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 the nightmare ∞ maraudeurs.

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James Potter
James Potter

Gryffondor.


PRENOM/PSEUDO : RUBY OU MARINE.
CREDITS : CASTAMERE RAINS & TUMBLR.
PARCHEMINS : 661
LOCALISATION : NON LOIN DE LILY, ENTRAIN DE REGARDER SOUS SA JUPE.
ICI DEPUIS : 22/05/2012

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MessageSujet: the nightmare ∞ maraudeurs.   the nightmare ∞ maraudeurs. EmptySam 26 Mai - 14:13



sonata moonlight,

lune qui là haut s'allume, entends rugir le cœur de la bête humaine.

Lune, qui là haut s'allume, sous ce ciel étoilé, vois comme un homme peut souffrir. Belle, astre solitaire qui meurt quand revient le jour, entends monter vers toi le chant de la terre, entends le cri d'un homme qui a mal. Lune qui là haut s'embrume avant que le jour ne vienne entends rugir le cœur de la bête humaine, qui pleure sa détresse folle, sa voix, s'envole pour arriver jusqu'à toi, Lune... Veille sur ce monde étrange. Lune qui là haut s'allume pour éclairer ma plume, vois comme un homme peut souffrir... La nuit était si belle en ce soir de 5 décembre 1980, qu'on oubliait que la pleine lune était à son paroxysme, mais pas James Potter. A chaque pleine lune, un frisson lui parcourait tout le corps, dans les moindres recoins. Il devait, en compagnie de Sirius et Peter, sortir du château pour accompagner leur ami, Remus Lupin. Lycantrophe par obligation, le pauvre souffrait depuis si longtemps de sa condition. Seul, égaré et prisonnier d'un corps dont il n'avait désormais plus le contrôle, James devait aider Remus. Il le savait depuis qu'il avait apprit son secret. James avait immédiatement ressentit le besoin d'aider le Gryffondor, mais comment ? On ne guérissait malheureusement pas de la lycantrophie, on la subissait jusqu'à rendre son dernier souffle. Néanmoins, monsieur Potter était un obstiné, très déterminé. Certainement l'une de ses plus grandes qualités et c'est pour ça que pendant plusieurs jours, il a épluché de nombreux ouvrages dans la bibliothèque de l'école (chose rare chez lui, notons le) pour finalement trouver une petite information disant que les animagi ne craignent pas les morsures ou griffures des loups-garous. En reprenant forme humaine, l'entaille n'est pas parasitée par le gêne. James avait ainsi motivé Peter et Sirius pour devenir des animagus. La détermination et le travail acharné du groupe les a certainement aidé puisqu'ils ont réussi, ce qui en fait un véritable exploit. Et c'était ainsi, tous les soirs de pleine lune, James prenait la forme d'un majestueux cerf aux bois hauts pour accompagner Remus dans les fins fonds de la forêt interdite, sans que personne d'autre que les maraudeurs ne le sachent. Mais ce soir-ci, tout était différent, sans que l'on sache réellement pourquoi.

Ce soir-là, tout avait commencé comme d'habitude pourtant. Les trois maraudeurs avaient mangé à la table, avec les autres camarades et comme d'habitude, Remus avait été enfermé par le professeur Dumbledore dans la cabane hurlante avant le couché de la nuit. Les maraudeurs, grâce à la cape de James avaient réussi à sortir en cachette, en empruntant l'un des sept passages secrets de l'école. Une fois dehors, James avait retiré sa cape pour la cacher dans un coin, près du Saule Cogneur, paralysé, au coeur même du tronc, histoire que personne ne vienne la chercher là avant de regarder les deux autres maraudeurs. C'est à ce moment-là que Peter décida de leur avouer, tout timide qu'il était, qu'il ne pourrait pas venir ce soir et de partir sans rien ajouter. James échangea un bref regard avec Sirius avant de soupirer. Qu'il parte donc, Peter était d'une maladresse inouïe. D'un geste de la main, James n'en avait que faire. Juste avant de se changer, il plissa les yeux pour regarder la lune. Les nuages se dissipaient lentement et son éclat argenté illuminait toute la forêt, en contre-bas. Potter resta un moment silencieux avant d'entendre un cri, un cri perçant, un cri hurlant, un cri de détresse, Remus. Sans plus attendre, il se mit à courir vers la forêt, accompagné par Sirius de prêt. Le Grand Dévoreur ? Bien sûr qu'il en avait entendu parler ! Mais le courage et peut-être la volonté parfois idiote du garçon le fit ignorer cette menace. Les deux comparses connaissaient bien la forêt et ils avaient trouvé un grand chêne où la cime touchait le ciel vu dans bas. Le tronc légèrement ouvert, ils mettaient leurs affaires dedans pour pouvoir les récupérer le lendemain, aux aurores afin de ne pas arriver nus à l'école. Un dernier regard entre eux et ils n'étaient plus Sirius et James, mais Patmol et Cornedrue.

Un cerf. Il était devenu un cerf et il courrait dans la forêt, à l'air libre. Sous sa forme animal, Cornedrue était le prince de ces bois, il ressentait des choses que jamais il ne pouvait sentir comme être humain. C'était étrange, mais terriblement bon. L'air était différent, la température fraiche était chaude désormais et les sens du cerf étaient en alerte. Soudain, le craquement d'une brindille se fit entendre. Les oreilles de l'animal bougèrent légèrement, Cornedrue tourna la tête vers l'endroit pour y voir un lièvre courant rapidement. Il se mit à bramer vers la lune avant de courir en compagnie de Patmol. Tout défilait rapidement. Ses yeux, sa vue avait changé. Il voyait à un angle plus large, il distinguait tellement plus de choses. C'était déconcertant et l'esprit de James était celui de Cornedrue, s'abandonnant à l'animal, délaissant l'homme. L'homme était l'animal, ou l'animal l'homme ? Homme, animal, homme, animal, Cornedrue, James, Cornedrue, James, prince égaré, mais la conscience était toujours là. Il fallait trouver Moony et il connaissait la direction de la cabane Hurlante où son ami était prisonnier. La forêt se dessinait devant lui et il n'y avait plus d'interdit. Les lueurs de la lune se frayaient tant bien que mal un chemin au travers de l'épais feuillage, éclairant le passage du cerf, son pelage brun et ses cornes créant un contraste, un magnifique jeu d'ombre avec les arbres, silencieux. Cornedrue se mit à sauter par dessus un tronc renversé avant de voir le haut du toit de la Cabane Hurlante au loin. Combien de temps était-il un cerf ? Aucune idée. Il perdait la notion du temps et de l'espace, il n'était plus lui. Comme si son corps était aspiré pour être appelé à quelque chose de plus primaire, de plus bestial, mais son esprit était toujours là, dans les abysses de Cornedrue. C'était comme un songe, comme un murmure qu'on appelait et dont la voix résonnait à peine, inaudible, mais bien présente. Et puis, plus rien.

James Potter ouvrit subitement les yeux, comme quand on sort d'un cauchemar avec force. La respiration terriblement saccadée, il avait l'impression que son coeur battait si fort, qu'il voulait sortir de son corps pour se libérer. James n'était plus Cornedrue, il avait reprit forme humaine, mais pourquoi ? Les souvenirs se bousculaient dans sa tête. Il avait toujours besoin d'un instant pour se souvenir de qui il était, de remettre les morceaux en place, mais une vive douleur empêchait le sorcier de réfléchir convenablement. Il se mit à gémir un peu en essayant de bouger pour voir deux entailles sur son épaule gauche. Elles étaient fraîches et le sang serpentait le long de son bras. La douleur l'empêchait de retomber dans l'inconscience. James se rendit enfin compte qu'il était nu, au beau milieu de la forêt interdite, aux aurores. Le jour était entrain de percer l'horizon à l'est. Quelle heure était-il ? James avait tout perdu, aucune notion et il grimaçait, serrant les dents à cause de sa blessure. Le jeune homme se redressa péniblement en frissonnant. Son corps dénudé sentait une brise légère matinale lui caressait la peau, redressant les poils sans grand plaisir. James prit de longues minutes à se mettre debout. Il se mit à chanceler au début et posa sa main sur un arbre pour ne pas chuter. Sa vision était trouble et la douleur, de plus en plus présente. Oh, l'entaille n'était pas bien profonde, mais il fallait soigner ça pour éviter toute complication. Soudain, la mémoire et un défilé d'image traversa l'esprit du jeune Gryffondor. Il se souvenait de tout, ou presque. Des morceaux qui s'imbriquaient les uns dans les autres. James était Cornedrue, Sirius était Patmol et Remus, Moony. Ils étaient dans les bois, car ils avaient réussi à sortir de la cabane hurlante. Patmol avait sentit une présence, il avait grogné, montrer ses crocs et une ombre avait traversé. Cornedrue avait reçu un coup de griffe d'une bête hideuse et beaucoup plus forte que Moony.

« le grand dévoreur... » articula James en écarquillant les yeux.

Ca ne pouvait être que ça, ou quelque chose y ressemblant. Ils avaient été attaqués par cette ignoble chose et ils s'étaient séparés. Cornedrue avait été poursuivi un instant, mais il avait réussi à semer la bête, puis James supposait être tombé inconscient et avoir reprit sa forme humaine. Il aurait bien aimé redevenir un animal, mais il était trop faible. Il avança tant bien que mal à travers les sous-bois, essayant d'oublier les ronces qui lui déchiraient la peau au niveau des jambes, les orties au contact de ses pieds. Il devait retrouver ses amis et ses affaires, sa baguette accessoirement également. James arriva finalement sur les lieux de l'agression. Il tomba à genoux à même le sol et remarqua du sang frais sur les feuilles et la neige. Le sien, mais uniquement le sien ? Il n'en savait rien. Le vent était de plus en plus froid et la neige au sol était fine.

« Sirius, Remus... Où est-vous !? » se mit-il à dire à voix haute, sans hurler, pour ne pas amener la chose qui les avait attaqué vers eux.

