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 once upon a time we burned bright, now all we ever seem to do is fight.

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AuteurMessage
Damien L. Crabble
Damien L. Crabble

Serpentard


CREDITS : lollipops (avatar) ─ tumblr,hell's angels,linkin park (signature).
PARCHEMINS : 60
PROFESSION : élève à poudlard.
ICI DEPUIS : 03/06/2012

once upon a time we burned bright, now all we ever seem to do is fight. Empty
MessageSujet: once upon a time we burned bright, now all we ever seem to do is fight.   once upon a time we burned bright, now all we ever seem to do is fight. EmptyJeu 21 Juin - 17:26

Appuyé sur le rebord de la fenêtre du dortoir, tu portes à ta bouche ce qu'il te reste de ta cigarette et tu tires longuement sur le filtre, comme un automate, le regard perdu au loin, ta conscience ailleurs, divaguant sans doute à l'extérieur du château, avide d'évasion. Tu sens la fumée meurtrière circuler dans tes poumons puis s'élever à nouveau dans ta trachée avant de s'échapper doucement d'entre tes lèvres, vaporeuse, dessinant dans l'air des formes abstraites que tu observes avec mélancolie. Cette saloperie finira par te tuer, mais étrangement tu ne peux t'en passer.. Tes yeux se baissent vers le presque mégot que tu tiens fermement entre ton index et ton majeur et machinalement, tu le fais valser entre tes doigts délicats, les cendres qui en tombent venant picoter ta peau comme une pluie de petites épines. Ton cerveau te crie que cela est douloureux, mais étrangement, tu continues de faire danser ta cancéreuse comme si de rien n'était. Tu as tellement l'habitude que dorénavant, ça ne te fait ni chaud ni froid.. Soudain, un bruit de pas raisonne dans le corridor et a pour effet de te tirer hors de tes pensées. D'un geste leste et vif, tu écrases le bout de ta clope sur ton avant bras droit, l'irritation t'arrachant une légère grimace puis tu le jettes dans le vide avant de faire volte-face, aux aguets. On s'arrête devant la porte de ta chambre, on toque, puis une voix claire et fluette que tu reconnaitrais entre mille s'annonce, embaumant soudainement ton cœur, l'enveloppant dans un petit nuage de coton, fait rare. « Damien? C'est Asphodæll, je peux entrer? » Inconsciemment un sourire attendri étire tes lèvres et tu lui réponds tout naturellement de faire comme chez elle. Ta petite sœur apparait alors dans l'embrasure de la porte, la mine grise, et te rejoint à la fenêtre avant de négligemment s'accouder sur son rebord. Un silence quiet quoi que tendu s'installe entre vous jusqu'à ce qu'elle plante ses iris azures dans les tiennes, te scrutant sans une once de tact, cette désagréable sensation de te retrouver nu comme un ver s'emparant alors de toi. Cependant, avant même que tu la réprimandes, elle rompt le contact visuel comme ayant lu dans tes pensées et commence à triturer le bracelet en argent qu'elle a hérité de votre mère. « Thomas m'a énervée tout à l'heure, je sais pas ce qu'il avait.. » Tu arques un sourcil intrigué, tu la toises un petit peu, jauges ses expressions faciales pour tenter de déceler la gravité de la situation. Rien de bien impardonnable, visiblement. Maladroitement tu l'attrapes par l'épaule et tu l'attires vers toi avant d'ébouriffer tendrement sa chevelure brune. « Ça ira.. Vous vous réconciliez toujours de toute façon. » Elle semble brièvement opiner puis pose sa petite tête contre ton torse avant de soupirer. Tu sais à quel point les disputes qui surviennent dans votre fratrie est pénible pour n'importe quel d'entre vous. Ça l'embête, intimement tu le sais, mais évidemment, Aspho est également dominée par son orgueil, tout comme toi. C'est peut-être pour cela que vous vous entendez si bien tous les deux. Finalement, vous êtes assez semblables.. Tu la vois alors lever les yeux vers l'horloge qui surplombe la pièce; précipitamment, elle s'exclame, elle doit déjà te quitter, elle est en retard à un de ses cours. Une bise plus tard, elle s'envole gracieusement hors du dortoir, laissant derrière elle les effluves de son parfum. Tu la suis des yeux tandis qu'elle disparait dans le couloir et tu secoues la tête, priant pour que leur altercation se dissipe au plus vite. Tu es l'ainé, certes, mais devoir t'immiscer dans leur conflit est une idée qui ne te plaît guère. Tu as déjà bien assez de soucis comme ça.

