AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
NEWSLETTER - La première newsletter du forum est disponible ici.
Bonne lecture smile
Nous jouons actuellement la période de Janvier 1981.
Les mangemorts recrutent !
c'est par ici que ça se passe
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

Partagez
 

 face à face ▲ snape & potter

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
James Potter
James Potter

Gryffondor.


PRENOM/PSEUDO : RUBY OU MARINE.
CREDITS : CASTAMERE RAINS & TUMBLR.
PARCHEMINS : 661
LOCALISATION : NON LOIN DE LILY, ENTRAIN DE REGARDER SOUS SA JUPE.
ICI DEPUIS : 22/05/2012

face à face ▲ snape & potter Empty
MessageSujet: face à face ▲ snape & potter   face à face ▲ snape & potter EmptyLun 28 Mai - 19:49



the prince half blood and prongs

Monsters are real, and ghosts are real too. They live inside us, and sometimes, they win.



La fourchette piquait fermement dans le bout de viande grillée que James dévora d'un coup en mastiqua rapidement, les sourcils froncés. Nous n'étions qu'en début de soirée et le jeune homme était agacé, très. Certes, nous étions samedi et le samedi, c'était l'entraînement de Quidditch, mais Dolohov s'était mise sur son dos et en plus de soustraire des points à Gryffindor (14 points), elle l'avait prisé pour la semaine de Quidditch alors que le second match de la saison approché à grands pas. Cette harpie le détestait vraiment et James commençait en se demander si elle n'avait pas quelque chose contre lui, véritablement. En effet, quand le jeune homme s'était levé ce-matin, déterminé à entamer cette journée, Cordelia était arrivée dans la salle commune pour annoncer sa punition. Le motif ? James avait osé rire lors du dîner dernier avec Sirius alors qu'elle avait réclamé le silence. Le pire, c'est qu'ils riaient non pas à cause de cette vieille mégère, mais pour une toute autre chose ! Le jeune gryffondor enrageait et trouver cela injuste, hors, il méprisait l'injustice. James serrait si fort sa fourchette que le sang ne circulait plus. Il ne répondit pas à Peter qui lui posa une question. Il ne l'entendait même pas. Perdu dans ses pensées, James n'aspirait qu'à une chose, s'évader et laisser Cornedrue prendre le dessus. Mais bien entendu, agir ainsi serait de la folie et complètement stupide, hors, notre amie n'en était pas encore arrivé à ce stade, mais l'envie était débordante. Comme un appel, un murmure qui résonne de plus en plus dans votre tête, vous coupant entièrement du monde alentour, si bien que James manqua de sursauter quand Lily posa sa main sur son épaule et posa ses deux grands yeux émeraudes saisissant sur lui. Elle l'examina du regard, posa sa main sur sa joue avec une douceur dont elle seule savait faire preuve pour finalement dire, « Pas de fièvre, il semble normal. James, ça va ? » Il resta silencieux un instant, le temps que son esprit reconnecte à la réalité, une fraction de secondes. « Oui oui... » répondit-il en souriant un peu avoir de croiser le regard de Severus à la table des Serpentard un bref moment. Bien sûr, James n'était pas un ignorant et il savait que Lily et Severus étaient proches, sauf depuis quelques temps. Le Gryffindor cligna des yeux avant de se rendre compte qu'une bonne partie de la table le fixait. Il se redressa d'un coup, attirant l'attention des autres élèves et des professeurs. Tendu ? Oui. Il devait sortir, prendre l'air, souffler, respirer ! « Je... Je ne me sens pas bien, je reviens. » bafoua le jeune homme en sortant rapidement. Dans le couloir qui menait vers le hall, James desserra sa cravate, retira ses lunettes, passa une main sur son front d'où perlait de la sueur avant d'ouvrir les grandes portes et de sentir un vent frais, glacial d'hiver le frapper.