Soudain, un craquement résonna derrière le sorcier. James tourna vivement la tête, aux aboits en attrapant un bout de bois sec au sol, comme pour se défendre. Le grand dévoreur, légende ou mythe ? James allait peut-être enfin le savoir et cette vérité aurait un prix, sa vie ?

Citation :
ordre de passage : James → Sirius → Remus

Citation :
j'espère que c'est bon, sinon je change, n'hésitez pas à le dire, en plus, c'est bof bof et donc, je vous laisse imaginer ce qui nous a attaqué, le Grand dévoreur ou non, je reste très vague à ce sujet smile

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Sirius M. Black
Sirius M. Black

Gryffondor.


PRENOM/PSEUDO : CLARA ET CARPE DIEM.
CREDITS : SUGAR SLAUGHTER ET PEPPERLAND
PARCHEMINS : 789
ÂGE : 29
PROFESSION : ÉLÈVE DE GRYFFONDOR A TEMPS COMPLET
ICI DEPUIS : 25/05/2012

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MessageSujet: Re: the nightmare ∞ maraudeurs.   the nightmare ∞ maraudeurs. EmptySam 26 Mai - 18:48



sonata moonlight,

lune qui là haut s'allume, entends rugir le cœur de la bête humaine.

Beaucoup ne saisissent pas l'importance qu'ont les amis dans nos vies et ceux qui vous diront le contraire sont des menteurs. Ils peuvent prendre tellement de place dans votre vie que si ils venaient à partir ou à vous quitter, ils vous manqueraient à un tel point qu'on en deviendrait fou. C'était le cas de Sirius, il ne voyait plus sa vie sans ses amis qu'il considérait comme sa famille désormais et il remerciait son envoi dans la maison de Godric Gryffondor tous les jours que faisait la terre. C'était grâce à James, Remus et bien d'autres qu'il s'était affirmé au fil des années, déjà contre sa famille puis dans sa personnalité. Il s'était trouvé en quelque sorte à partir de ses onze ans alors que pendant onze années il avait subi la vie avec ses parents, leur stupide culte du sang pur et leurs projets non envisageables à son égard. Oui, il était reconnaissant d'avoir la vie qu'il menait aujourd'hui malgré quelques mauvais moments. Et par quelques mauvais moments, on pouvait comprendre les soirs de pleine lune. Sirius les haïssaient pour ce qu'ils faisaient subir à son ami, Remus. Chaque nuit de pleine lune, il devait supporter d'entendre les cris de douleur de son ami s'élever dans la forêt interdite et impuissant, il savait qu'il ne pouvait rien faire. Cela le désolait mais il ne pouvait que l'accompagner sous sa forme primitive, celle d'un chien noir. Il se réconfortait seulement avec l'idée qu'il avait fait l'énorme effort de réussir à devenir animagus ce qui n'est pas donné à tout le monde. Si sa transformation relevait de l'exploit, celles des autres à savoir de Peter et James en plus, c'était un miracle. Sirius était très fier d'avoir pu devenir animagus pour aider et surveiller Remus quand il serait un loup. Même si il n'avait pas pu le dire, voir son ami quand ils lui annoncèrent qu'ils avaient réussi l'avait profondément touché. Les premières nuits qu'il avait passé en compagnie de James et Peter sous sa forme animale avaient été très troublantes. Ressentir à la fois cette bestialité vous envahir et toutefois conserver son âme, son vrai soi, ses pensées était quelque chose de totalement différent. Et puis il y avait aussi à vivre les transformations de Remus même si il n'était pas à sa place.

Chaque transformation de Remus était dure à supporter pour Sirius c'est vrai mais il tenait bon. Lorsqu'il s'était levé en ce cinq décembre, la première chose qui lui vint à l'esprit fut la pleine lune qui avait lieu ce soir. Silencieux et d'un accord tacite, il n'avait pas évoqué ce qui allait se passer ce soir et fit comme si de rien n'était même si il redoutait de voir son ami partir s'enfermer dans la cabane hurlante où lorsque la lune brillera haut dans le ciel, il souffrira comme personne ne peut l'imaginer. Même si il avait toujours un mauvais pressentiment les jours de pleine lune, il restait le Sirius que tout le monde connaissait, celui qui fait des blagues, toujours en train de séduire et de paresser en cours. La journée passa aussi vite qu'il ne l'aurait voulu et le repas du soir à la table des élèves de Gryffondor si innocents et inconscients lui fit réaliser que bientôt il devrait écouter les complaintes déchirantes de Remus. Si d'habitude il engloutissait beaucoup de nourriture en un repas, cette fois il ne toucha presque pas à son assiette et en un regard, compris que James était prêt à se rendre dans la forêt interdite avec lui. Il se leva alors, résigné et lança un regard peiné aux deux autres maraudeurs. Déterminé, il se plaça à côté de James et Peter qui plaça la cape d'invisibilité sur eux avant de se rendre en catimini près de leur ami. Le trajet se fit très vite puisqu'ils empruntèrent un des passages secrets de Poudlard. La vue du saule cogneur où ils se rendaient habituellement fit frissonner Sirius. Alors que James rangeait la cape d’invisibilité à l'intérieur, Peter en profita pour leur dire qu'il ne viendrait pas avec eux ce soir. Étonné, Sirius regarda James avec la même perplexité que celui-ci et leva les yeux en l'air juste après. Qu'il parte donc ce lâche doublé d'un maladroit. Si il voulait arrêter de venir, qu'il le dise. Un cri perçant s'éleva et les pensées de Sirius se perdirent au tréfonds de son être tandis qu'il sentait ses membres se changer et une pensée plus animale prendre le dessus.

Il était devenu un chien noir au regard aussi dangereux que mystérieux, il sentait différentes odeurs dont une, lointaine, qui appartenait à Remus, sa vue avait changé. Tout en lui était différent sans que Sirius soit réellement différent. Cette sensation était très étrange et jamais il n'arriverait à mettre un nom dessus. Il était devenu Patmol tout en restant lui .. Au même rythme que James qui s'était transformé en cerf majestueux et dont les bois défiaient quiconque oserait s'en prendre à lui, il bondissait sur ses quatre pattes puissantes et agiles. Au bout d'un certain temps, Patmol flaira quelque chose d'inhabituel, quelque chose dont il n'avait jamais eu connaissance, quelque chose qu'il n'avait jamais vu. Une angoisse naquit en Patmol , il regardait avec plus de méfiance chaque coin d'ombre que la lune n'éclairait pas, il prêtait plus d'attention à son ouïe et aux divers bruissements. Alors que la cabane hurlante se dessinait au loin, une ombre imposante et puissante s'approcha. Patmol avait alors grogné et montré les crocs mais rien ne put empêcher l'ombre de projeter Cornedrue au loin, lui laissant une entaille profonde. Alarmé, Patmol ne bougea pas et examina tout ce qui se trouvait autour de lui en grognant un peu plus fort avec l'espoir de ne pas être pris par surprise comme James et d'avoir une chance de se défendre. Son ouïe très développée due à Patmol, lui fit tourner la tête juste au moment où deux ombres s'affrontèrent. Lorsqu'il comprit que l'ombre menaçante et que Moony devaient sûrement s'affronter à moins que cela ne soit une illusion, Patmol se lança sur la première ombre, n'ayant cure de se faire blesser ou pire. Alors qu'il s'élançait, il sentit une vie brûlure au niveau de son abdomen puis un choc et le vide l'absorba.

Une voix familière se faisait percevoir, il l'entendait mais il ne pouvait pas bouger. Il se sentait flotter et semblait aimer la léthargie qui l'avait apparemment envahit. Les réflexions et les questions n'étaient que dérisoires face à son état. Rien ne pouvait intervertir ou stopper la béatitude dans laquelle il était empêtré. Et pourtant. « Sirius, Remus... Où est-vous !? » Ces noms, cette voix .. Tout commença à s’imbriquer et la réalité douloureuse réveilla Sirius d'un coup. De multiples interrogations envahirent l'esprit du sorcier mais elle firent vite éclipsées par une douleur insupportable. Comme si il était électrocuté, le jeune homme se plia en deux et laissa échapper un cri de douleur. En mettant une de ses mains au dessus de lui, il aperçut un liquide âcre et répugnant tâcher sa peau. Du sang. Risquant un coup d'oeil à sa gauche, il aperçut le corps inerte de Remus, nu. La pleine lune était terminée. Sirius poussa un gémissement quand il essaya de se redresser mais il devait le faire pour rejoindre James qui était heureusement vivant. Soufflant à intervalles réguliers pour résister à la douleur plus importante de minute en minute, le jeune homme rampa à moitié vers un arbre et réussit à tenir sur ses deux jambes qui avec chance réussissaient à le porter. Une main plaquée contre son abdomen, Sirius se dirigea à petits pas vers la source potentielle de la voix de James. Luttant contre la douleur et avec pour seul but de rejoindre James afin de lui indiquer la clairière où Remus se trouvait, l'idée que leur agresseur se trouve encore dans les bois ne vint même pas à l'esprit du sorcier qui avançait malgré tout. Lorsqu'enfin il aperçut James, il essaya d'accélérer la cadence avec difficulté et quand il arriva enfin à hauteur de son ami qui tenait un bout de bois, ses jambes le lâchèrent et il tomba au sol. Trop faible pour se redresser, il grimaça quand une nouvelle salve de picotements et brûlures se rappelèrent à lui. Le souffle coupé, il n'avait même plus de force pour crier. Au bout de quelques minutes, il sentit cependant une présence à ses côtés. Sirius ouvrit alors les yeux sur un James paniqué. Lentement, le sorcier prononça une demande d'aide. « James .. Remus il est .. » Sirius hoqueta à cause de la douleur. « va dans la clairière là-bas, il est au sol. Je ne n'ai pas pu l'aider .. Il fallait ... » Puis plus rien. Une nouvelle fois, Sirius se trouvait déconnecté de la réalité, déconnecté de cette douleur et de tout ce qui venait d'arriver. Déconnecté du danger qui rodait peut-être même en ce moment encore dans la forêt interdite. Le grand dévoreur.