Quel bonheur. Ton professeur d'astronomie ne peut assurer le cours de cette après-midi. Entre autre, tu es épargné de cette matière qui té débecte tant, tu es épargné d'une heure de torture, d'enn ui, d'envies de suicides et de meurtres pour aujourd'hui. Génial. Un sourire gigantesque accroché au visage, une bonne humeur débordante de tous les pores de ta peau, tu te diriges vers l'extérieur du château, inspirant une grande bouffée d'air une fois un pied posé dehors, la brise légère quoi que très fraiche caressant tes joues un tantinet rosées. Tu t'étires, tes articulations craquantes de toute part mais te procurant un bien fou, puis tu balayes les environs du regard, à la recherche d'un endroit où te poser tranquillement en attendant ton prochain cours. Tu as beau être dans un de tes beaux jours, une petite voix en toi te souffle que tu as besoin d'un moment de quiétude comme ceux que tu connais trop peu, histoire de t'aérer un peu l'esprit. Ainsi, inconsciemment, tes pas te mènent vers le parc où tu espères trouver une place au coin d'un arbre afin de pouvoir bouquiner sans gêne environnante. En chemin, tu as rencontré un groupe de filles Serpentards gloussant à ta vue et te reluquant d'un œil mielleux de sorte à ce que tu les remarques. Tu les aurais presque trouvées charmantes si elles n'avaient pas été aussi indélicates.. Pathétique, t'étais-tu dit, ceci-dit, tu leurs avais tout de même fait grâce d'un de tes plus beaux sourires. Par politesse, sans doute, habitudes de sang-pur obligent. Aaaah les Crabble. Cette illustre famille, cette prestigieuse lignée que de nombreux moldus et sang-mêlés envient ou admirent. Tu fais parti de l'élite, au même titre que ton père, ta sœur et ton frère. Tandis qu'un sourire à la fois heureux et mélancolique s'esquisse sur ton beau visage, tes pupilles sont attirées par le sol que tu foules d'un pas régulier et un soupire s'échappe de ta poitrine, un nuage brumeux dut au changement de température s'envolant doucement au gré du vent. Tu atteins enfin une parcelle de pelouse. Machinalement tu relèves les yeux pour voir si une place est libre. Une silhouette que tu aperçois adossée contre un tronc d'arbre intercepte ton attention et a pour effet de t'arrêter dans ta quête. Quand on parle du loup..

« Hey, petit frère, tu vas bien? » Tu t'approches lentement de l’intéressé, tu le jauges rapidement puis tu t'assois à ses côtés, lui bousculant l'épaule au passage alors que tu t'installes. Thomas. L'écusson soigneusement cousu sur son blouson t'interpelle. Il est bleu. Le tien est vert. Celui d'Asphodel est vert également. Un Serdaigle. Deux Serpentards. Tu étudies ses traits discrètement. Ils sont doux, naïfs, respirent la sincérité et l'amour vrai, même s'il faut reconnaitre qu'ils se sont légèrement ternis depuis ce fameux jour. Les tiens sont durs, froids, certes illuminés par tes mensonges quotidiens sur ton état moral, mais tout de même insondables comme le fond de l'océan est indiscernable. Aspho, elle, est impulsive, hypocrite, lunatique et à tes yeux clairement torturée. Vous vous ressemblez tellement tous les deux. Thomas aurait pu être la petite bête noire de la fratrie tant vos différences vous séparent. Mais non. Cela passe peut-être inaperçu mais tu l'aimes autant que ta sœur, tu es tout à fait conscient que cela est la même chose pour chacun d'entre vous. Tu n'as aucune explication à donner à ce phénomène et d'ailleurs tu ne préfères pas en chercher.. Néanmoins.. Il y a quelque chose chez ton cadet qui te froisse. Cette attitude, justement. Il est.. Bien trop gentil. Bien trop aimable. Pas assez "Crabble", en fait. Et tu as peur pour lui. Autant sa gentillesse sans bornes t'éblouit, autant elle t'effraie énormément dans la mesure où ta lucidité t'a depuis longtemps fait comprendre que l'humain en abuse. Et si tu es conscient que ton instinct de grand-frère est parfois un peu trop prononcé, peut-être même pesant, tu ne peux t'empêcher de vouloir le protéger, de vouloir le rendre heureux, quitte à porter ses malheurs sur tes épaules si cela peut l'aider. Tu es l'ainé, après tout, cela est ton devoir.. Tu t'en voudrais tellement s'il lui arrivait quelque chose, si tu le perdais comme vous avez perdu votre mère. Par ta faute. Tu secoues vigoureusement la tête pour expier ces funestes pensées. Sentir des tensions autour de vous te rend malade quand bien même tu n'adoptes pas toujours la bonne méthode pour crever les abcès. « Alors comme ça, t'embêtes ta petite sœur? » Tiens, en voici un exemple!

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