Dehors, James semblait reprendre vie. Assis sur un banc où il avait retiré avec sa main la neige. Le ciel grondait et quand le sorcier leva les yeux en haut avant de sentir une goutte sur son nez. Il soupira. Après la neige des derniers jours, la pluie s'y mettait. Tant pis, il se fichait d'être sous une averse, il préférait ça que le feu. Comment s'était-il déconnecté comme ça ? Depuis plusieurs jours, le maraudeur était sous pression et il avait besoin de souffler, mais comment ? Dolohov était sur son dos et c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. La pluie tombait drue, mais James ne bougeait pas, fixant le sol. Ses cheveux collaient sur son front, mais qu'importe. Le froid le faisait frisonner mais il s'en fichait éperdument. James avait besoin de repos, d'un bon lit pour dormir et oublier ses problèmes. Lily et sa relation complexe, Remus et sa lycantrophie de malheur, l'autre Dolohov, sa mère qui lui avait envoyé une lettre en disant de faire attention, sans rien dire de plus. Tant de questions que James ne comprenait pas et dont il ressentait le besoin d'avoir une réponse. Dormir, voilà ce qu'il voulait. Après une demi-heure sous la pluie, trempé, il rentra à nouveau dans l'école pour s'apercevoir que la grande salle était vide. Le couvre-feu... James ferma les yeux et jura. Si Dolohov le trouvait encore ici, il ne donnerait pas cher de lui. Il devait rejoindre rapidement la salle commune. Peut-être qu'en chemin, il pourrait trouver un groupe d'élèves ou un préfet ? Préfet sympathique, entendons-nous. James commença à courir rapidement. Il n'avait ni la carte, ni la cap, juste sa baguette dans sa poche arrière. En chemin, il retroussa les manches de sa chemise humide qui collait contre lui. Il avait l'impression d'être dans une bulle, ici sans être là. Présent, mais effacé pour la première fois. Son corps répondait, son esprit vagabondait. En route, il ne rencontra personne. Décidément, était-il resté trop longtemps sous la pluie pour se déconnecter de l'espace temps ? Une fois au septième étage, James tourna direction, le tableau de la grosse dame, mais c'est à ce-moment là que des pas se mirent à résonner. Le jeune homme se stoppa et se cacha tant bien que mal derrière une armure sans un bruit. Fronçant les sourcils, il se concentrait sur les bruits. Des pas secs et réguliers, des talons au sol... Il laissait l'ouïe de Cornedrue le guider et ouvrit subitement les yeux. Dolohov. Comme toujours, elle débutait sa ronde par le septième étage pour descendre, alors que les autres enseignants commençaient pas le bas et les parties du château annexe ! James était prisonnier. Il accéléra ses pas en ne marchant que sur le tapis pour éviter de se faire entendre. Comment faire ? Il se sentait prit au piège. Son rythme cardiaque s'accéléra alors qu'il arrivait devant un grand mur usé sans rien dessus. Dolohov était tout prêt, à un couloir de lui. L'avait-elle entendu ? James tourna la tête, s'imaginant déjà en retenue, voyant déjà se dessiner dans sa chaire, une phrase comme Je ne dois pas désobéir ou alors je ne dois pas oublier le couvre-feu et ainsi de suite. James grimaça un peu. Il avait besoin de se cacher, il avait besoin d'être invisible aux yeux de la secrétaire. Il en avait besoin.

Soudain, un bruit étrange se fit entendre. James se retourna pour voir le mur face à lui entrain de se modeler, de changer. Une porte se dessinait dans le mur même, en bois, avec un contour en acier. James arqua un sourcil, sans comprendre. Qu'est ce que... Les pas étaient de plus en plus prêt et il fit rapidement et enfin le lien. « La pièce va et vient ! » James se précipita sur la porte et l'ouvrit. Quand il la ferma derrière lui, Dolohov arrivait dans le couloir. James était en sécurité. Il ferma les yeux, dos contre la porte pour reprendre ses esprits. « Par la barbe de Merlin, James, tu as encore eu chaud aux fesses... » se dit-il en respirant profondément. Le sorcier ouvrit enfin les yeux pour voir qu'il n'était pas le seul dans la pièce. Au loin, un autre sorcier se trouva au centre de l'imposante pièce qui avait prit la forme d'une bibliothèque miniature. Le sorcier tenait un livre dans sa main et son regard était planté sur James. Celui-ci plissa les yeux pour tiquer. Severus... Alors lui aussi, il aimait désobéir au couvre-feu ? James ne savait que dire, que faire. Il avança d'un pas, sans quitter dans yeux l'élève de Serpentard. Tout ce qu'il trouva à dire, ce fut « Ne te donne pas la peine de me saluer, je repars d'ici quelques minutes... » et il comptait le faire. Il voulait simplement attendre que Dolohov face le tour rapide de l'étage pour foncer vers le tableau de la grosse dame, dire le mot de passe et trouver son lit pour s'endormir et oublier cette horrible journée. Que les songes effacent l'instant. En attendant, il devait rester là. Son regard balaya rapidement la pièce pour voir plusieurs bougies autour de Severus. Hm... James fronça brièvement les sourcils. Le feu. Instinctivement, le maraudeur posa sa main sur sa baguette. Il n'aspirait qu'à une chose, sortir d'ici. Mais entre Dolohov et Severus, qui représentait la plus grande menace ?