Spoiler:
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Remus J. Lupin
Remus J. Lupin

Préfets


PRENOM/PSEUDO : LAETITIA AKA .DAUNTLESS
CREDITS : MOGO & .DAUNTLESS
PARCHEMINS : 1416
ÂGE : 32
LOCALISATION : REGARDE LA CARTE DU MARAUDEUR ET TU AURAS TA RÉPONSE.
ICI DEPUIS : 21/05/2012

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MessageSujet: Re: the nightmare ∞ maraudeurs.   the nightmare ∞ maraudeurs. EmptyDim 27 Mai - 10:55



the nightmare
I solemny swear I'm up to no good


De la peur et de la pitié. C'était ce que Remus avait vu dans les yeux de sa mère lorsqu'il s'était réveillée à St-Mangouste après sa morsure. Avant même qu'on ne le lui annonce, il avait compris. Un loup garou. C'est pour ça qu'il n'était pas mort cette nuit-là : parce qu'on avait fait de lui un monstre. Un monstre qui détruisait tout ce qui se trouvait sur ce passage. Qui détruirait des vies comme on avait détruit la sienne. Et ce jour-là, Remus su que sa vie était terminée avant même d'avoir réellement commencée. Un loup garou n'avait aucun avenir, il le savait. Personne ne serait assez fou pour engager une bête dans son genre. Et qui voudrait être ami avec quelqu'un comme lui ? Si même sa mère était terrifiée par ce qu'il était devenu, il était inconcevable que quelqu'un l'accepte pour ce qu'il était.

C'est ce soir. Remus y avait pensé dès qu'il avait ouvert les yeux en ce matin de décembre. Ce soir, Remus ne serait plus Remus. Le loup prendrait possession de son corps jusqu'à ce que la lune ne disparaisse à l'horizon. En se levant, il s'était retenu de soupirer : il entendant la respiration irrégulière de ses amis et savait que ceux-ci étaient déjà réveillés. Des amis. Il s'était trompé, il le reconnaissait. James, Sirius et Peter l'avaient accepté comme il était lorsqu'ils avaient par hasard découvert la tare de leur ami. Ils avaient même fait mieux : ils étaient devenu des animagis pour lui, pour lui tenir compagnie lors des soirs de pleine lune. Et aux yeux du loup, c'était énorme. Remus ne savait pas comment il pourrait un jour les remercier. Sans doute ne le pourrait-il jamais.
Les cours passèrent rapidement. Trop rapidement pour le jeune Lupin qui sentait déjà la bête remuer dans son corps. Et lorsqu'il se dirigea à l'infirmerie à la fin des cours, Remus avait un mauvais pressentiment. Ce soir, tout ne serait pas aussi calme que d'habitude. Le jeune homme aurait du aller prévenir ses amis, leur demander de ne pas venir ce soir même s'ils ne l'auraient sans doute pas écouté, mais il était trop tard. Il n'avait plus le temps. Peut-être se trompait-il, peut-être que tout se déroulerait comme d'habitude. Mais Remus aurait préféré ne pas avoir à prendre le risque. Il ne voulait pas qu'il arrive quelque chose aux Maraudeurs. Il ne se le pardonnerait jamais.
Remus but la potion Tue-Loup que lui tendait l'infirmière, crispé. Et ce fut l'heure pour lui de rejoindre la Cabane Hurlante ; le professeur Dumbledore venait d'arriver pour l'y accompagner. Le jeune homme sentait déjà le loup se débattre comme si celui-ci sentait que son heure allait arriver. Lorsqu'il arriva à la cabane et que le directeur ferma la porte derrière lui, il se sentait brûler de l'intérieur. Ce ne serait plus très long, il le savait. Lentement, Remus enleva ses vêtements - il avait appris à ses dépends lors de sa première transformation que les vêtements portés lors de la mutations étaient par la suite inutilisables - et s'assit, les bras autour de ses genoux, redoutant le pire. Il ne savait pas ce qui se passerait ce soir. Il n'en aurait pas conscience et même lorsqu'il aurait retrouvé ses esprits, il ne se souviendrait pas de tout. Juste quelques épisodes, quelques images. James, Sirius et Peter ne lui parlaient que très rarement de ces escapades spéciales ; Remus n'en avait donc qu'une vision très floue des faits.

Et soudain, ce fut comme si une aiguille, puis deux, puis des dizaines lui traversaient le corps. La pleine lune venait de se lever ; le loup allait monter sur scène, renvoyant le Gryffondor en coulisses. Remus essayait de résister même s'il avait parfaitement conscience de n'avoir aucune chance ; l'animal était bien plus fort que l'homme. Il se mordit la lèvre inférieur pour s'empêcher de crier, mais il souffrait trop. Il n'en pouvait plus de cette douleur et il ne souhaitait qu'une chose : qu'on vienne le délivrer, qu'on vienne l'achever. Alors, il lâcha un hurlement. Son corps mutait, le loup serait là d'un instant à l'autre ; le jeune homme pouvait sentir ses os s'allonger, le faisait presque un ou deux mètre de plus ; son visage le brûlait alors qu'il se changeait peu à peu en celui d'un effrayant loup garou. Ses entrailles étaient en feu et il sentit les ongles du loup s'enfoncer dans se propre poitrine. Le jeune Lupin se sentait peu à peu perdre pied, comme si la mort venait le chercher. Remus n'était plus Remus. L'homme était devenu l'animal.

• • •

Lorsqu'il reprit conscience, il était couché sur le dos, dans la forêt interdite avec un marteau qui tapait à l'intérieur de son crâne. Remus tenta de porter sa main à son front, mais il n'y arrivait pas ; une douleur encore plus violente se faisait ressentir dans ses muscles. Que s'était-il passé cette nuit? Il n'arrivait pas à s'en rappeler. Tout ce qu'il voyait était une masse noire qui fondait sur lui ; il voyait également Patmol, Cornedrue. Peter? Il ne l'avait pas vu, mais un rat n'était pas quelque chose que l'on remarquait facilement. Le reste, il ne s'en souvenait pas.
Remus frissonna. Il avait froid, il était perdu, il ne savait pas où il se trouvait. Seul à première vue puisqu'il ne voyait pas ses amis. Soudain, il s'inquiéta pour eux. Et s'il leur était arrivé quelque chose ? Et s'ils étaient morts par sa faute ? Non, Remus devait penser à autre chose. Tant qu'il n'aurait pas vu leurs corps, il éviterait de penser à ce genre de choses. Son mauvais pressentiment. Il aurait du prévenir ses amis ; peut-être que ce qu'il s'est passé cette nuit - peu importe ce que c'était - ne serait pas arrivé.
Remus s'assit avec peine, courbaturé, et se souvient alors qu'il était nu. Génial. Grandiose, même. Ses vêtements étaient restés dans la Cabane Hurlante, mais il n'avait aucune idée de l'endroit où elle se trouvait depuis la petite clairière où il s'était réveillé. Et puis il allait tomber malade si ça continuait. Le loup avait beau résister au froid, ce n'était pas le cas de l'homme. Remus remarqua également que son torse était couvert de sang et grimaça. Il reconnaissait les habituelles griffures laissées par le loup lorsque celui-ci s'automutilait, mais il y en avait d'autres qui lui étaient inconnues. Remus n'avait jamais cru à cette histoire de grand dévoreur. Et si c'était à lui qu'ils avaient eu affaire la nuit passée ? Impossible. Remus ne croyait que ce qu'il voyait et il n'avait pas vu cette masse noire à proprement dit. Il ne savait pas vraiment ce qu'il avait croisé la nuit passé.
Il s'appuya sur ses bras pour essayer de se lever, sans succès. Il souffrait. Plus que d'habitude. Le loup n'y avait pas été de main morte ; lorsqu'il serait de retour au château, le préfet devrait sûrement passer à l'infirmerie.
« James ? » Puisque ses amis étaient avec lui la nuit passée et qu'il s'interdisait de penser qu'ils étaient peut-être mort, autant les appeler. Puisque son état ne lui permettait pas de se déplacer et qu'il ne croyait toujours pas à cette histoire de grand dévoreur.. « Sirius ? » Sa voix était si faible qu'il était persuadé que ses amis ne l'auraient pas entendu s'il s'étaient trouvé à ses côtés. Poussant un grand soupir, il réessaya de se lever avec succès cette fois. Le marteau continuait de frapper à l'intérieur de sa tête et ses jambes lui faisaient terriblement mal, mais il essaya d'en faire tant bien que mal d'en faire abstraction. Il avait des amis à trouver.


Spoiler:





Dernière édition par Remus J. Lupin le Dim 10 Juin - 17:11, édité 1 fois
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James Potter
James Potter

Gryffondor.


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MessageSujet: Re: the nightmare ∞ maraudeurs.   the nightmare ∞ maraudeurs. EmptyMar 29 Mai - 14:08



Le démon.

Beaucoup de choses existaient jadis et furent perdues,
mais aucun de ceux qui vivent aujourd’hui ne s’en souviennent.




