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 Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15)

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MessageSujet: Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15)   Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15) EmptyLun 28 Mai - 21:46


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Hugo Link Hayne Judah, Flint


« Si les gens sont si méchants,
c’est peut-être seulement parce qu’ils souffrent. »


moi, le magicien,
prénoms : Hugo, Link, Hayne, Judah. En germanique, Hugo signifie "intelligent". Mon père n'a jamais eut ses BUSES, pas plus que ses ASPICS. Il espérait sincèrement, sans doute, que son son seul fils décroche un tant soit peu de gloire sur la famille. Je crois qu'hélas son fils n'a fait qu'emprunter le même chemin. Link, Judah et Hayne sont mes parrains, frères de ma mère. nom : Flint. Ma famille est reliée depuis le 19ème siècle à la famille Black par le mariage de [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] et Ursula Flint. Ils sont aujourd'hui trois branches. Je suis le dernier représentant de la branche aînée. Ma mère portait le nom de Blackburn. Famille tristement connue pour les nombreux sangs-purs qui jaugent encore les cellules humides d'Azkaban. nature du sang: Sang-pur.
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âge : Dix-sept ans. date et lieu de naissance : Dix-huit Grimmauld Place, dans le lit ensanglanté de ma génitrice, un triste treize avril gris. nationalité : Anglais de pure souche. année d'étude : Septième année, du premier cycle. niveau scolaire : Bon à tendance moyenne. Ce n'est pas vraiment que je suis bête, c'est juste que franchement, ça me casse les... quoi? votre baguette : Vingt neuf centimètres en bois en noyer noir, elle renferme du sang de manticore. Unique dans le genre, un croc de basilic est enfermé à la base, ce qui la rend extrêmement dangereuse, même pour le lanceur. C'est une arme, mais elle est particulièrement inutile quand il s'agit de sauver mes fesses de sorts ridicules, comme un sort de furoncle... mais bon, on fait des choix dans la vie. Lancer un Champio ou un maléfice.
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matières favorites : Sortilèges&Enchantements, juste pour l'arrière-train du professeur Crouch. Et aussi Botanique, ou comment me donnait l'impression d'être Dieu et de pouvoir empoisonner tous ces résidus d'impuretés autour de moi... matière détestée : Défense contre les forces du mal, ou la chose la plus inutile au monde quand votre seul souhait est justement de nouée avec ces dernières.
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votre patronus : Mon patronus n'a pas de forme. Quand j'ai expliqué à mon père l'exercice dans une lettre, il m'a répondu que cela ne me serait absolument pas utile plus tard. Alors j'ai abandonné l'idée... face à l'épouvantard : Quand mon épouvantard est sortit, pour la première fois, il a pris la forme d'un serpent, un cobra cracheur. Je ne sais toujours pas vraiment ce qu'il voulait dire par là, mais sur le moment, j'ai vraiment ressentit un frisson horrible... Je crois que je dois avoir peur des serpents. Ou quelque chose comme ça...
particularité magique : Fourchelangue, qui s'ignore.



le test de personnalité du choixpeau,
Ce qui va suivre est nécessaire afin de déterminer la maison dans laquelle vous allez être réparti. Néanmoins, ne visez pas une maison, mais faites vraiment votre personnalité. La maison devrait suivre en fonction de ça et ainsi, vous aurez celle que vous vouliez.


une potion : Un filtre d'amour. Un sortilège : Un Impero. une chanson : 99 problems and a bitch ain't one. un instrument de musique : Une batterie. un bijou : Une couronne noire. une insulte : Connard. une phobie : L'abandon. une couleur : Noire. une créature magique : Un basilic. un sorcier célèbre : Salazar Serpentard. un objet moldu : Un briquet. un parfum de dragée surprise de Bertie Crochu : Crotte de nez. un endroit : Une plaine de bruyère sous un orage sans pluie. un mot doux : Meurs. un conte : Barbe Bleue.

généreux ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ égoïste
sociable ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ solitaire
loyal ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ infidèle
téméraire ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ lâche
travailleur ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ paresseux
clairvoyant ● ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ aveugle
créatif ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ pragmatique
patient ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ pressé
fougueux ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ ○ calme
malin ● ● ● ● ● ● ● ● ● ○ sérieux
ambitieux ● ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ j'en foutiste
colérique ● ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ contrôlé
joueur ● ● ● ● ● ● ● ● ● ○ mauvais perdant
séducteur ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● timide
bruyant ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ ○ discret
orgueilleux ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● à l'écoute
gourmand ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● calculateur
méfiance ● ● ● ● ● ● ● ● ● ○ naïveté

hiver ou été : Hiver. quidditch ou lecture : Ecriture. patacitrouille ou baguette au réglisse : Patacitrouille. argent ou amitié : Argent. st-mangouste ou ministère de la magie : Ministère. cavalier ou fou : Fou. balais ou transplaner : Transplaner. elfe de maison ou liberté : Liberté. astronomie ou arithmancie : Astronomie. chat ou chien : Chat.


quelques gouttes de Veritaserum,
Nous vous demandons de répondre aux quelques questions suivantes afin de savoir votre avis sur les évènements du forum. Répondez-y avec précision, nous voulons vraiment savoir ce que vous pensez.


Que pensez-vous de l'investiture au pouvoir de Orion Black : Quand Orion Black est passé avec 80% des voix, et je m'en souviens encore, mon père s'est tourné vers moi avec un grand ricanement et m'a dit : " tu vois Hugo, qu'ils sont pas si cons! ". Autant dire que pour nous, pour ma famille en générale, ça a été une bonne chose, une chose inespérée par ailleurs. La dernière fois que ma famille a été proche du pouvoir remonte aux années 1870, à l'époque où Nigellus Black était devenu Ministre de la Magie et où sa femme était mon arrière grand-tante, Ursula Flint. Son mandat avait eut une fin minable et il était devenu le plus détesté de tous les Ministres, jusqu'à aujourd'hui. Qu'Orion Black soit ministre ne change cependant rien à ma condition, mais entre nous, je ne suis pas non plus dupe. Tôt ou tard, les sangs impurs se rendront compte de leur erreur, mais ça sera déjà, hélas, trop tard. Et ce jour là, je leur rirais aux nez, bande de naïf qu'ils sont...