Revenir en haut Aller en bas
Severus Snape
Severus Snape

Serpentard


PRENOM/PSEUDO : SAM (REDTIEBLUEJEANS)
CREDITS : AVATAR BY RIDDLE. CODE SIGNATURE PAR SPARROW-STYLE ET MODIFS PAR REDTIEBLUEJEANS. LYRICS BY JESSIE J REPRISE PAR MEGAN HILTHY DE WHO YOU ARE. ICONE BY BRAZEN-WATER ON LIVEJOURNAL. BANNIERE BY AGRONIC ON TUMBLR.
PARCHEMINS : 994
ICI DEPUIS : 22/05/2012

face à face ▲ snape & potter Empty
MessageSujet: Re: face à face ▲ snape & potter   face à face ▲ snape & potter EmptyMar 29 Mai - 1:01



the beginning of the end

now, everything will come to an end. our end.



Dolohov. Cauchemar de toutes les personnes coincées dans ce château jusqu'à ce que mort s'en suive. Dolohov, c'est la fille de poulpe qui se fait détester de tout le monde, Dolohov, c'est le cauchemar des élèves mais des professeurs également. Dolohov n'est pas bienvenue ici. C'est une espèce de femme – du moins y ressemble t-elle, elle doit avoir du sang de Runespoor dans les veines – qui préfère passer son temps à lancer des sortilèges et jouer avec des chaînes que de faire son job, qui est de faire de Poudlard un environnement saint. A vrai dire, tu détestes cette personne, autant que tu détestes Potter et toute sa bande. Dolohov prend un malin plaisir à agacer les gens, à martyriser les petits nouveaux. Tu te rappelles encore de cette gamine au nom très perturbant d'Elena qui s'est faite incendier, pour on ne sait quelle raison, et qui, par mégarde, avait brûlé une partie de la chevelure de la mégère. Voilà une histoire qui a fait scandale. Bien évidemment, Elena ne s'est pas faite renvoyer, mais les nombreuses blessures qu'elle aura reçu auront eu raisons d'elle. L'idée de l'éducation entre vous, les élèves et professeurs, et cette espèce de harpie est tellement éloignée que l'on pourrait presque parler d'une fosse ou d'un fossé. C'est absolument atroce. Elle pense donc que l'éducation se fait à l'aide de chaînes et de coup de fouets. Quelques personnes, dont la malice est un peu trop abondante à ton goût mériteraient le châtiment. Mais pas tout un château. Voyons. C'est bien trop cruel. La cruauté est une qualité dans certains cas. Dans le cas de Dolohov, c'est de la méchanceté pure et dure, et injustifiée en plus. Tout ceci n'est qu'injustice. Tu te demandes encore ce qu'elle fait là. Dumbledore n'a t-il rien d'autre à faire que de se prélasser dans son fauteuil d'or, à admirer ses objets d'astronomie et autres sujets divers et variés ? Après tout, il est le garde suprême de ce château. Qu'il la fiche dehors, une bonne fois pour toute. Tout ceci n'est qu'injustice et tromperies.
Tu parcours le château à la recherche de cette salle que tu connais depuis quelques années déjà. Tout le monde n'a pas ce plaisir. A vrai dire c'est le seul endroit où tu te sens bien, ici, dans ce château. Pas de lutin de Cornouailles, de camarades désagréables, de professeurs envahissants. Tu peux vaquer à tes occupations sans que personnes ne t'en fasse regretter l'utilité. Voilà qui est fort appréciable, quand on s’appelle Severus. Et qu'on est un Snape. Quoi qu'il en soit, cela fait bientôt une bonne demie-heure que tu cherches cette salle, sans moyen de la trouver. Tu sais qu'elle se trouve au septième étage. Mais où ? Le septième étage est vaste, grand, trop grand. Tu ne t'y retrouves jamais. Les couloirs sont assez larges pour accueillir le château à lui tout seul. Tout ceci est bien trop grand à ton goût. Tu préfères la solitude, les petits espaces. La claustrophobie n'est pas un de tes défauts, à l'inverse de plusieurs de tes congénères. Non tu n'as pas peur de l'isolement. Une cage peut-être. Mais rester dans une pièce, seul, dans l'obscurité presque totale ? Rien de mieux pour réfléchir. Réfléchir à ce que tu feras une fois tout ceci terminé. Ce que tu feras une fois que Black aura passé le pouvoir à quelqu'un d'autre. Réfléchir à elle. A vous deux. Lily. Tu penses à elle, forcément. Mais comment regagner sa confiance, après tant d'années de conflits ? Tu n'as jamais voulu ce genre de choses. Tu repenses à ce fameux jour. Cette journée. Cette journée où tout a basculé.