James était perdu. Il ne savait pas où donner de la tête et cette-dernier tournait vite, dans tous les sens. L'estomac remuait malgré le fait de n'avoir rien avalé et une migraine atroce commençait à naître. James fit quelques pas. Il était dans la forêt interdite, il était seul et avait été attaqué par une abomination sans nom, qu'on osait appeler Grand Dévoreur, sans connaître réellement son appellation. Une blessure le tordait dans tout le corps. Mais pas le temps de se lamenter sur son sort, il fallait réagir et vite. James s'écroula à genoux, une main sur la plaie, les yeux rivés sur le sol. Il sentait ses forces l'abandonner, la fatigue gagnait du terrain et il n'aspirait qu'à une chose, le repos, dans un bon lit et se réveiller de ce cauchemar. Mais ça n'en était pas un, ça n'en sera jamais un. A cet instant esprit, les idées se bousculaient dans la tête du sorcier, que dire, que faire ? Il voyait le visage de Lily, ce soir de mai dernier, avant les vacances, puis Severus, puis le feu de la cheminée, puis le vieux conteur, Phineas, sans oublier Hazel, sa chouette gourmande et les maraudeurs, Peter, Sirius et Remus. Sirius et Remus. James fronça les sourcils, comme si il revenait à la réalité. Ils étaient en danger, il le sentait, mais que faire ? James se sentait faible, à la limite de lâcher prise et pourtant, une voix résonna dans sa tête. Une voix familière, proche et lointaine à la fois. « James .. Remus il est .. » Elle tonnait dans la tête du jeune homme comme un écho, jusqu'à ce que cet écho devienne réel. James se redressa un peu et comprit enfin que la voix n'était pas une hallucination, un tour de malice de la part de son esprit, mais bel et bien la réalité. C'était la voix de Sirius Black, son cousin éloigné, son ami, son frère. « Sirius... Je... C'était un démon qui nous a attaqué, je... Tu vas bien ? » demanda-t-il en grimaçant, les sourcils froncés. Sa tête lui faisait un mal affreux, elle martelait et le jeune homme avait l'impression de ne pas avancer au même rythme que les autres. Il luttait pour se concentrer, il y arrivait, il devait tenir désormais. « va dans la clairière là-bas, il est au sol. Je ne n'ai pas pu l'aider .. Il fallait ...» lança Sirius avant de ne plus rien dire au loin. Il rampait au sol. James resta sans voix. Il lui fallu bien quelques minutes pour prendre conscience de tout ça.

Remus. Il devait le trouver, mais d'abord... Sirius... James passa outre sa douleur et se précipita vers le sorcier. Il le tourna doucement sur le dos et analysa rapidement ses blessures. Il n'y connaissait pas grand chose, pour ainsi dire rien, mais Lily lui avait déjà expliqué certains éléments basiques en médecine et il savait que la blessure de son ami pouvait s'avérer dangereuses si le sang continuait de s'évacuer abondamment. « Ca va aller... Sirius, tu m'entends ? Sirius ? PARLE MOI ! » hurla le jeune homme en giflant son ami pour qu'il revienne à lui. Non non ! James se mordit la lèvre inférieur. L'inquiétude pour son frère était plus forte que la douleur de son bras. Le sorcier se retourna subitement et chercha quelque pour stopper l'hémorragie, faire un garrot, n'importe quoi, sauf que James avait oublié un détail, ils étaient nus et pas de tissu pour bloquer le sang. James jura et passa une main dans ses cheveux en bataille. Que faire ? Et puis, il y avait Remus... « Sirius... Je... Je vais aller chercher de l'aide, attends ici, d'accord ? Ne bouge pas ! Je fais vite.» sur ces mots, le jeune homme se redressa non sans grimace et commença à marcher d'un pas rapide, boitant un peu, mais qu'importe. Il devait rester concentrer, il devait tenir et y arriver. A cet instant, il n'y a plus l'école, la peur de Dolohov, mais celle de perdre ses amis et ça, James le refusait. Il serrait les dents, avança dans les bois vers une petite clairière pour voir un homme debout, également nu. Remus... James s'approcha un peu, avant de sentir sa vision se troublait. Le sang qu'il perdait lui jouer un mauvais tour, comme un lutin trop malicieux, mais il devait tenir, résister pour les maraudeurs. « James ? Sirius ?» il parlait, il allait bien, enfin, mieux que Sirius en tout cas. James soupira légèrement, soulagé, mais il ne devait pas oublier sa mission. « Remus ! Sirius est là-bas. Il va mal, il a perdu connaissance. Il faut que tu l'aides... Je... Je vais chercher nos baguettes, je connais quelques sortilèges pour atténuer la douleur, je reviens vite.» annonçat-il et sans perdre une minute, le jeune Potter s'éloigna après avoir montré du doigt, l'endroit où Sirius était allongé.

Dans les bois, tout avait changé. Il n'était plus Cornedrue, mais James et sa vision était alternée. Il avait perdu ses repaires, mais il devait s'en sortir. James essayait de faire marcher sa mémoire pour se diriger vers le bon chemin. Cornedrue avait descendu rapidement une petite falaise... Une falaise ! James tourna vivement la tête vers sa droite pour voir un endroit où le sol montait. Il commença à entamer l'ascension, se tenant aux arbres, parfois, en gémissant de douleur. Il trébucha une fois, mais ne chuta pas. L'étreinte d'une branche d'arbre solide l'empêcha de tomber. Après un temps que James ne pouvait juger, il arriva enfin à l'orée des bois. Il avait réussi à se guider grâce aux tours qui se distinguaient à travers les feuilles à la cime des arbres. Il arriva devant le tronc où la nuit dernière, il avait retrouvé le tronc où se trouvaient toujours, les deux sacs. Ils faisaient toujours comme ça quand Remus allait subir sa transformation. Ils emportaient deux sacs. Un pour leurs affaires, un autre pour Remus avec ses affaires, sa baguette et de quoi reprendre des forces. Une trousse de secours petite, au cas où, mais cette-fois-ci, ils allaient en avoir besoin. James enfila rapidement son pantalon et un pull. Ses mains tremblaient, ses lèvres étaient bleus. Il avait marché jusque ici dans la neige et la température extérieure devait bien frôler les -2°. Le garçon s'étonnait encore de tenir debout. James enfila ses chaussures et soupira légèrement. Il était exténué, mais il devait tenir. Il hocha la tête et prit les deux sacs pour retourner sur ses pas. L'avantage de la neige était qu'il n'avait qu'à suivre ses traces. Il n'avait pas pu le faire en arrivant, la neige de la nuit avait recouvert les anciennes traces, mais là, ça devenait un simple jeu de pistage. Le jeune homme se tourna vers son épaule qui lui faisait atrocement mal. Le sang coulait lentement, mais on voyait une tâche âcre apparaître sur son pull gris. Magnifique.

Alors que James avançait dans les bois et qu'il estimait être à dix minutes de ses minutes (il avait du mettre environ 30 minutes à venir ici. Soudain, un bruit de branches qui craque fit retourner le jeune sorcier qui fixa l'endroit du bruit. Il serra sa baguette dans sa main, avant d'entendre un autre craquement, devant lui cette fois. Il se tourna vivement et pointa son instrument magique vers la source de la nuisance. « Qui que vous soyez, montrez-vous... Tout de suite ! » pas un bruit. La voix de James s'atténua dans le silence complet. La main tremblante, il avança vers l'endroit où le second bruit avait résonné et pu voir une énorme trace de pas dans la neige. Une trace de pas plus grosse que celle qu'un loup-garou laisse, que même Remus peut laisser. Il fronça les sourcils avant de voir une imposante ombre devant lui. James haussa un sourcil avant de comprendre. Malédiction ! Il se tourne vivement et ne put voir qu'une fourrure, deux gros yeux jaunes avant d'être propulsé en avant par une force titanesque. James lâcha un hurlement et tomba ventre à terre. Sur le coup, il perdit le souffle et n'arriva à articuler plus rien. Il essaya de ramper, mais il sentit une main, une chose ressemblant à une main plutôt, lui saisir la cheville pour l'attirer vers lui. James lâcha un sac, mais pas l'autre et l'envoya dans le visage de la bête, sans la voir encore, sauf des une mâchoire affreusement large. « Lâche moi démon ! » aboya le garçon en donnant un coup de pied dans ce qui semblait être le visage du Grand Dévoreur. Ce-dernier grogna et lâcha prise. James en profita pour se redresser et se mettre à courir si vite, qu'il oublia la petite falaise qu'il avait monté. Le sorcier commença une chute rapide, dans la neige. Il lâcha sa baguette à un instant, sentit une branche lui fouettait le front et puis, plus rien.

James ouvrit brusquement les yeux. Cette fois-ci, il n'avait oublié rien et le fait d'entendre le hurlement caverneux et terrifiant de la bête qui devait provenir du haut de la petite falaise le maintenait éveiller. James essaya de se redresser, mais il n'y arriva pas du premier tour. « Par Merlin... James bouges-toi ! » se dit-il en se redressant cette fois avant de marcher un peu. Il chercha du regard sa baguette, plantée plus loin dans la neige et l'attrapa avant de courir, de prendre ses jambes à son cou. Il n'avait plus qu'un sac sur le dos, mais tant pis. Dans sa course folle, le jeune Potter baissa sa tête, évitant une branche, sauta par dessus un petit trou et manqua de trébucher à plusieurs reprises. Malheureusement pour lui, il n'était pas assez rapide. Il leva la tête pour voir ce qui semblait être la chose, le monstre, le démon, l'abomination, se déplacer beaucoup plus vite que lui, d'arbre en arbre. Une vision d'horreur se dessina sur le visage du sorcier qui en oublia de regarder devant lui et trébucher sur une racine. James mangea la nez et en cracha avant de relever la tête, affolé. Il n'y avait pas un bruit, pas un bruit et crac derrière lui. Les yeux écarquillés, James comprit rapidement. Le grognement de la bête ne trompait pas. James ne savait que faire, son cerveau ne marchait pas et la peur avait prit possession de lui. Il avala sa salive et serra sa baguette dans sa main. Alors que la bête allait l'attaquer, James ne réfléchissait plus et laisser son instinct prendre le dessus, ce qui lui sauva peut-être la vie « LUMOS MAXIMA !» hurla-t-il sans relâche en lançant le sortilège. Une vive lumière apparue et aveugla la bête qui grogna et s'éloigna rapidement. James n'attendit pas. Il se redressa et s'éloigner rapidement vers l'endroit où il avait laissé Sirius et Remus. Essoufflé et au bord de l'évanouissement, il se demandait si il n'avait pas rêvé. Tout ce qu'il trouva à dire, en retirant le sac de ses épaules pour l'ouvrir et sortir de quoi soigner rapidement ses amis, c'était « On doit partir, la bête rôde... Je... Je vous expliquerai, mais on doit partir ! » ordonna-t-il. Ils devaient trouver un moyen de rejoindre le château et la protection de son directeur, dans les plus brefs délais.


