moi, le magicien,

prénoms : Birdy-Lou, Nymphadorá. nom : Whitaker. nature du sang: Sang-mélé. Elle est issue d'un père sorcier et d'une mère moldue, morte quand elle avait douze ans. âge : Dix-neuf ans. date et lieu de naissance : Premier mai de l'année 1961 à Liverpool. nationalité : Britannique. année d'étude : N'ayant subi aucun redoublement, la jeune femme étudie en huitième année du second cycle scolaire. niveau scolaire : Bon. Birdy-Lou n'est pas une excellente élève, mais réussit à obtenir des notes plutôt correctes, qui ont su la satisfaire elle et ses professeurs, tous au long de son cursus scolaire. Tout dépend vraisemblablement de son humeur studieuse ou non et de l'intérêt qu'elle porte à la matière. Elle peut, un jour, ressentir le besoin de travailler pour un examen prévu la semaine d'après, tout autant qu'elle peut très bien ne s'y mettre que la veille pour le lendemain, ou au contraire ne pas se plonger du tout dans ses cours et laisser le talent faire les choses. Néanmoins, elle s'en sort toujours bien. parcours scolaire : Parcours des sports magiques (Quidditch). votre baguette : Vingt-sept centimètres, sa baguette est en bois de Roseau et contient un cheveu de Vélane. Droite et rigide, on observe une certaine prédisposition pour les Défenses contre les Forces du Mal. matières favorites : La jeune femme adorait les cours de vol et y assistait avec un réel empressement. Pour tout dire, elle excellait même dans cette matière et se tenait bien loin devant sa classe. Elle chevauchait son balai avec une élégance et une habileté rare. Elle tient cette prédisposition de son père qui l'entraine depuis toute petite à tenir dessus. Autant dire qu'elle a appris à voler avant de savoir même marcher et c'est tout naturellement qu'elle suivit le cursus des sports Magiques. Les Défenses contre les Forces du Mal font aussi parties de ses matières préférées. matière détestée : Birdy déteste tout ce qui touche de près où de loin à la botanique et aux potions. Elle ne saurait vous dire pourquoi, peut-être car trouve-t-elle ces matières ennuyantes et inintéressantes au possible. Elle arrive à se débrouiller en botanique ce qui n'est malheureusement pas le cas des Potions. Rares sont les fois où elle pu assister à un cours en entier, sans se faire renvoyer de classe pour de nombreuses raisons. La plus fréquente serait certainement les petites explosions qu'elle provoquait dans son chaudron, dans la salle, où les allures inquiétantes de ses mixtures qui faisaient évacuer les élèves pendant quelques minutes. Les professeurs successifs de cette matière n'ont jamais réussi à la porter dans leurs coeurs, même si elle ne cherchait pas à le faire de façon intentionnelle. votre patronus : Son patronus prend la forme d'un aigle mais celui-ci n'apparait que le temps d'une seconde avant de disparaitre complètement. face à l'épouvantard : le corps de sa mère baignant dans une mare de sang.

le test de personnalité du choixpeau,

Ce qui va suivre est nécessaire afin de déterminer la maison dans laquelle vous allez être réparti. Néanmoins, ne visez pas une maison, mais faites vraiment votre personnalité. La maison devrait suivre en fonction de ça et ainsi, vous aurez celle que vous vouliez.