DEBUT DU FLASHBACK ∞

Tu attends. Tu te trouves devant le portrait de cette horrible grosse dame, devant l'entrée de chez les Gryffondors. Tu dois lui parler à tout prix. T'excuser. Pourquoi faut-il que tu sois si stupide ? Pourquoi faut-il que les mots t'échappent ? Pourquoi faut-il que tu agisses comme un idiot ? Pourquoi ? Pourquoi ? Voici la phrase, la question, sans réponse bien évidemment, qui te hantes l'esprit. Pourquoi a-t-il fallut que tu prononces ce mot infâme ? Tu te retrouves sans réponses. Et tout ce que dit Lily est censé. Bien évidemment.
« Excuses-moi Lily. Je t'en prie. Je ne voulais pas dire ça. Ca m'a juste...
Echappé ?, rétorque t-elle d'une voix féroce. C'est trop tard Severus. Pendant des années, j'ai trouvé des excuses pitoyables. C'est trop tard. »
Elle a raison. Pourquoi faut-il qu'elle ait toujours raison ? C'est admirable en un sens. Mais tu préfèrerais qu'elle ait tort. Pour te prouver que tu as raison. Pour ton égo, très certainement.
« Mais, écoutes au moins. Je ne voulais pas t'insulter de...
De sang-de-bourbe ? Mais Severus, tu insultes tout ceux qui sont comme moi de sang-de-bourbe, pourquoi serais-je différente ? »

∞ FIN DU FLASHBACK

Concentres-toi, Severus. Si tu ne te concentres pas bientôt, Dolohov risque bien de vouloir te faire ta fête. Tu te concentres. Tu traverses le couloir, de long en large, en te concentrant, en fermant à demi les yeux, pour être sûr que tu pourras la trouver. J'ai besoin de calme, penses-tu alors aussi fort que tu le peux. Après quelques secondes, la salle apparaît sous tes yeux, à ta droite. Tu y entres en vitesse, avant que Dolohov ne vienne faire sa ronde ou l'on ne sait quoi. Tu y trouves tout ce dont tu as besoin au final. Selon tes souhaits la pièce se modèle. La seul problème reste la nourriture, mais tu n'as pas forcément faim, et dans le cas contraires, tu reviendras à la grande salle, ou tu descendras aux cuisines. Comme tu le voulais tu y trouves quatre bougies. Tu les prends, puis tu sors ta baguette de ta poche intérieure. Tu viens te placer au centre de la pièce. Tu as toujours eu ce petit rituel. Cela fait trois ou quatre fois que tu viens dans cette pièce. Et à chaque fois, tu te places au centre pour lire, pour gribouiller dans ton carnet, pour dessiner, pour penser, pour sommeiller, quatre bougies placées en carré autour de toi. Tu aimes ce genre de rituels. C'est assez drôle de se placer au centre de la pièce, quatre bougies autour de soi. Tu trouves ça un peu trop spirituel au final, mais tu aimes bien le faire, et le refaire à l'occasion. Après avoir allumé les bougies et t'être emparé de ton livre, de ton précieux journal et d'un crayon à papier, bien évidemment, tu t'installes au milieu de la pièce. Tu déposes quelques notes par-ci, par-là sur le papier jauni et noirci à la fois.

