moi, le magicien,

prénoms : Quatre lettres, une marque de fabrique qu'on t’a donné comme pour t'enfermer encore davantage. Evan fut le premier cadeau de tes parents, prénom nullement choisi au hasard. Sa signification grecque est de noble naissance. Une façon pour ton père de marquer sa grande folie. On peut aussi le considérer, de par son origine irlandaise, comme signifiant jeune guerrier. Etrange quand on sait ton penchant pour les batailles. nom : Rosier : non commun qui dans la langue française désigne un arbrisseau épineux portant des roses. Si on l'emploie en tant que nom propre le sens change légèrement. Arbrisseau devient une lignée polluée par des épines tordues infâmes se terminant par une seule et unique rose bâtarde, écœurante et malsaine. Ta lignée est un poison dont tu ne pourras jamais se défaire. Toutefois, si l'on se plonge dans des documents médiévaux, on peut découvrir que Rosier est le nom d'un démon, celui de la séduction. nature du sang: Incroyablement pur, bien trop peut-être. âge : Cela fait vingt et ans que cette erreur de la nature que tu es est venue au monde. date et lieu de naissance : Ce fut par un froid mois de décembre, le 18 précisément que tu naquis dans la ville de Lancaster. nationalité : Anglais pur-souche année d'étude : Bien que ton parcours soit loin d'être exemplaire, te voici dans ta onzième année d'étude sans aucun redoublement. niveau scolaire : Tout le monde ne peut pas devenir un élève brillant, tu as toujours été assez médiocre. Tout le monde a bien compris que ce n'était pas par manque d'intelligence mais bien de motivation et d'envie. Consacrer sa vie à ses études, ce n'est pas fait pour toi. Pour les matières que tu apprécies, tu te montres moins médiocre que dans le reste. parcours scolaire : Voici onze ans que la maison Serpentard t’a ouvert ses portes, maintenant tu poursuis le parcours de justice magique. Certains ne croient nullement que tu vas y arriver. D'autres craignent la situation inverse. Fous ou non, ils sont persuadés que cela ne ferait que rendre le monde plus noir. votre baguette : Ta baguette est faite en bois de frêne, mesure 32 cm et contient un os de dragon. On remarque facilement qu'elle est incurvée et quand on l'a en main sa rigidité ne fait aucun doute. Depuis toujours tu possèdes de grandes dispositions pour la magie noire. matières favorites : Tes deux matières favorites sont facilement observables. On ne peut nier un certain talent pour les potions, un des rares cours où tu vas d'assez bonne humeur, ainsi que pour la métamorphose. matière détestée : Si l'on prend le risque de te connaitre, on remarquera sans aucun soucis la haine que tu portes pour la divination. Dans ton esprit, cela n'est bon que pour les simples d'esprits et les crédules. Pour toi, ce n'est pas de la magie mais simplement de l'attrape-nigaud. Comment pourrait-on voir l'avenir dans une boule de cristal ou dans le Marc de café? Lorsqu'on t'obligeait à suivre ce cours, tu passais ton temps à te moquer et à contredire ton professeur. Inutile de dire que tu es persuadé que les personnes possédant le troisième oeil ne sont, en réalité, que de grands charlatans. Au moins, tu ne te feras jamais avoir. votre patronus : De tous les sorts de la terre, c'est l'un des rares que tu n'as jamais été capable de maitriser. Tu n'as jamais été plus loin qu'une très vague fumée blanchâtre. Toute personne s'étant moqué de ton incapacité a subi une vengeance peu agréable de ta confection. La raison de ton incapacité reste un petit mystère pour toi mais dans son dos, les explications vont bon train. La principale était celle-ci : le patronus prend la forme de l'animal incarnant les pensées positivités de son créateur. Comment un homme comme toi pourrait avoir assez de pensées positives pour en créer un ? Comment pourrais-tu en avoir une seule ? Cependant, personne n'a encore osé vérifier cette hypothèse en te posant la question. Sans doute qu'on ne le fera jamais. face à l'épouvantard : Certains trouveraient cela stupide, voir saugrenu mais ce qui te fait le plus peur, ce n'est rien d'autre que toi-même. Tu es ton plus grand ennemi, tes réactions, ta manière d'agir, tout ton être est un danger pour toi et pour autrui. Ta peur de toi-même est d'ailleurs si grande que tu prends souvent l'habitude de couvrir les miroirs proches de toi. Jamais tu ne deviendras un Narcisse. particularité magique : Tu n'en as aucune et c'est bien loin d'être une mauvaise chose. Comment serais-tu si en plus de tes particularités psychologies et familiales, tu possédais également des éléments magiques te différenciant des autres ?

le test de personnalité du choixpeau,

Ce qui va suivre est nécessaire afin de déterminer la maison dans laquelle vous allez être réparti. Néanmoins, ne visez pas une maison, mais faites vraiment votre personnalité. La maison devrait suivre en fonction de ça et ainsi, vous aurez celle que vous vouliez.


