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 you blew my hopes and dreams away ☼ arabella.

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AuteurMessage
Oxana K. Karkaroff
Oxana K. Karkaroff

Serpentard


CREDITS : (c) sugar slauhter.
PARCHEMINS : 55
ICI DEPUIS : 03/06/2012

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MessageSujet: you blew my hopes and dreams away ☼ arabella.    you blew my hopes and dreams away ☼ arabella.  EmptyMer 27 Juin - 16:04

Oxana sortit du cours de Botanique avec le sourire de ceux qui savent qu’ils ont fini les cours pour la journée. Une fois sa besace sur l’épaule, ses gants de velours mis et sa cape bien en place sur ses frêles épaules, elle commença à marcher en direction du château. Il faisait déjà sombre dehors, le sol était dur et froid, l’air vif. Il ne faisait pourtant pas si froid que ça, du moins pour Oxana qui avait passé tous ces hivers au beau milieu de la taïga, à Durmstrang. Elle s’arrêta un instant, respira lentement, puis reprit sa marche… L’odeur de la neige, une douce odeur, qui calme et qui apaise tant elle est fraîche. Oxana se souvenait ; quand elle avait quitté Durmstrang, ses amis, sa vie, c’était aussi en hiver. Les dernières images de Moscou qu’elle gardait étaient celles d’une ville sous la neige. Mais ce n’était pas en décembre, plutôt février… peut-être même mars. Elle ne se souvenait plus très bien, étrange, car même si elle avait l’impression que ça faisait une éternité, Oxana n’était au Royaume-Uni que depuis un deux ans. Pas étonnant qu’elle oublie ce genre de choses… A la maison, où plutôt « chez les Karakroff-Stewart », on ne parlait plus qu’anglais, et Oxana ne se servait du russe plus que pour insulter les gens, histoire qu’ils comprennent pas. Les lettres aussi qu’elle avait envoyés n’avaient pas eu de réponses. Probablement son oncle qui avait donné ordre aux anciennes amies de sa nièce de ne pas lui répondre. De toute façon, même Igor Karkaroff leur avait tourné le dos, à elle et à son père. Parce qu’ils ne voulaient pas être mêlés aux histoires qui tournent mal, leur propre famille avait fait comme si de rien n’était. Tant pis, Oxana ne pouvait rien faire, mis à part écrire des lettres sans réponses, encore et encore.

Une petite boule de neige compacte vint s’écraser violement contre la cape grise d’Oxana, la faisant revenir à la dure réalité. Surprise, elle se tourna vers les quatre gosses pas plus grands que des lutins qui à quelques mètres du sentier faisaient une bataille de boules de neige. Elle poussa deux-trois jurons dans sa langue natale, avant de s’approcher vers celui qui était le plus proche. « Eh ! Faites attention, vous ête pas tout seuls… » « Oh ça va désolé… Mais bon, les cibles qui bougent, c’est plus dur à toucher, donc plus drôle ! » « Mais parce qu’en plus vous l’avez fait exprès ? Vous vous foutez de moi là ? » Oxana les regarda d’un air hautain, puis attendit qu’ils s’excusent tous, tour à tour, pour se remettre à marcher. A Durmstrang, on laissait les élèves régler leurs différents, bien que cela partait régulièrement en live, du genre duel qui tourne mal ou vengeance exagérée. Et quand quelqu’un faisait vraiment quelque chose de grave, il était punit de manière très sévère, mais au moins, il y avait jamais de rancœur, tous les soucis étaient toujours réglés. Mais à Poudlard, l’utilisation de cette foutue magie était interdite. Encore quelque chose qui faisait qu’Oxana regrettait amèrement Durmstrang.