Les secondes et les minutes passent. Le calme ambiant t'apaisent. Tout semble normal ici. Ce qui est bien c'est que tu n'entendras pas les bruits à l'extérieur si quelqu'un se fait attraper. Et tu pourras rester ici toute la soirée, toute la nuit même, sans que quelqu'un remarque ton absence. Ca a du bon d'être effacé et de ne pas être vu des autres. Bien évidemment deux ou trois personnes remarqueraient ton absence. Ce serait le cas d'Avery. Mais il n'y ferait sûrement pas très attention et se dirait que tu fais comme à ton habitude. Tu te caches. Tu aimes te cacher, parait-il. Quoi qu'il en soit, personne ne remarquerait ton absence et c'était tant mieux. Après tout, tu préférais ça.

Quelques minutes de plus. Tu as eu le temps de griffonner dans ton livre plusieurs anecdotes, de barrer plusieurs passages incorrects. Mais bien évidemment, le calme n'est jamais toujours au rendez-vous dans ce château. Voilà que la porte de la salle s'ouvre. Tu ne lèves pas les yeux. Tu sais qu'il s'agit de quelqu'un que tu n'aimeras pas. Tout simplement parce que le nombre de personnes qui connaissent l'existence de cette pièce est infime. Et que les gens que tu apprécient n'en ont tout simplement pas connaissance. Et c'est tant mieux. Quoi qu'il en soit, tu n'as pas vraiment envie que cet inconnu reste. Il doit sûrement échapper à Dolohov ou alors éviter une blague de ses amis stupides.

« Par la barbe de Merlin, James, tu as encore eu chaud aux fesses... » Cette fois, tu lèves les yeux. Potter. Pourquoi faut-il donc que le sort s'acharne contre toi ? Pourquoi faut-il qu'en cette soirée douce d'hiver, Potter soit le seul à devoir se cacher. Quoi qu'il en soit, ce qu'il dit est une indication de pourquoi il est là. Il doit échapper à Dolohov, ou alors à un de ses stupides amis. Voilà qui confirme ta théorie de tantôt. Tu le regardes de tes iris noirs et répliques. « Ce sera pas la première fois. » Allez savoir pourquoi tu dis ça. James te jette un regarde froid, comme à son habitude, et tu le lui rends bien. Cette soirée risque d'être longue Severus, très longue.

« Ne te donne pas la peine de me saluer, je repars d'ici quelques minutes... » Comme si c'était mon intention, sombre crétin, commences-tu à penser. James Potter est-il si arrogant, si prétentieux, si sûr de lui, qu'il pense sincèrement que toi, Severus, peut-être la pire plaie qu'il connaitra sur cette tête, veuille bien lui dire bonjour, le saluer... Pourquoi pas faire une révérence, un baise-main et l'appeler « votre Grâce » ou « Sa Majesté des idiots » tant qu'on y est ? « C'était pas mon intention Potter. Tu n'as pas le monopole de mon attention. » Ta réponse est sèche et froide. Beaucoup plus froide que la réplique que James t'a lancé. Tu reprends ta lecture et ta correction, tout en jetant parfois des regards à Potter. S'il reste quelques minutes, espérons que ce soit le moins longtemps possible. Sa présence t'es presque insupportable, et à vrai dire, tu n'aimes pas le voir trainer ici.

Les secondes passent. Tous deux, vous ne parlez pas. Potter met du temps à remarquer que tu as disposé des bougies autour de toi. Son regard semble craintif. Il semble ne pas apprécier tant que ça la présence des bougies et de ce feu ambulant. Ses sourcils sont froncés. « Alors Potter ? Peur d'une petite flamme ? » Ta pique est cinglante. Voyons si le jeu en vaut la chandelle. Et peut-être qu'au prix d'ultimes efforts, Dolohov trouvera notre jeune ennemi agonisant à cause du feu. Ce sera sûrement très très drôle.
« Comment va t-elle ? », demandes-tu, au prix d'un effort considérablement horrible. Lily. Pourquoi parler d'elle avec Potter. Quel idiot tu fais Severus.

