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 Oh somewhere deep inside of these bones An emptiness began to grow [Franck]

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Marvel D. Grey
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Gryffondor.


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MessageSujet: Oh somewhere deep inside of these bones An emptiness began to grow [Franck]   Oh somewhere deep inside of these bones An emptiness began to grow [Franck] EmptyJeu 28 Juin - 20:04

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Cher Logan,

Je suis désolé d’avoir pris si longtemps à répondre. Je sais que je n’ai jamais sauter un jours mais j’avais la préparation d’examens à commencer. J’espère que tu feras la tienne! C’est important les bonnes notes scolaires, et bla bla bla. Bon j’ai fait mon rôle de grande sœur. Haha. Non mais sérieusement essaie de faire un max de boulot avant mon arrivée à la maison, comme ça on pourra passer un maximum de temps ensemble et non dans nos cahiers scolaires. J’ai pas envie que ca soit comme noël passé quoi…

C’est super que papa et maman aient réussis à avoir des billets d’avions pour l’Australie. Aller à Sydney pour Noël c’est pas génial? On va enfin voir tes koalas! Promis on achètera un maximum de trucs avec des koalas dessus. Ça va être drôle. Et non, ce n’est pas une erreur que je n’ai pas de billet d’avion. Je vais me servir d’un de nos transport (tu te souviens je t’ai parler des portoloins?) pour éviter des frais à papa et maman. Tout est déjà arranger j’ai envoyé des hiboux et je viens de recevoir une acceptation du ministère. Et entre toi et moi m’éviter un long vol me va parfaitement.

Sur une autre note, c’est normal qu’il te manque aussi. Moi aussi il m’arrive enore d’y penser. Oui, ça fait plus de six ans que Peter est mort, mais il a été notre frère et on l’aimait. C’est normal que son absence soit difficile parfois. Tu n’as pas à paniquer car tu as fait un rêve de lui. Il fera partie de toi toute ta vie, et je crois que d’y penser en dormant soit une conséquence. Si ça t’arrive encore, n’hésite pas d’en parler à papa et maman. Ou même Mylie si tu veux (elle est encore ta copine c’est ça?) Mais ne garde pas ça en toi. De m’écrire était une bonne chose, je suis contente que tu l’ai fait. Te connaissant, tu as du y penser cent fois avant de m’envoyer ce hiboux. Si tu veux, on ira au cimetière ensemble poser des fleur sur sa tombe. Il me manque beaucoup à moi aussi.

Dis bonjour à papa et maman pour moi
Je t’aime
Marvel

Je posai la plume en essuyant mes yeux qui s’humidifièrent. Ce n’était pas les travaux d’école qui m’avaient retenu d’écrire à mon plus jeune frère, mais mon incapacité à ne pas trembler lorsque je commençais à penser à Peter. Mon jumeau me manquait. Et je refoulais le plus possible toute pensée qui se tournait vers lui. M’occupant un maximum l’esprit pour montrer au reste du monde que je m’étais relevé de son décès et que j’avais réussi à avancer malgré tout. Oh si seulement ils savaient. J’étais encore anéantie par son suicide, rongée par une culpabilité qui ne partira plus jamais. J’avais à mes coté de nombreuses boulettes de parchemin que j’avais taché de mes larmes. Et ce soir, il me fallut tout mon courage pour enfin répondre à mon petit frère. Il s’inquiéterait sinon. Et il devait me croire forte. Plus forte que je ne l’étais réellement.

On avait voulu recevoir l’ancienne Marvel, celle avant du drame. Mais a quinze ans, un si grand traumatisme ne peut faire qu’une chose; vous changer. Et si ce n’avait pas été de Ludo, jamais je ne m’en serait remise. J’avais encore ce trou au cœur à la simple mention de la personne qui m’avait le plus compléter. La difficulté que je venais d’éprouvée à écrire ce simple parchemin qui était remplis de joie et d’optimisme. Car depuis que j’avais reçu un hibou de Logan disant qu’il avait rêvé de Peter, il était venu me hanter dans mes rêves aussi. Ou plutôt mes cauchemars. J’avais refusé de dormir avec Ludo depuis car je me réveillais en hurlant ou totalement en sueur avec une envie de vomir alors que j’entendais en écho les reproches de mon frère «tu n’es pas une sorcière, c’était à moi de l’être. Pas toi. Tu m’as volé ce que j’ai toujours voulu être, je vais te voler une partie de ta vie. Je vais t’arracher le cœur comme tu me l’as fait en allant à Poudlard. » J’avais envie de vomir, je me sentais défaillir. Prenant de grande respiration je me faisais violence. J’étais sur le point de vivre une des nombreuses crises de panique que j’avais alors que je me sentais si coupable d’être ce que j’étais que j’avais envie de mourir. Habituellement, je me laissais pleurer des heures dans la douche et lorsque mes compagne de chambre en aurait marre de m’entendre j’irai prendre une potion calmante à l’infirmerie pour m’endormir et redevenir l’être engourdis que j’étais. Il ne fallait pas se m’éprendre, j’adorais être une sorcière. Poudlard pour moi était une seconde famille. C’est justement ce qui avait dégouté Peter, c’était que j’aimais être ce qu’il avait toujours rêver d’etre. Et le moment où la réalité me reprenait et que je réalisais que c’est mon bonheur qui avait été la source d’une mort, je devenais si malheureuse que je ne m’autorisais plus à sourire durant des jours. Heureusement, mes amis me connaissaient et savait que lorsque j’étais si morose il n’y avait rien d’autre a faire que me laisser morfondre et me donner du chocolat. Je les aimais pour ça. Je devenais un fantôme, une ombre de moi-même incapable d’être consolée. Oui je savais tout ce qui m’attendais dans les prochaines heures, les prochains jours. Mes mains temblantes et mes yeux qui brulaient à retenir mes larmes en étaient la preuve. Mais avant, je devais aller poster ma lettre.

Je me relevai de ma table d’étude, marchai le plus rapidement, bousculant des premières qui passaient à travers le portrait de la Grosse Dame. Je voulais le plus rapidement que cette lettre qui me mettait dans un tel état s’éloigne de moi et que je puisse pleurer sans risquer de tacher l’encre de ma lettre. Quatre à quatre, je montai à la volière. Un point sur les côtes, je mis ma main pour atténuer la douleur et je me mis à chercher une chouette. Essoufflée, je pris l’une des première devant moi, l’attachai sur sa patte et la regardai s’envoler dans le ciel. Appuyée sur le bord de la fenêtre, je sentie qu’un poids s’enlevait de moi à mesure que l’oiseau rapetissait pour devenir un petit point noir. Et soudain, je manquai une respiration, et tout le stress et la tristesse que je retenais déclencha un sanglot. Je me mis à pleurer doucement, épuisée de combattre encore ce mal qui ne partirai jamais.
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MessageSujet: Re: Oh somewhere deep inside of these bones An emptiness began to grow [Franck]   Oh somewhere deep inside of these bones An emptiness began to grow [Franck] EmptyVen 29 Juin - 11:13



Franck était tranquillement assis dans la salle commune des Serdaigle devant une feuille de parchemin vierge. S’il y avait une chose qu’il détestait c’était écrire à ses parents. Lorsqu’il était arrivé à Poudlard, il avait trouvé le besoin de leur raconter chaque petite aventure du château mais aujourd’hui, du haut de ses vingt et un ans, ce n’était plus vraiment le cas. Cependant, il avait reçu la veille un hibou de son père lui disant que sa mère était prête à lui envoyer une beuglante s’il ne lui envoyait pas une lettre. Bon d’accord, il avait peut-être un peu exagéré à ne pas envoyer de lettres tous les mois ou deux mais bon, il était grand depuis longtemps maintenant et n’avait plus vraiment de compte à rendre à personne. Franck regardait son morceau de parchemin en se demandant ce qu’il allait bien pouvoir écrire. Dolohov en plus d’utiliser des plumes illégales serait capable d’ouvrir le courrier pour voir ce que les enfants racontent à leurs parents. Le jeune Londubat ne savait pas réellement pourquoi il soupçonnait tellement cette vipère mais c’était le cas alors il n’osait pas tout raconter. Il aurait bien parlé à ses parents de sa nouvelle invention ou du moins de son projet mais c’était trop dangereux. Il leur aurait bien parlé de sa dernière retenue mais elle risquait d’être interceptée. Non, Franck allait devoir parler de tout et n’importe quoi mais rien qui ne soit important, en gros rien qui n’intéresse ses parents. Pour cela ils allaient devoir attendre les vacances de Noël qui arrivaient bientôt de toute manière. Il voyait déjà le visage de sa mère traumatisée par les traitements que l’on infligeait aux élèves et son père lui dire qu’il se renseignerait sur cette plume mais bon, personne ne pouvait rien y faire, Dolohov avait reçu ses pouvoirs du ministre de la magie, ce n’est pas quelque chose qui se discute en général. Mais celui-ci savait-il exactement ce qu’elle fabriquait en dehors de ses décrets ? Certainement, Orion Black ne devait pas être le genre d’homme à qui l’on fait des cachoteries et il ne devait pas être le genre à épargner les élèves. Enfin, il restait encore Dumbledore à la tête de l’école et c’était pour tout le monde un soulagement de se dire qu’au moins cette position n’était pas occupée par quelqu’un qui dépendait des pouvoirs du ministère. Finalement, Franck décida d’écrire sa lettre.

Papa, maman,

Je vous écrits enfin après que papa m’est prévenu pour la beuglante. En recevoir une ne me dis rien et une retenue m’attendrait certainement en fin de journée. Je vais bien, tout le monde va bien. Les vacances approchent et tout le monde a hâte de rentrer chez soi pour profiter de sa famille et d’un environnement moins hostile que Poudlard. Les décrets de Cordélia Dolohov ont dû arriver chez vous par la Gazette je suppose et je vous laisse en imaginer les conséquences. Une sortie à Pré-au-Lard est prévue pour le week-end prochain et tout le monde va finir ses achats de Noël. Il me tarde de rentrer, quelques semaines loin de l’école ne me feront pas de mal. Les devoirs de vacances ne risquent pas de manquer mais bon, je trouverai du temps pour tout. J’espère que vous allez tous les deux très bien et à dans deux semaines.