une potion : Ta maîtrise des potions te permet un choix incroyable et pourtant ta préférée demeurera à jamais la goutte du mort-vivant. A jamais tu te souviendras du jour où tu en as créé pour la première fois. Ayant trouvé par mégarde un livre d'un étudiant de sixième année, tu t'étais amusé à chercher tous les ingrédients nécessaires à cette potion afin de vérifier ton talent. Le résultat avait été au rendez-vous puisque tous tes camarades de chambré avait passé une très longue nuit sans que tu ne les entendes murmurer d'agréables surnoms à ton encontre. Cela avait été beaucoup moins agréable pour toi quand on comprit qu'ils avaient été utilisés comme cobaye. L'effet de la potion avait été si long que leur absence en cours avait été remarquée. Ton erreur avait été de ne pas t'inquiéter du temps que durerai ce petit tour. Depuis, tu affectionnes cette potion parce qu'elle te permet de t'assurer d'une immense tranquillité, de pouvoir réduire les autres en de simples objets inanimés. Qui plus est, une fois finie, sa clarté te permet de la dissimuler dans n'importe quelle boisson. Oh oui, c'est l'arme parfaite pour le plus imparfait des hommes. Un sortilège : Certains s'amusent dans des sortilèges utiles pour la société, toi, tu ne penses qu'à une seule et unique chose : devenir plus puissant, avoir un soupçon de contrôle. Après que l'un de tes professeurs t'ait parlé des trois sortilèges impardonnables, tu avais plus qu'envie de les essayer. Tu t'emparas de quelques petits insectes désirant simplement vivre leur vie. Tu les avais essayés, tous les trois, mais un seul d'entre eux avait attisé ta curiosité. Il s'agissait de l'Impero, pourvoir, d'un seul coup de baguette magique contrôler les actions de quelqu'un d'autre, devenir maitre de ta vie mais en plus de celle d'autrui, pouvoir faire subir aux autres ce qu'ils t'ont fait endurer pendant tellement d'années. Pour le moment tu n'as toutefois pas passé le cap de l'utiliser sur un être humain, sans doute qu'un enfermement à Azkaban est une menace qui peut encore t'arrêter. Pour combien de temps ? Là est la question. une chanson : Ugly par les Exies, tu t'es toujours vu comme une horreur, une monstruosité qui n'aurait pas dû apparaitre. un instrument de musique : San aucun doute une guitare électrique dont les cris persans pourraient rivaliser avec la violence dont est composé ton coeur. un bijou : Tu as toujours sur toi une lanière en cuir qui te sert lors de crises trop violentes toutefois si tu devais t'acheter un bijou, par simple envie, tu te ruerais sans hésitation sur une chaine en or. une insulte : Tu n'as jamais été du genre insultant, ta technique est toute autre. Tu ne vas jamais t'abaisser à laisser quelqu'un s'en aller après un petit « connard » ou encore « merdeux » ce n'est pas ton genre, ça ne le sera jamais. Il est vrai toutefois que tu utilises un peu trop fréquemment le terme vermine. Dans ta tête, ce n'est toutefois pas une insulte, juste une représentation de la réalité. une phobie : Ta phobie n'est nulle autre que la pédiophobie. C'est-à-dire la peur des poupées et des autres fausses représentations de l'être humain. Tu n'aimes pas le côté observateur que possèdent ses êtres inanimées ni l'impression humaine qu'on peut leur donner. Ils ont souvent un côté bien trop heureux, bien trop parfait et te renvoient à ton image bien loin de l'être. Rester dans une pièce avec ce genre de personnage est pour toi impossible. Ta pauvre soeur a d'ailleurs vu bon nombre de ces poupées finir en cendre. Tu ne t'en aies jamais excusé, une phobie, ce n'est pas contrôlable... une couleur : La couleur que prend le ciel lors d'un coucher de soleil. Tout le monde s'attendrait à ce que ta réponse soit la couleur noire voir sombre mais ce n'est pas exactement ce qui te plait le plus. Tu apprécies cet instant où le soleil laisse place à la nuit où le monde devient tout autre. Cet instant marque la fin d'un tout. La fin de toute chose... une créature magique : Un Sombral. Tu as toujours rêvé d'en voir un malheureusement n'ayant pas encore côtoyé la mort, tu n'en es pas capable, tu sais pourtant que ce jour ne tardera pas. Tu es impatient de savoir comment est cette délicate créature. un sorcier célèbre : Tu n'as jamais été un collectionneur de ces cartes magiques qu'on trouvait dans les chocogrenouilles toutefois, l'une des sorcières que tu as toujours admiré n'est nulle autre que Morgane le Fey. Une sorcière que tu aurais bien aimé connaitre. Elle avait de nombreuses qualités que tu as toujours apprécié, influente, belle et puis ce côté maléfique que tu apprécieras toujours. Certains disent même d'elle qu'elle était une grande maitresse de la magie noire. Aucun doute qu'entre Merlin et elle, ton choix a été fait très rapidement. un objet moldu : Tu ne t'es jamais vraiment intéressé à ce que l'on prouvait trouvé dans ce monde. Tu n'y portes d'ailleurs pas vraiment d'intérêts. Peut-être un lit quoique tu ne passes pas vraiment d'agréables nuits. Ou peut-être une moto. Il parait que les motos moldues bien qu'incapables de décoller du sol peuvent aller à une vitesse folle et qu'elles créent pas mal d'accident. Ce côté dangereux pourrait bien te plaire. un parfum de dragée surprise de Bertie Crochu : Celui de toast grillé, ayant toujours été un amateur de pain cela n'a rien d'étonnant. Enfant tu t'amusais à en trouver le plus de goûts possibles. Ta plus mauvaise expérience restera à jamais celles au sang de gobelin. un endroit : L'endroit t'importe peu tant que le silence y est roi, tant que personne ne t'observe et que tu puisses rien qu'un instant te reposer sans mauvaises langues à tes côtés. un mot doux : Tu n'en connais aucun. Ta mère avait tendance à t'appeler mon chéri, mon petit ange mais tu ne les as jamais appréciés. Pour toi, ce n'était que mensonge comme toute ton existence. De ta bouche, aucun mot tendre n'est jamais sorti et cela ne risque pas d'arriver. Le seul mot qui pourrait se rapprocher de ces derniers est sans contexte le mot Merci mais tu ne l'utilisais que lorsque tu étais enfant et que tu voulais échapper à une autre déferlante de la part de ton géniteur. un conte : Le coeur poilu du sorcier a toujours été ton conte préféré. Cela peut paraitre quelque peu étrange quand on en connait la morale. La plupart des jeunes sorciers voient en ce conte une satire de la magie noire qui ne doit pas être utilisée. Toi, il t'a toujours semblé si étrange, si dérangeant et donc plaisant. Cet homme, vaniteux, talentueux, riche, ne désirait pas tomber amoureux et finissant, afin de plaire à la société par s'enquérir de la plus merveilleuse des créatures afin de la faire sienne. Elle ne le veut pas et désire voir son coeur. C'est ce moment que tu as toujours préféré, celui où l'on découvre qu'il s'est arraché le coeur, que celui-ci est devenu ratatiné et couvert de poil. Après l'avoir remis en place, les choses ne font que devenir pire, le coeur est sauvage, détruit tout sur son passage. Ce coeur l'amène à tuer cette femme qu'il ne désirait que par profit, le conduit à se l'arracher de la poitrine pour le combattre. Le côté sombre de ce conte t'a toujours attiré ainsi que la morale particulière que tu y as trouvé. Pour toi, l'erreur du prince n'a nullement été de s'enlever son coeur mais de l'y remettre pour cette femme qu'il n'aimait même pas. Vouloir devenir plus humain, désirer l'amour voilà ce qui l'a perdu. Tu sais bien qu'il n'y a aucune chance que ce genre d'évènements t'arrive. Ton coeur n'est peut-être pas dans une boite mais il n'a jamais battu assez pour t'emmener vers pareille folie.