une potion : Polynectar. Un sortilège : Anapneo pour ses voies respiratoires endommagées, ou Locomotor mortis. une chanson : The Verve - Bittersweet Symphony. un instrument de musique : Un piano. un bijou : Le collier de sa mère. une insulte : Cracmol quand elle se veut gentille. une phobie : Manquer d'air et mourir étouffée. La jeune Birdy-Lou souffre d'insuffisances respiratoires restrictives qui l'empêchent de faire ce qu'elle désire, se dépenser comme elle l'entend. Bien entendu, elle n'en a en général que faire et continue de faire ce qui la passionne, au risque de mettre sa santé en péril. Elle a beau avoir peur de la mort d'une certaine manière, il n'en reste pas qu'elle joue inconsciemment avec la vie. une couleur : Le noir. une créature magique : Le Magyar à Pointes. un sorcier célèbre : Roderick Plumpton, attrapeur de l'équipe de Quidditch de Grande-Bretagne qui détient le record d'attrapage du Vif d'or à savoir, trois secondes et demi. un objet moldu : Elle ne s'y est jamais intéressée, sauf peut-être lorsque cela lui ravive certains souvenirs de sa mère, comme un appareil photo. Depuis la mort de sa génitrice, il y a de nombreuses années, elle est d'un certaine manière influencée par les vieux principes de la famille de son père sur la répulsion qu'ils ressentent envers les moldus. Et cela se ressent sur son comportement, ses façons d'agir et de parler. Elle a beau être une sang-mélée, elle commence à mépriser les pauvres humains, sauf peut-être sa mère à qui elle voue un culte sans vergogne. un parfum de dragée surprise de Bertie Crochu : Chocolat. un endroit : Le terrain de Quidditch, un mot doux : Dégage ? un conte : Aucun. Jeune femme dont l'enfance se trouve bien loin, enfouie au plus profond de son âme, cachée derrière ce regard froid et pénétrant, parfois hautain qu'elle pose sur le monde.

généreux ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ égoïste ; sociable ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ solitaire ; loyal ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ infidèle ; téméraire ● ● ● ● ● ● ● ● ● ○ lâche ; travailleur ● ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ paresseux ; clairvoyant ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ ○ aveugle ;créatif ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ pragmatique ; patient ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ pressé ; fougueux ● ● ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ calme ; malin ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ ○ sérieux ; ambitieux ● ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ j'en foutiste ; colérique ● ● ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ contrôlé: joueur ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ mauvais perdant ; séducteur ● ● ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ timide ; bruyant ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ discret ; orgueilleux ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ ○ à l'écoute ; gourmand ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ calculateur ; méfiance ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● naïveté

hiver ou été : Hiver. quidditch ou lecture : Quiditch sans aucune hésitation. patacitrouille ou baguette au réglisse : Baguette de réglisse. argent ou amitié : Argent. st-mangouste ou ministère de la magie : Ministère de la magie. cavalier ou fou : Cavalier. balais ou transplaner : Balais. elfe de maison ou liberté : Liberté. astronomie ou arithmancie : Astronomie. chat ou chien : Chat.

quelques gouttes de Veritaserum,

Nous vous demandons de répondre aux quelques questions suivantes afin de savoir votre avis sur les évènements du forum. Répondez-y avec précision, nous voulons vraiment savoir ce que vous pensez.


Que pensez-vous de l'investiture au pouvoir de Orion Black :Pour tout vous dire, je ne m'y intéresse que de loin. Mon père travaillant au Ministère de la Magie, au Département de la coopération magique internationale, il est évident que je l'entend souvent en discuter, mais je n'y prête pas réelle attention. Je suppose que lui et sa famille trouve que l'arrivée d'un Black au pouvoir est une bonne chose en quelque sorte et qu'il est temps de resserrer la sécurité du monde magique, d'accepter les changements. Au fond, peut-être n'a-t-il pas tord. Je n'ai pas d'avis véritablement fondé là-dessus finalement. Peut-être devrions-nous aussi nous méfier, que son investiture n'est pas bonne à prendre pour les sang-mêlés malgré tout ce que mon père en dit. Mais je ne m'y intéresserais de plus près quand les choses bougeront, pour l'instant, j'ai d'autres chats à fouetter.

Que pensez-vous de l'arrivée à l'école de Cordélia Dolohov : On ne peut plus passer une seule minute à Poudlard sans avoir l'impression que l'on épie nos moindres faits et gestes, dans l'optique de savoir si oui non nous sommes en train d'enfreindre ses stupides décrets. J'ai déjà été gentiment invitée dans son bureau pour deux heures de retenues à cause de ce foutu décret trois, et j'ai encore les traces de brûlures sur ma main droite à cause de sa Plume. A-t-elle vraiment le droit de nous infliger cela? Sérieusement. Dolohov cherche à nous maintenir en nous étouffant, nous confinant dans Poudlard avec ses règles toutes plus stupides les unes que les autres, mais est-ce que cela nous arrêtera réellement ? Certains oui, d'autres non. Quoi qu'il arrive, ce n'est pas elle qui décidera à ma place de ce que je dois faire ou non, même si je dois subir ensuite ses horribles punitions. Il faut qu'elle parte, de n'importes quels moyens qui soient.