Que pensez-vous de l'arrivée à l'école de Cordélia Dolohov : D'un point de vue tout à fait objectif, les Dolohov sont relativement proches de ma famille, mon père s'entendant avec eux, mes oncles ayant fait leur classe, ayant partagé autant les bureaux que les cours de quidditch, alors il ne va pas sans dire que mon père veut de moi que j'exprime un respect sans égal pour Mademoiselle Dolohov, ne compatissant en rien à ma douleur de voir que le couvre-feu a été revu - et dieu sait qu'un couvre-feu, à mon âge, c'est dur à respecter, mais qu'en plus le décret n°4 ait été passé ! Quand j'ai lu ça, la première chose qui ait sortit de ma bouche a été "mais quelle mal baisée!", puis après ça été une dent, juste après la gifle royale de mon père en réalité... Bref. Même si très sincèrement ces changements me font plus de tords que de bien, je m'en accommode. On ne doit pas se "bécoter" entre élèves? Bien! Monsieur Crouch nu sur son bureau me suffira amplement...

Que pensez-vous du Fantôme Chapardeur : Étant donné mes affaires très réduites et étant quelqu'un de plutôt ordonné (quand on est menteur comme moi, on gagne très rapidement à s'ordonner, autant physiquement que mentalement, pour ne rien laisser entrevoir par l'autre), je n'ai été victime de vol. Peut-être une fois, un briquet, et encore, je l'ai sans doute perdu. Je ne suis pas vraiment intéressé par ce genre de chose. Un vol de petites culottes, on accuse un Fantôme, et voilà comment donner un peu de substance à ce qui était tout simplement un adolescent frustré dans la prison qu'est devenue Poudlard. Quoi, comment ça je réinvente l'histoire? Et alors? Elle est pas plus drôle comme ça? Non? Bah je t'emmerde.

Que pensez-vous des sept mystères de l'école : Je marche à l'hypothèse, moi. S'ils n'existent pas, je n'ai aucune raison de m'en faire et encore moins de raison de les chercher, car... ils n'existent pas. Soit. Posons alors que les sept mystères existent. S'ils existent, dois-je les chercher? Si non, pourquoi? Qu'est-ce que j'y perds, qu'est-ce que j'y gagne? En somme toute, il me faudrait sans doute beaucoup de chance pour les découvrir. De la chance, et du temps, soit un effort considérable pour trouver quelque chose qui, par ailleurs, ne me rapportera pas grand chose (oui, parce qu'on peut me tuer et récupérer ce que j'ai trouvé). De ce point de vue là, les chercher ne mènerait finalement à rien qu'à l'usure, et on a qu'une vie, alors autant la consacrer à des choses drôles. Bien. Sauf que les chercher et en avoir peur sont deux choses différentes. Dois-je en avoir peur alors? ... Non. Non parce que vous voyez monsieur, je suis comme Saint-Thomas, je ne crois que ce que je vois, et là, je ne vois rien, je n'ai rien vu, rien vécu, alors pour l'instant, j'admettrais l'hypothèse que rien n'existe. Comme ça, tout ce raisonnement de plusieurs secondes, je n'aurais plus jamais à le redire. Je m'arrêterais à dire deux phrases dans une conversation : non je n'y crois pas, non je ne le cherche pas. Plutôt que de m'user les synapses... et non ce n'est pas de la fainéantise, madame, mais du calcul. J'irais plus vite à tuer celui qui les découvre, au plus.


tumblr & céline




Dernière édition par Hugo L. Flint le Lun 28 Mai - 23:50, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15)   Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15) EmptyLun 28 Mai - 21:46

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VOYAGE JUSQU'AU BOUT DE LA NUIT.


the devil twist


PARTIE UNE. [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
Le premier salon du Manoir Flint était à la fois petit et étouffant. C’était le salon où l’on recevait les invités privés, car justement, cette pièce circulaire et chaleureuse apportait également l’intimité qu’il fallait aux réunions importantes que tenait parfois Heathcliff Flint avec ses amis d’école sang-purs. C’était aussi le lieu de jeu que préférait Hugo. Du haut de ses six ans, habillé d’une simple chemisette blanche, il affichait déjà l’arrogance de son père et la sournoiserie de sa mère. Il s’asseyait bien souvent sur le Voltaire pourpre de sa mère, un livre fiché dans les mains, et feignait de le lire quand son oreille enregistrait les discours des grands, les murmures et les messes basses pour mieux s’en servir plus tard. Si Doraleen, sa mère, parfois le reprenait un peu sèchement en vue de son comportement, son père, en parfait serpentard, ricanait et tapotait gentiment sa tête, l’encourageant, lui disant bien qu’un jour tout cela lui servirait. « Ce n’est pas de la sournoiserie, Dora » disait Heathcliff « c’est de l’observation, chose cruelle dont vous manquez bien des fois ma chère ».

Il allait sans dire que le couple battait de l’aile et ne tenait finalement qu’au regard de la société. Si Doraleen et Heathcliff s’affichaient en parfaits parents aimants, l’envers du décor avait prouvé, bien des fois, que le temps avait eu raison de leur passion de jeunesse, mais que la bague à la main les obligeait à feindre un sentiment qui n’existait plus. Doraleen restait la belle épouse alors, celle attendant son mari à la maison, se servant à peine de sa baguette pour remettre en place l’elfe domestique qui lui aurait déplu, allant jusqu’à la simple décapitation afin de s’en débarrasser et de réaffirmer son autorité dans la sainte maison. Heathcliff, lui, était différent.

Il se perdait bien souvent entre les cuisses des belles, et des belles différentes de sa femme. Si elle l’avait surprise une ou deux fois, Hugo n’en avait jamais rien su, parce que ça ne le regardait pas d’ailleurs et que son père préférait de loin cacher ses aventures aux yeux de tous, les frères de la belle Doraleen étant des brutes épaisses croupissant à Azkaban. Certes la prison offrait la plus belle des garanties, mais dans la vie, Heathcliff lui-même disait, « on est jamais sûr de rien ».

Et Heathcliff avait bien raison. Il avait fallu attendre les sept ans de l’enfant pour que le choc se fasse, pour que dans l’infime crâne du rejeton maudit un chemin se dessine, un chemin qui changerait le restant de sa vie.