Une fois dans le grand hall, ce fut tout le corps d’Oxana qui se détendit. Elle n’avait plus que quelques mètres à faire, quelques escaliers à monter et elle serait dans la salle commune de Serpentard. Elle se voyait déjà s’installer devant la cheminée, un jus de potiron chaud entre les mains. « Oh non putain… » A trois mètres d’elle se tenait Arabella. Oxana soupira. Elle n’avait pas envie de la voir, elle n’avait pas envie de lui parler, comme toujours en somme. Si c’était pour se lancer des piques, non merci, il valait pour elles deux ne pas engager la conversation. D’un côté, bien évidement, Oxana ressentait un manque. Peut-être aurait-elle dû essayer de construire une meilleure relation avec sa demi-sœur, elles auraient peut-être même pu devenir amies, qui sait, dans un tout autre contexte. Mais cette nouvelle famille imposée par son père, cette nouvelle maison, tous ces changements, elle ne pouvait les accepter, et ce qu’Arabella soit gentille, parfaite ou quoi que ce soit ne changeait rien.
Arabella n’avait pas l’air de l’avoir vu Oxana. A vrai dire, son regard semblait dans le vide, elle avait l’air éteinte, c’qui était étrange, vu que d’habitude, c’était le genre de fille toujours joyeuse. Au bout d’une quinzaine de secondes, Oxana comprit que c devait être à cause de ce qui s’était passé récemment ; l’attentat à Diagon Alley, l’oncle d’Arabella qui avait été blessé. Oxana n’avait jamais rencontré cet oncle là –Dieu merci Ambres, sa belle-mère, essayait de lui éviter les repas familiaux en tout genre, mais son père lui avait envoyé un hibou histoire de lui résumer la situation. Elle n’en avait pas parlé à Arabella, Oxana ne savait franchement pas si elle avait envie d’en parler avec sa ‘’demi-sœur’’, mais résignée, elle alla se planter devant Arabella. « Salut… » Même en faisant un effort, Oxana sentait que le ton de sa voix restait peu agréable. Elle respira un bon coup, puis enchaîna d’une traite, comme si le but était de sortir la phrase le plus vite. « J’ai appris pour ton père et je suis vraiment désolé pour vous j’espère que tu tiens le coup. » Pas d’insulte, pas de remarques, pas de sarcasme ni d’ironie, une réussite quoi. Restait à voir la réaction d’Arabella.
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Arabella Stewart
Arabella Stewart

Poufsouffle


PRENOM/PSEUDO : RUBISH PAILKID/EMMA
CREDITS : WILD HEART. (AVATAR)
PARCHEMINS : 125
PROFESSION : ÉLEVE, QUOI QUE PLUS EMMERDEUSE.
LOCALISATION : COLLECTE DES CARTES DE CHOCOGRENOUILLE.
ICI DEPUIS : 27/05/2012

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MessageSujet: Re: you blew my hopes and dreams away ☼ arabella.    you blew my hopes and dreams away ☼ arabella.  EmptyJeu 9 Aoû - 9:48


you blew my hopes and dreams away.