Que pensez-vous du Fantôme Chapardeur : J'ai plusieurs fois entendu des élèves se plaindre de ce soit-disant fantôme qui leur aurait dérobé certaines de leurs affaires personnelles. Je n'ai ni eu la "chance" de l'apercevoir ni voir quelque chose m'appartenant, se volatiliser d'un seul coup, mais ça ne me parait pas étonnant que celui-ci existe bel et bien. Après tout, on croise bien tous les jours Mimi Geignarde, Peeves où les fantômes des quatre maison. Alors pourquoi pas un Fantôme Chapardeur ?

Que pensez-vous des sept mystères de l'école : A vrai dire, ces mystères m'intriguent plus qu'ils ne me font peur. Il est difficile de croire en des faits non avérés et qui n'ont jamais été démontré mais j'aime bien l'idée de pouvoir m'atteler à cette tâche, oublier un peu et me concentrer sur l'un en essayant de le résoudre.

à l'intérieur de ma pensine

Simplicité. Ce mot n’avait jamais fait partie de ton vocabulaire. La vie était tellement plus compliquée, si complexe, et jamais tu ne pus réellement comprendre qui tu étais, qui tu deviendrais réellement. Oui, tu étais ambitieuse, tu pensais avoir de l’avenir, et déjà très jeune, tu avais cette idée entêtante de ce que tu voulais devenir. Mais au fond, tu étais déjà paumée, perdue à jamais dans les profondeurs de ton âme. Une enfance oubliée à jamais. Si courte que tu ne l’avais vu passé, que personne ne t’avait vraiment vu grandir. Si vite enfouie. Très tôt, tu dus te confronter aux idéaux de ta famille, faire face au conflit qui vous rongeait de l’intérieur, qui menaçait d’éclater à tout moment et qui finalement, s’était avéré destructeur. Pour vous, mais surtout pour toi. Des souvenirs qui te hanteraient, dont tu ne parlerais pas. Ce visage si doux qui s’emparait de ton esprit. Celui de ta mère. Tu n’avais pas eu le choix, on ne t’avait pas demandé ton avis. La cruauté d’enlever un pilier, un repère à un enfant. Finalement, on ne se sentait jamais concerné jusqu’à ce que tout nous tombe dessus. Jusqu’à se perdre.