C’était au moins d’août, Hugo Flint avait passé toute la journée dans le jardin avec sa jeune cousine, Lyra, et son cousin, son aîné de treize ans. Lloyd, le frère de Heathcliff, était un homme très dur et très sévère. Membre du Magenmagot, il était de ces extrémistes devant qui on aurait prié pour ne pas passer, et ricanait joyeusement quand il entendait dans les couloirs les rumeurs courant sur lui. Au bureau, on arrivait même à le surnommer « le Dragon ». Cet homme robuste – tenant sa carrure du côté maternel comme tous les hommes Flint étaient sveltes et élancés de nature – avait eu d’un premier mariage un premier héritier, Irwin Flint. Il était le plus âgé des héritiers. Très grand, les yeux pers et les cheveux légèrement bouclés, noir comme le plumage d’un corbeau, il était d’une beauté mortelle pour n’importe qui. Dans la fleur de la jeunesse, vingt ans à peine, il gardait d’un œil protecteur sa jeune demi-sœur Lyra et son jeune cousin, Hugo. C’était la mère de Lyra qui avait proposé à la petite famille de prendre le thé chez Doraleen Flint, et c’était dans cette atmosphère, légère, sous les petits cris d’une fillette apeurée par ses deux cousins, que se passa la journée. Ils allèrent jusqu’au Pré-au-Lard, pour acheter les dernières fournitures d’Irwin, donc une nouvelle chouette comme sa dernière avait disparu dans la gueule d’un chien. Puis sonna dix-huit heures, et le temps pour chacun de rejoindre ses appartements. Doraleen déposa au manoir son jeune fils, et raccompagna Lyra jusqu’à chez elle.

« Rentre à la maison et demande à ce qu’on te fasse couler un bain chaud, Hugo. Nous avons de trop côtoyer les sangs impurs, ta peau pourrait en rester encore marquer par l’odeur… » lui avait ordonné sa mère d’un ton doux. Un baiser sur le front, et le lourd portail se referma. Dans le jardin, un fléreur se rapprocha du petit garçon qui tendit la main, amusé. « Encore dehors à cette heure-ci, Lord ? » Le fléreur sombre émit un petit ronronnement tendre, passant entre les jambes de l’enfant et s’éloigna sans un mot de sa démarche féline, le poil électrique. Hugo Flint rejoignit le palier de la baraque, tapota de sa petite main la lourde porte d’acajou pourpre, et entra. Dans le hall, deux elfes approchaient vivement, et lui retira son veston. « Mère a demandé à ce qu’on me fasse prendre un bain. Où est père ? » Alors qu’un elfe accrochait le veston à un portemanteau enchanté, l’autre se raclait douloureusement la gorge, jetant un œil aux escaliers qui menaient au premier étage – l’étage où les chambres des habitants attendaient. « Qu’on me prépare un bain ! » ordonna Hugo en marchant vers les escaliers. Il accéléra, piétina le marbre émeraude des marches, et s’arrêta au premier étage. Il n’y avait que les chambres, et ça l’étonnait bien de son père qu’il dorme à une telle heure. Il avança dans le couloir sombre, silencieux.

Ses grands yeux verts cherchaient dans l’obscurité la poignet de la porte devant laquelle il était, mais à la place, la porte s’ouvrit d’elle-même sur une grande femme, jeune et nue. Elle haussa un sourcil devant l’enfant, puis émit un petit rire moqueur et attendri à la fois, se retournant pour dire « Heath, je crois que la cigogne est passée chez toi… ». Quelques pas, et le regarde sombre de jais de son père se posait sur Hugo, abasourdi. Son père était pratiquement nu, une simple culotte sur les hanches cachant son intimité. La jeune blondine recula, d’un geste du doigt réajusta une de ses mèches ébouriffées. « Où es ta mère, mon fils ? » Hugo se pinça les lèvres, et ses joues s’empourprèrent comme l’idée doucement apparaissait. « Chez… Chez Tante Nellie… » Le père émit un grognement dur. « Qui… » « Ca ne te regarde pas. » Hugo baissa les yeux, comme il n’avait même pas eu le temps de finir de poser sa question que déjà Heathcliff le coupait. « Va dans ta chambre, tout de suite. » L’enfant sembla déglutir difficilement, il recula et tourna les talons. Quand il crut pouvoir partir, une main lourde se posa sur son épaule. Il releva les yeux, et son père le fixait, de ses yeux noirs. « Et tu ne parleras de ça à personne, Hugo, à personne. Compris ? » Un petit hochement de tête, et la porte se referma dans un claquement dur, alors que derrière on entendait un peu étouffer le rire de la blonde.

Les larmes mouillèrent doucement ses joues, et il sembla un instant sous le choc. La question lui vint : pourquoi je pleure ? Il fronça les sourcils, leva les mains et essuya ses pommettes rebondies.

Est-ce qu’il allait le dire ? … Non.
Est-ce qu’il pouvait le dire ? Sans doute pas.

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PARTIE DEUX. [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
Encore une fois, Heathcliff n’était pas là. Encore une absence sur le calendrier des années. Ce jour-là, il était pourtant important. C’était ses dix ans. Le gâteau trônait au milieu de la table, et sa mère attendait, là, droite. Son regard clair fixait son engeance, ce petit garnement qui avait déjà vécu dix ans au sein d’une famille gangrenée. Parfois elle se demandait comment tenait leur famille, par quelle magie les gens étaient encore dupés quand bien même ils ne formaient plus rien d’une famille. Heathcliff était rarement au Manoir, Doraleen attendait habillée de noir, veuve avant l’heure, et finalement la seule vie, la seule présence chaude au sein de la pierre, c’était lui. Hugo Flint. Lui qui encore une fois assisté à un simulacre de fête. Les bougies allumées sur le gâteau brûlaient, la cire se répandait lentement sur le glaçage blanc. On voyait marqué « Joyeux Anniversaire » écrit en rouge pétant, mais ça n’avait rien de gai. Au plus ça rappelait du sang. Un coulis de fraise sanguine. « Si tu ne souffles pas bientôt, ton gâteau ne sera plus que de la bougie. » Doraleen eut un petit rire, clair. L’enfant regarda les bougies, un instant, puis ses yeux verts se levèrent et se fixèrent sur sa mère, la dardant. Dans son rire on dénotait un espoir mélancolique, un espoir mort et perdu. « Pourquoi est-ce qu’on fête mon anniversaire ? »

