LOCALISATION : sûrement à la bibliothèque ou en train de déambuler dans le château.
| Sujet: "Les paroles s'envolent, les écrits restent" Mar 19 Juin - 19:36 | |
| P.E.N.S.E.E.S. E.T. D.E.L.I.R.E.S. D.'.U.N. N.E.V.R.O.S.E.
▄ "On dit souvent que le temps guérit les blessures. Je ne suis pas d'accord. Les blessures demeurent intactes. Avec le temps, notre esprit afin de mieux se protéger recouvre ces blessures de bandages et la douleur diminue mais elle ne disparaît jamais." ▄ Citations à venir
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Dernière édition par Aegan C. Devenstone le Mar 19 Juin - 19:49, édité 1 fois |
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LOCALISATION : sûrement à la bibliothèque ou en train de déambuler dans le château.
| Sujet: Re: "Les paroles s'envolent, les écrits restent" Mar 19 Juin - 19:41 | |
| « 6ème Année - 27 décembre - 0h23 » ▄ C'est intriguant comme la nuit peut avoir un drôle d'effet sur moi. Effectivement lorsque l'on y réfléchit bien j'ai toujours eu une étrange tendance à me perdre dans les méandres de mes pensées lors de mes délires existentielles nocturnes. Je ne sais pas réellement si un jour j'arriverais à guérir pleinement de mes blessures internes. Les coups bien évidement ne comptent pas, car ces blessures là finissent toujours par s'évanouirent plus ou moins. Je parle de ce qui m'a brisé à jamais, ce qui fait que je suis cet homme en devenir et non un autre. Elinor m'as toujours dit que j'avais tendance à me poser trop de questions, que j'avais tendance à trop vouloir comprendre ce qui faisait ma vie et ma personne. Je comprends pleinement son point de vue, mais pourtant je ne peux me résoudre à vivre avec une légèreté digne d'un imbécile de base. J'aimerais pourtant être en paix avec moi-même. Être tout aussi paisible que la neige qui tombe actuellement et qui recouvre avec délicatesse et tranquillité de son manteau blanc le château et la parc environnant. Mais je ne le suis pas... Je suis là, seul, assis dans la salle commune de notre maison à griffonner du papier, comme toujours... A écrire avec une certaine maladresse ce mal être qui me tourmente et qui me dévore. La nuit me dévore... Je devrais arrêter et partir me coucher. Partir m'évader dans le pays des songes... Et pourtant je reste ici à écrire encore et encore. Mon exutoire à moi...
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