▬ Liverpool, 15 Novembre 1967. Murmures indistincts. Ta respiration se fait lente, régulière, tes paupières sont lourdes et tu es prête à te laisser emporter dans les bras de Morphée. Mais des voix, des chuchotements te parvinrent à salves irrégulières, titillaient tes tympans de petite fille. Tes draps froids ne se font plus si accueillants, tu frissonnes, on élève la voix. Tes pieds nus vinrent rencontrer le sol de marbre froid, et tu t’avances à tâtons, n’osant pas baigner la pièce d’une douce et chaleureuse lumière. Tu souffles, et tu t’assois sur une des marches de l’immense escalier, ton corps chétif bien caché derrière la rambarde de bois. Tu observes tes parents en bas, avec la franche impression de dominer la scène de ton perchoir. Tu tends l’oreille, essayant de capter la moindre bribe de conversation. Tu n’es pas certaine de comprendre, on te dit souvent trop jeune pour trouver un sens aux conversations de « grands ». Mais tu es étonnamment évoluée, autonome pour ton âge. Tu n’as plus envie qu’on te prenne pour une petite fille. Tu ne l’as jamais vraiment été. Tu te sens juste différente, même supérieure aux enfants de ton âge. Tu n’es pas comme eux, naïve, insouciante, heureuse et souriante. Tu as ce regard froid et profond, parfois hautain d’un gosse de six ans qui a l’air d’en savoir bien plus qu’il ne veut le montrer. Ce sourire si rare qui anime tes lèvres fines. « Tu ne comprends pas Nephtys. Tu dois partir. » Le ton dur de ton père s’élève dans la pièce, te provoquant un nouveau frisson. Il s’adresse à ta mère. « C’est hors de question Duncan. Pas maintenant. Je ne laisserais pas Birdy, ni Cobain. Je ne te laisserais pas. Ma vie est ici, et peu importe la menace qu’ils peuvent représenter pour moi, j’assume ce que je suis. » Tes sourcils se froncent, ton cœur s’accélère. Tu sais subitement de quoi il en découd. Tu le crois du moins. Personne ne t’a jamais vraiment mentionné cette histoire. Ta mère voulait te protéger à tout prix. C’était elle au fond, qu’il fallait surveiller. « La situation a assez duré ! Tu ne sais pas à quel point c’est compliqué de s’imposer, d’entendre tout ça. Je sais que tu n’es pas naïve au point de croire qu’ils nous laisseront faire notre vie sans nous causer de problèmes ! C’est bien plus profond. Nepthys, regarde la vérité en face, la meilleure façon de les protéger c’est que tu t’en ailles quelques temps. Cette décision ne m’est pas simple crois-moi mais.. » Le poids de ton corps pourtant si frêle fit craquer le bois de l’escalier, laissant le silence s’emparer de la pièce. Tu retins ta respiration, tes parents regardent dans ta direction mais ne te voient pas. « Simple ? Arrêtes. La seule chose pour laquelle tu te soucies, sont les apparences. Avoir eût des enfants avec une moldue, quelle horreur ! Ta famille est aveuglée par les vieux principes, la nature de votre sang. Tu l’es autant qu’eux. Me voir partir serait la meilleure solution pour TE protéger. Tu ne penses pas à Cobain, ni à Birdy. Seulement à toi et ce que l'on va penser. » Tu as peur, tu trembles. Peur de bien trop comprendre la portée de ces mots. Tu te recroquevilles sur toi-même, tu n’oses pas faire un seul mouvement. « Tu as.. » « Je reste ici Duncan, que tu le veuilles, ou non. » La conversation prend fin, il est tard, bien trop tard pour que tu es le droit d’être encore debout. « Birdy, qu’est-ce que tu fais ? » Tu sursautes et te retournes. Ton grand frère te fixe du haut de l’escalier, les yeux encore gorgés de sommeil. « Tu devrais pas être là. » Ajouta-t-il, avant de venir te prendre la main et te ramener dans ton lit. Ce soir-là, tu ne pus trouver le sommeil.