Bisous, Franck.


Une courte lettre mais qui conviendrait certainement à ses parents. De toute manière ils auraient le temps de parler quand ils seraient autour du feu dans la demeure des Londubat, pour l’instant sa mère devrait s’en contenter. Franck espérait qu’elle comprendre ses paroles du début de la lettre et qu’elle comprendrait que la beuglante n’était pas une très bonne idée … Mais bon, il verrait bien le lendemain ce qui allait lui arriver. Cachetant la lettre, il partit ensuite en direction de la volière. L’heure du repas allait rapidement arriver alors autant ne pas traîner et aller se remplir le ventre, Franck patrouillait ce soir. Il enroula son écharpe autour de son cou et sortit dans le parc. Il monta tranquillement les marches de la volière et trouva sa chouette. Ses parents la lui avaient achetée lors de sa première année et ils ne s’étaient jamais quittés. Franck lui demanda de porter cette lettre à ses parents et en quelques minutes la chouette s’envola. Alors qu’il allait retourner vers le château, le jeune homme entendit des pleurs dans la volière. Intrigué, il avança vers le bruit et découvrit une jeune fille blonde. Il la connaissait de nom et de vue, on lui avait dis qu’elle avait perdu son frère, rien de plus. Pourquoi pleurait-elle ? S’approchant un peu, Franck demanda : « Tout va bien ? »
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MessageSujet: Re: Oh somewhere deep inside of these bones An emptiness began to grow [Franck]   Oh somewhere deep inside of these bones An emptiness began to grow [Franck] EmptySam 30 Juin - 13:38

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Je devais respirer c’était la clé. J’essayais de me souvenir des trucs que l’infirmière de l’école m’avait donnés récemment après avoir essuyer une autre attaque de panique. Respirer, nommer des choses autours de moi, ce concentré sur ma respiration. De petites actions qui me ramenaient à la réalité et qui m’empêchait de retomber dans mes sombres souvenirs. Les dents serré, je regardais le parc, me disant que je voyais le lac geler, la cabane d’Hagrid, des élèves qui marchaient dans le parc. Mon cœur se serra. C’était magnifique. C’était beau. Peter aurait adoré cette vision. Il aimait tant Noël avant nos onze ans. On pouvait passer quelque jours chez mes grands-parents paternel et vive dans une maison où la magie n’était pas caché avait toujours émerveillé mon frère. Avec mon grand-père on allait couper le sapin et puis on allait se réchauffer avec une tasse de chocolat chaud en jouant aux échecs version sorcier. C’était là que Peter était le plus heureux. Il aurait réellement trouvé Poudlard magnifique dans le temps des fêtes. Même moi, après tout ce temps je m’émerveillais lorsqu’au matin je voyais le château remplis de décoration de noël. J’étouffai un sanglot. «C’est pas ta faute» murmurais-je à moi-même, ultime tentative de me calmer avant de me rendre à l’infirmerie –pas question de marcher dans les couloirs remplis d’élève dans cet état! -. «Tu n’as pas demandé à avoir des pouvoir. Il était jaloux oui. Il était dépressif. Tu ne lui a pas mis la corde au coup.» Je réprimai un frisson, tentant de supprimer l’image de mon frère le matin de mes quinze ans, lorsque je l’avais retrouvé dans sa chambre pendu. Une vague de haine me pris. Je le détestais. Plus que tout au monde. Il avait été lâche. Il aurait du être heureux pour moi, il aurait du faire comme papa; apprendre a vivre sans la magie malgré tout. Papa ne s’était pas tué en apprenant qu’il était Cracmol. Il avait passé un mauvais temps en apprenant son absence de pouvoir mais ça ne l’avait pas empêché d’être heureux non? Eh bien lui aurait dû faire pareil. J’étais certaine qu’il avait fait ça pour me punir. Depuis cette fameuse lettre qu’il me faisait sentir mal d’être une sorcière. Il savait combien je souffrirais de son départ. Il avait voulu me faire souffrir comme lui souffrait. Mais ce qu’il ne savait pas, c’était que moi je continuais à vivre malgré la douleur. Je continuais à avancer et j’apprenais à vivre malgré tout. Car c’était ce qu’il fallait faire. Se suicider avait été un acte de pur égoïsme. Essuyant furieusement mes larmes qui inondaient mes joues, je me mis à rager contre mon défunt jumeau. Et quand je pensais à Logan qui était sans frère à la maison et loin de sa sœur durant l’année scolaire, la rage devint plus forte. Mon plus jeune frère ne méritait pas tant de souffrance et de déchirement. Peter s’était vengé de moi sans même se soucier de lui, rendant son égoïsme encore plus horrible.

Une voix parvint à moi. Totalement perdue dans mes pensées et ma rumination, j’avais tout oubliée. L’endroit où j’étais, le son de mes sanglots, le froid de la volière –d’ailleurs mes mains étaient congelées-. Surprise, retombant sur terre, je laissai échapper un léger cri en sursautant. Je vis un élève de Serdaigle qui me regardait l’air inquiète. Je détestais avoir l’air faible, surtout de la sorte et encore plus devant des inconnus. Je n’autorisais que Ludo à me voir si fragile. Le cœur battant à tout rompre, j’essuyais mes larmes qui refusaient d’arrêter de couler. «Oh oui oui. » balbutiais-je, horriblement gêner. Je devais être sur le point de devenir rouge pivoine, je le sentais. «Je…» J’avais trop l’esprit embrouillée pour inventer une excuse. J’avais trop un point dans le ventre pour tout avouer. «C’est pas important» finis-je par dire. Je n’étais pas assez désespéré pour compter mes malheurs à un inconnu. Il y avait plus de six ans que Peter était mort, je devais me montrer forte et résiliente. Pas en pleur sous le point de faire une crise d’angoisse. Gêner, je pris mon sac à dos, j’essuyai mes larmes. Je devais aller voir Mme Pomfresh. Avoir ma potion calmante. Mais mes jambes étaient du plomb, j’étais incapable d’avancer. J’essayai de faire un pas ers la sortie mais mes pieds s’emmêlèrent et je me retrouvai rapidement étalée de tout mon long au sol. Génial, j’avais l’air encore plus stupide maintenant.
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MessageSujet: Re: Oh somewhere deep inside of these bones An emptiness began to grow [Franck]   Oh somewhere deep inside of these bones An emptiness began to grow [Franck] EmptyLun 2 Juil - 8:44



Franck n’allait pas très souvent à la volière. En même temps, vu la fréquence de ses lettres à ses parents, c’était peut-être la raison. Et puis sa chouette venait lui rendre visite de temps en temps dans son dortoir et c’était souvent là qu’il en profitait pour lui glisser une petite lettre pour ses parents. Donc la volière était un endroit qu’il ne connaissait pas très bien mais en envoyant sa chouette poster cette lettre, il avait pu voir que grâce à sa hauteur, on pouvait avoir une vue sur le parc de Poudlard et le grand lac qui était magnifique. Peut-être que certaines personnes venaient s’y retrouver pour admirer la vue de temps en temps, Franck ne le faisait jamais, il préférait aller passer un peu de temps à la bibliothèque. Et puis ce n’était pas vraiment la bonne saison pour observer la vue, il faisait froid et il neigeait, l’Ecosse à cette période de l’année était glacée. Il faudrait attendre début mars pour que les choses changent un peu et que la chaleur revienne petite à petit sur le château. Franck n’aimait pas vraiment l’hiver car il ne pouvait pas aller dans le parc, caché derrière un arbre pour lire tranquillement un livre. Il devait rester à la bibliothèque ou alors dans la salle commune car les endroits qu’il trouvait dans les couloirs n’étaient pas chauffés et il y faisait rapidement très froid il fallait l’avouer. C’est bien emmitouflé que Franck était sortis du château. Il aimait bien l’hiver parce qu’il pouvait porter l’écharpe des Serdaigle qu’il adorait donc il en profitait parce que sinon elle lui rappelait les supporteurs de Quidditch et il avait toujours beaucoup de mal avec ce sport. Des fois, il se disait que ce n’était pas logique tellement il l’avait aimé quand il était jeune. Son père l’avait emmené à différents matchs accompagné de sa mère de temps en temps et Franck avait toujours adoré jouer au Quidditch mais maintenant les choses étaient radicalement différentes. Le capitaine de l’équipe avait voulu le faire réintégré l’équipe lors de son retour à Poudlard mais autant dire que cela était hors de question. Aujourd’hui Franck envisage d’aller voir les matchs de l’école mais à l’époque, il refusait de mettre un pied à plus de dix mètres du terrain de Quidditch. Son accident l’avait marqué et il le marquerait certainement à vie de toute manière alors ce n’était pas la peine d’aller chercher plus loin. Petit à petit les gens avaient compris et ils avaient essayé de lui redonner le goût au Quidditch mais ce n’était pas encore gagné, même pas aujourd’hui. Bien sûr, au fond de lui Franck aimait toujours le jeu mais quand vous faites une chute pareille, vous avez du mal à revenir sur le terrain sans revoir la scène des dizaines de fois. Ces pensées tournaient dans la tête de Franck alors qu’il regardait sa chouette disparaître à l’horizon. De nos jours tout le monde croyait qu’il était un peu guérit de son accident, psychologiquement parlant bien entendu mais ce n’était pas le cas. La leçon sur les épouvantard ayant été faite en troisième année bien avant l’accident du jeune homme personne depuis n’avait vu son épouvantard donc personne ne pouvait comprendre. Les loups garous avaient peur de la pleine lune, Franck avait peur d’un balai brisé. Beaucoup riraient à cet épouvantard mais pour Franck, c’était une peur extrême.