généreux ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ égoïste ; sociable ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ solitaire ; loyal ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ infidèle ; téméraire ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ lâche ; travailleur ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ paresseux ; clairvoyant ● ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ aveugle ;créatif ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ pragmatique ; patient ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ pressé ; fougueux ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ calme ; malin ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ sérieux ; ambitieux ● ● ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ j'en foutiste ; colérique ● ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ contrôlé: joueur ● ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ mauvais perdant ; séducteur ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ ○ timide ; bruyant ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ discret ; orgueilleux ● ● ● ● ● ● ● ● ● ○ à l'écoute ; gourmand ●○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ calculateur ; méfiance ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ naïveté

hiver ou été : Sans aucun doute tu choisirais l'hiver parce qu'en cette période porter des vêtements à manches longues parait plus normal même si d'un autre côté l'été te plait assez. Ayant froid en permanence, l'été te permet de ne pas finir frigorifier. Mais tu es un enfant de l'hiver, tu le seras toujours. quidditch ou lecture : Tu n'as jamais vraiment été pour l'un ou pour l'autre mais le quidditch gagnerait le combat haut la main. Tu n'as jamais été un lecteur assidu et tu n'aimes pas vraiment cela. Tu ne suis toutefois pas le sport et tu ne te rends que rarement à un match de ta maison. patacitrouille ou baguette au réglisse : Patacitrouille sans aucune hésitation, tu n'as jamais apprécié le gout de la réglisse. argent ou amitié : Si jamais un jour tu choisissais l'amitié, aucun doute que ça ne serait pas toi. L'argent est une valeur alors que l'amitié n'est qu'une idée saugrenue à laquelle tu n'as jamais accordé d'importance. Pour toi, les gens sont profondément mauvais et tu ne désires te lier à aucun d'entre eux. st-mangouste ou ministère de la magie : Le ministère de la magie, tu n'aimes pas St-mangouste et ne désire jamais y aller quoique avec ton taux de folie, tu risques forcément d'y aller un jour ou l'autre. cavalier ou fou : Les échecs, un jeu passionnant, un jeu demandant une concentration extrême et qui est très mauvais pour toi. Il ramène ta maladie à la surface toutefois à choisir, tu serais plus un fou. Parce que ce dernier n'avance jamais en avant, toujours sur le côté, par des chemins plus tortueux, tout comme toi. balais ou transplaner : Sans doute le choix le plus compliqué pour toi, tu apprécies les deux modes de déplacement. Surement que tu choisirais le transplanage pour son utilisation plus facile. Toutefois, aller à toute vitesse avec ton balais seras à jamais une bouffée d'oxygène pour toi. elfe de maison ou liberté : Les elfes n'ont jamais été fait pour être libre. Ils sont faits pour servir les sorciers, rien de plus. Sans doute que c'est ton côté élitiste qui ressort mais tu n'es pas prêt à changer d'avis là-dessus. astronomie ou arithmancie : Astronomie, même si tu n'aimes pas les étoiles tu les préfères toutefois aux nombres. Les mathématiques, très peu pour toi. chat ou chien : Un chien, depuis ton enfance tu as désiré en avoir un, on dit d'eux que ce sont les meilleurs amis des hommes et enfant, tu en avais grandement besoin. Malheureusement, tu n'as jamais pu en avoir un pour ton plus grand malheur.

quelques gouttes de Veritaserum,

Nous vous demandons de répondre aux quelques questions suivantes afin de savoir votre avis sur les évènements du forum. Répondez-y avec précision, nous voulons vraiment savoir ce que vous pensez.


Que pensez-vous de l'investiture au pouvoir de Orion Black : Tu regardes la personne qui te fait face et sans aucune hésitation tu te mets à rire d'une manière franche et moqueuse. Elle ne comprend pas ton attitude, pour peu elle appellerait presque St Mangouste afin te faire enfermer. Peut-être que cela aiderait le monde mais certainement pas toi. « Orion, Oh Orion, notre sauveur, l'homme qui va sauver tous les sorciers d'Angleterre. » Ton intonation est devenue plus forte. On te prendrait presque pour un tout autre homme, une sorte de partisan de la cause Orion. Tu pourrais même apparaitre sur l'une de ces affiches de propagandes que tu avais vue de ses partisans. Alors, apercevant ta propre fausseté, tu deviens hilare et tu mets quelques minutes à te calmer. « Je vais sans doute briser tous vos rêves mais je ne fais pas partie des 80 % de voix en faveur de ce gros lourdaud de Black. Mes propos ne vont certainement pas vous plaire malheureusement pour vous je n'en ai que faire. Commençons, avant de faire l'éloge de ce grand homme, par parler de son incroyable famille. Ah les Black, grande et sublime maison n'est-ce pas ? Vous savez que lorsque que vous êtes devant l'un deux, une odeur putride enivre vos narines ? Il faut dire que la condescendance n'a jamais été délicate. La leur est sans doute la pire que j'ai pu voir. » Tu marques une pause le temps d'apercevoir l'effet qu'ont tes mots sur elle et cela te fait sourire machiavéliquement. « Je pourrais d'ailleurs continuer de parler de leur incroyable lignée pendant des heures mais passons à ce cher Orion. Vous savez, il m'apparait comme un petit oisillon, un jour il s'est envolé, a grandi et est devenu un bel oiseau mais, un jour, un chasseur passe par là et l'oiseau tombe, au sol, mort. Je suis d'ailleurs persuadé qu'un jour ou l'autre, il tombera de bien haut, si haut que sa chute sera spectaculaire. » Tu insistes bien sûr ce dernier mot tout en voyant la tête de la demoiselle se décomposer. « D'ailleurs, le jour où il sera démis de ses fonctions, je boirais une coupe de champagne en son honneur. Enfin, la politique n'a jamais été ma passion, je suis plus friand de justice que de combats de coqs. Toutefois, je dois bien avouer qu'un petit détail me chiffonne. Comment un malade comme Gray a pu entrer dans le ministère ? Vous savez certains sorts dont on n'aime pas parler peuvent obliger quelqu'un à commettre quelque chose d'irréparable... Comme tuer un homme. » Tu regardes ton interrogatrice qui te renvoie une expression étrange entre le dégout, la surprise et un peu de consternation. Sans doute ne s'attend-elle pas à de tels propos mais tu es ainsi et jamais on ne pourra te changer. Tu n'aimes pas les Blacks, encore moins cet Orion, ses très belles idées sur l'avenir du monde, tu n'y as jamais cru.

Que pensez-vous de l'arrivée à l'école de Cordélia Dolohov : Délicatement, tu joins tes mains, t'apprêtant surement à étonner cette pauvre femme. « Que Poudlard a une vipère de plus en son sein. Digne d'être désignée comme royale. Une langue de serpent, des méthodes diaboliques, tout ce qu'il manquait ici. » Ta réponse est loin d'être celle qu'elle attend. Ses yeux deviennent des soucoupes de surprise et peur. Toi, tu jubiles. « Ses méthodes sont jubilatoires, je veux dire qu'elle est capable du pire. Certains bruits de couloirs disent même qu'elle possède ces plumes magiques qui incrustent ce que l'on note dans le bras. Une vraie diablesse. J'aime d'ailleurs voir à quelle vitesse les vilaines brebis sont devenus des petits anneaux effrayés par Madame Dolohov. » Tu marques une petite pause, juste le temps de boire une gorgée. « Toutefois, si jamais elle ose s'attaquer à moi ... Son séjour risquerait de devenir moins plaisant. J'ai, moi aussi, des méthodes très efficaces pouvant faire mal. Pour le moment, elle ne m'a rien fait alors, je me tiens tranquille. Cependant, je suis persuadé qu'un jour ou l'autre, nous devrons nous rencontrer dans des circonstances peu favorables. Ce jour-là je serais prêt à faire de sa vie un véritable enfer. » Tu souris, heureux ce qui n'est pas le cas de la blondinette qui pour peu tremblerait presque.

