moi, le magicien,

prénoms : Petronel, Blossom. nom : Magee. nature du sang:née-moldue. âge : vingt-ans.date et lieu de naissance : six décembre à Cardiff.nationalité : anglaise. année d'étude : dixième année d'étude, aucune classe redoublée.niveau scolaire : Niveau scolaire assez mauvais, par un manque d'intérêt évident envers les cours, excepté dans quelques matières où Blossom garde un très bon niveau. L'ennui, c'est que Blossom ne prend toujours pas la magie au 'sérieux', donc elle n'accorde aucune importance aux choses déplaisantes de ce monde (donc, les cours, par exemple)parcours scolaire : parcours des sports magiques. L'une des rares choses qui l'intéresse dans ce monde-là, c'est le quidditch.votre baguette : Bois de chêne blanc, 24.3 centimètres, contenant une plume de phénix, légèrement incurvée, souple et prédisposée dans les sortilèges, parait-il.matières favorites : vol sur balais, bien évidemment, et histoire de la magie (pour rattraper ses nuits)matière détestée : Astronomie. Blossom préfère tout autant sécher cette matière, notamment en période hivernale pour pouvoir rester au chaud plutôt qu'être dehors à examiner des ... étoiles. Une matière inutile, selon elle. votre patronus : Bien qu'elle n'a aucune affinité particulière avec les reptiles, le patronus de Blossom est un mamba noir, un serpent connu notamment pour sa rapidité et la puissance de son venin. face à l'épouvantard : Si vous mettez un épouvantard devant Blossom, il y a fort à parier qu'il prendra ses traits. Son épouvantard, c'est elle-même, dans un état aussi déplorable que sa mère. Elle a la trouille de suivre son modèle, en gros.particularité magique : aucune particularité magique.

le test de personnalité du choixpeau,

Ce qui va suivre est nécessaire afin de déterminer la maison dans laquelle vous allez être réparti. Néanmoins, ne visez pas une maison, mais faites vraiment votre personnalité. La maison devrait suivre en fonction de ça et ainsi, vous aurez celle que vous vouliez.
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une potion : veritaserum. Les gens mentent tellement que c'est aujourd'hui sans doute la seule façon de savoir si une personne est de confiance ou non. Un sortilège : Le serment inviolable. une chanson : and your bird can sing, The Beatles. un instrument de musique : Le piano. C'est pur, c'est beau. un bijou : un pendentif en argent dont Blossom ne se sépare jamais. Une petit souris. Ridicule, n'est-ce pas ? une insulte : Blossom est une fille particulièrement vulgaire et ponctue régulièrement ses phrases d'une injure. Donc, il est impossible de la définir en une seule insulte, tant elle en use.une phobie : Blossom est claustrophobe. une couleur : Le gris, qui représente assez bien la réalité selon elle : un mélange de blanc et noir. Et ajouter des litres de blancs ne servira à rien. Le noir restera là. Toujours. Comme l'homme. On ne se sépare pas de son mauvais côté. Lorsqu'on est foutu, c'est pur la vie, faut croire. une créature magique : Le Phenix. Increvable.un sorcier célèbre : Gwendoline la Fantasque. Monter sur le bûcher quatorze fois volontairement, il faut être taré. un objet moldu : un stylo bic. un parfum de dragée surprise de Bertie Crochu : Blossom n'a pas pour habitude de consommer des friandises de sorciers, vous voyez. un endroit : le terrain de Quidditch. un mot doux : Elle n'est hélas pas Mère Térésa et a suffisamment user de mots doux dans sa vie, pour au final pas grand chose. Elle n'est pas des plus aimables, ni des plus affectueuses. Les surnoms, les mots doux, rarement. un conte : Peter Pan. Parce que Blossom se retrouve facilement dans les personnages. Son pays imaginaire, c'est Poudlard. Le monde qu'elle fuit ? Sa vie. Sa véritable vie. Mais, de même que Wendy, Blossom reste persuadée qu'elle n'a pas véritablement sa place dans ce monde, et c'est bien pour cela qu'elle ne cherche qu'à s'amuser et à éviter toutes choses fastidieuses ou douloureuses, puisqu'elle n'y voit aucun futur.