Alors qu’il allait quitter la volière, il entendit des sanglots à l’autre bout de la pièce. Il croyait être seul, apparemment il ne l’était pas. S’approchant doucement du bruit, il découvrit une blondinette en train de pleurer. Franck n’aimait pas voir les gens pleurer, c’était un fait et puis il ne connaissait pas la jeune femme alors il ne savait pas vraiment la consoler. Tout ce qu’il savait, c’était que son frère jumeau s’était suicidé pour des raisons qu’il ignorait. Il ne se souvenait pas de l’avoir jamais vue avec un frère jumeau à ses côtés d’ailleurs alors ce n’était pas vraiment facile pour lui de comprendre. Elle n’avait pas encore senti sa présence alors Franck décida de parler pour se faire remarquer. Quand il lui demanda si tout allait bien, elle sursauta comme une petite fille prise sur le fait. « Oh oui oui. » Non, elle n’allait pas bien mais apparemment, elle ne voulait pas en parler, du moins c’était ce que Franck comprit de son oui. « Je ... C'est pas important. » Si, cela avait l’air assez important mais bon, si elle ne voulait pas en parler c’était plutôt normal aussi, ils ne se connaissaient pas, elle n’allait pas se confier à lui en un tour de bras. Franck ne put s’empêcher de demander : « Tu es sûre ? » Elle ne fit même pas attention à ses paroles. Elle essaya de sécher ses larmes avant de se lever pour partir en prenant son sac. Apparemment, elle n’avait plus aucune balance car en quelques pas, elle s’effondra par terre. Franck un peu paniqué s’avança en demanda : « Tu ne t’es pas fait mal ? » Il récupéra alors son sac qui avait atterri un peu plus loin avant de s’approcher de la jeune femme et de lui tendre sa main pour l’aider à se relever. Elle n’allait pas pouvoir rester comme ça toute la journée de toute manière, le sol devait être glacé avec ce froid. « Tu veux que je t’emmène à l’infirmerie ? » Demanda-t-il gentiment.
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MessageSujet: Re: Oh somewhere deep inside of these bones An emptiness began to grow [Franck]   Oh somewhere deep inside of these bones An emptiness began to grow [Franck] EmptyLun 2 Juil - 21:07

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La phrase prononcer vers moi résonna dans ma tête comme si on me l’avait crié dans les oreilles même si le Serdaigle lui avait parlé avec une voix calme et posée. Je m’était frappée la tête un peu plus que je ne l’avait cru. Et ma vision brouillée par autre chose que mes larmes en étaient la preuve. Les yeux vitreux, j’hochai la tête positivement. Aller à l’infirmerie. C’était tout ce que je désirais sincèrement. Mais je n’avais pas la capacité physique de le faire et ma tête refusait toute façon de penser. J’étais prisonnière de cet état de panique et de transe que m’avait plongé ma détresse retenue trop longtemps. Je pris la main qu’il me tendit et il fallut toute sa force pour réussir à me faire tenir sur mes deux jambes. Si elles ne flanchaient pas de nouveau, c’était dû à son bras autours de mon épaule qui se voulait réconfortante et forte. Je laissais ses pas nous guider hors de la volière. Me parlait-il sans doute. J’entendais un murmure lointain, comme un bourdonnement. J’étais loin. Loin de Poudlard, loin du Serdaigle, loin de mon propre corps. Comme prisonnière de ma propre terreur. Ce que j’avais essayé pour me calmer avait échoué lamentablement et la seule chose qui me rappelait que j’étais en vie c’était le gout de vomissure au fond de ma gorge et la chaleur d’une main sur mon épaule. Le temps paru s’éternisé, comme si on avait fait pause aux heures et aux minutes et pourtant il passait si rapidement à la fois. Et trop rapidement, je sentis le seul contact humain que je ressentais partir pour laisser un vide dans ma poitrine. On me mis brutalement un gobelet dans les mains alors que le bourdonnement d’une conversation continuait autours de moi. J’étouffai un sanglot puis le noir.

Je marchais dans un corridor. Long et brumeux. J’avais beau essayer de voir le bout, je n’y arrivais pas. Pourtant j’avais le sentiment que je devais y aller. C’était important, essentiel. Mais chaque fois que j’essayais de faire un pas, le couloir s’allongeait. Épuisée j’ouvre une porte a ma gauche, mon cœur stop. C’est ma chambre d’enfance, celle que je partageais avec Peter. Deux petits lits, une bibliothèque remplis de livre et de jeux de société et au centre de la pièce, mon jumeau qui ne devait avoir environs que six ans et qui me regardais avec de grands yeux suppliant. «Marvilou viennnns jai pris le jeu d’échec de grand-papa…tu sais celui qui bouge.» Je voulu hurler mais aucun son ne sortit de ma gorge. Claquant la porte je retournai dans le couloir qui s’était noircit encore plus et dont le brouillard me tournais. Apeurée, je tentai d’ouvrir les différents portes autours de moi. Elles renfermaient toutes un souvenir avec Peter. Ces petits moments de vie qui vous font aimer l’autre, sans être pour autant extraordinaire. Des soirées popcorn, des weekend en camping, la naissance de Logan, notre premier jours d’école. Je fini par les affrontera toutes. Incapable de hurler, je ne faisais qu’ouvrir une porte, regarder et la refermer. Finalement le couloir arriva à sa fin. C’était le seul moyen de m’en sortir. Je fini par le comprendre. Une dernière porte, grande, en or, seul source de lumière de tout le couloir. Avec une date gravé a l’intérieur. 26 aout. Je déglutis. J’ouvris la porte, prête a affronter la fin. Prêtre à revoir pour la millième fois en rêve le suicide de mon frère

Je me réveillais en sursaut. Mon pyjama –qui me l’avait mis? – totalement en sueur et l’impression que le monde tournait. Sans avertir je me tournai sur le bord de mon lit et je régurgitai mon repas de la veille. Le cadran n’affichait pas encore trois heures du matin. J’entendis des pas, des mots rassurant et je vis l’infirmière qui me fis un petit sourire compatissant. Elle me tendit un gobelet que je bu malgré ma résistance à être capable de garder quelque chose. Mais a peine la potion sans rêve avalée que je m’endormis jusqu’au petit matin. C’est finalement par les bruits des cours dans les couloirs que je me réveillais. Regardant partout, je me frottai les yeux. «Ça fait longtemps qu’on ne t’as pas vu ici Miss Grey. » L’infirmière était à, souriante, l’air un peu contrariée, amis toujours bienveillante. «Je…» Je me mis à bégailler un flot d’excuse, mal à l’aise. Elle fit un signe de me taire, chose que je fis. «Remercie surtout le préfet qui t’as apporté ici en pleine crise, le pire est passé mais…» Je dus écouter un long discourt sur la possibilité de voir quelqu’un de qualifier pour parler de tout ça et que je devrais envoyer un hibou à mes parents. Au final, je promis à l’infirmière de passer la voir ce soir pour recevoir une seconde dose de calmant –au cas- et elle me laissa aller à mes cours. Mais je ne me rendis pas en runes mais prendre une longue douche chaude. Comme ça, c’était grâce à un préfet d’une autre maison si j’avais encore toute ma tête ce matin. Je n’avais plus aucun souvenir de la veille, si ce n’était que j’avais envoyé un hibou à Logan. Par la suite, ce n’était que des les images floues et beaucoup de période noir. J’avais vécu un vrai blackout hier, et je voulais remercier quiconque m’était venu en aide. Mais comment? Une seule chose me vint en tête. Une seule chose qui –de toute façon- avait le don de me calmer et de me relaxer. Chose que j’avais bien plus besoin que de savoir faire des runes. Une fois la douche prise, je mis mon uniforme et je me dirigeai en douce dans les cuisines avec une idée en tête; envoyer un plat de cupcake à mon mystérieux sauveur.
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MessageSujet: Re: Oh somewhere deep inside of these bones An emptiness began to grow [Franck]   Oh somewhere deep inside of these bones An emptiness began to grow [Franck] EmptyMer 4 Juil - 19:52



Franck avait toujours pris son rôle de préfet très au sérieux. Il l’était depuis sa huitième année à Poudlard et espérait l’année prochaine devenir préfet en chef. Ce n’était pas lui qui décidait, il n’aurait aucun signe de cette distinction mais il espérait fortement qu’il serait nommé à cette position. Enfin pour l’instant, il se contentait de poursuivre sa onzième année au milieu de Dolohov et de ses décrets. Qui aurait cru qu’une chose pareille puisse arriver à Poudlard un jour ? Les premières années étaient terrifiées de voir que ce qu’on leur avait raconté sur l’école n’était que des mensonges et les anciens étaient catastrophés de la situation. Certains n’hésitaient pas à le faire savoir, certains acceptaient la situation. En tant que préfet qui devait faire accepter ces décrets, Franck n’avait pas vraiment le choix mais il se débrouillait pour ne pas donner de punitions trop violentes. Aider les autres était une des choses qui avait certainement joué pour que Dumbledore le nomme préfet. Depuis qu’il avait passé ses BUSES, le jeune Londubat prenait sous son aile quelques élèves qu’il aidait pour des devoirs, des sortilèges, toutes sortes de choses. Il n’avait pas arrêté, il avait continué et désormais il avait une dizaine d’élèves qu’il voyait plus ou moins régulièrement, quand ils en avaient besoin. Franck avait tout de même sa vie à mener et ses obligations ne passaient qu’après ses amis bien entendu. En montant à la volière, Franck avait apparemment fait une très bonne chose. Que serait devenue cette petite blonde s’il ne l’avait pas trouvée à ce moment là ? Il se le demandait mais après tout, peut-être que cela lui arrivait souvent ? Elle avait perdu son frère des années plus tôt, c’était ce que l’on avait dis au jeune brun. Etait-il possible qu’elle soit encore aussi touchée par cet incident ? Franck l’ignorait mais quand il lui demanda s’il devait l’emmener à l’infirmerie et qu’elle lui fit oui de la tête, il n’hésita pas une seule seconde. Elle s’appuya sur son épaule et en une quinzaine de minutes, ils passèrent les portes de l’infirmerie. « Monsieur Londubat ! Qu’est-ce que vous faites ici ? » Apparemment elle n’avait pas vu la blondinette avec lui. Et puis Franck était souvent venu à l’infirmerie de l’école avec son accident. Durant ses deux années de rééducation, il était venu passer quelques semaines dans l’année à l’école pour voir ses amis et avoir de vrais cours et il devait passer à l’infirmerie trois fois par jour alors autant dire qu’il connaissait bien l’infirmière … « Ce n’est pas moi aujourd’hui … J’ai trouvé cette jeune fille à la volière, elle est frigorifiée et je pense qu’elle n’est plus elle-même. » Quand l’infirmière vit Marvel, ses yeux se remplirent de surprise et puis elle s’occupa d’elle de suite. Elle l’allongea sur le lit et alla chercher une potion avant de dire : « Mademoiselle Grey est une habituée de ce lieu. Depuis la mort de son frère, elle fait des crises de ce genre assez fréquemment. Merci de l’avoir emmenée Franck, vous pouvez retourner à vos occupations. » Il ne pouvait pas faire grand chose d’autre maintenant, la jeune fille était entre de bonnes mains. Il souhaita une bonne soirée à l’infirmière et se rendit immédiatement vers la Grande Salle pour prendre son dîner. Malheureusement, avec ses histoires, il n’arriva que pour le dessert.