Que pensez-vous du Fantôme Chapardeur : Tu observes toutes les émotions que tu peux lire sur son visage, le tien est neutre, bien trop, comme si toute humanité disparaissait peu à peu de ta personne. Cependant, à l'entente de l'intitulé de sa question tu laisses échapper une moue peu contente. « J'ai beaucoup de défauts mais voler ce qui est aux autres n'en fait pas vraiment partie. Leur faire un sale tour oui mais je préfère employer d'autres méthodes que celle de ce pseudo fantôme. La personne qui se cache derrière-lui, en plus d'être un immense emmerdeur, est un vrai trouillard, incapable de réaliser ces tours à la vue de tout le monde. Il est obligé de se cacher, de faire ses affaires en douce et je n'aime pas du tout ces choses. Toutefois, tant qu'il ne s'approche pas de mes biens, je le laisse continuer ses imbécillités sans nom. Mais, si un jour, il ose me prendre quelque chose, je peux vous assurer qu'il resterait à jamais un imbécile de petit fantôme. » Tu marques une petite pause, regardant ton interlocutrice ne doutant pas une seule seconde que tu serais capable de ce que tu avances. « Enfin, je ne le transformerais pas tout de suite en mort, je m'amuserais d'abord à lui faire comprendre qu'on ne chaparde pas les autres de cette manière. Je crois qu'il regretterait assez vite de ne pas être véritablement mort. » Un sourire satisfait se lit sur ton visage pendant qu'elle déglutit, mortifiée par tes sombres propos.

Que pensez-vous des sept mystères de l'école : Sa dernière question te surprend légèrement, tu te demandes même pourquoi elle s'amuse à t'en poser autant. Tu décides pourtant d'y répondre, encore une fois, du mieux que tu peux. Recherchant dans ton esprit les sept légendes que tu avais entendues et réentendues. Très vite, cinq d'entre elles te reviennent en mémoire suivies bien vite des autres. « Que ce sont les sept mystères de l'école. Je n'ai jamais été un chasseur de secrets et je pense que je ne le serais jamais. Toutefois, si vous voulez vraiment entendre mon avis, je vais vous le donner. Commençons par les endroits qui, je le suis persuadé ne sont que des légendes. Tout d'abord, la salle maudite du premier étage, je suis persuadé que personne ne s'y trouve. C'est une juste salle vide et condamné, rien de plus. Quant à la pièce introuvable, je ne suis pas le descendant de Helga Poufsouffle même si j'aurais nettement préféré. » Tu marques une pause, simplement pour respirer un petit coup. « Le buste de Nicolas Flamel ne m'intéresse pas vraiment, il pleure surement devant l'imbécilité qui circule dans ce lieu. Quant au cachot du sorcier pendu, il n'y a rien à en dire. » Tu n'en diras pas plus, tellement de choses te reviennent en mémoire, tu repenses à toutes ces fois où tes camarades s'amusaient à te faire courir dans les cachots. Ils criaient à tue-tête que tu trouverais bientôt le fantôme du sorcier pendu et qu'il t'accueillerait près de lui. Parce que tu étais comme lui, une erreur de la nature. Non, tu ne veux pas en parler, tu n'as jamais voulu. Les choses ont changé maintenant, tu n'es plus ce petit garçon, tu as vieilli, tu sais te défendre. « Sinon, je ne suis guère effrayé par la malédiction de la cabane hurlante, d'ailleurs, j'aimerais bien voir ce qui hante véritablement les lieux. Et le farfadet voyeur ? Cela me fait surtout rire. Je ne suis pas une fille donc je n'ai nullement à craindre son regard pervers. » Tu bus une nouvelle gorgée avant de continuer. « Je finirais par le grand dévoreur, sans doute la légende qui me plait le plus. Je veux dire que voir ce genre de créature peut vous marquer à jamais. Certes, il parait qu'il dévore tout ce qui l'approche mais si on sait comment l'apprivoiser, il pourrait devenir un allier. Que voulez-vous, avoir ce genre de créature à ses côtés, cela peut être assez amusant. » Tu souris de toutes tes dents pendant que l'air de ton interrogatrice ne fait que devenir plus grave. Elle ne s'attendait surement pas à ce genre de réponse et cela te plait.