généreux ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ égoïste ; sociable ● ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ solitaire ; loyal ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ infidèle ; téméraire ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ lâche ; travailleur ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ paresseux ; clairvoyant ● ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ aveugle ;créatif ● ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ pragmatique ; patient ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ ○ pressé ; fougueux ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ ○ calme ; malin ● ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ sérieux ; ambitieux ● ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ j'en foutiste ; colérique ● ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ contrôlé: joueur ● ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ mauvais perdant ; séducteur ● ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ timide ; bruyant ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ discret ; orgueilleux ● ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ à l'écoute ; gourmand ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ calculateur ; méfiance ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● naïveté

hiver ou été : l'été, l'hiver est froid et déprimant. Et trop blanc. Beaucoup trop blanc. quidditch ou lecture : Quidditch, sans aucune hésitation. Lorsqu'elle a découvert Poudlard et ce monde-là, le Quidditch a tout de suite intrigué Blossom. patacitrouille ou baguette au réglisse : aucun des deux. argent ou amitié : argent. Une valeur sûre, au moins. st-mangouste ou ministère de la magie : Ministère de la magie. Plutôt crever que de traîner à st-mangouste et de fréquenter les pestiférés et les tarés. cavalier ou fou : cavalier. balais ou transplaner : balais, qui offre une sensation de liberté, alors que la transplanation ne lui donne que de légers vertiges. elfe de maison ou liberté : liberté. astronomie ou arithmancie : Les deux sont fastidieux et inutiles. chat ou chien : Aucun. Les animaux ? Très peu pour elle.

quelques gouttes de Veritaserum,

Nous vous demandons de répondre aux quelques questions suivantes afin de savoir votre avis sur les évènements du forum. Répondez-y avec précision, nous voulons vraiment savoir ce que vous pensez.


Que pensez-vous de l'investiture au pouvoir de Orion Black : « Je n'en ai strictement rien à faire. Je ne suis pas concernée. Rien de ce monde ne me concerne vraiment, vous savez. Et puis, je ne m'intéresse guère à la politique. Un sujet bien trop fastidieux pour moi. Je ne suis en aucun cas dans cette école pour m'ennuyer. Non, non. »

Que pensez-vous de l'arrivée à l'école de Cordélia Dolohov : « Dolohov sait ce qu'elle veut, et elle sait se faire respecter. Plus ou moins. Ses décrets à la con, non merci. Je m'en serais bien passée. Quoi que ce n'est pas ce qui m'empêche de ne pas respecter le couvre-feu et autres. Peu de chance de se faire prendre, et quand bien même une retenue, ce n'est pas la mort. C'est sûr, c'était mieux avant. Mais on fait avec. »

Que pensez-vous du Fantôme Chapardeur : « Tant que ce fameux fantôme ne me prend rien, tout va bien. Chacun ses emmerdes, vous savez. Je me moque de son identité. Si quelqu'un est suffisamment désespéré pour agir de la sorte, c'est son problème, ouais. Sans doute un abruti en manque d'attention, je ne vois que ça. Et, des abrutis en manque d'attention, il y en a une grande quantité à Poudlard. Bien évidemment, s'il vient à me dérober un objet, je changerai d'avis. Loin de moi l'idée de jouer la petite détective pour le retrouver, je m'occuperai pour que quelqu'un d'autre le trouve à ma place. Et ensuite, lui faire regretter. Bien entendu. »

Que pensez-vous des sept mystères de l'école : « Je ne crois que ce que je vois. Plus raisonnable, vous savez. Et puis, honnêtement, j'ai d'autres choses à me préoccuper que des prétendus mystères d'une école. Ceux qui croient à tout ça sont profondément stupides. Chercher à résoudre ces mystères reviendrait à une perte de temps de ma part. »