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Sirius M. Black
Sirius M. Black

Gryffondor.


PRENOM/PSEUDO : CLARA ET CARPE DIEM.
CREDITS : SUGAR SLAUGHTER ET PEPPERLAND
PARCHEMINS : 789
ÂGE : 29
PROFESSION : ÉLÈVE DE GRYFFONDOR A TEMPS COMPLET
ICI DEPUIS : 25/05/2012

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MessageSujet: Re: the nightmare ∞ maraudeurs.   the nightmare ∞ maraudeurs. EmptyMar 29 Mai - 19:18

Chaque être humain se croit supérieur et aucun ne fait exception. Que ce soit une petite fille de sept ans qui grimpe à un arbre, un homme qui en défie un autre avec trop de confiance, un jeune homme qui croit pouvoir sauver ses amis. Ce jeune homme, c'était lui bien évidemment. Quand James avait été percuté par ce qu'il croyait être le grand dévoreur, il n'avait pensé qu'à une seule chose : être plus fort que cette chose et donc sauver ses amis. Il s'était cru beaucoup plus puissant avec Patmol, beaucoup plus agile et rapide pour se faire berner si facilement mais il avait eu tord et il en payait les conséquences par cette douleur insupportable au creux de ses reins qui parcourait son corps en suivant le chemin de ses veines. Chaque parcelle de son corps brûlait, hurlait, se révoltait face à cette douleur si soudaine qui l'avait happé dès son réveil. Il avait eu beaucoup de blessures mais celle ci était différente, comme si il ne s'agissait plus de son simple corps mais aussi de son âme, de son esprit. Il avait échoué après tout à protéger ses amis non ? Il aurait pu au moins blesser cette chose avant qu'elle ne s'en prenne à nouveau à eux ? Il aurait pu .. Des échos lointains, des voix incertaines prirent possession de lui alors que la douleur s'accentuait. Il se rappelait son père lui disait très clairement qu'il était la honte de la famille Black, qu'il n'avait aucun avenir et qu'il finirait mal avec ses "amis" traîtres à leur sang comme James. Non. Il n'était pas comme cela. Ses amis lui avaient appris bien plus de choses que sa propre famille. Ils lui avaient appris la confiance, la loyauté, l'amitié, la confiance. Ces choses très rares qu'on ne trouve pas dans les familles de sang pur aux idéaux très prononcés sur la question des sangs. Jamais il n'aurait eu de gestes de son père, de mots gentils et remplis d'affection de sa mère. Il restait son petit frère qui était d'une part à cause de lui, obligé de jouer le rôle que Orion Black lui prédestinait à sa naissance et Sirius comptait bien arranger cela. Orion Black aura peut-être le monde magique mais pas ses proches. Or, Regulus en faisait partie même si ils n'étaient pas aussi proches que le sorcier aurait voulu l'être avec lui ..

Après un soudain moment de lucidité, la douleur se réveilla, si brutalement que Sirius en eu le souffle coupé. Il serra les poings si fort qu'il sentit le sang avoir du mal à circuler. Puis, au bout de quelques minutes qui lui semblèrent une éternité, la douleur s'apaisa pour mieux revenir par la suite. Respirant douloureusement, le jeune homme ouvrit les yeux et se rendit compte que l'aube était déjà là. Ils devaient rentrés sains et saufs, ils devaient éviter les problèmes avec Dolohov, ils devaient éviter de ne plus jamais épauler Remus lors des soirs de pleine lune. Il lui devait comme James et Peter. Avec un peu de courage, le jeune homme essaya de se redresser mais c'était trop pour lui, il se sentait comme entravé par quatre chaînes qui le maintenaient au sol. Sentant le souffle lui manquer, Sirius se força à rester calme même si c'était dur. Comment le rester alors qu'un monstre avait par malice, réussi à blesser trois des maraudeurs présents hier soir ? Se considérant comme très fatigué et sûrement halluciné, le sorcier perçut des pas s'approcher de lui. Était-ce .. ? Les yeux clos, il se sentit se faire retourner par des mains humaines. Possible que ce soit James .. Il était trop faible pour ouvrir les yeux, bouger ou simplement murmurer quelque chose de plus. Il avait juste envie, besoin de repos, de s'évader de tout cela comme si rien n'était réel, qu'il se trouvait dans le dortoir des élèves de Gryffondor, que Dumbledore veillait sur lui, que ses amis étaient aussi endormis dans la chambre qu'ils partageaient et rêvaient à toutes sortes de choses, sûrement de Lily en ce qui concerne James .. Le sorcier se sentait à nouveau partir dans des songes d'une durée indéterminée, pourtant une voix familière et alarmée lui parvenait tout de même. « Ca va aller... Sirius, tu m'entends ? Sirius ? PARLE MOI ! » James. Si Sirius avait pu bouger, il aurait sans doute esquisser un sourire. James pouvait au moins se déplacer avec plus ou moins de facilité. Une douleur minime, rien face à la douleur qui l'habitait désormais, se fit sentit au niveau de la joue droite. James avait-il oser le frapper ? Sirius savait pertinemment qu'il en fallait bien plus pour qu'il se réveille et lui botte les fesses mais il se doutait que James devait être assez amoché et apeuré pour réagir de cette façon. Avant que la noirceur l'emporte sur son esprit comme par un sortilège, le jeune homme put percevoir quelques murmures de son ami. « Sirius... Je... Je vais aller chercher de l'aide, attends ici, d'accord ? Ne bouge pas ! Je fais vite.» Comme si il pouvait bouger ..

Sirius tenta de sourire en coin mais il n'eut aucune certitude qu'il eut réussi à le faire. A nouveau perdu dans ses songes, il se rappela l'été de ses dix ans, juste avant de se rendre à Poudlard. Il était si pressé ! Peut-être était-ce cette excitation qui avait fini par le mener à Sainte Mangouste après s'être cassé la figure de l'escalier du manoir des Black. Il avait alors écopé d'un poignet cassé et de quelques bleus et surtout du mécontentement de Madame Black qui était venue accompagnée de Regulus, alors encore petit. Il ne tolérait plus le bandage qui maintenait son poignet au bout d'un mois et la puanteur qu'il dégageait finit par convaincre sa mère de l'enlever. Sacrés souvenirs qu'il s'était façonné tout seul .. D'ailleurs il ne savait même pas pourquoi il se rappelait ce souvenir en particulier alors qu'il en avait de plus heureux, sans doute parce que c'était ce jour là qu'il avait cru mourir comme maintenant .. Un courant d'air effleura la peau de Sirius, un courant d'air glacial qui eut tendance à inquiéter Sirius. Le grand dévoreur voulait peut-être finir le travail ? Non. Il sentit le courant d'air menaçant glisser hors de la clairière où ils se trouvaient et une peur sournoise s'installa en Sirius, inconsciemment. Il avait la certitude que l'ombre avait certains projets pour James ou Remus, plus probablement James. Si seulement il avait sa baguette ou qu'il allait suffisamment bien pour laisser Patmol prendre le dessus sur Sirius !

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Remus J. Lupin
Remus J. Lupin

Préfets


PRENOM/PSEUDO : LAETITIA AKA .DAUNTLESS
CREDITS : MOGO & .DAUNTLESS
PARCHEMINS : 1416
ÂGE : 32
LOCALISATION : REGARDE LA CARTE DU MARAUDEUR ET TU AURAS TA RÉPONSE.
ICI DEPUIS : 21/05/2012

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MessageSujet: Re: the nightmare ∞ maraudeurs.   the nightmare ∞ maraudeurs. EmptyMar 29 Mai - 21:11



the nightmare
I solemny swear I'm up to no good


Lorsqu'il était retourné à Sainte Mangouste après ses premières pleines lunes, les médicomages lui avaient assuré qu'il s'habituerait à ses transformations. Mais c'était faux. On ne s'habituait pas à ces choses-là. Onze ans après, Remus en souffrait toujours. Non, la douleur ne s'effaçait pas. La lycanthropie n'était pas passagère ; c'était une malédiction qui le poursuivrait jusqu'à sa mort. Une malédiction qui serait sans nul doute la cause de sa mort si l'on tenait compte des nombreuses blessures physiques que le loup imposait à Remus lorsqu'il prenait le dessus. Il avait toujours détesté ce qu'il était.
Remus appela ses amis, puis il fermait les yeux, se sentant peu à peu sombrer ; il était déterminer à les retrouver mais en était-il seulement capable dans cet état ? Et puis, il entendu un drôle de bruit. Une sorte d'écho qui résonnait dans sa tête, où le marteau continuait de taper. « Remus ! Sirius est là-bas. Il va mal, il a perdu connaissance. Il faut que tu l'aides... Je... Je vais chercher nos baguettes, je connais quelques sortilèges pour atténuer la douleur, je reviens vite. » « James ? » murmura-t-il en ouvrant les yeux juste à temps pour voir son ami pointer un endroit du doigt, puis disparaître. Il allait chercher de l'aide, avait-il dit. Chercher de l'aide pour.... Par Merlin, Sirius était blessé ! Cela semblait agir comme un café sur le loup, dont les yeux étaient parfaitement ouverts. Il se commença à avancer - certes lentement à cause de l'atroce douleur qu'il avait au niveau de sa jambe - en direction du lieu que lui avait montré James. En direction de Sirius.