you blew my hopes and dreams away ☼ arabella.  Tumblr_m6eyxf9i9s1rqcfyeo3_250 Les jours étaient longs, interminables.. Ces jours qui paraissaient aux yeux de la jeune Arabella ne durer que le temps d'un battement de cils devenaient aussi long et déprimant que l'éternité. Elle ne faisait plus de blagues en cours, elle ne répondait même pas aux Serpentards qui venaient l'agresser. A vrai dire elle avait l'air complètement paumée. Ailleurs, dans une bulle ou rien ne l'atteignait. Rien, sauf l'attentat de Diagon Alley. Son père avait été gravement touché et était toujours en soins intensifs, enfin d'après ce que l'on avait bien voulu communiquer à la poufsouffle. C'était la dernière heure de cours de la journée, autrement dit, la pire de toutes. Non seulement on n'en voyait pas le bout, mais en plus c'était le cours de potions. Arabella soupirait, affalée sur sa table, au fond de la classe. Les yeux rivés sur la fenêtre, elle s'imaginait partir, s'enfuir dans la forêt, sans réel but. Juste pour prendre une bouffée d'air frais. Depuis l'attentat, elle avait l'impression qu'à chaque seconde, elle serait capable d'exploser à la terre entière sa rage. Elle sentait les regards déplacés qu'on lui lançait, certains savaient, s'en souvenaient peut-être : la pauvre gamine complètement déboussolée qu'on avait vu monter sur l'estrade pour avoir des informations sur ce qu'il était advenu de son père. Et c'est à ce moment là que tout a sombré. Arabella ne participait plus aux blagues de groupes, elle ne les écoutaient même pas. L'heure venait alors de s'achever, la jeune fille se leva d'un air nonchalant pour se rendre au hall d'entrée. En réalité, elle suivait ses 'amis' auxquels elle ne parlait plus vraiment. Un groupe de serpentards l'interpella à un croisement de couloir. Elle ne se retournait pas. Mais ces vipères n'abandonnaient jamais vraiment. L'un d'eux se mit à courir et barra le passage d'Arabella, complètement à bout. Partagée entre l'envie de leur coller un poing et celle de se mettre à chialer, elle trancha finalement et resta statique. « Alors Stewart, on est triste ces temps-ci ? » railla le garçon en mimant Arabella, la moue triste. Ses copains qui arrivaient lentement ricanèrent comme des troll. Arabella soupira. « Tu sais pourtant que si ça ne va pas on peut toujours en parler. C'est à ça que servent les amis, hein Poufsouffle ? » poursuivait-il du même ton moqueur. Les amis. Arabella se rappela alors qu'elle les avait perdu dans les escaliers. Et merde. « Alors comment va papa ? Je parie qu'il aurait préféré crever. Sérieux, moi en tout cas j'aurais voulu, si j'avais eu une gamine comme toi. » Ses amis approuvèrent. Arabella commençait à perdre patiente. Les larmes tentaient de s'enfuir de ses yeux, mais elle les retenait. Il ne fallait pas qu'ils voient que tout ce qu'ils lui disaient comptaient pour elle. Fallait pas qu'ils voient qu'elle était à deux doigts de fondre en larme ou de tout simplement exploser. Fallait surtout pas. « C'est vrai ça Stewart, t'as le niveau d'une bouse d'hyppogriffe, pas trop déçue? » surgit alors la voix d'un des amis du Serpentard. La Poufsouffle se rappelait que l'indifférence était le meilleur des rem.. Et puis nom d'une Dolohov en chaleur, elle s'en fichait éperdument de leurs avis face à sa réaction. « Juste une question les gars. Vous m'aimez pas, hein? » lança-t'elle simplement. Le gars en face d'elle se mit à rire puis les autres l'imitèrent. « Non, pas vraiment. Les traîtres à leur sang, c'est pas notre truc. » Elle fit un grand sourire, qui parut plus sincère qu'elle l'aurait cru. Elle repensait alors aux insultes qu'elle mourrait d'envie de leur balancer mais se retenait. Ils étaient cinq en tout. Cinq un peu plus vieux qu'elle. Cinq gars que ça ne dérangeait pas de s'en prendre même violemment à une fille, Poufsouffle, qui plus est. « Alors quel est l'intérêt de vous acharnez sur moi? » Elle poussa le garçon qui lui barrait le passage et s'engouffra dans un autre couloir. Là, elle se laissa tomber contre le mur et enfonça la tête dans ses genoux. Voilà qu'elle chialait. Elle s'en voulait d'être si faible. Elle s'en voulait de tous ces trucs. Elle en voulait aux Mangemorts, à leurs idées extrémistes stupides. Elle en voulait à sa mère d'avoir quitté son père. Elle en voulait à sa mère d'avoir fait débarquer dans sa vie deux inconnus. Elle releva la tête qu'elle appuya contre le mur et sécha ses larmes. Oxana. Elle ne l'avait pas revue depuis l'annonce de l'attentat. Et à vrai dire, elle s'en portait bien heureuse. Elle n'avait pas besoin de cette fille hautaine dans sa vie. Non, vraiment pas. Sa crétine de soeur aînée lui suffisait amplement, et encore..