à l'intérieur de ma pensine

You were a child Crawling on your knees toward him ๑ family Tête baissée, tes yeux se dirigeaient vers tes pieds, tout ton être laissait passé ton attitude renfermée et sur la défensive. Tu ne désirais nullement apercevoir les regards de ces inconnus qui pensaient pourtant tout savoir de toi. Tu ne désirais pas entendre leur commentaire et tu allais tout faire pour que tes oreilles restent fermées à toutes leurs remarques. Continuant d'avancer ton comportement détonnait totalement de celui de ta petite soeur et de ta mère. Les deux femmes rigolaient tandis que toi tu retenais tes larmes. Te trouver dehors était une épreuve, tu avais été caché pendant tellement d'années. Le monde extérieur te semblait cruel, sombre, horrible. Tu ne t'y sentais pas en sécurité et sans doute que tu ne le serais jamais. Continuant d'avancer vers la grande demeure, tu y arrivas enfin. Remontant délicatement dans ta chambre, tu espérais ne pas être appelé, pouvoir passer une bonne fin de journée, c'était surement trop demander. « Evan où vous en allez-vous de la sorte ? » Même si c'était une question tu savais qu'au fond, il affirmait que tu aurais dû passer le voir. Quelque peu tremblant, tu t'approchas de lui sans avoir la force de lever les yeux vers lui. Tu savais qu'être appelé près de lui n'annonçait rien de bon pour ta pauvre carcasse. Tu gardais la tête baissée parce que tu ne voulais pas qu'il te voie, qu'il se rende compte de ce que tu cachais. S'approchant de toi, il attrapa ton menton pour t'obliger à le soulever. Tes yeux faisaient ressortir toute la peur que tu ressentais tandis que le premier coup ne se fit pas attendre. « Qu'as-tu encore fait ! » Tu restais au sol, incapable de parler, tel une poupée, tu ne savais pas comment t'expliquer. Une fois de plus, on t'avait regardé de travers, on s'était moqué de toi alors que tu jouais tranquillement au square. Tu t'étais lancé sur lui, tu avais voulu lui faire mal mais c'est toi qui t'étais retrouvé au sol tandis qu'il était reparti jouer avec ses amis ne t'accordant plus un regard. Tu ne voulais pas répondre à ton père car il ne trouverait rien de réjouissant au fait que tu aies perdu, tu ne voulais pas attiser encore davantage son courroux. Tu préférais qu'il te voie comme un être fort. Tu ressentais chacun de ses coups tout en essayant de penser à autre chose. T'enfuir ne servait à rien, il te rattraperait. Tu vis ta mère accourir, essayer de te protéger et devenir la prochaine cible de sa furie. Elle essayait de calmer sa colère, de lui faire comprendre qu'elle était là, que tout se passerait bien mais c'était totalement impossible. Elle ne pouvait pas arrêter la bête qu'elle avait épousée, elle ne le pourrait jamais. Sur la pointe des pieds tu t'en étais allé sachant que lorsqu'il se calmerait, les scènes ne seraient pas plus sympathiques à regarder. Tu t'en allais vers ta chambre quand tu entendis ses pleurs. Tu te précipitas dans sa tendre chambre, délicatement tu la serras tout contre toi, dans son petit lit. Une part de toi la détestait tandis qu'une autre ne voulait que la protéger. Avant elle, tout était plus simple, tu n'existais pas vraiment, tu vivais ici et même si le monde extérieur déblatérait sur ta pauvre personne, toi tu n'entendais rien. Ta vie n'avait jamais été un paradis mais elle était pire depuis son arrivée. Bébé, tu ne voyais pas la dureté de ce monde, tu ne devais pas assumer ce fardeau. Tu étais un Rosier, le premier né d'une union consanguine ayant pour unique objectif de protéger la pureté de la lignée. Du haut de tes huit ans tu comprenais surtout que tu étais une créature étrange qui n'aurait pas dû naitre sur qui tout le monde déversait son venin. Alors, tu préférais rester à la maison, là il n'y avait que ton géniteur pour faire de ta vie un enfer. Ses coups, ses réactions, sa façon d'être, tu détestais tout ce qu'il était et tu ne portais pas davantage d'amour envers ta mère. Comment avait-elle pu accepter de faire affronter cette vie à son propre enfant. Les coups qu'elle se prenait étaient pour toi une bien maigre consolation pour la vie que tu devrais vivre à jamais. La seule qui arrivait à obtenir une réaction de ta part, c'était ta petite soeur, ce petit ange que tu détestais pourtant par moment. Tu avais su que sa situation ne serait pas comme la tienne, elle avait quelque chose en elle qui faisait qu'on l'aime, que les gens lui pardonnaient son sang. Même toi tu étais incapable de lui en vouloir bien longtemps. Alors, même si tu commençais à la jalouser de plus en plus, tu ne pouvais t'empêcher, comme maintenant de la serrer tendrement dans tes bras, de t'assurer qu'elle ne reçoive pas de coups. Ça arrivait cependant tu essayais de réduire ces situations le plus souvent possible. Les cris avaient cessé, les coups aussi mais tu ne bougeais pas d'un pouce, tu protégeais ce petit être qui comme toi n'avait pas demandé à naitre dans la lignée Rosier.

Borderline feels like I'm going to lose my mind ๑ in class Poudlard, ton nouveau lieu de vie, celui qui t'avait accueilli depuis tes onze ans. Celui dans lequel tu fondais de maigres espoirs mais qui s'étaient envolés presque aussi rapidement. Serpentard t'avait reçu pour mieux te détruire. Les regards, les moqueries, les blagues de mauvais goûts devinrent habituelles pour toi. Certains s'étaient même amusés à inventer une chanson dans laquelle ils énonçaient de manière claire et précise que tu suivrais le même comportement que ton père. Pour toi, ils imaginaient une fin moins glorieuse, tu n'échapperais pas à la prison. S'ils savaient comme tu aurais aimé que ce sort lui soit réservé, qu'il n'y ait que ta mère, que tu puisses rentrer chez toi sans cette peur au ventre. Ce qui était pire que leurs remarques, c'était tes réactions, imprévisibles, malsaines et destructrices. Par moment, tu te contentais de faire semblant de rien, à d'autres tu te mettais à pleurer sans raison et parfois tu te jetais sur eux comme un animal enragé. Hors de contrôle, tu l'étais quelle que soit ta réaction. Fatigue, manque de sommeil, tristesse, solitude, autant de mots qui te définissaient mais aucun de ceux-là ne fut jamais aussi fort que bordeline. Tous tes soucis réunis en un seul terme, expliquant tout ton comportement, mettant des mots sur le vide qu'était ta vie, sur ton comportement si souvent déréglé. On essaya de te médicamenter pour calmer les troubles, de t'emmener voir des psychomages qui n'arrangèrent rien à ton cas. Ton mal était trop profond et même si tu arrivais à maitriser un tant soit peu tes émotions, toutes les autres symptômes te revenaient en plein visage t'empêchant à jamais de t'acclimater à cette vie, à ce monde. Tu te renfermais alors sur toi-même pour éviter de souffrir encore davantage. Ta peur de l'abandon te rendait peu enclin à tenter l'expérience et puis jamais tu n'arrivais à faire pleinement confiance. Tu étais ainsi et toutes les séances du monde ne pourraient pas changer la situation. « Rosier, je vous mets avec Sawbridge. » Tu l'écoutais sans réagir te plaçant à côté de ta partenaire pour le cours de potion. Si elle le voulait, elle pouvait passer toute la leçon s'en t'accorder un regard, tout ce que tu désirais c'était réussir la potion du jour, le reste était sans aucune importance. Vous deviez réaliser, en équipe, une potion de ratatinage. Autant les potions n'avaient aucun souci pour toi, autant travailler avec une autre personne te causait plus d'un problème. Commençant à la préparer, tu suivais les instructions quand tu sentis qu'elle s'approchait, un peu trop pour toi. « Tu peux rester à ta place. Je vais la faire. » Tes propos étaient sans émotions, tu désirais qu'on ne vienne pas troubler ton espace vitale. Cela avait tellement d'importance pour toi et puis tu refusais d'avoir cette impression de l'obliger à quoique ce soi avec toi. Elle ne bougeait pas d'un pouce et cela commençait à te rendre malade. Elle avait cette façon étrange de te fixer, si différemment des autres, c'était une sorte de regard que tu ne connaissais pas et cela ne te plaisait pas. « Je ne suis pas la reine des potions mais je peux tout de même être utile. » Tu ne répondis rien et lui tendis les racines de marguerites afin qu'elle les écrase. Elle te tendit ensuite le résultat afin d'en incorporer la bonne mesure dans la préparation. « Un merci ne tue personne. » Elle était en train de te rendre chèvre. Pourquoi éprouvait-elle ce besoin de se montrer si gentille ? Cela ne pouvait cacher que de sombres motivations et tu ne désirais pas les connaitre. « On est là pour faire une potion pas pour entendre ce que tu as à dire. » Tu étais sur la défensive, blessant et tu ne comptais pas changer ton fusil d'épaule. Pendant un petit temps, elle parut comprendre que tu n'avais nullement envie de parler du moins c'est ce que tu pensais. « Tu sais, ce n'est pas en étant désagréable avec les autres qu'ils vont changer d'avis sur ta personne. » C'était la parole de trop, d'un seul coup tu bousculas la marmite contenant la potion qui se reversera au sol tandis que tu quittais la pièce. Tu ne regardais nullement ou t'emmenait tes pas, tu essayais seulement de te calmer en tirant sur ton bracelet en cuir. Cela te brulait légèrement la peau mais te permettait de retrouver un rythme normal. Seul la douleur permettait à tes crises de se terminer, à ton corps de se rendre compte qu'il y avait bien quelqu'un à l'intérieur. Tes tenues ne comportaient jamais de courtes manches parce que tu ne voulais pas rendre ta situation encore pire. L'un des autres symptômes de ta maladie était l'autodestruction qui t'amenait à laisser sur tes bras des marques dont l'origine était plus qu'identifiables.