Revenir en haut Aller en bas
James Potter
James Potter

Gryffondor.


PRENOM/PSEUDO : RUBY OU MARINE.
CREDITS : CASTAMERE RAINS & TUMBLR.
PARCHEMINS : 661
LOCALISATION : NON LOIN DE LILY, ENTRAIN DE REGARDER SOUS SA JUPE.
ICI DEPUIS : 22/05/2012

face à face ▲ snape & potter Empty
MessageSujet: Re: face à face ▲ snape & potter   face à face ▲ snape & potter EmptyMer 30 Mai - 7:51



she misses you, Severus.

Nous portons tous des masques, mais que se cache-t-il derrière eux ?

Les minutes s'écoulaient avec une extrême lenteur. C'était du moins, la sensation que James Potter avait. Coincé avec Severus-cheveux-gras, il ne pouvait pas partir, car sinon, il se retrouverait face à Dolohov et pour lui expliquer la raison de sa présence après le couvre-feu, il aurait uniquement le droit à une retenue où sa main finirait d'une vive couleur écarlate, rouge sang, meurtrie. De son côté, Snape ne pouvait rien dire, sinon, il se ferait prendre aussi. Quel dommage que James n'est pas la carte du maraudeur sur lui. Il aurait pu trouver un moyen de s'échapper plutôt que de rester à attendre ici. Il soupira légèrement, en comptant les secondes, les yeux clos. Le temps était trop long et James sentait le regard de son camarade sur lui, comme des piqûres qui s'enfonçaient dans son dos, dans sa chaire pour lui faire un mal de chien. Le silence pesait énormément depuis les quelques paroles du Gryffondor, mais c'est le Serpentard qui coupa court et répondit, répliqua même quelque chose de cinglant qui sortit James de ses tourments. « C'était pas mon intention Potter. Tu n'as pas le monopole de mon attention. » James se mit à sourire légèrement en coin. Et après, on osait dire que c'était lui le fouteur de troubles, qu'il cherchait toujours la discorde avec Snape ? Une blague digne d'un lutin, créature perfide et dépourvue de sens de l'humour, comme l'élève face à James. Certes, il cherchait souvent les ennuis, mais parfois, ils arrivaient tous seuls, contre son gré, comme ce soir. Le jeune homme s'empressa de répondre, sur le même ton cynique et blessant, car Severus semait le vent, qu'il récolte donc la tempête. Un léger rire et il répondit « Connais-tu l'humour et l'ironie Severus ? J'en doute. Et si je n'ai pas le monopole de ton attention, tu n'as pas celui de Lily non plus, visiblement. » Aussitôt dit, aussitôt il le regrettait, mais Severus l'avait cherché au fond. James détourna les yeux vers la flamme, puisque le sorcier parla de ceci ensuite, ce qui agaça encore plus le jeune Gryffondor. Oui, il n'aimait pas le feu, oui en troisième année, l'épouvantard avait prit la forme d'un brasier, un souvenir douloureux qui ressortait subitement dans la tête de l'élève difficilement rigoureux. « Alors Potter, peur d'une petite flamme ? » il cherchait vraiment à mettre hors de lui le jeune Potter, Severus. Mais James devait reconnaître que oui, même si il ne l'appréciait pas, Severus Snape était brillant et un fin observateur. Il n'avait pas manqué les réactions de James face au feu et il en avait certainement conclu que le prince des lions avait une sainte horreur des flammes. Les flammes. James revoyait en boucle un passage qu'il aurait préféré oublié de sa vie. C'était durant la canicule de 1969, James passait quelques jours des vacances d'été chez ses grands-parents, Caspar et Lisbeth Potter qui vivaient en Ecosse, non loin de Edimbourg. Durant la nuit, un incendie s'est déclaré dans les champs bordant la maison du couple Potter. James se souviendrait toujours de ce moment, des flammes dévorantes, de son grand-père qui usait de la magie pour défendre la magie, de sa grand-mère l'enveloppant dans un linge humide pour le sortir. Fort heureusement, l'incendie n'était pas magie, encore moins meurtri, mais accidentel. D'après le rapport, un moldu avait jeté sa cigarette en conduisant. Néanmoins, James avait été marqué à vie par l'expérience. Le feu dévorait tout, le feu avait brûlé son grand-père sur une partie du bras-droit, carbonisant sa peau. James s'en souviendrait à vie et aujourd'hui encore, il était marqué. Quelque chose en lui était cassé et il craignait les flammes depuis ce jour, mais n'en avait jamais parlé à personne. Il se gardait bien de révéler sa faiblesse. Severus le savait, mais pas les raisons. James détourna ses yeux de la bougie et planta son regard azur dans celui, dépourvu d'expression ou presque, de Severus. « Du tout. Disons simplement que le feu ne m'inspire que malveillance. Je préfère m'en tenir éloigner, car qui joue avec le feu finira par s'y brûler les doigts un jour ou l'autre. » dit-il d'un ton sec, sans refouler sa peur, juste en évitant les explications car il imaginait mal confier à Snape le pourquoi il craignait le feu. James plissa les yeux et mit son oreille contre le mur. Hm. Dolohov était toujours dans le vaste couloir. Ses pas trahissaient la secrétaire. James devait encore rester ici. Il hocha la tête avant de arquer un sourcil quand l'autre élève parla, d'un ton plus doux cette fois et d'un sujet plus sérieux, sans la moindre attaque, ce qui étonna James. « Comment va-t-elle... ? » Bien entendu, le sorcier savait exactement de qui Severus faisait-il allusion. Il ne le savait que trop bien. James plissa les yeux. Une boule se formait dans son estomac déjà noué. Les deux jeunes hommes s'accordaient sur un point, Lily Evans occupait une place importante dans leur vie et ils ne voulaient qu'une chose, son bonheur. A nouveau, les souvenirs du Gryffondor apparurent dans son esprit pour un nouveau voyage dans le monde des souvenirs.