Le lendemain, Franck décida d’aller rendre visite à la jeune fille après sa première heure de cours. Il n’avait pas eu le temps avant le petit déjeuner. Se coucher tard et se lever tôt il le faisait souvent mais il avait pris la liberté de prendre un peu plus d’heures de sommeil que d’habitude aujourd’hui. Il quitta donc ses amis leur promettant de les retrouver à la bibliothèque et se dirigea vers l’infirmerie. Quand il entra, il trouva les lits vides et l’infirmière occupée avec quelques élèves qui devaient avoir un rhume. « Excusez-moi … La jeune fille que j’ai emmené hier est déjà partie ? » L’infirmière le regarda avec un sourire bienveillant avant de dire : « Oui, je l’ai laissée partir ce matin. » Bon et bien tant pis, il ne saurait jamais le fin mot de l’histoire. Enfin il finirait bien par la croiser dans le château, c’était grand mais pas immense non plus. Alors qu’il travaillait à la bibliothèque avec ses amis, un gamin de première année vint lui dire que quelque chose l’attendait dans la salle des préfets. Franck quitta donc son siège et se dirigea vers cette pièce utilisée pour les réunions. A l’intérieur, sur une table se trouvait un panier rempli de muffins. C’est très intrigué que Franck se dirigea vers le panier et y lu un mot de remerciement. Souriant, il se demandait où il pourrait bien trouver la petite blonde. Il opta alors pour les cuisines, si elle les avait fait, elle devait toujours y être. Il descendit donc au sous-sol et entra dans les cuisines où les elfes de maison l’accueillirent avec plaisir. Il leur demanda où se trouvait Marvel et ils lui indiquèrent le fond de la pièce. Il s’approcha de la jeune fille en disant : « Merci pour les muffins, ils ont l’air excellents. Tu vas mieux ? »
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MessageSujet: Re: Oh somewhere deep inside of these bones An emptiness began to grow [Franck]   Oh somewhere deep inside of these bones An emptiness began to grow [Franck] EmptyJeu 5 Juil - 15:21

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J’aimais faire la cuisine. Depuis très jeune, j’avais été initié aux mélanges de farine et de sucre qui faisaient des gâteaux. Mes tartes aux pommes étaient devenues légendaire dans la famille et depuis que j’avais appris à manier la pâte d’amande je me découvrais un réel plaisir à faire divers forme de décoration comestible. Des dragons aux abeilles, la concentration de faire de telles pièces me demandait tant d’énergie que j’arrivais à tout oublier pour un moment et mes soucis s’évaporaient aussi rapidement qu’ils étaient venus me hanter le matin. Je savais que je n’aurais pas dû rater mon cours de Runes, que je devais prendre tout mon temps libre pour faire la montagne de devoir qui s’accumulait à une telle vitesse que s’en était étourdissant. Mais je savais aussi que quoi que j’étudiais ne serait que du temps perdu car j’avais l’esprit trop embrumé pour me concentrer. Les résidus de ma crise de la veille mélanger à la potion calmante de ce matin me donnait l’étrange impression de flotter à travers la pièce tout en étant étrangement courbaturé. J’avais encore des égratignures de ma chute de la veille et elles brulaient douloureusement dès que je les effleurant. Décidément faire de la cuisine durant la journée fut une excellente idée. À peine mes premiers muffins à la citrouille sortirent du four qu’un sourire vint se peindre sur mes lèvres. J’avais réussis à oublier le sentiment de détresse qui m’avait creusé le ventre jusqu’à la douleur absolue hier. Certes, j’étais encore chamboulée de ce qui s’était passée la veille, mais j’arrivais à voir plus clair. Ma réaction avait été certes démesurée pour le simple hibou que j’avais reçu, mais cela prouvait bien que le sujet de Peter était encore trop sensible pour moi. Et alors que je mettais ma deuxième fournée de muffin au four, je me dis en soupirant que je devrais sans doute finir par écouter mes parents et aller voir un psychologue. Mais comment dire à un moldu que mon frère s’était pendu car j’étais une sorcière et non lui, tout en ne violant pas la loi qui nous obligeait à ne rien dire aux moldus. Et trouver un psychologue sorcier était aussi rare qu’un œuf de sombral alors il fallait oublier cette idée. Je devrais peut-être me rendre à Ste-Mangouste. Parler à un guérisseur dans l’aile mentale de l’hôpital. Mais je n’avais rien si ce n’était que des attaques de panique, je doutais bien qu’il ne puisse m’être d’une grande aide. C’est donc décider de demander conseil sur quoi faire à l’infirmière de l’école que je terminai de cuisiner. Posant mes muffin dans un panier, je souris, beaucoup plus légère qu’au début de la journée. Ma thérapie a moi, c’était ça.

Après avoir griffonné un mot de remercîment à mon mystérieux sauveur, je demandai à un elfe de maison s’il pouvait aller porter le panier dans la salle des préfets auquel je n’avais pas accès. Après de grande révérence, l’elfe partit avec le panier, heureux de sa mission. Je souris –une autre fois- et d’un coup de baguette j’envoyai les bols salis dans l’évier le plus proche. Alors qu’ils commencèrent à se laver par eux même, je regardai ma montre. Il était deux heures. J’avais mon après-midi de libre dans lequel je prenais habituellement le temps d’aller à la bibliothèque pour rédiger les nombreux morceaux de parchemin à faire pour la semaine suivante. Mais pas aujourd’hui. J’étais bien ici. Seule, sans questionnement et loin de tout le monde. J’étais calme, enfin, et je n’avais pas envie d’entendre le bourdonnement constant des couloirs ou de la salle commune. Je me mordit la lèvre, indécise puis je sortis un livre de recette que ma mère m’avait donné à Noël il y a trois ans et que j’avais apporté ici au cas. Feuilletant le livre, je me dis que j’allai faire une dernière recette puis j’allais monter prendre le souper avec tout le monde. Je savais que Ludo avait sa pratique de Quiddich, j’irai peut-être le voir –l’air frais ne me ferais pas de tords- et j’essayerais de dormir dans ses bras cette nuit. Un peu de chaleur humaine, c’était ce que j’avais besoin. Ne pas me sentir seule, me sentir aimé. Loin du sentiment d’abandon qui me serrait légèrement le cœur encore. Je souris en trouvant la recette de cookie préféré de mon meilleur ami et je me dis que j’allais en faire histoire de lui faire plaisir. Je pouvais essayer de leur faire une forme de vif d’or pourquoi pas. Il serait content. Je demandai donc aux elfes de maison de m’aider à trouver les ingrédients et me mis à la confection de mes délices sucrés. J’étais concentré à mélanger la pâte chocolaté lorsqu’une voix parvint à mes oreilles. Surprise je lâchai un léger cri et je me retournai. Je regardai le Serdaigle devant moi et soudain tout me revint. Son regard inquiet, sa main qui me tendant de l’aide, son bras qui me soutenais, sa voix calme qui tentait de me consoler. Mon sourire s’élargie alors que mes yeux brillèrent. Il avait aimé mes muffins, chose qui me fit encore plus plaisir. Je déposai ma cuillère et je lui sautai au cou pour lui faire une étreinte forte et remplis de remercîment. «Merci pour tout, vraiment» Lui murmurais-je avant dans le lâcher. J’étais rouge comme une pivoine, honteuse qu’il m’ait rencontré dans pareil circonstance. Je détestais qu’on me vois mal en point, et il m’avait vu dans un des pires moment de ma vie. Et je réalisai soudain que je ne savais même pas son nom. «J…je m’appelle Marvel. » Dis-je en balbutiant, timide soudainement. Je baissai les yeux, incapable de le regarder. «Desoler pour hier…»
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MessageSujet: Re: Oh somewhere deep inside of these bones An emptiness began to grow [Franck]   Oh somewhere deep inside of these bones An emptiness began to grow [Franck] EmptyDim 8 Juil - 8:40



Le jeune Londubat n’avait jamais connu de soucis dans sa famille. Du moins, pas de gros soucis comme la mort d’un proche. Il était fils unique et n’avait donc pas à se préoccuper d’un frère ou d’une sœur et ses parents étaient tous les deux vivants et en parfaite santé. Il avait peur pour sa mère car elle faisait un travail difficile et dangereux lorsqu’elle partait en mission mais le jeune homme avait confiance en ses capacités alors il n’avait jamais vraiment eu besoin de s’inquiéter. La demoiselle qu’il avait aidée hier soir par contre avait perdu son frère jumeau et apparemment, après sept ans de deuil, elle n’était pas arrivée à laisser cet événement derrière elle. Il devait y avoir une raison, quelque chose que tout le monde ignorait mais qu’elle savait mieux que tous et qui l’empêchait de tourner la page. C’était dommage parce que Franck imaginait mal son frère voulant que sa sœur vive cette vie de crises incessantes à cause de lui. Les frères et sœurs ne sont-ils pas là pour souhaiter la meilleure des vies à ses frangins ? Franck ne savait pas vraiment quelles conclusions tirer de cet incident. Il ne l’avait bien sûr pas ébruité et puis de toute manière, qui est-ce qui se préoccupait de savoir qu’une blondinette de neuvième année avait fait un malaise à la volière ? L’infirmière lui avait dit qu’elle avait l’habitude et que tout irait bien avec une potion mais Franck continuait à trouver que ce n’était pas normal. Et si un jour cela lui arrivait et qu’elle était toute seule ? Ne risquait-elle pas de faire quelque chose qu’elle regretterait dans le futur ? Beaucoup trop de questions qui empêchaient Franck de se concentrer. Il avait toujours pris les histoires des autres très à cœur quand il était au milieu de celles-ci et là c’était le cas. Mais il ne la reverrait certainement jamais de toute manière car elle ne devait pas se souvenir que c’était lui qui l’avait emmenée à l’infirmerie. Ce n’était pas grave, ces questions finiraient par disparaître comme les autres … Le jeune brun alla donc normalement en cours durant toute la matinée et il passa à l’infirmerie pour prendre des nouvelles de la blondinette mais l’infirmière l’avait déjà envoyée en cours. Cette fois, Franck était certain de ne jamais la revoir à part s’ils se croisaient dans les couloirs un jour mais bon, ils ne discuteraient pas dans ce cas. Et puis il n’était pas vraiment certain qu’elle voulait en discuter de toute manière vu que cela devait être un sujet assez peu plaisant à aborder. Mais des fois parler à des inconnus soulage le cœur comme on dit alors si Franck devait jouer le confident, il le jouerait sans problème. Il n’avait jamais eu trop de mal à s’adapter aux rôles qu’il devait jouer dans la vie des gens et avec Lily et Alice comme très proches amies, il les avait souvent écoutées lui raconter leurs malheurs et leurs joies donc il était rodé dans ce domaine.