It's a very, very mad world ๑ teacher and student Tu lui courrais après et tu allais l'attraper. Il n'y avait aucun doute là-dessus, personne ne pouvait t'avoir, surtout par dans l'état dans lequel tu te trouvais. Tout avait commencé en pleine nuit. Tu dormais tranquillement lorsque tu avais senti quelque chose dans ton lit. Tu ne comprenais pas ce qui venait de se passer. Tu étais seul et l'instant d'après quelque chose te réveilla. Ton sommeil avait toujours été des plus légers. « Tu m'as manqué Evan... » Des lèvres embrassant ton cou puis ta joue. Une voix familière qui te fit sursauter. Presque immédiatement tu quittas ton lit et allumas une lumière ce qui te révèla l'effroyable vérité. Dans ton lit se trouvait Kayláh ou du moins son corps. Ce n'était pas possible que ta soeur se comporte de cette façon. Jamais vous ne parliez de votre famille, du fait que vous n'êtes pas des enfants comme les autres. Tu n'arrivais pas à t'exprimer au sujet de l'inceste dont tu étais le fruit. Tu étais pourtant persuadé d'une chose c'est que jamais au grand jamais ta soeur n'agirait de la sorte. Tout comme toi, elle n'aimait pas ce qu'ils avaient fait. Certes, elle l'avait toujours mieux vécu, personne ne lui avait jamais reproché ce qui s'était passé ni même sa nature mais jamais elle ne se retrouverait dans ton lit. « Qu'est-ce que tu as fait à ma soeur ? » Tu pointas ta baguette dans sa direction, prêt à lui faire subir le châtiment qu'il méritait. Au combat de sorciers, tu ne te débrouillais bien, assez pour t'être vengé d'un petit nombre de personnes qui faisait, jusqu'alors, de ta vie un véritable enfer. « Tu ne veux plus de moi, pourquoi je pensais que tu désirais qu'on soit comme papa et maman, qu'on ... » Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que déjà tu l'attaquais avec un sortilège de langue de plomb. Incapable de parler, il n'avait plus qu'à subir ta vengeance. Toute compassion avait disparu de tes traits, tu n'étais plus qu'un amas de colère et tu allais le lui faire payer. Il comprit presque immédiatement son sort puisqu'il se mit à courir, tu n'étais pas très loin derrière. Les gens de votre dortoir se lancèrent à votre poursuite pour t'arrêter enfin pas tous. Certains eurent la bonne idée d'aller chercher de l'aide. Ton but était de le tuer pour ce qu'il avait fait. Tu ne savais pas qui avait pris l'apparence de ta soeur mais aucun doute que ce n'était pas un ami. Tu accéléras le pas et lorsque tu fus non loin de lui, tu lui sautas dessus. En peu de temps tu te retrouvas au-dessus de lui, tenant fermement tes mains autour de sa gorge. Au départ, c'était simplement pour lui faire peur et puis, tu avais senti cette délicate sensation, ce frisson. Tu aimais observer son corps se tortiller pendant que tu ne lâchais pas prise. Tu te délectais de la peur qui se lisait sur son tendre visage, tout était parfait, tu te sentais enfin vivant. Tout ce qui était vide en toi s'allumait d'un seul coup. Il se débattait de moins en moins ce qui ne pouvait signifier qu'une seule chose sa vie allait se terminer bientôt. Tu aurais pu le lâcher, lui laisser une chance de s'en sortir cependant ce n'est nullement ce que tu avais en tête. Tes mains enserrèrent encore davantage sa gorge pour t'assurer du bon fonctionnement de l'assaut final. Quelques instants de pure bonheur et ... Tirer en arrière tu essayais de te débattre mais un professeur te retenait fermement te menaçant de sa baguette, tu n'avais plus qu'à attendre le verdict. Toutefois, la seule chose à laquelle tu pensais c'était le plaisir que tu avais ressenti et cette envie de recommencer encore et encore. Te calmant un peu tu pris conscience de la situation, les visages des gens qui s'étaient approchés pour voir le spectacle. La stupeur quand ils virent apparaitre ta soeur. Ces fous pensaient que tu l'avais attaqué, jamais tu ne lui aurais fait cela. Elle se précipita vers toi tandis que l'imposteur reprenait sa véritable forme. Tu eus tout le loisir d'apercevoir l'un de tes ennemis de chambré vêtu de vêtements féminins. Ton plaisir n'en était que plus grand, tu n'en avais que faire des ennuis que tu pouvais bien encourir. Tu allais surement en avoir d'assez gros et le traitement qui t'attendait chez toi ne serait pas agréable mais ce n'était rien. Non, tout cela n'avait aucune importance. Tu t'étais senti vivant et cela était si bon... bien trop.