à l'intérieur de ma pensine

Monotonie. S’il ne faut qu’un mot pour décrire la vie de Blossom, de sa naissance jusqu’à ses onze ans, ce serait celui-là. Entre les hommes défilant dans sa maison sans jamais trop s’attarder, les bouteilles descendues par sa mère ou encore la voix criarde de Bruce Forsyth présentant « The Generation Game » , une émission de divertissement presque vénérée par sa mère, tout semble être d’une monotonie excessive. Chaque jour reste identique. Chaque semaine, chaque mois. Et puis, un matin, une lettre. C’est sans doute à partir de là que « tout » a débuté. C’est vrai qu’elle a tout de suite attiré l’attention de Blossom, cette lettre, parce qu’elle n’en a encore jamais vu une comme cela. Généralement, elle fait rapidement le tri. Factures, publicités, lettres importantes ou personnelles. Celle-ci ne rendre dans aucune catégorie qu’elle connait. Lorsque la jeune fille s’empresse de la montrer à sa mère, avachie sur le canapé, clope au bec, on lui ordonne de se taire, parce que « Bruce Forsyth arrive sur le plateau ! » Et puis, lors de la publicité de l’émission, on lui répond que ce n’est qu’une bêtise, cette lettre, une mauvaise blague. Soit.
Et tous les matins, Blossom reçoit le même genre de lettre, et les fourre une à une à la poubelle.
Et puis, un autre matin, ce n’est plus une lettre qui est arrivée mais un homme. C’est vrai, le trente-et-un juillet est passé, c’est-à-dire la date limite pour répondre à ce courrier étrange qu’elle recevait. Blossom, lèvres pincés et bras croisés, tente de faire le vide dans son crâne, de comprendre ne serait-ce qu’une bride d’information. « Vous êtes une sorcière, Miss Magee. » c’est ce qu’il lui avait dit. Et d’un air on ne peut plus sérieux. Croyez-bien que Blossom, du haut de ses onze ans, se serait naturellement empressée de lui rire au nez. Hors, cet homme-là venait tout juste de commettre une action étrange, peu banale, qui laissait la jeune fille perplexe et sans voix. Il avait tout d’abord sorti un vulgaire bout de bâton, et l’avait pointé en direction de la pile de vaisselle sale qui traînait ici depuis quelques jours déjà. Il avait prononcé un mot, un seul, et toute la grasse s’est envolée. « Vous êtes une sorcière, et de toute évidence, vous avez votre place dans notre école. » Poudlard. Il parle de Poudlard, sans doute. Un rire nerveux s’élève. « Sans vouloir vous manquer de respect, Monsieur, je crois que vous êtes atteint d’une certaine forme de folie. » Polie, franche, mais sec. Comment voulez-vous croire à ces salades ? Certes, Blossom est jeune, mais elle n’est pas totalement stupide. « Oh, voyons, Miss Magee ! Vous n’allez tout de même pas me faire croire qu’il ne s’est jamais rien passé d’étrange autour de vous ! » Le rire de l’homme agace la jeune fille. La vexe, même. « Il ne s’est jamais rien passé d’étrange autour de moi. » qu’elle répète, d’un ton froid. Dans sa tête, certaines anecdotes refont surface. Elle se remémore, par exemple, la fois où une bouteille de tequila avait explosé, devant ses yeux, alors que sa mère s’apprêtait à s’en verser un verre supplémentaire. En pensant d’ailleurs à sa mère, Blossom jette un œil à l’escalier. Aucun bruit, sa mère doit sans doute dormir à cette heure-là. Autrement dit, elle ne lui sera d’aucune aide. « Avez-vous seulement pris la peine de lire nos lettres, Miss Magee ? » Oh que oui. Lues et relues, ces lettres, un bon nombre de fois. Il faut vraiment être stupide pour croire à ces salades, n’est-ce pas. Une école de magie ? Bah voyons ! Elle se souvient de chaque mot. « Vous bénéficiez d’ores et déjà d’une inscription au collège Poudlard. » qu'il était écrit. Ah oui ? Comment ? Qui aurait eu l’idée de l’inscrire, elle ? « Avez-vous égaré votre langue, Miss ? » Monsieur tente de l’humour. « Quoi qu’il en soit, il serait préférable que vous acceptiez de me suivre, je doute que vous puissiez acheter vos fournitures seules, Miss Magee. » La jeune fille plisse les yeux. Pas convaincue. Remarquez, à vingt ans, elle ne sera toujours pas réellement convaincue. Le suivre serait risqué. Le mot « pédophile » siège dans son esprit. Dans son école, il y a trois ans, une petite fille avait rencontré un « pédophile ». Ça avait fait un scandale, et Blossom n’a aucune envie d’être dans la même situation. On leur avait dit, à l’école, qu’il ne fallait pas parler aux inconnus, et encore moins les suivre. « Voyons, vous ne risquez rien avec moi ! » Il semble s’offusquer, l’homme. A croire qu’il lit dans les pensées de Blossom. Un bel acteur, quoi qu’il en soit. « Vous ne croyez tout de même pas que je vais accepter de vous suivre ? » Sait-on jamais. Blossom songe à fuir. Courir à l’étage, se fourrer dans le lit de sa mère et la réveiller, et si cet homme débarque, rester collée à sa mère en attendant qu’elle fasse quelque chose. Et puis, l’homme s’approche, toujours ce même sourire plaqué aux lèvres. Par réflexe, Blossom recule. Il s’arrête aussitôt. « Vous me faîtes peur. » Vrai. Un éclat de rire déforme les traits de l’homme. Voyez, selon Blossom, la situation n’est absolument pas comique. « Que faut-il que je fasse de plus pour vous convaincre, allons ! Un autre sortilège, peut-être ? » Il est sérieux, ce type ? Blossom reste une nouvelle fois muette. Elle devrait prendre ses jambes à son cou. Courir voir sa mère. Lui dire qu’un type étrange tente de l’emmener. « Par Merlin, faîtes-moi un peu confiance ! Je ne vais vous faire aucun mal, enfin ! J’espère tout de même que tous les moldus ne sont pas comme vous ! » Merlin ? Moldus ? Incompréhensible. Comment voulez-vous que Blossom accepte de faire confiance à un inconnu ? Qui, de plus, lui parle de choses totalement inexistantes ? Aucune chance.
Et pourtant, quelques heures après, Blossom est sur le chemin de Traverse, à acheter ses « fournitures » pour cette école. Pas qu’elle soit subitement convaincue par ce que l’homme lui dit. Blossom est sceptique à propos de la magie et le restera encore longtemps.