Tranquillement installé à la bibliothèque de l’école, Franck faisait ses devoirs entourés de quelques copains qui eux ne semblaient pas plongés dans la métamorphose mais plutôt dans une discussion sur les filles. Comme c’était original … Franck lui préférait ne pas y prendre part, ça allait finir par se retourner contre lui s’il le faisait il n’avait pas vraiment envi qu’on l’interroge sur ses sentiments pour Alice ou quoi que ce soit d’autre parce que le jeune Londubat détestait parler de ses sentiments. C’est alors qu’il finissait de noter les derniers mots du devoir qu’il fut interrompu par un élève de première année qui ne semblait pas très à l’aise. Il ne risquait pourtant rien avec Franck. Cet élève lui dit que quelque chose l’attendait dans la salle des préfets. Franck rangea ses affaires et laissa ses amis se concentrer sur leur discussion, ce soir ils lui demanderaient son devoir vu qu’ils n’avaient pas avancé. En arrivant dans la salle des préfets, Franck pu y voir un panier de muffins avec un petit mot de remerciement. Un sourire se dessina sur ses lèvres, apparemment elle avait voulu le remercier. Il prit donc le panier et sortit de la salle pour se diriger vers les cuisines. Avec un peu de chance elle y serait toujours et ils pourraient un peu discuter sans qu’elle ne fasse un malaise. Comme prévu, il la trouva dans les cuisines, assise sur une chaise au fond de la pièce. Il alla donc la voir et lui demanda si elle allait mieux. C’est un grand sourire aux lèvres qu’elle se jeta dans les bras de Franck sans prévenir. Surpris au début, il passa ensuite ses bras autour de la taille de la jeune femme. « Merci pour tout, vraiment » Elle le lâcha ensuite et il lui sourit. Elle n’avait pas besoin de le remercier autant, il était préfet, il avait fait ce qu’il avait à faire. Même sans être préfet il l’aurait aidée de toute manière et puis c’était normal, il ne pouvait pas la laisser comme ça. « De rien, ne t’en fais pas c’est normal. » Lui dit-il avec un sourire rassurant avant de prendre une chaise et de s’asseoir à côté d’elle. Même quand elle allait bien, elle semblait toute fragile comme si elle allait se briser à n’importe quel moment. « J…je m’appelle Marvel. » Alors elle s’appelait Marvel Grey ? C’était bon à savoir, il pourrait désormais l’appeler par son nom et non la reconnaître par la fille qui a perdu son frère. Lui tendant la main il lui dit : « Moi c’est Franck Londubat. » Elle sera doucement sa main avant de baisser les yeux comme honteuse par son comportement. Elle ne devrait pas pourtant, ça arrive à tout le monde. « Desoler pour hier… » Ce n’était pas de sa faute, son corps avait pris le dessus sur sa raison, c’était tout à fait normal après tout si elle était malheureuse. « C’est pas grave, il valait mieux que ça arrive quand j’étais là que toute seule sinon ça aurait pu être plus gave. »
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MessageSujet: Re: Oh somewhere deep inside of these bones An emptiness began to grow [Franck]   Oh somewhere deep inside of these bones An emptiness began to grow [Franck] EmptyLun 9 Juil - 14:36

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Quoi dire? Quuoi faire? Je ne savais pas. Tout ça c’était étrange. Déjà qu’il soit venu me voir suite à mon panier de remerciement me mettait mal à l’aise. Non pas que je n’étais pas contente de savoir le nom de mon sauveur –bien au contraire même!- mais je ne m’étais jamais retrouver dans une situation où la première fois qu’une personne m’avait vu j’étais dans un tel état de faiblesse qu’il m’avait vu à mon plus bas. Habituellement je n’autorisais qu’une personne à voir pareil détresse et c’était mon meilleur ami Ludo. Ajoutant des pépites de chocolat dans mon mélange, je me mordis la lèvre. Il disait que ce n’était pas grave, c’était faux. C’était horriblement grave. Je n’aurais pas dû flancher de la sorte. Ça faisait cinq and par Merlin! C’était insensé. Qu’est-ce qui avait pu se passer pour pareil crise. J’avais déjà peur de retourner à l’infirmerie pour m’expliquer à l’infirmière, je n’avais pas envie de devoir le faire tout de suite, mais je le devais bien. «Oui bon..» Grommelais-je en mélangeant ma mixture. Je ne savais pas quoi dire, ni quoi faire. Alors je préférais me taire pour un moment et me concentré sur mon mélange à biscuit qui prenait enfin forme. J’avais faim. Je venais de réaliser que je n’avais pas mangé de la journée. Après, je demanderais sans doute aux elfes de me donner quelque chose a manger avant d’aller dans mon dortoir m’enfermer et terminer mes devoirs. Mes amies ne poseraient pas de question croyant que j’aurais dormis chez les Poufsouffle la veille. Parfais. Le silence qui s’installa entre Franck et moi était encore plus malfaisant que la conversation que nous avions. Je jetai un regard vers le bel homme à mes côtés et j’eu un sourire, timide. «J’apprécierais vraiment que cette histoire ne s’ébruite pas. Je ne sais pas ce qui s’est passé et je n’ai pas envie de passer sous le détecteur de mes amis, encore moins qu’un professeur écrive à mes parents. » Je déposai le mélange a biscuit sur la plaque et d’un coup de baguettes il prit divers forme de matériel de quiddich; balais, vif d’or, souffle. Fière de moi, mon sourire s’éclaira. Au moins j’étais bonne à ça, les sortilèges.

Après avoir mis la première plaque au four je me retournai vers le préfet, me disant que j’allais lui acheter un présent pour noël, mais quoi? Je ne le connaissais nullement. «Si tu veux d’autre muffins tu me le diras, ça me fera plaisir. » Plaisantais-je, pour faire disparaitre mon malaise. Ce qui ne fonctionna pas réellement. Passant une main dans mes cheveux blonds je le regardai, plongeant mes yeux dans les siens. Je devais lui dire ce que je ressentais, sans quoi ça allait pourrir ma session, je le savais. «ecoute tu dis que c’est normal ton attitude, mais je suis pas d’accord. Je connais des tas de gens qui n’aurais pas pris la peine de venir me voir si j’allais bien. Ou même de me chercher par la suite pour savoir comment je vais. Ça me touche vraiment que tu sois là, sincèrement, je l’apprécie, ca me remontre réellement le moral. » Je souris, doucement, rouge comme une pivoine. «Merci quoi..» balbutias-je.
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MessageSujet: Re: Oh somewhere deep inside of these bones An emptiness began to grow [Franck]   Oh somewhere deep inside of these bones An emptiness began to grow [Franck] EmptyLun 9 Juil - 21:49



Ce genre de comportement n’était pas quelque chose dont Franck avait l’habitude et pourtant, il allait devoir s’y habituer. S’il travaillait à Sainte Magouste un jour, il verrait des comportements de ce genre assez souvent ce qui était normal, on ne traitait pas les gens saints à l’hôpital. Mais le jeune homme était pourtant sûr que Marvel n’était pas folle ou quelque chose dans le genre. Elle devait souffrir depuis sept ans de la même maladie, de la peine que son frère lui avait infligée en mourant de son propre gré. Y avait-il d’autres histoires en dessous de cette mort soudaine ? Il y avait des chances car on ne peut pas réagir aussi violemment aujourd’hui à un décès qui a eu lieu sept ans plus tôt. Franck voyait le cas de la jeune blonde comme un médecin devrait le voir. Il allait en être un et c’était important de reconnaître certains symptômes. Bien entendu, la demoiselle était tellement fragile qu’il ne lui en toucherait pas un mot mais cela ne l’empêchait pas se s’interroger. Il était impressionné qu’elle ait pris le temps de le remercier avec des muffins. Peu de personnes l’auraient fait à sa place alors il appréciait vraiment le geste. Et puis elle devait être spéciale cette demoiselle alors Franck voulait un peu la connaître, elle l’intriguait un peu. Le jeune Londubat était heureux de l’avoir trouvée au premier endroit où il avait cherché. Après tout, elle aurait pu être n’importe où dans le château car elle n’était pas obligée de rester aux cuisines après avoir cuisiné, elle aurait très bien pu aller en cours ou aller se reposer mais apparemment elle ne l’avait pas fait. Elle semblait même faire d’autres pâtisseries ce qui était étrange, le jeune brun en avait déjà bien assez pour un moment sauf s’il les posait dans son dortoir, ils risquaient de partir vite, des garçons de vingt et un an, ça mange énormément. Quand il était entré et l’avait remerciée, elle lui avait sauté dans les bras. C’était une réaction à laquelle il ne s’attendait pas du tout car il ne la connaissait pas et puis il la croyait un peu plus timide que cela … Mis cela ne dérangea pas Franck, si elle avait besoin d’être rassurée alors tant mieux. « J’apprécierais vraiment que cette histoire ne s’ébruite pas. Je ne sais pas ce qui s’est passé et je n’ai pas envie de passer sous le détecteur de mes amis, encore moins qu’un professeur écrive à mes parents. » Franck n’avait pas l’intention d’en parler à qui que ce soit mais la jeune fille ne pouvait pas faire comme si cela ne s’était pas passé. C’était une réaction vraiment importante et elle ne pouvait pas être complètement ignorée. Qu’elle ne veuille pas passer sous le détecteur de questions ni inquiéter tout le monde d’accord mais elle ne devait pas négliger ces crises de ce genre, si elles revenaient sans jamais s’arrêter ce n’était pas bon non plus. « Je n’en parlerai à personne, ce n’était pas prévu mais il ne faut pas que tu prennes ces crises à la légère, ce n’est peut-être pas bien de faire comme si elles n’arrivaient jamais … Tu les as souvent ? » On pouvait voir que Franck s’inquiétait et il ajouta : « Celle-ci aurait pu être dangereuse si personne n’avait été là, tu ne serais jamais arrivée à l’infirmerie et rester dans le froid et dans la neige ce n’est pas bon. » C’était une réalité. Franck ne voulait pas la forcer mais il voulait lui faire comprendre qu’elle ne devrait pas prendre ses crises à la légère.