Shut your eyes and think of somewhere ๑ devil sister Tu marches tranquillement dans ce couloir et personne ne s'approche de toi. C'est ainsi depuis l'incident. Un évènement et les bouches moqueuses deviennent terrorisés. Tu es le fou, le déséquilibré qui a bien failli se retrouver à Askaban pour meurtre. Mais non, tu es ici, dans cette école, continuant d'y recevoir tes cours. Tu as à peine commencé ton second cycle dans le parcours de justice magique. Tout le monde sait que tu as horreurs des injustices. Peut-être que si quelqu'un comme toi avait choisi ce parcours plus tôt des ordures comme ton père ne serait pas libre. Depuis que tu as atteint ta majorité, tu reviens le moins souvent possible dans cette demeure. Personne ne t'y attend. Tu ne veux plus revoir l'homme qui a fait de toi un tel monstre. Tu n'as aucun sentiment pour cette mère qui a accepté un tel compromis. La seule qui a encore de l'intérêt pour ton regard se trouve ici. Certains regards se tournent dans ta direction mais tu n'as plus peur de les affronter, ils n'ont qu'à venir te chercher, tu les détruiras tous, jusqu'au dernier, tu te régaleras de leur mort et ton brasier sera rassasié. Continuant d'avancer, tu remarques le sien, semblable à celui qu'elle a toujours eu pour toi. Au moins l'incident a eu une bonne influence elle ne cherche plus à te comprendre. Son regard est pourtant sans peur. Le tien rencontre le sien, juste un instant rien du tout et pourtant si étrange. Tu regardes à nouveau devant toi quand tout à coup tu aperçois ton petit monstre. Un sourire malicieux apparait sur ton visage tandis qu'elle attrape ton bras. « Comment se porte mon dégénéré de frères ? » Toute autre personne t'ayant appelé de la sorte serait dans un très mauvais état mais tu sais que dans sa bouche cela à l'effet d'un compliment. « Comme à son habitude et la plus grande langue de vipère de toute l'histoire de Poudlard ? » Elle fait semblant de se fâcher avant d'éclater de rire. Les autres élèves se mettent à regarder votre petit duo. La plupart d'entre eux ne sont pas rassurés. Un Rosier peut faire beaucoup de défaut mais les deux ensembles, c'est l'hécatombe sur l'école. Aussi détestable l'un que l'autre. L'ange et le démon avec deux cœurs bien noirs. Tordus, malades, fous, deux côtés d'une même pièce, des idées à en revendre, le duo détonant et choquant. « Pas trop, tu vois Rixon, il n'a pas été très gentil avec moi aujourd'hui. » Elle prend cet air enfantin et toi tu deviens ce grand frère protecteur celui qui détruirait le monde pour la prunelle de ses yeux. Tu lui lances un petit sourire avant de lâcher d'une voix totalement dénué d'émotion cette petite phrase. « Ne t'inquiète pas, il va comprendre bien vite qu'on ne nous embête pas sans en payer le prix. » Elle sait ce que tu as en tête et ça ne lui déplait nullement. Vous êtes pareilles et pourtant si différent. Jamais elle n'aura ta folie ni tes légers problèmes qui t'empoisonnent la vie mais elle aime la violence tout autant que toi. Le sang qui coule dans vos veines est loin d'être propre. Il est sale, remplis d'étrangetés et de bizarreries et même si ça te fait mal, même si tu voulais en changer, il est tien. Sans lui elle ne serait pas ta soeur et même si ça ne rattrape rien, c'est bien le seul élément positif que tu peux trouver dans cette situation bien étrange. Car tu étais, es et resteras jusqu'à la fin de tes jours Evan Rosier, l'enfant de l'inceste détraqué, un tueur né.