Arabelle souffla un bon coup et se releva en direction du hall. Elle avait juste envie de voir du monde. De se perdre dans ce monde. De se faire juste oublier. Elle rejoint son groupe d'amis, qui plaisantaient encore sur des conneries. « Eh, Arabie, tu sais quelle est la différence entre Dolohov et un troll ? » Elle leva un sourcil, dévisageant son ami visiblement mort de rire avant la chute de sa blague. Fabuleux. Elle fit non de la tête. « Le troll, lui, il est plus poli. » C'était le genre de blagues vaseuses qui arrachaient toujours un sourire à la jeune poufsouffle. Mais aujourd'hui, cela ne lui prenait rien d'autre que du mépris. Elle ne comprenait pas le sens de cette blague, elle ne cherchait pas à comprendre. Le garçon et ses autres amis riaient, oubliant la blonde. Et son regard se perdit à nouveau dans le vide. Elle avait l'air de n'être devenue que l'ombre d'elle-même. Misérable, effacée, triste, déprimante et déprimée. « Salut... » Arabella sursauta doucement. Son regard sembla s'animer un tant soit peu et elle tourna la tête vers son interlocuteur.

Nom d'une bouse d'hyppogriffe ! c'était Oxana, sa demie-soeur serpentarde. La Karkaroff en fuite, ou un truc du genre, la mère d'Arabella ne lui en avait jamais vraiment parlé, et honnêtement, si la poufsouffle avait autrefois tenté de connaître Oxana, aujourd'hui, ça n'était plus franchement son problème. Arabella fronça les sourcils, inquiète de voir la suite de cette conversation. « J’ai appris pour ton père et je suis vraiment désolé pour vous j’espère que tu tiens le coup. » Cette phrase fut comme une grande claque dans la gueule de la poufsouffle. Depuis quand Oxana se souciait de son état presque plus que ses propres amis complètement absorbés dans leurs blagues sur la Harpie ? Elle haussa un sourcil. C'était louche. Oh oui, ça se voyait comme une bouse de dragon dans un endroit aussi propre et soigné que Gringotts. Tout cela sentait le coup fourré à plein nez. Arabella réagit alors au quart de tour. C'était la goutte de jus de citrouille qui faisait déborder le verre. « Je tiens très bien le coup, merci. » lança-t'elle d'une voix froide et dure qui lui était alors jusqu'à présent totalement inconnue. Ou était donc passé cet aimable ton chantant et ces grands sourires remplis de joie de vivre ? « Mais qu'est-ce-que ça peut bien te faire.. » ajouta-t'elle d'un ton nonchalant. Ses iris vertes plongées dans celles d'un bleu inquiétant d'Oxana, elle tentait de lui arracher quelques confessions, un sentiment, n'importe quoi qui pourrait permettre à Arabella d'avoir le coeur net quant aux intentions de sa charmante demie-soeur. « Tu m'excuseras, mais c'est pas comme si t'as eu l'air de te soucier de moi depuis que t'as débarqué. J'ai rien à te dire, je crois. » agressive, blessée, brisée. Trois adjectifs qui qualifiaient bien le comportement odieux d'Arabella. Vous auriez compté cette mésaventure à n'importe laquelle de ses connaissances, elle ne vous aurais pas crû. Méchante, l'innoffensive souriante Arabella ? Vous devez vous tromper.. Quelque part au fond d'elle, elle avait envie qu'Oxana reste. Parce qu'au fond tout avait simplement commencé, n'est-ce-pas ? Tandis que l'autre moitié d'elle-même ne désirait qu'une seule et unique chose : la déchirer sur place. Tout ça pour quelques paroles prononcées sur le ton le plus sincère qui soit. Elle craquait.
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