Cette question, parmi tant d’autres, resta sans réponse. Doraleen regarda son fils, et son sourire, faux, disparu aussitôt. Il se fana comme sa passion pour Heathcliff et elle baissa les yeux, l’air triste tout d’un coup. Il l’observa de longues secondes et ouvrit la bouche, mais elle le coupa. « Je sais, Hugo, je sais. » « Pourquoi tu ne fais rien alors ? » Le jeune garçon serra doucement les poings comme ses sourcils se fronçaient mais se détendit rapidement, dans un petit soupire. Son regard se leva, las. « Pourquoi tu continues comme ça ? » Doraleen fixa son fils, et se leva. D’un poing rageur Hugo frappa la table. Les assiettes émirent un cliquetis et un verre vacilla. Il n’était qu’un enfant, mais sa mère avait toujours su qu’il avait quelque chose de plus que les autres. Une maturité, peut-être. Une certaine maturité, la même qui l’avait frappé à l’âge de quinze ans chez Heathcliff.

Elle le fixa, puis se baissa et reprit sa place sur sa chaise, silencieuse. L’enfant était au bout de sa table, fixant sa mère, et quand bien même elle le faisait sortir de ses gonds, il trouvait encore sur elle une beauté touchante, celle de l’humilité de la bafouée. Lentement son petit poing d’enfant se défit, se desserra, et ses jointures blanchies reprirent peu à peu des couleurs rosées, de cette peau d’enfant douce et sucrée. Hugo tendit la main et piocha dans le gâteau. Son air calme n’en restait pas moins grave. Quand elle y regardait bien, elle trouvait en Hugo, un enfant d’à peine dix ans, les traits que son père arborait à l’âge de quinze ans – pas ceux de la figure non, mais celle de l’âme. Cette colère rude mais éphémère. Heathcliff avait toujours su faire évaporer le moindre de ses sentiments. Dont ceux de l’amour, sans doute. « Je ne veux juste pas que tu souffres, Maman. » Sa petite voix d’enfant résonnait dans le hall. Le silence était partout. Oui, le beau silence. Doraleen baissa les yeux, les pommettes pourpres mais le restant du visage bien pâle. « C’est une habitude. Je n’ai pas mal. » Hugo releva ses yeux couleur de vipère et la fixa, d’un air dur. « Ce n’est pas parce que tu es habituée que ça doit te plaire ou te suffire. » La phrase la frappa brutalement. Ce n’était pas une phrase d’enfant.

Elle détourna rapidement le regard, troublée. Elle porta une main nerveuse à son visage et sembla essuyer sa tempe d’où pourtant il ne perlait rien, pas même une goutte de sueur. Ses ongles se crispèrent sur sa peau. Hugo avala le bout du gâteau qu’il avait alors dans la bouche et pencha la tête, sage, sage mais ô combien terrifiant pour sa propre mère. « Ne te laisse pas faire, c’est ce que tu m’as toujours dis Maman. Pourquoi n’en fais-tu pas autant ? » Elle le fixa, et ses doigts se crispèrent dans sa longue chevelure brune. « C’est si dur de dire non ? De se relever ? Si dur de ne plus vouloir ? » Ses paupières se baissèrent doucement. Le contact visuel était trop douloureux. Hugo était si proche, et sa petite voix fluette s’engouffrait en elle et l’écho la faisait trembler. De colère ou de douleur, elle l’ignorait. L’enfant soupira enfin. « C’est si dur de… pleurer, Maman ? » La gifle partit plus vite que Doraleen ne l’aurait cru, trop vite pour qu’elle ne l’arrête. Ses ongles longs raflèrent la peau de l’enfant. Le clac fut sec et violent. Quand elle retira sa main, choquée, elle remarqua que l’enfant avait sur la joue la marque violacée de son insolence. Elle se leva d’un coup sec, la chaise tomba à la renverse. Elle était fatiguée, usée, et il venait de la pousser dans ses derniers retranchements sans même qu’elle ne s’en rende compte. Ses yeux étaient d’ailleurs humides.

« Je…J-Je… » « Ce n’est pas grave » souffla Hugo qui, si son nez saignait et que sa joue brûlait amèrement, ne réagissait pas « ce n’est pas grave. La violence n’est que l’arme du pauvre. » Elle resta muette une seconde, fixa ce petit garçon de dix ans qui ne disait rien, qui essuyait sagement avec un coin de son mouchoir son nez qui dégoulinait, et tourna brutalement les talons. Sa démarche déchaînée émit un cliquetis infernal sur le marbre de jais alors qu’elle sortit de la grande salle à manger. Hugo ne bougea pas. Il attendit de longues secondes, que son pas s’éloigne jusqu’à qu’il ne l’entende plus du tout, et éclata en sanglot lourd sur la table de chêne.

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PARTIE TROIS, nc -18. [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
PARTIE très dure à lire, non conseillée pour les âmes sensibles. Elle peut être considérée comme "facultative", même si elle reste un point important de la psychologie du personnage et un tournant majeur dans sa vie.

Il était tôt dans l’après-midi. Son père était venu le prendre au Manoir. Ça l’avait tout d’abord surpris, puis il s’était dit qu’avec l’incident de la veille, la gifle de sa mère, ça ne serait sans doute pas elle qui l’accompagnerait faire ses achats. Hugo avait alors suivi sans un mot son géniteur, entre le dégoût et la lassitude. Il l’avait suivi dans toutes les boutiques, silencieux. En temps normal, il n’aurait pas cessé de parler pour critiquer, pour secouer la médiocrité des gens devant le nez de ces derniers, mais même ça, ça ne l’amusait pas. Et encore moins quand Heathcliff le tenait par la nuque, d’une main forte et sévère, et lui forçait un peu le pas pour qu’il accélère, comme s’il était pressé – ils n’avaient vraiment que ça à faire après tout. A l’entrée de l’animalerie, Heathcliff se détendit. Sa main se desserra de sur la nuque de son seul fils. Hugo le remarqua mais n’en répondit rien. Il pensa tout d’abord que son père allait choisir pour lui, mais au lieu de cela, sa voix grave et chaude souffla un léger « Choisis ce dont tu as envie ». L’enfant arqua un sourcil. Il porta doucement sa main sur son petit menton imberbe et le gratta, sans un mot. Choisir, choisir… Il y avait tellement de choix dans le magasin que ça lui en donnait le tournis. Une grimace nerveuse apparut sur le visage du petit brun qui tournait entre les étalages, nerveux. Ses doigts pianotaient, toujours silencieux, sous le regard d’un Heathcliff statique et lui-même muet. Il fallut plusieurs dizaines de minutes avant que l’enfant ne revienne, le visage contrit. « Si la rentrée n’est que pour l’année prochaine, Père, pourquoi acheter un animal dès aujourd’hui ? » Heathcliff eut un petit rire moqueur, qu’Hugo détestait, avant de répondre. « Parce que la magie ne s’apprendra pas à onze ans parce que le Ministère en a décidé ainsi, mon fils. Ça s’apprend dès que ça devient utile. »

