Je t'ai apporté des muffins [ PV Horace]

**ICI DEPUIS** : 02/06/2012

Je t'ai apporté des muffins [ PV Horace] David-13

J'ai apporté des muffins ∆ ft Sibylle et Horace

Sibylle était, aujourd'hui, bien décidé à faire quelque chose. Elle en avait marre de ne pas réussir à trouver l'amour. Elle n'était pas une des filles les plus jolies et elle le savait mais elle ne pouvait plus vivre comme une bonne soeur. Sa décision était prise et portait sur Horace. Elle voulait réussir à le séduire. Elle appréciait énormément le professeur de potion et depuis maintenant 4 ans qu'elle travaillait ici, elle pensait et rêvait régulièrement de lui. En 4 ans, vous vous dîtes, ils sont devenus maintenant assez proche et elle n'a plus qu'à lui sauter dessus pour réaliser son rêve... mais non. Deux pieds gauches... c'était tous les deux, deux pieds gauches. Et Sibylle avait bien trop peur de prendre le risque de perdre ce qu'elle avait acquit.

Horace était terriblement timide et passionné par son travail. Ce dernier n'avait pas vraiment besoin de femme voir pas du tout. Il aimait tellement ce qu'il faisait et il était tellement dans son univers qu'une femme lui serait superflu voir serait un boulet. Et sa timidité mettait un point final au célibat du maître des potions de Poudlard. Quand à Sibylle, elle était si maladroite qu'elle n'arrivait pas à arriver discrètement. Non, la jeune femme en matière de séduction était un véritable éléphant dans un magasin de porcelaine. Ayant beaucoup trop souffert et ayant fait fuir à de nombreuses reprises des hommes, la jeune femme s'était donnée pour règle de ne jamais faire le premier pas... voilà pourquoi, tous les deux n'avançaient pas. Surtout que la jeune femme ignorait le plus important, est ce qu'elle plaisait au professeur? Elle n'en avait aucune idée mais elle l'espérait.

Quoi qu'il en soit, aujourd'hui, elle s'était décidée à tout avouer à Horace. Lui dire qu'il lui plaisait énormément et qu'elle voulait tenter quelque chose avec lui. Oui, Sibylle était décidée pour cela... néanmoins comme à chaque fois, elle se dégonflera et passera certes un moment sympathique avec lui, mais restera dans le comportement d'une bonne copine scrutant un peu trop les faits et gestes de son ami.

Aussi bonne cuisinière que dragueuse, Sibylle s'était tout d'abord rendu dans les cuisines du château. Elle avait alors demandé aux elfes de maison de lui donner quelques muffins dans le panier rustique qu'elle avait apporté avec elle. Oui, elle avait envie d'impressionner Horace, mais avec comme unique atout un talent incertain pour la cuisine salé, elle n'allait pas pouvoir faire grande impression à cet heure de l'après midi. Après les avoir disposé dans le panier d'une manière flatteuse, elle se dirigea vers le cachot. Bien tendu, elle avait pris la précaution de cacher le panier dans un sac qu'elle avait agrandi à l'intérieur grâce à un sortilège. Elle ne supportait pas l'idée que tout Poudlard soit au courant qu'elle a le béguin pour le maître des potions alors que lui même ne le voyait pas.

Elle arriva finalement dans le bureau du professeur. Elle avait bien vérifié que ce dernier n'avait pas cours et qu'il avait le temps de discuter avec Sibylle. Elle toqua alors à la porte et entendit une réponse lui demandant d'entrer. Elle ouvrit alors doucement la porte, légèrement tremblante de part le stress des révélations qu'elle voulait lui faire. Elle entra donc et se retrouva face à Horace assit à son bureau. Alors, toutes les résolutions que la jeune femme avait décidé de prendre s'envolèrent. Encore une fois, elle venait de se dégonfler, trop impressionné par l'enjeu de ce qu'elle voulait lui dire. Elle fini alors par lâcher simplement:

«Je t'ai apporté des muffins»

**ICI DEPUIS** : 31/05/2012

Mon bureau se situait dans les cachots, cet endroit soi-disant malfamé, puisqu'isolé du reste de l'école. En effet, rencontrer une âme (vivante) dans ces couloirs relève d'un exploit. Je me retrouve isolé du reste du monde, mon cours et moi. Dans les cachots, je me sens loin de mes amis professeurs, loin des autres élèves de l'école. Car, bien sûr, j'aime mes Serpentards, mais vous savez, ce ne sont pas les étudiants les plus faciles à « apprivoiser ». Ils se révèlent tous être très gentils quand on apprend à les connaître, mais à l'extérieur, l'image qu'ils laissent tous transparaître est une image de dur à cuir, froid, qui aime mettre des limaces dans les chaussettes des mal-aimés. Bien que j'appréciasse que mon cabinet soit situé prêt de ma classe, je me sentais un peu seul dans mon coin, entouré de mes livres et des travaux que me remettait mes pupilles. Vous savez, le métier d'enseignant a des avantages et des inconvénients. L'inconvénient majeur me traversant présentement l'esprit est la correction. Je déteste corriger, réviser, noter des travaux. Malgré ma grande timidité, j'aime être auprès des jeunes. Quand ils s'abreuvent de mes paroles, je ressens une satisfaction. La plus belle satisfaction qu'un professeur puisse avoir. Quand j'enseigne, je deviens moi, le vrai Horace Slughorn. En fait, quand j'enseigne, je me sens un peu comme un adolescent vivant son premier amour. L'amour... un sujet bien trop délicat pour moi.

Qu'est-ce que l'amour ? Peut-on le créer ? L'amour est-il prédestiné ? Est-ce que l'amour existe ? Pour moi, l'amour est l'éternel inconnu. Il n'a jamais frappé à ma porte. Et même s'il était venu y frapper, je n'aurais sûrement pas ouvert. Et puis, ai-je vraiment le temps de laisser l'amour s'immiscer dans ma vie ? Avec mon travail, qui est - n'oubliez pas - ma passion première, ai-je vraiment le temps de me consacrer à aimer une autre personne ? Et puis, comment sait-on si on est amoureux ? On ne me l'a jamais enseigné à l'école, je ne l'ai jamais lu dans un bouquin. L'amour, c'est quelque chose que tout le monde connaît, mais que personne ne semble connaître réellement ce que c'est. On peut ressentir des sentiments envers une personne, mais est-ce réellement de l'amour ? Je peux vous donner un exemple. Vous savez, hum... cette professeur d'anatomie ? Elle est fort jolie. Et gentille. Et charmante. Mais, est-ce que ma relation avec elle est exclusivement platonique ? Est-ce que nous sommes seulement des amis ou plus ? Je l'ignore...

Je m'amusais à réviser des travaux d'étudiants, quand tout à coup, on cogna à ma porte. Qui cela pouvait-il bien être ? Personne ne vient habituellement me visiter, même pas des étudiants pour me poser des questions. Je crois que les gens pensent que je suis un peu bizarre, ce que je suis sûrement, car hé! tout le monde est bizarre. Je pris le temps de ranger un tantinet mon bureau, car il était un peu... hum... comme mes parents disaient souvent, « chienlit ». C'était le désordre, la pagaille. Il y avait même une vieille pomme, qui devait dater d'au moins une semaine (si ce n'était pas plus). Même s'il y avait sûrement un sortilège pour remettre de l'ordre dans une pièce, je préférais ranger tel un moldu : avec mes mains. Et puis, j'ai utilisé cette technique toute ma vie. « Hum... vous pouvez entrer. » La porte s'ouvrit et à ma grande stupéfaction, c'était Sibylle, la charmante professeure d'anatomie. Elle était venue me voir pour me donner des muffins. Je passai rapidement une main dans mes cheveux tout en me levant rapidement de mon siège, puis je m'approchais d'elle, la main tremblotante. « Ô Sibylle, ta gentillesse me surprendra toujours. J'accepte avec joie ces muffins... » Pourquoi pas ? J'avais faim, j'allais sûrement manquer le dîner du soir et toutes les excuses sont bonnes pour prendre une pause. Par contre, je ne voulais point rester seul à écouter le silence... ou même à m'écouter parler. Alors, j'ajoutai : « ... mais seulement si tu restes avec moi pour les déguster. »