▬ Liverpool, 6 mai 1971. Tu es impatiente. Bien trop. Mais tu ne peux t’empêcher de courir à perdre haleine à travers ton long et vaste jardin parsemé d’herbes hautes. Tu entends les cris de ta mère derrière toi, qui t’ordonnes de t’arrêter, de respirer, et de revenir te soigner. Que tes problèmes respiratoires ne peuvent être pris à la légère. Tu ne l’écoutes pas, tu te contentes de te laisser porter. Elle en oublie parfois que tu n’as pas besoin de médicaments moldus. Que tu n'en veux pas. Que finalement, tu ne peux rien y changer. Au loin tu vois ton père, un sourire aux lèvres, ton tout nouveau balai dans les mains. Il t’attend. C’est la première fois que tu vas essayer ce cadeau pour tes dix ans. Tu avais tellement monté l’autre qu’il en avait fini par s’user jusqu’à l’os, devenir moins performant et pendant des jours et des jours tu n’avais pu l’utiliser. Un énorme vide qu’aujourd’hui tu pouvais combler de nouveau. Tu t’effondres presque à la hauteur de ton père, la respiration courte, haletante. Tu as la franche impression que ton cœur va lâcher. Tu paniques un peu, mais ton père sort sa baguette. « Anapneo ! » Tu te relèves, prenant une grande bouffée d’air frais, sentant tes voies respiratoires se dégager. Tu essayes de te calmer et tu lui offres un sourire. Si rare pourtant. Peu de gens en ont d’ailleurs l’habitude. « Ca va aller ? » Tu acquiesces, tu n’aimes pas montrer tes faiblesses. Tu détestes ce défaut qui t’empêche d’emplir tes poumons de tout l’air frais possible quand tu fais trop d’efforts, de pouvoir t’entrainer au Quidditch sans devoir constamment y faire attention. Tu n’as pas encore réussi à te réguler, savoir le gérer. Tu n’as que dix ans. Tu empoignes ton balai, faisant glisser tes doigts le long du manche en bois, les yeux brillants. Tu n’oses pas même t’asseoir. Néanmoins la main de ton père se pose sur ton épaule, et vous échangez un long regard. Tu te retournes, tu sais que ta mère t’observe. Tu sens aussi la tension palpable entre tes deux géniteurs, même à distance. Ils ne soupçonnent rien à ton propos, pensant pouvoir te protéger, ne rien te dire. Tu es bien plus intelligente que ça. Tu sais à quel point la différence entre ton sorcier de père et ta moldue de mère attise les conflits. Mais jamais tu ne pouvais deviner que tout risquait de s’effondrer d’un instant à l’autre. Avec habileté tu chevauches le balai et commence à voler autour de ton père. Il sourit, toi aussi. La seule chose peut-être qui te rende heureuse. Ne pas toucher terre, sentir le vent fouetter ton visage. Tu rêves alors d'un vrai match, tu te vois caresser le vif d'or, et il ne te tarde qu'une chose, obtenir l'âge convenu pour postuler quand tu intégreras Hogwarts. Ta mère te fait un signe et tu ne peux être mieux. Tes pieds rencontrent de nouveau le sol, devant Duncan Whitaker, ton père. Tu es bien. Néanmoins, une question te turlupine. Depuis des années, depuis cette fameuse conversation. Cobain n'avait su te répondre. Tu fixes ton père dans le blanc des yeux. « Maman ne va pas partir, dis ? » Tu sens son sourire se figer, il évite ton regard perçant. « Non chéri, ne pense pas une chose pareille. » Il articule bien trop pour que le tout soit naturel. Cependant, tu ne relèves pas. Tu es trop jeune pour réellement penser que l'on puisse te cacher une partie de la vérité.



▬ Hogwarts, 23 Décembre 1973. Tu hurles, complètement pétrifiée. Ton cœur ne bat plus, tout du moins c’est l’impression que cela te donne. Ta respiration est courte, saccadée, le choc trop grand pour que tu puisses te rendre compte que tu es à deux doigts de t’étouffer. Les larmes creusent de longs sillons rouges sur tes joues blanches, mais aucuns mots, aucuns hoquets étouffés ne meurent entre tes lèvres. Tu n’y crois pas. Enfin, tu te jettes sur ce corps ensanglanté à tes pieds et tu le secoues sans vergogne, tu cris, tu te débats, tu n’y peux rien. Tes genoux baignent dans une flaque de sang mais tu n’y prêtes aucune réelle attention. Tu t’égosilles encore et encore, ne voulant pas croire une seule seconde que tout était bel et bien fini. Que plus jamais tu n’entendrais le son de sa voix. Sa réelle bienveillance, son inquiétude, son amour pour toi. Plus jamais elle ne poserait ce regard brillant sur toi comme si rien ne pouvait vous atteindre. Ta mère. Tu sors ta baguette, et tu t’évertues à jeter tous les sorts qui puissent l’aider, la réanimer. Tu sais que tu n'en as pas le droit, tu t'en fous. Rien n’y faisait. Tu poses alors lentement ton front contre le sien, et tu prononces son nom. Tu en serais presque réduite à la rejoindre tant ton souffle se fait haletant. Tu ne sais combien de temps, tu restes là dans cette position, à verser toutes les larmes de ton corps. Ces perles d’eau salée qui ne sortent jamais, qui n’humidifient que rarement tes yeux. Mais subitement, une main s’abat sur ton épaule, froide, rigide. Comme la mort. Tu sursautes et te retournes lentement, bien trop peut-être. Ton père. Tu avales ta salive, le sourire qu’il affiche te glace le sang. Tu ne bouges plus. Ton frère Cobain apparait soudainement à ses côtés et ce n’est qu’à ce moment que ton regard dévie sur les mains de ton géniteur. Tachées de sang. Celui de ta mère. Tu as l’impression de mourir à ton tour, tu es finie.