Hugo haussa doucement les épaules, sembla réfléchir davantage, puis finalement se dirigea vers la cage d’un chat dormant et pataud. Quand il tapota la grille, l’animal ouvrit un œil, nonchalant, et s’étira lourdement, le poil électrique. Il était immense, gros et gras à la fois. Le vendeur eut un large sourire, dévoilant des gencives à peine vivantes. « Un Maine Coon. Excellent choix. C’est un animal très affectueux, très loyal également… » Heathcliff eut un petit sourire, secoua la main et se dirigea vers le comptoir alors que la cage s’ouvrait comme par magie sur l’animal endormi. Hugo le fixa, tendit les mains mais l’animal lui jeta un regard hautain. « Monsieur me permet… ? » Le chat sembla réfléchir, puis vint se lover dans les bras de l’enfant qui eut à son tour un petit ricanement mauvais, attrapant le pelage de la bête pour la secouer un peu. « C’est moi qui commande. Tu as compris ? » L’animal, flegmatique, ne s’ébouriffa pas mais émit un petit grognement mécontent. Le vendeur et son père revenant vers lui, Hugo entoura de ses bras le chat tigré qui s’agrippa à lui. Heathcliff salua d’un geste de la main le vendeur et sortit dehors, sa canne à la main. « Nous allons à la Tête de Sanglier, puis nous rentrerons. »

Hugo eut un petit sourire sage et suivit son père. C’était la première fois que lui et Heathcliff se retrouvaient tous les deux, seul à seul. Que son père d’ailleurs lui portait un quelconque intérêt. La première fois.

La porte de la taverne se referma lourdement derrière lui, et l’enfant sembla comprendre un petit instant que tout était étrange, qu’il y avait un problème quelque part, sans qu’il ne sache où. Il suivit son père à l’étage, puis passa la porte qu’on lui ouvrait, et qui débouchait sur une petite chambre. La porte se ferma, à clef. Un geste du poignet plus tard, un sort d’insonorisation fit taire le moindre bruit interne. L’enfant resta stoïque, ses yeux dardant le visage de son père. Ce dernier déboutonnait très lentement les boutons de ses manchettes, à la française comme il disait. « J’ai eu de très mauvais échos, de ton comportement Hugo, par ta mère. » Le ton de Heathcliff était dur, accablant quelque part. Hugo ne cilla pas, il se tenait toujours bien droit dans son habit sombre. Il lâcha le chat qui tomba, lourdement, sur ses pattes, avant de se traîner lourdement jusqu’au lit, chaud. Hugo pensa une seconde qu’il allait grimper dessus, mais à la place, il se coula sous le lit. « Pourquoi es-tu si méchant, Hugo ? Ta mère ne t’a pourtant rien fait, elle… » Sa voix appuya sur le dernier mot, sans qu’Hugo ne comprenne. Elle ? Voulait-il sous-entendre qu’il lui avait fait davantage de mal, lui ? Le petit brun ne répondit pas, ses lèvres se pincèrent, dur. « Je ne vous aime pas. »

La voix claire frappa brutalement le père qui resta silencieux. Les yeux sombres du Flint percèrent le corps de son fils, comme s’il avait voulu l’anéantir sur place. Au lieu de cela, il grimaça. « Maman souffre. Par votre faute, mon père. » Les yeux vert de l’enfant étaient tristes, et lassé aussi, quelque part. « Maman souffre parce que vous ne l’aimez pas. » Heathcliff fixa son fils, et il eut un petit ricanement carnassier, se penchant vers Hugo. « Tu l’aimes ta mère, Hugo ? » « Oui. » « Beaucoup ? » « Oui. » Un petit silence. « Moi aussi je l’aime beaucoup. » Nouveau silence. Les paupières de Heathcliff Flint s’abaissèrent doucement, lourdes, puis se rouvrirent, sur un tout autre regard. « Mais c’est ta mère qui m’a éloignée. » Le petit garçon gonfla les joues, prêt à pousser un esclandre quand il vit que les mains de son père se posaient sur la ceinture de cuir à ses hanches, la débouclant. Il fronça les sourcils, prêt à hurler au meurtre si jamais il voulait le punir, mais son père le coupa dans son élan, une main se posant sur sa joue, à la fois douce et possessive. Ses doigts glissèrent dans la tignasse brune de son fils. A peine. Un frisson de dégoût s’empara de l’enfant qui écarquilla doucement les yeux. « Tu n’as idée de rien, mon pauvre… Tu n’as idée de rien, et il va falloir ne rien dire… »

Un moment plus tard, personne n’entendit les cris de douleur de l’enfant.
Personne.