**ICI DEPUIS** : 02/06/2012

J'ai apporté des muffins ∆ ft Sibylle et Horace

Sibylle se senti rougir lorsqu’il accepta ces muffins. Il n’y avait pas à dire, il lui faisait de l’effet. Et cela rien que dans la voix du maître des potions. Cette dernière était si particulière, si calmante. Enfin, quoi qu’il en soit, la jeune femme était enchantée par les propos d’Horace. Elle entra un peu plus dans le bureau et laissa Horace prendre le panier. Bon maintenant, la jeune femme n’avait plus qu’à espérer qu’il ne trouve pas la comparaison avec les muffins de la cuisine. Néanmoins lorsqu'elle entendit le "mais" elle se senti paniquer intérieurement. Mais elle fit vite rassuré. Il l'invitait à les déguster avec elle.

«Et bien écoute, sans problème, tu sais qu'elle gourmande je suis.»

Et c'était vraie. Sibylle était certes mauvaise cuisinière mais elle était aussi et surtout une grosse mangeuse. Elle mangeait généralement pour deux. Elle adorait cela et était friande de viande. Oui, elle pouvait manger plus qu'un homme. Imaginez le jour où la jeune femme tombera enceinte, elle risque de se nourrir comme un régiment. Mais nous en sommes pas là, voir même encore très loin d'une hypothétique grossesse.

La jeune femme assez nerveuse car toujours persuadée d'être capable de lui avouer son attirance s'approcha du professeur et bifurqua à quelques centimètres de lui pour s'asseoir sur l'un des fauteuils du bureau. Elle avait attrapé au passage un muffin qu'elle avait déjà commencé à dévorer. Oui, un de ces problèmes, bien entendu, est que la nourriture est surtout le sucré était son anti-nervosité. Ce qui donnait dans cette situation une femme se jetant sur son muffin. Quelle idée elle avait eu de vouloir le voir pour lui dire uniquement qu'elle était attirée par lui. Le résultat était qu'elle agissait bizarrement et qu'elle ne profitait pas l'instant avec Horace.

Son muffin englouti, elle décida qu'il était temps d'en venir au but de sa visite. Elle lutta pour se forcer à regarder Horace dans les yeux. Elle le devait, elle ne pouvait pas lui parler en regardant son étagère de potion.

«En faite je suis venue pour te... te... demander... si ... hum...» dit-elle en se grattant le sourcil.

Sibylle se sentait terriblement ridicule. Elle avait préparé sa phrase depuis des heures dans sa tête, se la passant en boucle et en boucle, pourquoi cela ne voulait il pas sortir maintenant? Elle tapait nerveusement sur son genou avec le bout de ces ongles et fini par craquer et regarda non pas dans les yeux Horace mais derrière lui sur l'étagère d'ingrédient.

«Mais ? c'est quoi ce truc ? »

Sibylle avait soudainement pris une mine de dégoûts et c'était levée de sa chaise pour aller jusqu'à l'étagère en montrant une bestiole dans du formole. Bon bien entendu, elle avait profité de cette échappatoire comme un drogué saute sur une dose posée négligemment sur une table. Et de façon surprenante, elle était aussi réellement curieuse de connaître cette bestiole qu'elle n'arrivait pas à identifier. Et puis, Sibylle se dit que cela lançait un sujet de discussion sympathique qui l'éloignerait de son angoisse actuelle.

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