début du flashback
1974, 5th année, mois d'avril

Pré-au-Lard était un rendez-vous pour tous les élèves de l'école. Dès qu'une sortie se profilait à l'horizon, les sorciers voulaient s'y rendre pour diverses raisons, mais principalement pour changer d'air et faire le plein de bonbons, farces et attrapes à Honeydukes ou Zonko, puis bien sûr, boire une excellente bièreaubeurre des Trois balais. Seulement, ce jour-là, Lily Evans était là. Elle avait troqué ses études pour aller en ville, oublier certaines choses, mais elle n'arrivait pas à terminer sa bière. A une table, seule, elle semblait fatiguée, mais surtout, triste. James l'avait remarqué depuis quelques temps et il se décida à agir. Le jeune homme quitta sa bande qui était à une autre table et s'approcha pour s'asseoir à ses côtés, sa bièreaubeurre à la main, il en but une grande gorgée pour la terminer d'un coup. « Lily-Jolie, dis moi pourquoi tu as l'air aussi malheureuse qu'un gnome ayant reçu un sortilège dans les fesses » Lily leva les yeux au ciel et planta son regard sur James. Regard peu sympathique, soyons clair. « Est-ce un compliment de dire Jolie et Gnome dans la même phrase ou encore une blague de Sir Potter ? Je n'ai pas envie de parler, certainement pas à toi et je ne suis pas malheureuse. Retournes donc faire le coq auprès de ta bande. » répliqua-t-elle avec vivacité. James se mit à sourire légèrement, sans partir. Il avait le don d'être tenace, très persévérant et Lily n'allait pas se débarrasser de lui si facilement. « Toujours aussi agressive avec moi, mais je fais peut-être le coq, cependant, je sais connaître quand quelqu'un va mal et tu vas mal. Je veux juste te faire sourire. Tu es bien plus belle quand tu souris... Lily-Jolie. » et il le faisait exprès, ce surnom ! « J'ai horreur de ce surnom, Lily-Jolie, James. » bougonna-t-elle en terminant enfin, sa boisson sucrée. « Parce que c'est vrai, tu es jolie, Lily et puis ça rime. Alors, tu te décides à me dire ce qui te tracasse tant ? » « Tu es du genre tenace, tu le sais, Potter ? » « On me le dit souvent, oui. » il se mit à rire un peu, avant de poser son regard sur elle, un léger sourire planant sur ses lippes. James resta silencieux, à attendre une réponse de Lily qui arriva finalement. Elle avait vraiment besoin de parler. « Je crois que j'ai perdu mon ami le plus cher... » avoua-t-elle enfin. J'aime fronça un peu les sourcils. Severus. « J'espère que ce n'est pas le cas, que ça va s'arranger, mais si ça l'est vraiment, j'en suis désolé Lily, sincèrement. » Lily pouffa de rire, un rire jaune, nerveux, ironique. Elle le fusilla du regard. « Je t'en pris, James, tu détestes Severus, tu le considères comme ton souffre-douleur et tu es désolé ? C'est le comble. » James se sentit blessé, parce qu'il était sincère. Il haussa les épaules, croisa les bras et répondit simplement « Qu'importe la personne, je sais le prix d'une amitié, surtout si forte et je n'envisage pas de la perdre, car j'en souffrirai, comme vous