« Quand mon père a posé ses doigts sur sa ceinture, je me suis simplement dit que je risquais une punition, une fessée à coup de ceinturon comme parfois. Quand mon père a posé ses doigts sur ma joue, je me suis simplement dit que je risquais une gifle violente, une de celles qui marquent. Quand mon père a glissé ses doigts dans mes cheveux, je me suis simplement dit que ma tête allait cogner brutalement contre un mur et que j’allais pleurer. Mais ça n’était pas ça. Il y a eu le silence et le froid mordant sur ma peau. Le souffle putride parcourant chaque millimètre de mon corps, et puis le frisson au premier contact. Il n’y a pas de haut le cœur. Il n’y a pas de dégoût dans ces moments. Il y a juste l’appréhension, l’incompréhension. On regarde, on observe, on se demande ce qui se passe, et on ne comprend pas, tout du moins pas tout. On suit, on se tait, on étouffe un sanglot, puis finalement on éclate en sanglot en plein milieu. Je l’entends encore me supplier de me taire, sans pour autant s’arrêter. Je l’entends encore feuler au creux de mon épaule, et je me souviens avoir pensé une seconde que la mort serait plus belle que ça. Ça. J’étais si jeune que je n’arrivais même pas à poser un mot sur ça. Qu’est-ce que c’était ? Était-ce normal ? Dans le lit, je fixais le plafond un moment. Je pensais à ma mère, à ce qu’elle pouvait faire. Je me demandais pourquoi elle n’était pas là. Pourquoi maman ? J’avais les jambes tremblantes, mais il m’a retourné, face contre les draps. Car je pleurais de trop, qu’il m’a dit. Le chat était à la porte. Il regardait. Il attendait, et il regardait. Comme si de rien n’était.

Ça a duré deux heures, environ. Puis il m’a lavé, m’a rhabillé, m’a embrassé, et m’a fait promettre de ne jamais rien dire à personne. Je tremblais et j’ai promis deux fois, entre trois sanglots, et on est rentré. Quand ma mère m’a demandé pourquoi je pleurais, mon père a coupé court et a prétexté une punition très sévère. Je suis monté dans ma chambre et je me suis endormi. Le lendemain, mes draps étaient changés.

Ma mère savait.

Mon père a continué après ça. Et n'a jamais arrêté. »


Lyra posa ses yeux sur Hugo. Ce dernier tenait dans sa main un stylo à plume, de plus seyants. Il donnait à son détenteur une écriture fine et assurée, un tracé exemplaire et délicat. Même Hugo qui était encore jeune pourtant s’assurait d’avoir la meilleure des écritures. Lyra avait un petit sourire au coin des lèvres comme elle le voyait se rapprochait lentement du chat pataud et endormi. Tous deux avaient treize ans, treize belles années. Le chat avait encore grossi ces deux années durant. Il était si gros que parfois Hugo se demandait comment il pouvait passer la chatière de l’entrée sans rester bloquer dans cette dernière, chose à laquelle il n’avait toujours pas trouvé d’autres réponses que le cas où sa mère ouvrait la porte pour lui éviter ce ridicule. « Tu vas lui dessiner dessus ? » Un nouveau petit rire remonta de la bouche de la jolie enfant. Hugo eut lui-même un sourire alors que son pied s’écrasait avec lenteur à côté de la tête du félin, stylo en main. « Sssch, tu vas le réveiller Lyra… » chuchota le petit brun. Sa cousine étouffa un nouveau rire, alors qu’Hugo rapprochait doucement sa main du mammifère. Une seconde plus tard, un cri horrifié s’éleva dans les airs et la tête blonde de Lyra Flint disparaissait à travers les buissons, fuyant vers la table de leurs deux mères buvant le thé. Hugo ne cilla pas. Le stylo bien enfoncé dans l’œil du chat, ce dernier se secouait brutalement mais le bras déjà fort de l’enfant le maintenait contre son torse, dans une incroyable froideur, un sang-froid presque dédaigneux.

« Maman, Maman ! » Lyra hurlait, les joues recouvertes de larme. Ce n’était décidément pas naturel pour elle de voir du sang, et encore moins un chat mort. « Maman, maman ! Maman ! Hugo a tué Lord ! Hugo a tué Lord ! Y avait du s-sang ! P-partout ! » La gamine sanglotait lourdement alors que la belle Nellie, quoi que vieillissante, bondissait de sa chaise, l’air furibonde. Elle fut cependant devancée par Doraleen qui s’était levée dès la petite en vue, et marchait déjà à toute vitesse dans le petit jardin de leur manoir. Sa robe s’accrocha aux ronces des buissons mais elle tira brutalement, de peur, son cœur battant à tout va. Elle tomba nez à nez avec son fils, là, assis, la fixant. Il avait ce regard qui défie, ce regard qui murmure à lui tout seul « ose ». Dans ses bras, Lord, son chat, était mort. Inerte, sa tête pendait mollement contre sa cuisse, le stylo à plume toujours profondément enfoncé dans son orbite, sans doute même s’était-il logé dans la cervelle comme il ne restait pas plus que le capuchon du stylo à la vue de tous. « Tu es… » « Mais… ! » Nellie coupa brutalement Doraleen en voyant le jeune garçon. Elle se précipita sur lui, l’attrapa par l’épaule et le fit se lever. Le chat tomba sur le sol dans un bruit lourd. Une gifle s’abattit brutalement sur le visage de l’enfant alors que Nellie hurlait. « Tu n’as pas honte, taré ! Tu montres ça à Lyra alors qu’elle n’a que treize ans ? Tu n’as rien de mieux à faire ? Tu es fou ! Pourquoi tu as fait ça, allez, réponds petit vilain ! » Elle hurlait, mais Hugo restait étrangement calme.

« Allez ! Pourquoi ! Réponds ! » Hugo fixa Nellie, quelques secondes comme elle le dardait d’un regard mauvais, attendant une réponse. Il cligna une fois des yeux, et ses deux beaux yeux verts se fixèrent sur sa mère. Doraleen sembla ressentir quelque chose comme elle se crispa. Hugo murmura du bout des lèvres, d’une voix à peine audible : « Parce qu’il a vu. » Nellie fronça les sourcils et grommela. Doraleen attrapa la main de sa belle-sœur et l’emmena plus loin se calmer, elle et Lyra. Hugo resta statique. Ses yeux tombèrent sur Lord, cette énorme peluche morte. Il se pencha et embrasse doucement son museau. « Tu as été un fidèle compagnon, mais maintenant, il faut que je continue seul. » Il repoussa le corps, silencieux.