Il marcha encore et encore, durant quelques minutes - ce qui lui paru être une éternité - et il vit son ami, couché par terre, les yeux clos. Si Remus n'avait pas vu la poitrine de Sirius se soulever puis s'abaisser, il aurait pu croire qu'il était mort tant il avait l'air paisible. « Par la barbe de Merlin...! Sirius ! » Remus tenta tant bien que mal d'accélérer pour rejoindre son ami et, lorsqu'il fut arrivé à sa hauteur, il se laissa tomber sur ses genoux à côté de lui, à bout de force. Mais il ne pouvait pas se laisser vaincre par la douleur ; pas maintenant. Sirius avait besoin de lui. Alors, il le pris par les épaules et commença à le légèrement le secouer. « Sirius, tu m'entends ? Réveille-toi, Padfoot ! » Mais il n'y avait rien à faire, les yeux de Sirius restaient fermés. Et soudain, il eut peur. Peur que Sirius ne se réveille plus. Peur que Sirius ait poussé son dernier soupir avant le retour de James. Et si le grand dévoreur existait vraiment ? Et s'il revenait pour s'occuper d'eux ? Non, ce n'était vraiment pas rationnel. Cette histoire commençait à rendre le lycan paranoïaque. Remus approcha son oreille de la poitrine de Sirius et malgré tout, il poussa un soupir de soulagement. Son coeur battait encore. Faiblement certes, mais tout espoir n'était pas perdu. Il devait faire quelque chose pour aider son ami. Il le savait, mais il n'avait aucune idée de ce qu'il devait faire. Et puis, il revit sa mère. Lorsqu'ils avaient un peu plus d'argent, en vacances à la plage. Un petit garçon avait faillit se noyer et elle l'avait sauvé. Sans magie. Et si ça ne fonctionnait pas ? Il devait au moins essayer ; il ne pouvait pas laisser son ami dans cet état là. Cependant, le torse de Sirius était couvert de plaie et la chose serait douloureuse. « Si tu m'entends, je suis désolé Pad'. Ca risque de faire un peu mal. » Remus mis les paumes de ses mains sur le thorax de son ami et commença à imiter ce qu'il avait vu chez sa mère, bien des années auparavant. Un massage cardiaque ; c'était censé stimuler le coeur de la personne afin que celui-ci ne s'arrête pas de battre ou, dans le pire des cas, se remette à battre avant qu'il ne soit trop tard. « Quatre, cinq, six, ... » Vingt fois. Il croyait que c'était ça, il ne s'en souvenait même plus. À l'époque, il s'était plus concentré sur l'expression sérieuse qu'affichait sa mère plutôt que sur ses actes. S'il avait su que ça lui aurait un jour servi... Remus essaya de faire le vide dans son esprit, de ne penser à rien d'autre qu'à son ami mourant. Il devait le maintenir en vie jusqu'à ce que James revienne. Il ne se le pardonnerait pas si Sirius mourrait maintenant, dans ses bras. C'était de sa faute ; rien ne se serait produit s'il n'avait pas eu ce petit problème de fourrure ou s'il avait mis ses amis en garde contre son mauvais pressentiment. À vingt il s'arrêta pour réécouter le coeur de Sirius, mais il n'y avait aucune amélioration. Pire : il lui sentait même que l'état de celui-ci se détériorait peu à peu. Alors, il recommença, la peur au ventre. Et si ça ne fonctionnait pas ? Et s'il n'arrivait pas à le sauver ? Il préférait ne pas y penser. Pourtant, lorsqu'il arriva à nouveau à vingt, il hésitait à tenter autre chose. Le massage cardiaque n'était pas suffisant, il le voyait bien, mais ce qui allait avec serait... trop bizarre. Oui, c'était le mot. Ils étaient tous les deux nus, seuls dans la forêt interdite. Le bouche-à-bouche n'était peut-être pas une bonne idée. Mais peut-être que c'était la seule solution et cela suffit à le convaincre. Alors Remus esquissa une grimace « Désolé, j'ai pas le choix » Il écarta les lèvres de Sirius, pinça le nez du jeune homme et rapprocha se bouche de la sienne pour y insuffler de l'air. Il réitéra ces actions plusieurs fois, jonglant entre le massage cardiaque et le bouche-à-bouche, jusqu'à ce que le pouls de son ami s'accélère. Rassuré, Remus s'arrêta. Lui aussi, était à bout de force mais il devait tenir bon. James allait arriver d'un instant à l'autre... À côté de lui, Sirius semblait peu à peu reprendre ses esprits bien qu'il grelottait toujours à cause du froid. Au moins, ils ont évité le pire.

Et puis, l'ouïe fine de Remus entendit quelque chose. Un garçon qui courrait, poursuivi par quelque chose d'énorme. « LUMOS MAXIMA ! » La voix de James alerta Remus. Il était en danger ; quelque chose était derrière lui. Le grand dévoreur ? Il n'y avait jamais cru. Et si, pourtant, il existait ? « Sirius, tu arrives à te lever ? » Il l'aida à se mettre debout avec difficulté ; lui-même était toujours souffrant - et pour la première fois, il remercia le loup : sans la force de celui-ci, il aurait sans doute été mort à l'heure qu'il est. « James arrive. Vaut mieux partir dès qu'il arrive. » Et comme pour confirmer ses paroles, James choisi ce moment-là pour arriver au pas de course. Il se dépêcha d'ouvrir le sac et de prendre de quoi soigner leurs plaies avant de refermer le sac. Remus aurait bien aimé récupérer ses vêtements - il était gêné d'être exposé ainsi et puis, il ne voulait pas tomber malade non plus - mais ce n'était sans doute pas le moment idéal pour les réclamer à son ami. « On doit partir, la bête rôde... Je... Je vous expliquerai, mais on doit partir ! » La bête n'était pas très loin, il pouvait sentir sa présence. Alors il acquiesça et ils se mirent à courir, sans vraiment savoir où aller. Enfin, courir est un grand mot. Concernant Remus, celui-ci essayait tant bien que mal de suivre James, mais il était plus lent que son ami ; il essayait de faire abstraction de la douleur qu'il ressentait dans ses jambes, mais c'était sans succès. Elle semblait ne pas vouloir partir. Où pouvaient-ils aller ? Le château était sans doute hors de le portée pour le moment, mais ils devaient trouver un endroit sûr, un endroit où ils ne risqueraient rien. « La Cabane Hurlante ! La bête nous tomberait dessus si on essayait d'aller jusqu'au château, la cabane est plus proche, non ? » Remus n'avait aucune idée de l'endroit où se trouvait la cabane ; il n'avait aucun souvenir de la nuit passée. Par contre, James devait le savoir puisqu'il était retourné chercher l'un des sacs. Il se fia donc à son ami et le suivit. La course était difficile. Souvent, l'un d'entre eux trébuchait et les ralentissait. Sa baguette à la main, Remus se retournait de temps à autre, lançant des sortilèges sur les arbres afin que ceux-ci tombent au moment où la bête essaierait d'y passer. Il savait que cela ne l'arrêterais pas ; tout ce qu'il espérait, c'était qu'ils arrivent à la cabane avant de se faire dévorer par la chose. Mais le monstre se rapprochait. L'étrange bruit qu'il produisait devenait de plus en plus fort et lorsqu'il chuta une énième fois. Mais il se releva rapidement et continua sa course, jusqu'à la cabane, où ils s'enfermèrent alors que la bête était toujours là, à l'orée de la forêt. Elle les observait et sitôt qu'ils sortiraient, elle se jetterait sur eux. Remus avaient eu tort : ici, ils étaient faits comme des rats.





Dernière édition par Remus J. Lupin le Dim 10 Juin - 17:10, édité 1 fois
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James Potter
James Potter

Gryffondor.


PRENOM/PSEUDO : RUBY OU MARINE.
CREDITS : CASTAMERE RAINS & TUMBLR.
PARCHEMINS : 661
LOCALISATION : NON LOIN DE LILY, ENTRAIN DE REGARDER SOUS SA JUPE.
ICI DEPUIS : 22/05/2012

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MessageSujet: Re: the nightmare ∞ maraudeurs.   the nightmare ∞ maraudeurs. EmptyVen 1 Juin - 9:43



appel de détresse.

La lumière ne peut briller, qu'en présence de l'obscurité.

James était perturbé, très. Son coeur battait la chamade et sa respiration était très saccadée. Son esprit se concentrait sur plusieurs choses à la fois, il ne savait pas où donner de la tête. Ses amis et lui étaient en danger de mort, surtout après la rencontre qu'il avait fait, face à la bête, le Grand Dévoreur. A côté, Dolohov était un petit chat tout mignon. Déconcerté et agité, il suait. De son front perlait des gouttes de sueur qui serpentaient le long de sa tempe. Que faire, que dire ? Désormais, James savait comme John, Elena, Hugo et l'ancien concierge étaient morts. Cette chose leur avait ôté la vie. James se pencha vers Sirius, toujours inconscient. Ils devaient le sortir de là, mais comment ? James était déjà très chanceux d'avoir survécu à sa rencontre avec l'abomination. Tétanisé par la peur, il restait bien quelques minutes sans rien faire, rien dire, les yeux écarquillés, l'angoisse au ventre. Le jeune Potter se força à réagir. Il se tourna vers Remus et prit son sac dans son dos pour l'ouvrir et en sortir des affaires. Il tendit un pantalon un poil trop grand et un pull à son ami, ainsi qu'une paire de baskets. Il sortit ensuite une trousse de soin d'urgence et se tourna vers la jambe blessée de Sirius. La blessure était profonde, l'entaille du moins. James prit sa baguette et lança un sortilège que Lily avait déjà effectué devant lui. De couleur jaunâtre, le sortilège ferma la plaie doucement, mais sûrement, freinant le saignement. Ensuite, le jeune Potter entoura la jambe d'un linge stérile se trouvant dans la trousse. « Il faut qu'on sorte d'ici, et vite... Il a besoin de soin, des soins sérieux... Je ne fais que retarder la suite... » avoua James, la voix saccadée. Il leva les yeux vers la forêt. La bête était là, elle les attendait patiemment pour mieux les attaquer et les dévorer. Que faire ? Le sorcier réfléchissait à toute allure avant de se tourner vers Remus qui était habillé. L'espace d'un instant, il avait oublié la présence de Moony, comme une fosse entre eux. « La Cabane Hurlante ! La bête nous tomberait dessus si on essayait d'aller jusqu'au château, la cabane est plus proche, non ? » James plissa les yeux et se gifla mentalement. Il devait agir et Remus avait raison. La Cabane Hurlante était proche et par le chemin sous le saule, ils pourraient retourner au château comme ça et échapper au démon, mais comment s'y rendre ? Même si la Cabane était plus proche par l'est, la bête leur sauterait surement dessus. Il fallait faire diversion. James se redressa, la main tremblante, serrant sa baguette, il tourna la tête vers Sirius, puis Remus. « Tu as raison... Seulement, la bête nous aura avant. Quelqu'un doit faire diversion... Il le faut pour permettre aux deux autres, d'aller à la Cabane et de se sauver par le passage secret sous le Saule. » il le fallait et James savait qu'il devait le faire. « Porte Sirius jusqu'à la Cabane, ouvre là, par n'importe quel moyen et prends le passage secret. » ordonna James en fixant un long moment Remus avant de partir en courant vers les bois vers le sens opposé de la Cabane. « Maintenant Remus ! MAINTENANT PARS ! » le temps était compté et James s'enfonça dans les bois. Sitôt, il entendit un grognement et la présence de l'abomination.