Tu te réveilles en sursaut, quelques gouttes de sueur perlant sur ton front. Tu regardes autour de toi et ton coeur met de longues minutes à ralentir son rythme cardiaque. Tu es dans ton dortoir, à Poudlard. Certains de tes camarades se relèvent dans leur lit, frottent leurs yeux ensommeillés et te fixent, te demandant d'un simple regard si tu allais bien. Ils étaient habitués maintenant. Ils savaient que la mort de ta mère te provoquait de fréquents et violents cauchemars. Parfois les mêmes, parfois différents. Tous autant effrayants. Ils n'en savaient pas plus, ne connaissaient pratiquement rien de toi. Tu te mets à tousser jusqu'à en cracher tes poumons pendant de longues minutes, en tentant de te calmer par tous les moyens. Posant ton front dans tes mains, tu as envie de crier, de t'arracher le cerveau, arrêter de ressasser tes souvenirs, mais tu ne le peux pas. Tu sais pertinemment que la mort de ta mère ne s'était pas déroulée de la même façon que dans tes cauchemars. Tu ne l'avais pas vu mourir, dépérir. On t'avait dit qu'elle s'était tuée, il y a de cela un an et demi, de la façon la plus banale qu'il soit, un accident de voiture. Après tout, elle était une moldue et bon nombre de personnes l'avait cru sans chercher à comprendre ce qu'il s'était vraisemblablement passé. Pour autant, toi tu savais. Ton frère te l'avait dit. T'avait tout raconté, il y a quelques mois, dans le secret le plus total. Il ne t'avait jamais révélé la façon dont il l'avait appris, mais t'avait fait promettre de ne rien laisser paraitre devant votre père, et surtout, le reste de votre famille. Parce que c'était bien eux qui l'avait poussé à se tuer, s'ôter elle-même la vie. S'acharner sur cette femme forte en apparence, qui aurait tout fait pour vous protéger. Tu la pensais au delà de tout ça, solide face aux conflits qui concernaient sa différence. Néanmoins, elle avait préféré mettre un terme à sa vie. Du moins, Cobain prêtait la famille de ton père comme responsable direct, comme seul précurseur de cette mort tragique. Son suicide. L'avaient-ils obligés, ou l'avaient-ils seulement poussés à le faire ? De part son statut de simple moldue qu'ils haïssait plus que tout. Ton grand frère était bien décidé à le découvrir. Il n'avait rien à perdre. Toi, tu ne voulais plus. Tu ne désirais plus remuer cette douleur dans ton coeur. Tu avais assez souffert. Bien trop. Car c'était elle, la seule personne qui comptait réellement à tes yeux. Moldue ou pas. Tu laissais alors les rancœurs de côté, dans un coin de ton cerveau et tu te forçais à avancer, le visage froid, neutre. Ton entourage s'inquiétait pour toi, pas assez sûrement. Il ne se doutait pas que vous soupçonniez la vérité ton frère et toi. Tu te contentais d'acquiescer quand on te demandait si tu allais bien. Tu t'enfermais dans ton mutisme et durant une longue période, le son de ta voix ne se faisait que très rare. Tu étais perdue, à fleur de peau, trop fragile peut-être mais vraisemblablement personne ne s'en préoccupait. Alors tu te taisais.