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PARTIE QUATRE. [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]

« Où vas-tu ? » Silence, aucune réponse. Hugo se retourna, posa ses yeux sur sa mère. Elle avait pris des années en l’espace de quelques semaines. Elle avait tellement vieilli qu’il se demandait si elle n’allait pas claquer dans la semaine. Il détourna le regard, ne répondit pas et claqua la porte derrière lui. Il n’avait rien à lui dire. Il ne lui devait plus rien depuis la première fois. Il commença à marcher dans le grand jardin. Un chien au loin guettait d’un œil farouche le passant avant de le reconnaître, et fit alors taire son grondement lourd. Le brun ne le flatta pas ; il ne s’arrêta pas et sortit par le portail d’entrée. Il fit à nouveau quelques pas avant de dégager d’un buisson son balai. Il passa une jambe par-dessus et se laissa guider jusqu’à la banlieue de Londres. Là il posa à nouveau son balai contre un mur et prit le premier bus passant. Il avança, machinalement. Son pas était mécanique, lent, lourd. Son corps lui paraissait étrangement pesant. Il ignorait si c’était normal ou si c’était l’effet du tabac. Il ignorait d’où ça venait, et si c’était inquiétant. Était-ce vraiment normal ? Son regard las se posa sur un premier passant, puis il grimpa dans le bus, silencieux. Il prit une place dans le fond de l’engin à moteur, vétuste et branlant, et sortit une livre de son sac. Il l’ouvrit à une page abandonnée. Sur la couverture, on pouvait lire Tony Duvert. Les phrases étaient en français.

« … ma pédophilie, donc, s'intéresse aux garçons impubères. Mais quand commence l'impuberté ? Les bébés ne m'attirent pas encore ; les petits de deux à trois ans me plaisent à la folie, mais cette passion est restée platonique ; je n'ai jamais fait l'amour avec un garçon de moins de six ans et ce défaut d'expérience, s'il me navre, ne me frustre pas vraiment. Par contre, à six ans, le fruit me paraît mur : c'est un homme et il n'y manque rien. Cela devrait être l'âge de la majorité civile. On y viendra… » (citation T. Duvert)

« Pardon… » Il sursauta et posa aussitôt ses yeux sur ce qui venait de le déranger. Cette petite chose, c’était une enfant, une gamine aux cheveux blonds et aux yeux clairs, bleus. Il avait rarement croisé autre chose que des yeux bleus de toute façon. A croire que toutes les blondes avaient les yeux bleus par défaut. « Mon serpent. Il s’est échappé. Il est derrière vos pieds Monsieur. » Elle n’avait qu’une dizaine d’année, c’était sûr. Il baissa lentement les yeux et se pencha en avant. Il n’avait pas peur des serpents. Depuis sa plus tendre enfance ça avait été une sorte de symbiose parfaite. Son oncle Link avait d’ailleurs un laboratoire dans son sous-sol, un « vivarium » disait-il, où il avait entreposé toute sa vie durant toutes sortes d’espèce de serpent, parfois dangereuses, parfois pas. Des espèces rares et variées, des colorées, des capturées de partout dans le monde. Link Blackburn avait un magnifique laboratoire oui, où il avait commencé à lui apprendre les potions, la botanique et les espèces vivantes qui lui serviraient plus tard. Enfin, ça c’était avant que Link Blackburn ne soit surnommé « l’empoisonneur » et qu’il finisse derrière les barreaux de la grande Azkaban, aux côtés de son frère Hayne Blackburn.

Il tendit la main et attrapa le serpent qui s’enroula automatiquement autour de son poignet. La gamine blonde fixa le garçon, et le jeune Flint lui rendit son regard, calme. « Tu devrais faire davantage attention… » « Oh, je sai- » « Je ne parlais pas à toi. » Le jeune homme tendit la main et le serpent allant enrouler le poignet de l’enfant blonde qui resta muette une seconde. Qu’est-ce qu’il entendait par là ? Elle pencha la tête, voulut répliquer quelque chose, mais derrière elle on l’appelait, alors elle jeta un dernier regard à celui qui parlait aux serpents et partit sans un mot.

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méfaits accomplis,

ton pseudo : Tyler Jokes (:
ton prénom : M. comme M. le maudit, héhé
ton âge : 20 ans d'ici peu.
ton avis sur le forum : Bien.
comment as-tu transplané ici ? Trop de femelles autour de Crouch.
ta disponibilité : Je suis de nature geek.
ton avatar : Ezra Miller.
ton personnage : Inventé.
le mot de passe : Mumus approuve smile
une dernière volonté : CNN. Crouch. Nu. Now.


tumblr & céline




Dernière édition par Hugo L. Flint le Lun 4 Juin - 15:24, édité 11 fois
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MessageSujet: Re: Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15)   Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15) EmptyLun 28 Mai - 21:49

Très bon choix d'avatar sweet
Bienvenue et have fun bave
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Arabella Stewart
Arabella Stewart

Poufsouffle


PRENOM/PSEUDO : RUBISH PAILKID/EMMA
CREDITS : WILD HEART. (AVATAR)
PARCHEMINS : 125
PROFESSION : ÉLEVE, QUOI QUE PLUS EMMERDEUSE.
LOCALISATION : COLLECTE DES CARTES DE CHOCOGRENOUILLE.
ICI DEPUIS : 27/05/2012

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MessageSujet: Re: Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15)   Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15) EmptyLun 28 Mai - 21:58

Bienvenue parmi nous I love you
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MessageSujet: Re: Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15)   Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15) EmptyLun 28 Mai - 22:01

coquin 1 coquin 2 Bienvenue mi amooor! fire heart 2
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MessageSujet: Re: Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15)   Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15) EmptyLun 28 Mai - 22:13

potté eyes Mon amour... heart 2 heart 2 heart 2

I love you Merci all. (Arabella. kill DON'T TOUCH MY CROUCH)
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James Potter
James Potter

Gryffondor.


PRENOM/PSEUDO : RUBY OU MARINE.
CREDITS : CASTAMERE RAINS & TUMBLR.
PARCHEMINS : 661
LOCALISATION : NON LOIN DE LILY, ENTRAIN DE REGARDER SOUS SA JUPE.
ICI DEPUIS : 22/05/2012

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MessageSujet: Re: Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15)   Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15) EmptyLun 28 Mai - 22:39

Bienvenue I love you
J'approuve pour le choix d'avatar chou
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Sirius M. Black
Sirius M. Black

Gryffondor.