La jeune blonde venait de finir une fournée de gâteaux qu’elle mit au four sans attendre et elle recommença. Apparemment, cuisiner était quelque chose qui sembler la calmer, lui faire du bien. Tant mieux, cela ferait plus de muffins à manger. D’ailleurs, Franck en prit un et mordit dedans, ils étaient drôlement bons. « Si tu veux d’autre muffins tu me le diras, ça me fera plaisir. » Franck lui fit un grand sourire. Elle était gentille c’était certain et elle était reconnaissante aussi, on pouvait le sentir. Finissant son muffin, il dit : « Les elfes de maison vont être jaloux, c’est délicieux. Merci pour l’offre en tout cas. » Dit-il avec un sourire sincère sur le visage. Il laissa la demoiselle continuer de cuisiner tranquille alors qu’il regardait les elfes de maison travailler en mangeant un autre muffin. Il put voir que Marvel avait quelque chose à dire et qu’elle avait du mal car elle passa sa main dans ses cheveux, un peu embarrassée. « Ecoute tu dis que c’est normal ton attitude, mais je suis pas d’accord. Je connais des tas de gens qui n’aurais pas pris la peine de venir me voir si j’allais bien. Ou même de me chercher par la suite pour savoir comment je vais. Ça me touche vraiment que tu sois là, sincèrement, je l’apprécie, ca me remontre réellement le moral. Merci quoi.. » Elle avait peut-être raison, au final, c’était peut-être juste Franck qui était de cette manière. Il l’était par son statut et son éducation, il n’y pouvait rien c’était comme ça. « Et pourtant moi je trouve que c’est normal. De rien en tout cas, ce fut un plaisir. Tu comptes continuer à faire de la pâtisserie jusqu’à la fin de la journée ? » Demanda-t-il curieusement.
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MessageSujet: Re: Oh somewhere deep inside of these bones An emptiness began to grow [Franck]   Oh somewhere deep inside of these bones An emptiness began to grow [Franck] EmptyJeu 12 Juil - 20:11

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Je souriais maintenant. Il m’avait promis de ne rien dire. Et je le croyais. Maintenant ce stress libre dans ma poitrine, je me sentais légèrement mieux. Comme si la peur qu’on apprend une de mes crises se répande comme une trainée de poudre. Le château avait cette mauvaise manie de faire d’une rumeur un sujet de conversation qui pouvait devenir global en moins de quarante-huit heures. Sachant que j’avais une dizaine de minutes entre la prochaine fournée, je m’assis sur un banc non loin, face à Franck, puis j’haussai les épaules. «Je sais pas. Je vais sans doute terminer ca et me prendre un truc avant d’étudier. Ou… faire d’autres cookies. J’ai pas décidé. » En fait, je n’y avait pas réellement pensée. Mais a vrai dire, je commençais à avoir faim, mais je n’avais aucune envie de retourner dans les couloirs de l’école. J’étais bien ici. Seule. Isolée. Calme. Ca changeait. «Tu veux m’aider?» proposais-je. Je n’avais jamais réellement fait de cuisine avec quelqu’un d’autre que mon plus jeune frère, mais je voyais bien un moyen de connaitre le jeune homme devant moi. Me tournant vers un elfe, je me mordis la lèvre et leur demandèrent si ça les dérangeait de me faire un sandwich. Mon ventre grouillait à présent que mon esprit était de retour à la réalité. Je me mis donc à parler avec le préfet devant moi et rapidement, diverses questions se mirent a fusés de part et d’autre et j’entamais la troisième fournée de biscuit de Quiddich qu’il me connaissait un peu mieux. Je lui avait parlé de mes études, de mes cours préférés, de mon père cracmol, de mon désir d’ouvrir une boutique de gâteau au chemin de traverse plus tard, du club d’échec, de a haine envers certains Serpentard et de mon futur voyage en Australie avec mon plus jeune frère. J’avais appris de ma part ses gout, ses intérêt, son parcours scolaire. Enfin, je pouvais me dire que Franck n’était plus un inconnu. Une connaissance, certes, mais pas qu’un type parmi tant d’autre. Il me faisait rire, ce qui était un exploit vu mon état de la veille, j’aimais son sens de l’humour. Au final, les heures avaient passés et bientôt je ne cuisinais plus. Assis de part et d’autre d’un plan de travail, un thé fumant dans une tasse et devant nous une tarte aux pommes que les elfes n’avaient pas envoyé le soir pour le repas. J’étais bien, détendue. Je n’aurais plus besoin de courir voir Ludo en détresse pour qu’il me serre dans ces bras cette nuit, je me sentais assez forte pour ne pas faire de cauchemars. J’irais quand même demander une potion calmante à l’infirmière, au cas

«J’ai perdu mon frère jumeau avant d’entrer en cinquième. » Finis-je par avoué. Je ne savais pas par quel moyen, mais Franck m’avait mi si à l’aise que cette confidence ne m’embarrassait plus. Certes je sentis mon cœur se serrer et mes mains agrippèrent ma tasse à moitié terminée, mais je ne me sentais pas sur le point de faire une attaque de panique. Il ne m’avait pas forcer à parler, c’était sans doute pour cela. «Mon père était cracmol comme tu sais, mais on connaissait le monde magique. Mes grands-parents nous ont toujours accueillis chez eux et ne se cachaient pas d’être sorcier. C’était lui qui rêvait d’être sorcier, moi j’avais longtemps compris que les chances d’avoir des pouvoirs étaient minces, surtout avec une mère moldue. Mais j’ai eu ma lettre et pas lui. Je ne te raconte pas la troisième guerre mondiale que ça a faite à la maison. » J’eu un petit rire triste, j’avais l’impression qu’une vie entière me séparait de ce moment. «Et avant d’entrer en cinquième, je suis allé au chemin de traverse et au retour j’ai retrouvé mon frère mort dans ma chambre…. Il s’était pendu. » Je bu une gorgée de thé, fixant ma pointe de tarte entamée, incapable de regarder Franck dans les yeux à ce moment-là. J’arrivais à me contrôler, mais je ne voulais pas pousser ma chance. «Il n’a jamais supporté de ne pas être magicien et moi si. » Je regardai Franck, les yeux mouillée de larmes. «. Je dois montrer à tout le monde que je suis forte, que le temps fais les choses. Mais je me sens encore coupable, bien que ce ne soit pas de ma faute. Et quand je me plais ici, c’est là que j’ai le plus de remord… » Je coupai une part de tarte que je mangeais avant de continuer mon aveux, je le lui devais bien après tout. Il m’avait sauver et m’avait chercher le lendemain. «Et mon petit frère. Logan fait des rêves de Peter ces temps-ci. Depuis qu’il m’a envoyé un hibou pour me dire ça, je me suis mise à en faire aussi. Et ca me hantais. Avec le stress des examens et mes cauchemars, j’ai…craquer hier. C’était trop. J’arrive à vivre sans Peter, mais il y a des moments plus dur que d’autres quoi… » Je lui fis un petit sourire gêner avant de continuer à manger, apeuré du jugement que mon interlocuteur pourrait avoir sur moi maintenant.
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MessageSujet: Re: Oh somewhere deep inside of these bones An emptiness began to grow [Franck]   Oh somewhere deep inside of these bones An emptiness began to grow [Franck] EmptySam 14 Juil - 7:36



Franck ne savait pas quoi attendre de la jeune blonde qu’il avait emmenée à l’infirmerie la veille. Il ne la connaissait pas et il commençait à se dire que peu de gens devaient réellement la connaître. Elle avait l’air spéciale. On pouvait voir dans ses yeux qu’elle semblait porter un poids, un poids qu’elle traînait derrière elle depuis des années déjà et qui ne semblait pas s’en aller. Le jeune Londubat ne pouvait pas comprendre, il n’avait jamais eu à affronter la perte d’un être cher. Ses parents étaient tous les deux en bonne santé, ses grands-parents aussi et il n’avait pas de frères et sœurs alors il ne pouvait pas comprendre ce qu’elle traversait depuis sept ans déjà. Mais il ne comptait pas la laisser toute seule pour autant. C’est quand on est triste et qu’on s’éloigne des gens que l’on ne doit pas laisser ces personnes toutes seules. Des fois oui mais le plus souvent non, pas quand la peine qu’ils ressentaient datait de si longtemps. Franck ne voulait pas jouer le psychologue non plus mais ce serait son boulot plus tard, des patients il en aurait certainement des milliers s’il réussissait ses études et il espérait bien les réussir. Bien sûr il étudiait la médicomagie et pas la psychologie mais les deux n’étaient-ils pas liés ? Souvent des maladies étaient déclenchées par un événement, quelque chose qu’il se passe dans la vie d’une personne et il faut donc faire le lien. Soigner quelqu’un ce n’est pas le considérer seulement comme un objet médical mais plutôt comme une personne à part entière avec des sentiments. C’est ce que Franck avait vu son père faire lorsqu’il l’avait emmené avec lui à Sainte Magouste quelques fois. Trop petite pour comprendre de quoi ils parlaient exactement, il avait cependant vu que son père ne s’occupait pas seulement de la maladie de son patient mais de tout le reste. Chez Marvel, la mort de son frère avait déclenché chez elle de fortes crises de paniques. Tant que ce n’était que ça et qu’elles étaient marginales, ce n’était pas dramatique mais si les choses allaient plus loin, cela pourrait rapidement le devenir. « Je sais pas. Je vais sans doute terminer ca et me prendre un truc avant d’étudier. Ou… faire d’autres cookies. J’ai pas décidé. » Franck eut un sourire amusé sur les lèvres à ces paroles. Elle semblait tout d’un coup si insouciante, comme si tous ses problèmes venaient de s’arranger. C’était quelque chose de vraiment bizarre, voir cette transformation sous ses yeux mais c’était aussi rassurant de la voir heureuse de temps en temps. « Tu veux m’aider ? » Elle plaisantait ou quoi ? Non, le jeune Londubat ne se mêlait jamais des affaires de la cuisine, en général cela terminait assez mal. Il était extrêmement doué en potions et donc devrait l’être en cuisine vu qu’il suffit pareillement de suivre une recette mais il s’avérait que ce n’était pas du tout le cas malheureusement. Riant, il lui dit : « Non, je ne préfère pas, tes cookies ont une allure parfaite, tu ne veux pas les ruiner et en tant que préfet, je pense que les cuisines sont déjà assez remplies de gâteau, il est temps d’étudier ! » Dit Franck avec un clin d’œil. Ce n’était pas simplement son rôle de préfet qui lui faisait dire cela à la demoiselle, c’était aussi le fait que lui adorait étudier, du moins ce n’était pas quelque chose qui représentait un poids pour lui et vu qu’elle avait été malade la nuit dernière et n’avait pas pu travailler, elle devait avoir quelques heures de retard sur son planning si elle en avait un. Marvel n’avait cependant pas l’air d’être le genre de fille à avoir un planning …