▬ Hogwarts (infirmerie), 12 Juin 1979. « Mademoiselle Whitaker ? » Voix lointaine, qui ne t’es pas inconnue. Pour autant, ton cerveau est bien trop engourdie pour que tu puisses le faire fonctionner et ainsi comprendre ce qu’il t’arrive, qui te parle. Tes paupières sont lourdes et elles te demandent un effort considérable pour les soulever. Ta vision est trouble, et il te faut un très long moment pour identifier la personne qui est penchée au-dessus de toi. « Mademoiselle ? Ah, enfin ! » L’infirmière. Une forte odeur de plante règne dans la pièce blanche et lumineuse et te chatouille bientôt les narines. Tu comprends peu à peu où tu es. Tu voudrais soulever ta main pour la poser sur ton front mais une violente douleur au bras te coupe net le souffle au moindre geste, t’arrachant une franche grimace. « Oh eh, doucement, votre bras n’est pas encore rétabli ! Il vous faudra bien quelques jours avant que vous ne sentiez plus la douleur et que vous puissiez vous en resservir. Se faire frapper par un cognard, ce n’est pas rien. » La scène s’impose subitement à ton esprit tandis que tu suivais mollement du regard, l’infirmière s'afférer autour de toi. Tu avais voulu faire une partie de Quidditch pour s'amuser, avec quelques élèves de ta classe quand ton souffle avait fini par te manquer. Cela faisait quelques jours que tu ne prenais plus ce que l’on te donnait pour tes insuffisances respiratoires car tu n’en pouvais plus. De cette contrainte, cette faiblesse. Tu jouais en quelque sorte avec la vie. Seulement l’entrainement avait été éprouvant et alors que tu ralentissais, que tu tentais de te calmer, te concentrer pour recouvrer la maitrise de ta respiration comme on te l’avait appris, tu t’étais fait violemment frappée par un cognard avant de tomber de ton balai. Puis le trou noir. Tu supposais donc avoir atterri en urgence ici. « Depuis, combien de temps.. suis-je ici ? » La jeune femme t’adressa un sourire se voulant réconfortant mais qui finalement, te faisait plus peur qu’autre chose. « Depuis hier après-midi. » Comme si cela paraissait normal. Lentement, tu te relèves avec difficultés et gémissements avant de t’asseoir dans ce lit étranger, dont l’odeur était propre à ce lieu. Que tu détestais, de toute évidence. « oh, oh non ! Il faut que vous vous reposiez ! » Tu n’aimais pas que l’on te considère comme faible, tu voulais retourner en cours, faire comme si rien de tout cela ne s’était passé, ne pas subir ce regard perpétuel des élèves comme quoi tu pouvais être différente. Il n’y avait rien d’héroïque à s’être fait mettre à terre par un cognard. Encore moins quand celui-ci vous avez frappé dans un moment de faiblesse. Tu laisses échapper un soupir. « Tout va bien, je vous assure. Je ferais attention et… » « Ne jouez pas de la sorte avec votre santé Mademoiselle Whitaker. Je sais pertinemment qu’il est difficile pour vous de vivre avec ces.. légers.. problèmes, mais il faut savoir vous ménager. Et le Quidditch n’est peut-être pas la meilleure solution pour.. » « Je vais très bien, merci. » Tu coupes court à la conversation d’un ton froid. Tu n’as pas envie de t’éterniser sur le sujet. Mais la jeune femme en avait décidé tout autrement et alors qu’elle s’approchait rapidement de toi, tu sentis que tu ne pouvais pas échapper à ses leçons de morales et questionnaires sur ta vie, ta santé. « Je ne plaisante pas. » Elle te fixe de ses yeux perçants. Tu soutins pourtant son regard. « Je sais que la mort de votre mère a dût profondément vous perturber mais.. » « Ne me parlez pas de ma mère. » articulas-tu sur un ton menaçant. Ta main te démange, tu cherches ta baguette à tâtons avant de l’apercevoir plus loin, avec tes affaires. Tu souffles. Dommage. « Faites votre boulot, et arrêtez de vouloir me psychanaliser à tout prix. Merci. » Elle reste stoïque quelques secondes, se demandant probablement ce qu’elle devait faire, si tu étais prête à lui sauter dessus ou si tu savais contrôler ta colère, mais un seul coup d’œil à ton bras en écharpe lui suffit certainement à comprendre que tu ne pourrais faire grand-chose. Elle se tut, se retourna avant de disparaitre derrière un autre rideau. Instable. Voilà ce que tu étais. Depuis la mort de ta mère tu avais subi de profonds changements de comportement. Tu étais lunatique et l’on ne savait sur quels pieds danser en ta présence. Ton père t’avait fait consulter plusieurs fois mais rien n’y faisait réellement. Tu avais changé. Tu cachais tes faiblesses, ta sensibilité et ta trop grande fragilité derrière ce masque solide. On ne savait comment te prendre. Tu pouvais tout aussi bien avoir un contrôle, une maitrise de ta colère inimaginable, que sauter sur la première personne venue, lui cracher des paroles blessantes et sortir ta baguette. Tu avais certaines phases où il t’arrivait de sourire légèrement, être agréable sans être pour autant sociable, et d’autres où tu contenais ta peine, tu avais envie de crier, de tout envoyer valser. Dépression peut-être. A l’extrême, on appelait cela des troubles du comportement suite à un choc émotionnel. Tu ne savais pas finalement. Tu ne te comprenais plus. Tu survivais plus que tu ne profitais de ta vie. Désillusion.