PRENOM/PSEUDO : CLARA ET CARPE DIEM.
CREDITS : SUGAR SLAUGHTER ET PEPPERLAND
PARCHEMINS : 789
ÂGE : 29
PROFESSION : ÉLÈVE DE GRYFFONDOR A TEMPS COMPLET
ICI DEPUIS : 25/05/2012

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MessageSujet: Re: Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15)   Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15) EmptyMar 29 Mai - 5:54

Bienvenue sur le forum I love you
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MessageSujet: Re: Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15)   Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15) EmptyMar 29 Mai - 5:55

Bienvenue et bonne chance pour ta fiche :)
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Remus J. Lupin
Remus J. Lupin

Préfets


PRENOM/PSEUDO : LAETITIA AKA .DAUNTLESS
CREDITS : MOGO & .DAUNTLESS
PARCHEMINS : 1416
ÂGE : 32
LOCALISATION : REGARDE LA CARTE DU MARAUDEUR ET TU AURAS TA RÉPONSE.
ICI DEPUIS : 21/05/2012

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MessageSujet: Re: Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15)   Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15) EmptyMar 29 Mai - 6:18

Bienvenue chou
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Invité




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MessageSujet: Re: Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15)   Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15) EmptyMar 29 Mai - 8:30

Bienvenue ! potté eyes
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Rita Skeeter
Rita Skeeter

Poufsouffle


CREDITS : .lollipops
PARCHEMINS : 301
ICI DEPUIS : 26/05/2012

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MessageSujet: Re: Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15)   Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15) EmptyMar 29 Mai - 8:40

Le choix d'avatar de fifou kyaaa
Bienvenue Hugo potté eyes
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Emma Fawkes
Emma Fawkes

Poufsouffle


PRENOM/PSEUDO : JEKYLL&HYDE, alias Ophélie.
CREDITS : sugar slaughter & lynsyfonsecadaily.tumblr.
PARCHEMINS : 762
ÂGE : 31
PROFESSION : élève.
LOCALISATION : gwendalavir, narnia, westeros ou terre du milieu, au fil de mes lectures.
ICI DEPUIS : 18/05/2012

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MessageSujet: Re: Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15)   Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15) EmptyMar 29 Mai - 9:20

Han le choix d'avatar ! heart 2
Sois le bienvenu parmi nous, n'hésite pas si tu as des questions !
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Severus Snape
Severus Snape

Serpentard


PRENOM/PSEUDO : SAM (REDTIEBLUEJEANS)
CREDITS : AVATAR BY RIDDLE. CODE SIGNATURE PAR SPARROW-STYLE ET MODIFS PAR REDTIEBLUEJEANS. LYRICS BY JESSIE J REPRISE PAR MEGAN HILTHY DE WHO YOU ARE. ICONE BY BRAZEN-WATER ON LIVEJOURNAL. BANNIERE BY AGRONIC ON TUMBLR.
PARCHEMINS : 994
ICI DEPUIS : 22/05/2012

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MessageSujet: Re: Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15)   Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15) EmptyMar 29 Mai - 13:02

:pevers: Arrow
Bienvenue :3
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Kaylàh Hadhès-R. Rosier
Kaylàh Hadhès-R. Rosier

Préfets


CREDITS : SUGAR SLAUGHTER
PARCHEMINS : 111
LOCALISATION : POUDLARD ET SES ENVIRONS.
ICI DEPUIS : 25/05/2012

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MessageSujet: Re: Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15)   Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15) EmptyMar 29 Mai - 13:29

    Ton personnage est juste énorme potté eyes Je craque.
    Bienvenu' parmi nous en tout cas sourire golgate
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Mordred Fenwick
Mordred Fenwick

Gryffondor.


CREDITS : Sheeran.
PARCHEMINS : 567
ÂGE : 31
PROFESSION : élève à poud, what else ?
LOCALISATION : et ta soeur ?
ICI DEPUIS : 25/05/2012

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MessageSujet: Re: Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15)   Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15) EmptyMar 29 Mai - 13:50

Ton choix de vava rocks trop sweet
Bienvenuuue parmi nous kyaaa
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Amélia Bones
Amélia Bones

Gryffondor.


CREDITS : psychozee (avatar). // tumblr (sign).
PARCHEMINS : 700
LOCALISATION : dans les alentours d'un endroit peu accessible.
ICI DEPUIS : 20/05/2012

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MessageSujet: Re: Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15)   Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15) EmptyMar 29 Mai - 17:24

Bienvenue I love you
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MessageSujet: Re: Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15)   Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15) EmptyMar 29 Mai - 22:13

J'aime déjà le début de ta fiche chou
Bienvenue sur le forum, et bon courage pour la suite, qui promet d'être toute aussi sublime I love you
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Invité




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MessageSujet: Re: Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15)   Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15) EmptyMer 30 Mai - 17:05

sweet Marshii.
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Nymphadora V. Tonks
Nymphadora V. Tonks

Poufsouffle


CREDITS : shibaya.
PARCHEMINS : 294
ÂGE : 34
LOCALISATION : Près de toi.
ICI DEPUIS : 26/05/2012

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MessageSujet: Re: Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15)   Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15) EmptyMer 30 Mai - 17:15

Bienvenue heart 2
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Prudence Baisley
Prudence Baisley

Serpentard


PRENOM/PSEUDO : OVERTONES./LOLA
CREDITS : MISCHIEVOUS WINK
PARCHEMINS : 227
PROFESSION : SALOPE.
LOCALISATION : DANS LE LIT DE DUMBY.
ICI DEPUIS : 25/05/2012

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MessageSujet: Re: Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15)   Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15) EmptyJeu 31 Mai - 12:48

Bienvenue I love you
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Invité




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MessageSujet: Re: Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15)   Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15) EmptyJeu 31 Mai - 13:01

J'approuve totalement ton prénom et ton choix d'avatar sweet Bienvenue sur le forum I love you
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Remus J. Lupin
Remus J. Lupin

Préfets


PRENOM/PSEUDO : LAETITIA AKA .DAUNTLESS
CREDITS : MOGO & .DAUNTLESS
PARCHEMINS : 1416
ÂGE : 32
LOCALISATION : REGARDE LA CARTE DU MARAUDEUR ET TU AURAS TA RÉPONSE.
ICI DEPUIS : 21/05/2012

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MessageSujet: Re: Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15)   Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15) EmptyVen 8 Juin - 8:56

Bonjour, le délai pour la rédaction de la fiche est terminé heart 2 Aurais-tu besoin d'un délai supplémentaire ?
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MessageSujet: Re: Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15)   Ma nuit à moi, ce cercueil. (uc, nc15) Empty

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