Finalement, une fois qu’elle eut terminée de faire sa fournée, elle se tourna vers Franck et lui dit : « J’ai perdu mon frère jumeau avant d’entrer en cinquième. » Apparemment, elle allait se confier à lui, du moins cette première phrase ressemblait drôlement à une confession. Il savait déjà qu’elle avait perdu son frère mais ignorait qu’il avait été son jumeau. Préférant garder le silence, le jeune homme se tut et la laissa continuer. « Mon père était cracmol comme tu sais, mais on connaissait le monde magique. Mes grands-parents nous ont toujours accueillis chez eux et ne se cachaient pas d’être sorcier. C’était lui qui rêvait d’être sorcier, moi j’avais longtemps compris que les chances d’avoir des pouvoirs étaient minces, surtout avec une mère moldue. Mais j’ai eu ma lettre et pas lui. Je ne te raconte pas la troisième guerre mondiale que ça a faite à la maison. » Alors c’était ça ! Le fait qu’elle était une sorcière et pas lui ? Franck avait du mal à comprendre, un frère ne devait-il pas être content pour sa sœur ? Mais s’il voulait être un sorcier à ce point, la vengeance est un plat qui se mange froid. Avait-il voulu la faire payer ? Certainement … Cependant, il aurait dû penser aux conséquences. « Et avant d’entrer en cinquième, je suis allé au chemin de traverse et au retour j’ai retrouvé mon frère mort dans ma chambre…. Il s’était pendu. Il n’a jamais supporté de ne pas être magicien et moi si. » Pas de doutes, c’était une histoire tragique, une histoire vraiment terrible. Il s’était pendu parce qu’il n’était pas un sorcier ? Sa vie reposait-elle uniquement sur ce facteur ? Franck avait du mal à imaginer la psychologie du frère défunt de la jeune femme mais s’il avait voulu lui faire payer, il avait réussis, il avait fait de sa vie un enfer apparemment … « Je dois montrer à tout le monde que je suis forte, que le temps fais les choses. Mais je me sens encore coupable, bien que ce ne soit pas de ma faute. Et quand je me plais ici, c’est là que j’ai le plus de remord… » Réaction normale, tout à fait normale … Cela n’étonnait plus Franck maintenant qu’elle fasse des crises pareilles si à chaque moment joyeux qu’elle vivait, elle repensait aux reproches de son frère. Qu’elle se sente toujours coupable pouvait être normal mais il fallait qu’elle trouve un moyen de se sortir de cette spirale où elle y resterait enfermée pour toujours et cela finirait par la consumer. « Et mon petit frère. Logan fait des rêves de Peter ces temps-ci. Depuis qu’il m’a envoyé un hibou pour me dire ça, je me suis mise à en faire aussi. Et ca me hantais. Avec le stress des examens et mes cauchemars, j’ai…craquer hier. C’était trop. J’arrive à vivre sans Peter, mais il y a des moments plus dur que d’autres quoi… » Oui, ça le jeune brun pouvait le comprendre. Son histoire était tragique et elle semblait beaucoup trop présente pour le bien être de la jeune femme. C’était terrible comme histoire et c’est dans des moments comme ceux-ci que Franck était heureux d’avoir la famille qu’il avait. La seule chose que le brun trouva à dire au début fut : « Je suis vraiment désolé pour ton frère … Je n’en ai jamais eu personnellement donc je ne peux pas imaginer ce que c’est que d’en perdre un. Il ne faut pas que tu te sentes coupable d’être heureuse ici. Ton frère était jeune à l’époque, il n’avait parlé de son mal-être à personne et personne n’avait pu essayer de lui faire comprendre qu’on peut avoir une très belle vie sans magie. Peut-être que s’il y avait calmement réfléchis, il aurait compris que cet acte ne ferait que du mal autour de lui et aucun bien parce qu’au fond, entre frères et sœurs c’est l’amour qui prime même quand on veut se persuader du contraire. » Il n’était pas possible que Peter n’ait aucune affection pour sa sœur jumelle. Et quand on aime quelqu’un à ce point, on ne veut que son bonheur et pas son malheur peu importait les circonstances. Mais il avait dû être vraiment en colère et avait dû prendre cette décision sur un coup de tête car s’il avait évalué à quel point il pourrirait la vie de sa sœur par son geste, il se serait peut-être retenu. « Je sais que ce que je vais dire est extrêmement facile à dire et peu facile à faire mais il faut que tu essayes de ne plus te sentir coupable, d’arrêter de sentir ces remords à chaque chose heureuse qu’il se passe dans ta vie. Ton frère a fait son choix et il veille sur toi je pense parce que c’est ce qu’un frère jumeau doit faire sur sa sœur. Souviens-toi seulement du frère avec qui tu passais du bons moments et pas celui qui t’en a voulu d’être une sorcière, chose dont tu n’es pas responsable. »
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Marvel D. Grey
Marvel D. Grey

Gryffondor.


PRENOM/PSEUDO : Gizmo
CREDITS : Bazzart et Tumblr
PARCHEMINS : 191
LOCALISATION : dans la cuisine, remplis de cupcake.
ICI DEPUIS : 04/06/2012

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MessageSujet: Re: Oh somewhere deep inside of these bones An emptiness began to grow [Franck]   Oh somewhere deep inside of these bones An emptiness began to grow [Franck] EmptyJeu 19 Juil - 2:26

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Alors que Franck me prodiguait ses conseils, je l’écoutais les yeux baissés sur la table, incapable de le regarder dans les yeux. Ce sujet était difficile à aborder pour moi. Mais ce soir j’étais forte, je ne pleurais pas. Or un contact visuel avec un humain, même emplis d’empathie, me ferait flancher. Je le savais. Je me connaissais. Je m’occupais donc de ranger les biscuits en formes de matériel de Quiddich dans une boite en carton que je fis apparaitre d’un coup de baguette. «T’es pas le premier à me dire ça tu sais. On a essayé de parler à mon frère, le truc c’est qu’il nous à fait croire qu’il avait fini par accepter son sort et commençait à être heureux dans le monde moldue. Son suicide est sorti de nulle part et c’est là qu’on s’est rendu compte qu’il n’a jamais écouté nos conseils et qu’il a simplement joué le jeu pour qu’on arrête de lui parler de tout ça. » Tout en disant cela, j’avais fait apparaitre un papier d’emballage sur la boite et un ruban au couleur des poufsouffle s’étaient magiquement enroulé sur lui-même pour faire un nœud parfais. M’occuper les mains m’aidait à me concentrer, à parler. Je n’avais pas l’impression d’être en pleine analyse psychologique, mais plus en confiance, ce qui ne me déplaisait guerre. Je pris une plume dans mon sac et y inscrit le nom de mon ami Ludovic avant de remettre la plume et la boite à l’intérieur. Et voilà. Je devrais lui donner demain après son entrainement de quiddich. Il était toujours affamé, ça lui ferait du bien.«J’ai la sensation étrange que c’est plus que ça… C’est plus que de ne pas être sorcier. Mais peut-être est-ce que j’hallucine simplement pour excuser mon frère. Car c’est mon jumeau et quoi qu’il ait pu faire, je l’aime et il me manque… mais je ne sais pas. J’avais remarqué durant l’été qu’il était beaucoup plus…sombre qu’avant. C’est pas descriptible, je n’arrivais pas à expliquer cette sensation à mes parents. Peter était ma moitié…. Mon double, mon complément. Je crois avoir sentis son désespoir, j’avais ressentis qu’il était sur le point de le faire. Et je n’ai rien fait, je n’ai rien dit. Car je ne le voyais que deux mois en été et je ne voulais pas que nos retrouvailles soient teinté de cette disputes que je savais éternelle. J’aurais du faire mon job de jumelle, lui parler, lui demander si ça allait vraiment. C’est pour ça que je n’arrive pas à faire le deuil. Car je le sentais et que je n’ai rien fait. Je me suis fermer les yeux, préférant ne pas croire qu’il ferait un pareil geste. » Je m’occupais maintenant à supervisé les chaudrons et les bols qui se lavaient par eux même dans l’évier non loin de nous. Prenant un autre morceau de tarte, je continuai le fil de ma pensée que j’exprimais pour une des premières fois dans une façon logique et cohérente. Étrangement, j’avais l’impression qu’un poids s’envolait à mesure que mes mots sortaient de ma bouche. Cette sensation m’était étrangère, mais agréable. «Chaque jours il me manque un peu plus. Mais je crois que le vide que je sens-là (je pointai mon plexus solaire ) ne partira jamais. Il me manque mon jumeau. J’apprends à vivre avec, c’est dur. Mais ouais tu as raison. Je dois apprendre à vivre aussi mes moments de bonheur ici. J’ai un terrible syndrome de l’imposteur. Parfois j’ai besoin que des amis me rappellent que ma vraie place est ici, que j’appartiens réellement à ce monde. Que j’ai le droit d’être heureuse en tant que sorcière. Car crois moi, j’adore ça. »