James courait pour sa vie, c'est clairement ce qu'on pouvait dire. Il devait éloigner la créature et rapidement. Cette-dernière le suivait. Le jeune homme pouvait entendre sans mal, les traces de pas derrière lui, le bruit être de plus en plus proche. La peur en lui, il accéléra. Il aurait tout donné pour avoir un balai, pouvoir s'envoler loin d'ici, mais c'était impossible. James sentait la fatigue et la douleur de sa blessure le ralentir. Il ne tiendrait pas très longtemps à ce rythme, quelques mètres encore, mais il avait peur de se retourner pour voir la bête, pourtant, après, après plusieurs minutes, James se stoppa, épuisé et se retourna, la baguette pointée à l'avant. Il reprit son souffle, tourna autour de lui. Où était l'animal ? Aucune idée, mais il était dans le coin, c'était certain. Sa puanteur était bien trop présente. James avait l'odorat fine et il le savait. Un bruit, un souffle, derrière lui ! « STUPEFY ! » mais rien, le sort avait rebondi sur l'animal. Une fraction de secondes et James put voir la chose. C'était une sorte de loup-garou au pelage noir, mais avec une importante touffe de poild ans le dos où une imposante bosse prédominait. Les yeux étaient jaunes, sans pupilles et la mâchoire, acérée. La créature était d'une agilité déconcertante, malgré sa grande taille. « Par Merlin... » comment avait-on pu engendrer une telle chose ? James se voyait déjà mort, il tomba en arrière, sur son postérieur, ferma les yeux, près à mourir. Il s'imaginait soudain près de Remus. Il espérait qu'il est pu s'en sortir, il le voulait. Il ne lui restait que quelques secondes, à vivre... Moins de cinq, peut-être. Cinq, quatre, trois... Il voyait ses parents, il s'excusait de mourir comme ça, deux, il voyait Lily, le baiser qu'ils avaient échangé fin mai dernier, un, il voulait partir, s'en aller, zéro.

James ouvrit les yeux subitement. Il n'était pas mort ? Comment ça se faisait ? Il regardait autour de soit pour voir la... Cabane Hurlante ?! James arqua un sourcil d'incompréhension avant de faire le rapprochement. Il était vivant, il avait... Transplané ! Au dernier moment, James avait pensé à ça et même si auparavant, il n'avait jamais réussi, qu'il était mauvais dans cet exercice, il avait réussi et sans finir en morceaux éparpillés, désatibulés. Non, la pression et l'approche de la mort avaient rendu possible le transplanage. James se redressa et entendit au loin, le hurlement de la bête. Il devait faire vite ! Le sorcier se retourna vers la Cabane Hurlante pour voir une ouverture. Remus avait donc réussi ? Il rentra et trouva son ami à l'étage, avec Sirius sur un lit. « Je... Je viens de transplaner... J'ai échappé à... » les idées n'étaient pas en place, pas le temps de parler. Il releva la tête vers Black. Visiblement, ce dernier avait reprit des couleurs, tant mieux ! « Nous devons faire vite, la bête va revenir. » dit-il en hochant la tête avant de se tourner vers la porte quand le hurlement de la bête devenait de plus en plus proche. Pas le temps de descendre pour passer par le passage, ils étaient fait. James la verrouilla d'un sortilège et fit tomber une imposante et ancienne armoire en bois massif pour la pousser avec la magie contre la porte. Il vit de même avec un buffet et une petite commode avant de reculer vers ses amis. Le silence et puis... BAM. BAM ! La bête était derrière ! Elle essayait de détruire la cloison. Soudain, une planche sauta et James se tétanisa en voyant une griffe de l'animal dépassant, son oeil, son souffle puant. « Il nous faut de l'aide... Il faut prévenir quelqu'un.. » son cerveau se mit au travail car le temps leur était compté, puis... « Expecto Patronum. » dit-il d'une voix claire. Le bout de l'instrument magique s'illumina et un magnifique cerf se mit à courir pour traverser le mur, la maison et partir vers l'école avec un message de la part de James. A l'aide, aidez nous, nous sommes dans la Cabane Hurlante. L'appel était lancé, reste à savoir si quelqu'un allait pouvoir les aider, n'importe qui, même la Dolohov était la bienvenue pour le coup et surtout, si les trois comparses allaient rester en vie assez longtemps pour qu'on vienne les secourir.


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Sirius M. Black
Sirius M. Black

Gryffondor.


PRENOM/PSEUDO : CLARA ET CARPE DIEM.
CREDITS : SUGAR SLAUGHTER ET PEPPERLAND
PARCHEMINS : 789
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MessageSujet: Re: the nightmare ∞ maraudeurs.   the nightmare ∞ maraudeurs. EmptyDim 10 Juin - 17:13

Sirius n'avait jamais aimé tomber dans l'inconscience de cette façon, petit on lui répétait que c'était un trouillard et qu'en tant que Black, il ne devait pas avoir peur de choses aussi futiles mais c'était plus fort que lui. Fermer les yeux alors qu'il venait d'être plus au moins blessé gravement n'était pas quelque chose de rassurant. Il était trop jeune, beaucoup trop jeune pour mourir maintenant, il avait encore trop de choses à faire, à accomplir ici-bas et il ne se résoudrait jamais à quitter ses amis et Poudlard. Pourtant il avait beau lutter pour ouvrir les yeux, il n'y arrivait pas. Ses paupières étaient trop lourdes et il était comme fixé au sol, sans aucun espoir de se relever. Les rares moments où il essayait ne duraient que trop peu de temps et aussitôt, il replongeait dans le noir complet en priant pour que cela ne soit pas la fin. Il pouvait toujours devenir un spectre et aller hanter la Dolohov pour le restant de sa vie ou encore lancer des briques et des armures sur les élèves de Salazar Serpentard à chacun de leurs passages mais le jeune homme n'était pas convaincu que devenir un fantôme était mieux que de vivre. Non, Orion Black n'allait pas avoir le plaisir de voir son rebelle de fils être mis en terre dans une sorte de fosse. Il en était hors de question ! C'est à ce moment là, où il redevint lucide, qu'il perçut une autre voix, une présence, quelque chose d'autre que lui. Et ces yeux à mi-clos n'allaient pas l'aider. Peut-être était-ce James qui était revenu ou Remus ? Pourtant il lui semblait bien que son ami était allongé au sol et blessé tout comme lui. Que devait-il croire alors qu'il était à moitié endormi ? Tout était flou, il n'avait aucune certitude, aucun repère, rien qui ne puisse l'aider. Même la voix de l'individu qui se trouvait dans la clairière semblait provenir de très loin. « Sirius, tu m'entends ? Réveille-toi, Padfoot ! » Padfoot ? C'était donc bel et bien un maraudeur maintenant il ne savait pas à qui s'en tenir, James, Remus ou encore Peter qui serait finalement venu dans la forêt interdite afin d'aider ses amis ? Toutes ces réflexions épuisaient le sorcier qui respirait déjà très faiblement, c'était même un miracle pour que son coeur batte encore et que sa cage thoracique se soulève à chaque malheureuse respiration. « Si tu m'entends, je suis désolé Pad'. Ca risque de faire un peu mal. » Un peu mal ? Que voulait-il faire ? N'était-il pas déjà assez blessé pour que la personne en rajoute ? A peine avait-il formulé cette pensée dans son esprit qu'il sentit des paumes sur son abdomen, près de son coeur. Et c'est là que Sirius comprit. Un massage cardiaque, un système humain qui avait pour but de relancer le coeur. Son ami avait donc si peur pour lui ? Il devait vraiment avoir l'air pitoyable pour que son ami tente une telle chose sur lui, d'autant plus qu'en faisant un massage il devait .. Bam Première compression, sa poitrine irradie de douleur et la vue du jeune homme déjà voilée, se brume un peu plus. Il se retient de crier et serre les dents. La suite se passe si vite que Sirius s'étonne que son ami ait déjà fini de comprimer son abdomen. Malgré l'effort de son ami pourtant, il sentait son pouls diminuer de seconde en seconde et sa respiration se réduire de peu. Un poids l'empêchait de respirer et comme avant, il suffoquait silencieusement. Le murmure de son ami lui parvint comme dans un rêve, illusion donnée d'un cerveau en manque d'air ? Probable. « Désolé, j'ai pas le choix » L'obscurité l'emportait déjà de toute façon. A croire que tout était perdu, qu'il allait mourir, qu'il allait abandonner ses proches .. Et cela se confirmait puisque l'obscurité céda à la lumière. Était-ce donc de mourir ? Non. Car quand il ouvrit les yeux, il reconnut Remus, en mauvais état. L'avait-il aidé à respirer ? Car oui, son souffle se faisait plus régulier et plus fort. Son regard état clair et lucide.

