru qu’elle le faisait exprès, maintenant il en doutait … « Il faut que je t’avoue quelque chose, Lorcan. Mais ça ne doit pas être un frein dans notre relation hein. Mais, je me dis que … tu mérites de le savoir, tu vois. » Qu’est-ce qu’elle allait encore lui sortir ? Lorcan craignait le pire … « C’est … mes ongles. Ce sont des faux, tu vois. En fait, je ronge mes ongles, et ils sont laids. J’ai honte. Est-ce que tu pourras m’accepter comme je suis ? » Les yeux du jeune homme n’avaient jamais dû autant sortir de leurs orbites qu’à ce moment là. Déjà elle pendait qu’ils étaient dans une relation et après sa confession était qu’elle portait des faux ongles ? Mais elle sortait d’où cette folle ? Comment on l’avait laissée entrer à Poudlard et comment elle était arrivée en septième année ? « J’aurai pas dû être si brusque. Ça doit te faire un choc. Et c’est pour ça que je ne veux pas d’enfants. J’ai peur qu’ils héritent de ça, tu comprends ! Je voudrais vraiment faire don de ma beauté à une génération future, mais … je refuse de perpétuer la lignée des rongeurs d’ongles ! » La bouche ouverte, Lorcan la regardait stupéfait. Elle ne voulait pas d’enfants parce qu’elle avait peur qu’ils se rongent les ongles ? Cette fois il en était certain, elle était folle furieuse cette fille. Et puis les ongles ce n’était pas important dans une relation ! Il n’avait jamais été dans une mais pour lui c’était une évidence quand même ! Le jeune Scamander s’éclaircit la voix et dit : « Ecoute, j’espère que la personne qui sera dans une relation avec toi comprendra mais pour moi cela n’a aucune importance. Les ongles c’est la dernière chose à laquelle je pense dans ma vie et je me ferais pas trop de soucis pour tes enfants quoique vaudrait peut-être mieux éviter quand même pour d’autres raisons plus évidentes … » Pour rattraper le manque de cerveau de la mère, ils devraient avoir un père presque géni !

Lorcan ne savait pas comment réagir face à Jackie. Face à n’importe quelle fille, il aurait prétexté quelque chose ou du moins, elle aurait essayé d’avoir une conversation intéressante avec lui pour l’impressionner mais la jeune fille en face de lui semblait s’en donner à cœur joie pour lui faire sentir le contraire. S’il y avait une chose que Lorcan détestait plus que tout au monde c’était les gens qui parlaient sans jamais s’arrêter. Il le faisait de temps en avec les créatures magiques mais quelqu’un qui parle de sa passion c’est normal. Par contre, quelqu’un qui comme Jackie vous parle des gays et de ses ongles, c’est très insupportable. D’ailleurs, le jeune homme se demanda comment il était arrivé à comprendre un mot de ce qu’elle avait dis. C’était vraiment une mission et ça allait lui demander une concentration folle qu’il n’aurait pas pour les cours plus tard. Décidément, elle avait tout faux cette fille aujourd’hui. Mais d’un caractère peu méchant, Lorcan ne voulait pas lui dire d’aller se faire voir comme ça de but en blanc, il voulait juste lui dire ou faire comprendre qu’elle l’énervait à cet instant précis. Le jeune Scamander préférait qu’on lui jette des insultes à la figure comme le lui faisait Sharly plutôt qu’on lui fasse perdre son temps avec des conneries pareilles. « T’as sûrement raisoooooon ! Oh c’est dingue, plus je parle avec toi, plus j’ai l’impression d’apprendre plein de choseees ! Si tu veux, en échange, je peux t’apprendre à faire l’amour, hihi, je suis particulièrement bonne à ça ! » Cette fois, Lorcan ne sourcilla même pas, il avait l’habitude qu’on lui fasse ce genre de proposition et il était très peu intéressé. Contrairement aux garçons de son âge, le jeune homme n’avait pas ce besoin de voir une fille nue et de la toucher pour se sentir un homme. Il le ferait toujours mais il faudrait que ce soit spécial et il doutait que cela le serait avec Jackie. Ils n’avaient rien en commun, pas une toute petite chose et dans ces cas là, Lorcan préférait rester puceau et être la risée de ses camarades de dortoir. Il était leur risée depuis tellement longtemps que désormais il en avait l’habitude. Il n’avait pas espéré trouver quelqu’un comme lui dans le dortoir, tout ce qu’il leur avait demandé était de le laisser tranquille et ils l’avaient fait la plupart du temps. « Ecoute, franchement je vais passer cette offre, je ne suis pas intéressé. » Comment allait-elle le prendre ? Un mystère mais il allait rapidement le découvrir et Lorcan avait déjà peur de ce qu’elle pourrait faire. Vexée ? Certainement ou peut-être pas, il n’arrivait pas à lire un fil conducteur en elle comme il y arrivait avec tout le monde. Elle était tellement bête que ses réactions ne pouvaient pas être anticipées. Allait-elle essayer de le convaincre, il espérait que non, la scène était toujours publique …

Le sujet des ongles fut abordé au plus grand désarroi de Lorcan et elle sembla trouver son raisonnement des plus intéressants. « Je .. Qu’est-ce que je peux être bête parfois, hih ! T’es si intelligent en fait ! T’as raison ! Si un type m’aime pas pour mes ongles, c’est qu’il est pas pour moi ! Et mes enfants seront parfaits quoi qu’il arrive ! » En fait maintenant, il ne savait pas s’il avait dis quelque chose de vraiment intelligent vu qu’elle semblait prendre chaque chose qu’il disait au pied de la lettre. Son histoire d’ongles ne gênerait personne, il y avait des milliers de gens qui se les rongeaient par contre, son niveau cérébral serait certainement ce qui l’empêcherait de trouver quelqu’un et d’avoir des enfants un jour dans sa vie. Le jeune homme se demanda quelques secondes comment devait être ses parents et prit peur alors il arrêta la pensée de suite. « Je te prendrais dans mes bras si j’avais pas peur de me décoiffer, tellement je t’aime là tout de suite, tu me sauves la vie, je vais pouvoir procréer grâce à toi ! » Là Lorcan se maudissait ! Elle allait procréer grâce à lui ! S’il avait des enfants un jour, il leur donnerait quelques instructions de base pour éviter les enfants de celle-ci le plus possible car s’ils étaient comme elle, ce serait terrible. Le jeune blond essaya de cacher son visage horrifié car c’était réellement son sentiment et dit : « Ecoute, je suis ravi de t’avoir aidé mais je vais devoir filer. Si la prochaine fois qu’on se voit tu pouvais éviter de me sauter dessus ce serait génial. » Lui dit-il tout simplement en espérant qu’elle le laisse tranquille. Mais raté, en plus d’être pénible c’était un vrai pot de colle !