en souffrez tous deux. » Lily se tut et plissa les yeux, comme pour sonder l'esprit du garçon. Elle se passa une mèche rousse derrière son oreille, l'air gêné, avec une légère moue « Tu ne sais pas de quoi tu parles. Tu ne connais pas le lien entre Severus et moi. Tu ne connais pas Severus tout simplement... » « Je n'ai pas besoin de connaître Severus pour savoir qu'il tient à toi plus qu'il ne tient à lui et que ça vous déchire. » encore un point pour lui. Lily lui lança un léger sourire. « Il m'a insulté de sang-de-bourbe... » enfin, elle avait dit le motif.James hocha la tête. Severus avait vraiment dit ça ? Surprenant. « Je donnerai ma main au feu qu'il ne le pensait pas et le regrette amèrement. » Lily le fixa, comme pour savoir commet James pouvait penser ça. Normalement, il devait le détester, non ? « Qu'importe, ce qui est fait, est fait... » et pour elle, il n'y avait pas de marche arrière. Severus l'avait dit. James se pinça les lèvres avant de se redresser et de prendre la main de sa camarade pour la tirer vers la sortie des Trois Balais. « James ! Que fais-tu ?! » elle ne se débattait pas, elle était curieuse. James tourna la tête vers elle, lui offrant un clin d'oeil complice. « Je veux que tu retrouves ton sourire, Lily-Jolie et atténuer ta peine. »

fin du flashback


James cligna des yeux. Une fraction de secondes s'était écoulée, mais il avait revu une scène vieille de quatre ans. Le jeune homme se laissa glisser dos contre le mur, fixant Severus à l'autre bout de la pièce. Le jeune sorcier fit rouler son anneau en argent - héritage de son grand-père - autour de son index droit, comme pour chercher ses mots. Il ne jugeait pas Severus pour ce qu'il avait dit à Lily, loin de là, parce qu'il se doutait que le Serpentard s'en mordait les doigts, mais il ne comprenait pas une telle insulte. Il devait y avoir quelque chose de profond, mais quoi ? Severus ne dirait rien, c'était certain. Mais ce quelque chose, avait créé un gouffre, une fosse entre Lily et lui. Est-ce que ça en valait la peine ? « Elle va bien, aussi bien que quelqu'un qui se sent trahit, je crois... » se décida-t-il enfin à dire. James leva les yeux vers le plafond, avant de se concentrer à nouveau sur Severus. « J'ignore les raisons qui t'ont poussé à lui dire ce mot, Severus, mais ça l'a profondément blessé et je crois qu'elle attend des explications. Elle fait avec, mais j'arrive à voir qu'au fond, elle est blessée et elle le sera toujours. » Le silence était naissant, James conclut sur une dernière phrase, simple, mais sincère, face à Severus. « Tu lui manques, Severus. »


Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




face à face ▲ snape & potter Empty
MessageSujet: Re: face à face ▲ snape & potter   face à face ▲ snape & potter Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

face à face ▲ snape & potter

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
i n d e x • a window to the past ::  :: le septième étage :: salle sur demande-