Même son ouïe due à Patmol semblait être revenue, si bien qu'il perçut très doucement la voix de James. Il lançait un sort. Inquiet, il fronça les sourcils et essaya de se redresser avec plus ou moins de difficulté à l'aide de ses coudes. « Sirius, tu arrives à te lever ? » Essayant déjà, le sorcier fit non de la tête à son ami et le remercia d'un sourire qui ressemblait plus à une grimace quand ce dernier l'aida à tenir sur ses deux jambes, même appuyé sur l'épaule de Remus. Debout, des étoiles dansaient devant ses yeux mais il n'en avait cure. Comme Remus, il avait compris que James avait des ennuis et qu'il fallait courir. Quand il arriva en courant vers eux, Sirius examina d'un oeil critique, les blessures de James. Il n'eut cependant pas le temps ni le luxe de parler ou d'aider ses amis car ils devaient s'éloigner de la bête au plus vite. Aidé de Remus, il se jeta à corps perdu dans une course qui ne faisait que de l'affaiblir, si jamais il devait se défendre ou défendre ses amis, il ne pourrait pas le faire. Et plus il courait plus il sentait ses plaies s'ouvrir un peu plus, le faisant gémir à tous bouts de champ. Il ne répondit même pas à son ami quand il proposa un lieu où ils se rendraient pour être un tant soit peu en sécurité. « La Cabane Hurlante ! La bête nous tomberait dessus si on essayait d'aller jusqu'au château, la cabane est plus proche, non ? » La tête de Sirius tournait, si bien qu'il ne pensait plus. Il tombait, se relevait, criait de douleur mais il ne se rendait compte de rien. Ni des conversations que pouvaient avoir Remus et James, ni de leurs actes. Il n'avait qu'un seul objectif, arriver à la Cabane Hurlante quasiment indemne avec ses amis. Une fois arrivés là-bas, l'idée qui avait paru grandiose à Sirius quelques minutes auparavant ne l'était plus. Ils étaient pris au piège, comme des animaux face à un prédateur quelconque et l'état du sorcier ne s'arrangeait en rien. Appuyé sur Remus, il eut beaucoup de mal à se rendre au premier étage et à s'allonger dans le lit, si bien que Remus dut l'aider et monta avec lui. Cette situation devenait de plus en plus comique ..

Haletant après cette course interminable qui avait exténué le jeune homme, il ferma quelques instants les yeux et sentit ses membres se décontractés douloureusement. Et soudain, il éclata de rire, un rire étrange puisqu'il manquait d'air, un rire sans doute étranglé mais il riait. C'était peut-être stupide mais sa réaction lui paraissait si normale. Quand le rire de Remus se mêla au sien, il rouvrit les yeux et lui adressa un petit sourire. Pas besoin d'explications, ils étaient tous deux en état de choc et rire les aidaient peut-être en quelque sorte ? Un bruit sourd mis fin à ce moment de tranquillité et de complicité aussi vite qu'il avait commencé. Inquiet, Sirius leva un petit peu sa baguette, que Remus lui avait confié, vers la porte. Porte d'où James, pâle comme si il avait vu un spectre, arriva. « Je... Je viens de transplaner... J'ai échappé à... » Au Grand Dévoreur sans doute .. Sirius adressa un regard inquiet à James qui lui renvoya sans tarder. « Nous devons faire vite, la bête va revenir. » Suite aux paroles de James, un affreux hurlement s'éleva dans l'escalier. Une boule se forma dans l'estomac de Sirius et il se demanda si cette bête n'allait pas les tuer comme beaucoup d'autres avant eux .. L'entreprise de mettre une imposante armoire, un buffet et une commode ne rassura même pas le jeune homme qui aussi figé que Remus, pointait sa baguette vers la porte. La tension était à son comble quand des bruits et des tremblements résonnèrent dans toute la pièce. Sirius sursauta même quand il vit une planche sauter et une griffe hideuse en dépasser. Il devait agir et comme James un petit peu avant lui, il envoya un sortilège. « Protego Totalum ! » Ce n'était qu'un sort visant à protéger un petit peu la pièce mais cela leur fera gagner du temps.

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Remus J. Lupin

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MessageSujet: Re: the nightmare ∞ maraudeurs.   the nightmare ∞ maraudeurs. EmptyDim 1 Juil - 14:06



the nightmare
I solemny swear I'm up to no good


Le cauchemar arrivait à son terme. Cette pensée avait traversé l'esprit embrumé de Remus lorsqu'il était arrivé à la Cabane Hurlante avec Sirius ; ils se rapprochaient du château et seraient bientôt hors de la portée de la bête. Quant à James, malgré toute l'inquiétude que le jeune homme ressentait depuis qu'ils s'étaient séparés de leur ami, il était persuadé qu'il leur reviendrait rapidement. James était increvable. Il ne se laisserait pas tuer aussi facilement par la chose ; il saurait comment se sortir de cette situation. Installé sur le lit, à côté de Sirius, il poussa un soupir. Dans quelle galère s'étaient-ils mis la nuit dernière ? Une chose était sûre : lors de la prochaine pleine lune, il refuserait la présence de ses amis. Il préférait rester seul dans cette vieille cabane, il préférait laisser le loup le mutiler plutôt que de savoir ses meilleurs amis morts par sa faute. Ça non, il ne le supporterait pas.
Un éclat de rire le sorti de ses pensées. Il tourna la tête pour apercevoir un Sirius hilare, qui ne pouvait plus s'arrêter. Et malgré lui, le rire de Remus se mêla à celui de son ami. Nerveusement. Et au fond, le fait de rire le calmait, l’apaisait. Il évacuait ainsi toute la tension qu'il ressentait. Il oublia un instant la situation dans laquelle ils se trouvaient, il oublia un instant le Grand Devoreur qui les avait pourchassé un peu plus tôt. Ils n'avaient pas été sur le point de mourir ; ils ne s'étaient pas fait attaquer par le monstre. Cela n'avait été qu'un horrible cauchemar et il venait de se réveiller dans la Cabane Hurlante comme après chaque pleine lune. À son réveil, il n'y avait eu que Sirius ; James et Peter s'étaient absentés durant quelques minutes et ils n'allaient pas tarder à revenir. Il aurait aimer essayer de s'en convaincre mais les blessures qu'il voyait sur le corps de son ami le ramenaient à la réalité. Ce qu'ils avaient vécu était bien réel.

Le cauchemar ne faisait en réalité que commencer. Cette pensée frappa l'esprit de Remus lorsqu'il entendit un bruit sourd et que James arriva, plus pâle que jamais. Au moins, il était là. Au moins, il ne lui était rien arrivé ; il était dans le même état que lorsqu'il les avait quitter. Les rires s'étaient perdus, la complicité envolée. Un silence de mort s'était fait dans la cabane ; Remus ne parlait pas, il attendait d'entendre ce que son ami avait à dire. « Je... Je viens de transplaner... J'ai échappé à... » Et plus rien. Il ne termina pas sa phrase mais le lycanthrope acquiesça tout de même en silence. Heureusement que ses amis et lui avaient une assez bonne maîtrise de la baguette ; sans cela, ils n'auraient sans doute pas réussi à venir se réfugier jusque-là. Leurs corps aurait été retrouvé quelques jours, quelques mois plus tard par le garde chasse, inertes dans la forêt. Remus en eut la chair de poule. « Nous devons faire vite, la bête va revenir. » L'esprit du loup était encore embrumé. Il observa durant quelques secondes James déplacer quelques meubles devant la porte de la Cabane. Il ne put s'empêcher de penser que c'était le moyen les plus sûr de les prendre au piège puisque, bien que cela retarde l'arrivée de la bête, il leur était - du coup - également impossible d'en sortir. Mais lorsqu'il perçut un bruit dans les couloirs qui menaient à la pièce dans laquelle il était, Remus n'y pensait plus et aider son ami à mettre quelques meubles supplémentaires devant la porte.
Lorsqu'il entendu un hurlement qui lui glaça le sang, le lycanthrope ne pu que remercier son ami pour son idée brillante. Le Grand Dévoreur était là ; il les sentait, il les traquait. Et bientôt, seule une porte séparerait le chasseur de ses proies. Il n'y avait plus qu'à espérer que la vieille cabane résisterait au monstre. Mais ce ne fut pas le cas. Une planche sauta, une griffe en dépassa. Son oeil les cherchait à travers ce trou et les avait déjà trouvé, une odeur épouvantable empli la pièce. Alors que James et Sirius lançaient des sortilèges - le premier pour avertir quelqu'un et le second pour momentanément protéger la pièce - Remus ne bougeait pas. Il ferma les yeux, se boucha les oreilles ; il fallait qu'il se concentre. Réfléchir, réfléchir, réfléchir. Le point faible d'une telle bestiole, que pouvait-il donc être ? Il ne le savait pas, il n'en avait aucune idée. Il ne savait même pas dans quelle classe ranger le Grand Dévoreur ; il n'avait certes pas eu le temps de le détailler, mais il ne ressemblait à rien de ce qu'il connaissait. En neuf ans de cours à Poudlard, ils n'avaient pas étudier ce genre de créature. Mais elle vivait dans la forêt et, la plupart des histories la concernant se passaient une fois la nuit tombée - mais ça, c'était peut-être parce que les élèves qui prétendaient l'avoir croisé n'avaient pas pour habitude d'aller se promener dans la forêt interdite en pleine journée. Point faible, donc. La lumière? Une possibilité, mais Remus ne connaissait pas un sort offensif suffisamment puissant pour s'occuper d'une bête pareille. Alors que lui restait-il? Le feu, peut-être. Il devait en tout cas essayer.
Le jeune homme rouvrit ses yeux. Il pointa sa baguette vers le trou d'où il voyait l'oeil de la bête - il lui semblait d'ailleurs que d'autres planches avaient sautées. Sa main tremblait ; il avait beau être doué en cours, la pratique dans la réalité était toujours bien différente. On ne l'avait pas préparé à ce genre de situation. Viser ; il fallait bien viser. Il devait éviter de mettre le feu à la cabane : si la créature survivait, il ne donnerait pas cher de leur peau une fois que le mur qui les séparaient d'elle aurait disparu. « Incendio ! » En plein dans l'oeil. La créature poussa un cri - de douleur ? - mais le sort ne semblait pas l'avoir touché plus que cela. Et la bête n'en était que plus énervée, l'air décidément bien déterminée à en finir avec eux.



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