J’eu un petit sourire et je me mis à regarder le préfet dans les yeux. Voilà, tout était dit. J’étais maintenant un livre ouvert pour mon sauveteur d’une nuit. Il eu un petit silence suite à mon histoire et maintenant la cuisine propre et vide, je me sentais légèrement gêner d’être ici en sa présence. C’était tellement insensé que deux étudiants se parlent dans la cuisine de l’école. «Est….est-ce qu’on pourrait se revoir? Refaire un truc ensemble? Pour ne pas dire que notre seule rencontre ça été quand j’ai pété un câble dans la volière?» J’avais peu d’espoir qu’il accepte, mais j’aimerais bien apprendre à connaitre cet homme qui me plaisait bien. Il avait une écoute rare et avait une aura apaisante. Ça faisait changement des pétasses qui croyaient Poudlard comme leur royaume et qui sans foi ni loi trainaient dans la boue tous les gens qu’elles ne connaissaient pas ou daignaient leur dire non. «J’aurais bien dit à la prochaine sortie de Pré-au-lard mais j’ai vu hier qu’il y a un nouveau décret qui banni les sorties jusqu’en février. » Plus les décrets s’accumulaient plus ils me mettaient hors de moi. Déjà, le décret numéro treize interdisant une trop courte distance entre un garçon et une fille était totalement absurde. Déjà, personne ne le respecteraient –moi la première vu le nombre de nuit que je passais dans le lit de mon meilleur ami-. Si elle continuait à faire des trucs aussi ridicules et à bannir tout plaisir à l’école, la révolte serait probante. On la sentait déjà dans les murmures des couloirs. «Non mais sérieux je comprends pas…enfin….» Je m’était retenu de dire ma pensée, me rappellait que j’étais tout de même en présence d’un préfet. «Une partie d’échec ou un truc du genre, tu en dis quoi? » me rattrapais-je. Souriant, je pris mon sac et je le mis sur mon épaule, rangeant ma baguette dans ma poche. J’allai rapidement poser mes lèvres sur sa joue. «Merci encore. » Puis je m’engouffrai dans l’espace du tableau pour sortir des cuisines. Je me dirigeais d’un pas plus léger vers l’infirmerie, histoire de prendre une potion calmante et de dormir comme un bébé jusqu’au petit matin. Demain j’allais avoir une énorme séance de rattrapage de devoir qui m’attendais. Mais demain était un autre jours.
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MessageSujet: Re: Oh somewhere deep inside of these bones An emptiness began to grow [Franck]   Oh somewhere deep inside of these bones An emptiness began to grow [Franck] EmptyJeu 19 Juil - 15:42



Franck avait toujours su donner des conseils aux autres. On le lui avait souvent demander, le conseiller était un rôle dans lequel il s’était toujours senti à sa place aussi bizarre que cela puisse paraître. Les conseils qui donnaient n’étaient peut-être pas toujours les bons mais aux yeux du jeune homme c’était le cas. Il essayait d’évaluer la situation et de donner les meilleurs conseils possibles. La situation dans laquelle se trouvait Marvel était compliquée et les conseils qu’il lui donnait étaient certainement ceux que ses amies lui avaient donnés avant lui. Tout dépendait d’elle et de la manière donc elle faisait le deuil de son frère. Si elle continuait à laisser les remords la manger, elle ne pourrait pas vivre longtemps. Comment pouvait-on accepter de vivre continuellement au milieu de remords, de souvenirs et de crises ? Non, ce n’était définitivement pas possible. Mais pourtant, la demoiselle semblait s’en sortir assez bien dans cette situation finalement à la plus grande surprise de Franck. Elle semblait y être habituée, comme si elle avait décidé que c’était sa nouvelle vie. « T’es pas le premier à me dire ça tu sais. On a essayé de parler à mon frère, le truc c’est qu’il nous à fait croire qu’il avait fini par accepter son sort et commençait à être heureux dans le monde moldue. Son suicide est sorti de nulle part et c’est là qu’on s’est rendu compte qu’il n’a jamais écouté nos conseils et qu’il a simplement joué le jeu pour qu’on arrête de lui parler de tout ça. » Là Franck pouvait comprendre le jeune homme. Lui aussi aurait certainement joué la comédie pour qu’on le laisse tranquille mais un mal-être ne peut jamais être totalement dissimulé pas vrai ? Les parents de la blondinette ont dû y voir que du feu mais en étant sa jumelle, elle avait dû sentir autre chose, voir autre chose et c’était ça qui avait dû la ronger plus tard. Quand on ne s’y attend pas, quand on n’a pas eu l’occasion de dire au revoir, c’est là que c’est le plus difficile de faire le deuil de quelqu’un. Et puis Franck avait entendu dire que les jumeaux avaient un lien particulier, cela devait aussi énormément jouer. « J’ai la sensation étrange que c’est plus que ça… C’est plus que de ne pas être sorcier. Mais peut-être est-ce que j’hallucine simplement pour excuser mon frère. (...) Car je le sentais et que je n’ai rien fait. Je me suis fermer les yeux, préférant ne pas croire qu’il ferait un pareil geste. » Alors c’était pour ça qu’elle s’en voulait … Elle n’y pouvait rien. S’il lui en voulait comme elle le lui avait dis, il n’y avait aucune raison qu’il lui parle de son malaise ou alors qu’il lui pardonne. Elle aurait peut-être aggravé leur relation et c’était assez normal de vouloir profiter de ses frères et sœurs quand on rentre de Poudlard. Franck n’avait jamais eu à retrouver une autre personne que ses parents et sa grand-mère mais bon, quand il voyait tous les frères et sœurs qui se sautaient dans les bras sur la voie, il ne pouvait que s’imaginer que ce serait pareil pour lui. Il trouvait que Marvel était forte de se retrouver au milieu de tout cela et de garder la tête haute car malgré tout, elle gardait la tête haute. « Je comprends. Tu sais, on ne refait pas le passé, on ne peut que moduler le futur et profiter du présent. Ton frère t’aimera toujours malgré tout et il sera toujours avec toi dans ton cœur. Peut-être que cela aurait arrangé les choses de lui parler, peut-être pas, tu n’en sais rien. Des fois il faut juste accepter ce qui est sans trop chercher plus loin … » C’était peut-être des mots durs mais Franck les pensait réellement. Oui, il fallait qu’elle arrive à aller de l’avant, à s’aimer elle-même et à se dire que vivre et être heureuse n’était pas trahir son frère. Ce n’était peut-être pas facile mais elle avait le temps et certainement des amis pour marcher sur ce sentier. « Chaque jours il me manque un peu plus. Mais je crois que le vide que je sens-là (je pointai mon plexus solaire ) ne partira jamais. Il me manque mon jumeau. J’apprends à vivre avec, c’est dur. Mais ouais tu as raison. Je dois apprendre à vivre aussi mes moments de bonheur ici. J’ai un terrible syndrome de l’imposteur. Parfois j’ai besoin que des amis me rappellent que ma vraie place est ici, que j’appartiens réellement à ce monde. Que j’ai le droit d’être heureuse en tant que sorcière. Car crois moi, j’adore ça. » C’était déjà bien de savoir qu’elle aimait être une sorcière, c’était vraiment rassurant. Elle pouvait mieux apprécier ce qui l’entourait du coup. C’était normal que son frère lui manque, il lui manquerait toujours mais elle ne devait pas laisser ce manque prendre la totalité de sa vie, elle devait le laisser dans son cœur simplement pour lui rappeler qu’il sera toujours une partie d’elle. « C’est normal qu’il te manque mais apprécie la vie autour de toi, tu verras, cela ne coûte pas beaucoup plus cher. »

Pendant qu’ils parlaient, Marvel avait rangé la cuisine et emballé ses gâteaux. Il était clair qu’elle n’allait pas tarder à partir et Franck non plus d’ailleurs car les cours allaient bientôt reprendre. Il était heureux de savoir plus de choses sur cette mystérieuse jeune femme. « Est….est-ce qu’on pourrait se revoir? Refaire un truc ensemble? Pour ne pas dire que notre seule rencontre ça été quand j’ai pété un câble dans la volière? J’aurais bien dit à la prochaine sortie de Pré-au-lard mais j’ai vu hier qu’il y a un nouveau décret qui banni les sorties jusqu’en février. » Bien sûr qu’il voudrait bien passer un peu plus de temps avec elle, ils auraient certainement pleins de choses à se raconter. Contrairement à beaucoup de personnes, Franck croyait à l’amitié fille/garçon car il était évident que l’on ne pouvait pas tomber amoureux de tous ses amis même si l’on finit souvent par tomber amoureux d’une amie en particulier … Franck préféra ne pas laisser son esprit vagabonder du côté d’Alice. Marvel avait raison, les sorties à Pré-au-Lard étaient désormais annulées et cela ne plaisait pas du tout à Franck qui voyait mal comme faire comprendre ses intentions à Alice maintenant … « Ce serait avec plaisir et puis je suis certain que l’on peut trouver quelque chose à faire au château. » Après tout ils étaient à Poudlard, ils allaient bien trouver quelque chose d’amusant à faire pour leur prochaine rencontre non ? Enfin ils trouveraient et puis ils se croiseraient dans les couloirs de toute manière. « Non mais sérieux je comprends pas…enfin… Une partie d’échec ou un truc du genre, tu en dis quoi? » Ah les échecs et Franck, c’était une grande histoire d’amour … Il dirigeait d’ailleurs le club d’échec du château dont la jeune blonde faisait partie. « Ca marche pour la partie d'échec, on se croisera au club d’échec de toute manière. » Il n’avait jamais eu l’occasion de jouer contre elle encore mais cela ne saurait tarder. Marvel mit son sac sur son épaule, prit les gâteau et dit avant de passer le portrait : « Merci encore. » Oui, pas de doutes elle était différente …

FIN DU TOPIC
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