méfaits accomplis,

ton pseudo : BLUESIDE.
ton prénom : Manon.
ton âge : Eighteen.
ton avis sur le forum : Superbe, vraiment. ♥
comment as-tu transplané ici ? De la façon la plus originale du monde, Bazzart.
ta disponibilité : Souvent présente. Moins jusqu'en fin juin à cause des révisions.
ton avatar : La belle Frida Gustavsson.
ton personnage : Personnage inventé.
le mot de passe : Les gobelins sont des créatures qui puent des pieds ?
une dernière volonté : C'est mon dernier mot Jean-Pierre.

le Choixpeau t'as recensé,

Félicitations Birdy-Lou Whitaker ! Le Choixpeau a décidé de t'envoyer à Serpentard, chez les malins et sournois serpents ! Ce choix était une évidence car tu es discrètement maligne, que tu as un gout prononcé pour l'amertume et plutot orgueilleuse. Ainsi, te voici dans la maison verte et argent. Tu dois savoir que la salle commune est ici et que désormais, tu peux faire plein de choses !

Ce que je peux dire avant tout, c'est que ta fiche est vraiment intéressante. Ta manière d'écrire est tout simplement excellente, j'aime beaucoup ta façon de mettre en avant Birdy que cela soit durant son enfance ou encore aujourd'hui. Bravo !

Birdy-Lou N. Whitaker, tu es, en plus de devenir un élève officiel, validé sur le forum ! Tu as donc plusieurs choses à faire pour bien t'intégrer sur le forum. Dans un premier temps, si tu as peur du forum, de ne pas te sentir à l'aise, je te conseil de jeter un coup d'oeil sur la section parrainage et avoir quelqu'un pour s'occuper de ton intégration ! N'hésites pas, c'est gratuit et ça nous fait plaisir en plus. Ensuite, il faut absolument que tu viennes recenser ton avatar ! Sinon, il se fera prendre par un autre, ça serait dommage , non ? Ensuite, pour que ton personnage soit plus intéressant à jouer, tu peux venir regarder les registres du forum. Dedans, tu trouverez les places dans les équipes de Quidditch, mais aussi les clubs du forum où tu peux t'inscrire, les préfets et ainsi de suite, alors n'hésite pas ! Oh et puis, tant qu'on est, tu es dans ta maison, désormais non ? Alors essaies de la faire gagner à la coupe des quatre maisons. Après ça, je pense que tu devrais un registre pour tes liens, mais aussi un répertoire pour tes topics et enfin, un journal personnel pour y écrire tout ce que tu veux, non ? Après tout ça, n'hésite pas à flooder pour t'intégrer et aussi, à passer sur la chat box ! les gens ne mordent pas, ou presque.

N'oublie pas que si tu as des questions, nous sommes à ton entière disposition ! Sur ce, bienvenue officiellement sur le forum et parmi nous