Bang bang, I shot you down ๑ himself Ta respiration est lente, tout ton corps est aux aguets. Tu aimes le frisson qui parcoure ton échine, tu te sens plus vivant, comme si le danger est la seule chose qui te rappelle que tu existes, que tu n'es pas que cette enveloppe charnelle abimé avec le temps. A cette heure-ci, tu devrais te trouver dans ton lit en train de dormir bien sagement mais à la place, tu te balades dans ce couloir, riant au nez et à la gorge de cette chère Dolohov. La vérité est toutefois tout autre, toi, pauvre âme, tu n'arrivais pas à trouver le sommeil. L'insomnie ta plus grande ennemie avait décidé de te jouer plus d'un tour ce soir. Chaque fois qu'elle te laissait un peu respirer, elle t'envoyait ses délicats murmures pour te rappeler qui tu es, pour rendre encore plus insupportable chaque seconde de ton sommeil. Ne pouvant plus rester dans ce lit, tu décidas d'en sortir mais l'ambiance lourde continue de régner dans cette chambre, dans toutes les pièces de la maison Serpentard. Ta tête se retourna vers la grande horloge et te révéla ce dont tu étais déjà persuadé, le couvre-feu était déjà passé et tu ne parlais pas de la nouvelle heure mais bien de l'ancienne. Tu savais, sans l'ombre d'un doute que sortir d'ici serait un danger néanmoins, cela restait pour toi le seul moyen de ne pas devenir fou. C'était de cette manière que tu t'étais trouvé ici, dans ce couloir. Malgré le frisson d'être découvert, tu te sens parfaitement à ton aise. Tu retrouves un peu tes esprits, te sens moins prisonnier de ces mots qui te définissent dans tes pires cauchemars. Ils restent, dans un coin de ta tête, comme tes démons intérieurs. Soudainement, alors que tu commences à devenir serein, un bruit de porte se fait entendre, suivi, peu de temps après par des voix de professeurs. Les voix se rapprochent, tu vas te faire avoir, dans peu de temps, c'est certain. Toi qui pensais avoir encore du temps avant de voir cette chère Dolohov, cela va arriver plus vite que prévu. Une retenue avec elle, des mots gravés sur ton bras, une vengeance qui ne tardera pas. Tout cela se dessine dans ton esprit quand ton corps décide de te sauver. Ton esprit t'aurait laissé là mais tes réflexes te somment de t'en aller, de sauver ta peau. Tu leurs obéis, te mets à courir comme jamais. Ton souffle devient vite court, tu n'as jamais été un grand sportif et le manque de sommeil ne t'aide pas. Ta tête tourne quelque peu, tu as du mal à reconnaitre où tu vas. Tu vois simplement une succession de corridors qui ne semblent pas avoir de fin tout comme ces voix. Elles se rapprochent de plus en plus, seront sur toi bientôt, te détruiront comme des mangeuses d'hommes. Tu veux continuer d'avancer mais te voilà dans un cul de sac, devant toi, une porte. Tu essayes péniblement de l'ouvrir mais rien ne se passe. Aucun doute, elle est verrouillée. Sortant rapidement ta baguette, tu lâches dans un murmure ton dernier espoir. « Alohomora » Ta main se précipite sur la clinche que tu ouvres d'un seul mouvement avant de refermer la porte derrière toi. Tu laisses ton corps retombé péniblement sur le sol tout en gardant une oreille collée à la porte. Les deux professeurs dont tu ignores l'identité se sont lancés dans une grande discussion. Tu ne partiras pas d'ici de sitôt. Toujours en murmurant tu te remets à parler, seul. « Lumos » La pièce s'éclaire légèrement et te permets de voir ce qui se trouve non loin de toi. Heureusement pour toi, tu n'es pas claustrophobe. En effet, la pièce est exiguë et dénuée de meubles à part ce grand coffre en bois à l'aspect écaillé. Il t'intrigue dès que tu l'aperçois. Tu trouves cela étrange qu'un objet se trouve dans une pièce vide. Tu ne t'en iras pas d'ici avant un petit moment, tu n'as rien d'autre à faire qu'ouvrir ce foutu coffre. Comme tu t'y attends, il est bel et bien fermé par un sortilège, du moins pas pour longtemps. A peine ce dernier s'est-il ouvert, sous l'effet de l'un de tes sorts, qu'une créature en sort et se jette sur toi. La pénombre est presque complète si ce n'est l'éclat de la lune qui se reflète directement dans le visage de la créature. Ton sang se glace dans tes veines et tu as bien du mal à respirer. Là, te regardant de toutes ses dents, sourire vil sur les lèvres, tu vois ton pire cauchemar. Tu te vois toi. Tu restes pétrifié tandis que la créature touche délicatement ton visage, te fait sentir sa désagréable présence. Tu es totalement pétrifié, pris dans une spirale infernale. Tu vois ce qui te fait face et tu sais que ce n'est pas vraiment toi, c'est un épouvantard mais c'est tellement réel que tu te retrouves coincé, incapable d'agir, de parler ou même de bouger. Toi qui étais arrivé ici pour chasser tes cauchemars, tu te retrouves maintenant en face du pire de ceux-ci. Prenant ta tête entre tes mains, tu te mis à répéter comme une petite comptine « tu n'es pas réel, tu n'es pas réel » comme si cela pouvait le faire partir. Tu connais le sort, serais même capable de le prononcer si tu trouvais dans ta tête en quoi le transformer. Voilà ce qui t'a toujours posé de grandes difficultés, trouver une forme amusante pour ce dernier. Tu n'étais pas le garçon le plus rigolo de la terre et puis, d'une certaine manière en le rendant comique, tu te moquais de toi-même. La situation n'en est que plus compliqué tandis que l'être maléfique s'est placé sous la lune et relève délicatement les manches de sa chemise blanche. Tu n'as pas besoin de la regarder et pourtant tu le fais. Sur ses bras blêmes tu aperçois des cicatrices, certaines plus anciennes, d'autres plus nouvelles. Ton corps te faisait face te montrant les tréfonds de ton âme, les problèmes qui sont les tiens et qui empoisonne ton existence. Le pire arrive toutefois quand, sorti de nulle part, la créature s'empare d'une lame et laisse une nouvelle marque. « Arrêtes ! » Ta voix se veut forte mais elle n'était que murmure tandis que tu repenses à tout ce que tu te fais subir. Ces marques, un besoin vital pour toi, un moyen de rester en vie malgré tout ce qui hante ta tête. Tu sais que tu n'es personne qu'on te traite de perturbé voir de monstre mais c'est le monde qui t'a fait ainsi, c'est eux qui t'ont rendu différent, on fait de toi l'homme que tu es aujourd'hui. Ce sont les regards qui t'ont accompagné durant des années qui t'ont amené à te renfermer sur toi-même à ne plus voir le bonheur. La souffrance, voilà ce qui te fait vivre, la ressentir est le seul moyen d'apporter au monde la preuve que tu n'es pas qu'une enveloppe charnelle, que tu vis encore. Tu sais ce que tu fais mais voir l'Evan épouvantard le faire, c'est tout autre chose. Tu voudrais qu'il cache ses bras comme tu le fais si souvent. Oh, tu sais que quelques personnes connaissent ton secret, tu ne te montres pas forcément discret cependant tu ne les montres pas non plus à tous les passants. Tu ne veux pas que les remarques pleuvent encore davantage sur ta personne, tu en as eu assez même trop pour une seule personne. La créature décide alors de se rapprocher de toi et de plonger son regard dans le tien. Comme un pantin, tu fais de même et au fond de ses yeux, tu n'y vois rien, pas d'âme, juste de la noirceur, celle qui est tienne mais qui sur ton reflet ressort encore davantage. L'être se joue de toi, montre tout ce qui en toi te pousse à avoir peur. Lors de la leçon sur les épouvantards, beaucoup de monde s'était demandé pourquoi le tien prenait ta forme. Les pauvres idiot, ils avaient oublié combien il te fessait sentir différent, combien les voix dans ta tête te rappelaient sans cesse ta nature. On te traitait de monstre et tu le leur rendait bien mais au fond, ton avis sur ta personne n'était pas différent du leur. Tu te voyais comme cette créature de diable amenée à la vie dans d'étranges circonstances. Tu connaissais également ta soif de sang, de douleur et de violence. Tu n'étais, n'est et ne sera jamais une douce personne, tu resteras tel que tu es pour rendre le monde moins beau, pour souffrir éternellement. Voilà ton fardeau, voilà ce qui t'avait toujours poussé à être ta plus grande peur parce que tu es cette personne hors de contrôle, celle qu'il faudrait arrêter, celle qui terrifie tout le monde même toi... La créature n'en a pas fini de jouer avec toi, au fond, tu peux rester dans cet état léthargique pendant des heures. A la fin, ce sera lui qui se moquera de toi, peut-être parce qu'au fond tu es l'épouvantard, peut-être qu'il est le vrai toi et qu'en lui sautant dessus ton esprit s'est embrouillé. Ta tête tourne, te fait mal, te susurre tous ces mots que tu détestes mais qui reste bloqué en toi. « Déshonneur, bâtard, perfidie de la nature, enfant du vilain, créature impure, détraqué, fou. » Autant de choses qui se baladent dans ta tête et qui passe en murmure entre tes lèvres sans que tu ne t'en rendes compte. Comme devenu fou, tu te lèves d'un bon et saute sur la créature, tes mains se mettent à enserrer sa gorge. Tu sens tes forces te revenir, tu prends le dessus, tu sens ce pouvoir grandir en toi, te submerger, te rendre puissant. Tu es en train de t'étrangler et cela te fait du bien, tu tues le monstre, le réduit à néant. Tu sais que n'étant qu'une apparence, il n'en mourra pas, tu trouves d'ailleurs cela dommage. « Alors le démon, on rigole moins. » Ta voix se termine en un petit rictus ce qui te donne une idée. Presque à contre coeur tu lâches la créature et te saisis de ta baguette. « Riddikulus » Rien ne sait passer, c'est du moins ce que pense l'épouvantard jusqu'à apercevoir deux mains, sorties de nulle part, en train de lui serrer la gorge. Ton rire n'est au début qu'un murmure et puis devient de plus en plus puissant, envahit la pièce, détruit tout sur son passage. Tout à coup, la porte s'ouvre d'un seul coup, le professeur t'aperçoit, il a aussi malheureusement le temps d'apercevoir ton épouvantard avec son collier de main avant que celui - sachant que tu savais le contrer - ne prenne la forme de sa peur. Cela risque d'être fort amusant.

méfaits accomplis,

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comment as-tu transplané ici ? Par Bazzart
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une dernière volonté : je suis folle et je l'assume