à l'intérieur de ma pensine

La porte claque en un bruit sourd. Revenir dans cette maison croulante équivaut à un retour à la réalité. Un douloureux retour à la normale . Comme si Poudlard n’est qu’une douce illusion. Comme si ? Non. Poudlard est une illusion, en quelques sortes. Une bulle où Blossom s’échappe, s’emprisonne pendant des mois afin d’esquiver son angoisse permanente. La réalité. Elle est bien là, le début d’été. La réalité rattrape toujours Blossom. Elle ne peut plus fuir. Elle doit faire face à son monstre personnel. Son monde pétrifiant. La maison est bouffée par l’obscurité qui y règne. Une odeur nauséabonde parvient aux narines de l’adolescente. Un mélange de clopes, d’alcools, de renfermé. Et même de gerbe. Blossom laisse s’écrouler sur le sol poisseux ses valises, puis tâtonne le mur froid avec sa main, cherchant l’interrupteur. Lorsque son doigt trouve le fameux bouton, Blossom attend quelques secondes, domptée par son anxiété. Il est certain que l’infâme odeur ayant pris place dans la maison est un avertissement. Un aperçu, et seulement un aperçu, des dégâts causés à cette pauvre demeure au fils des mois où Blossom était à Poudlard. Elle se remémore, lorsqu’elle avait quatorze ans. La scène était identique, elle arrivait chez elle avec la même douleur au ventre, la même appréhension. La même envie de prendre ses jambes à son cou, sans même passer le cap de la porte délabrée. Lorsqu’elle avait allumé la lumière, Blossom avait eu la surprise de trouver cinq personnes, quarantaine passée, dormir tranquillement entre les déchets accumulés. Des sans-abris. Chaque année, la même foutue peur de rentrer chez elle. Blossom appuie sur l’interrupteur. Il faut un peu de temps avant que la pièce ne soit totalement illuminée. De vieilles ampoules. Cette année, les dégâts ne sont pas trop importants. Pas d’inondation, due à un robinet oublié. Pas d’inconnu dormant à poing fermés. Pas de meubles renversés à cause d’un excès de colère de sa mère. Quelques papiers ici et là, quelques mégots de cigarettes. Quelques assiettes sales, des bouteilles vides (ou presque vides), beaucoup de bouteilles. Une flaque de vomi sur le parquet, cachée à moitié par une serpillère usée. Blossom reste soulagée. L’état de la maison pourrait être pire. Quelques heures de ménages. La maison sera vivable. Plus ou moins. « Maman ? » qu’elle interpelle, d’une petite voix. Aucune réponse. silence radio chez les Magee. L’adolescente fait quelques pas, traverse le salon, puis monte prudemment les escaliers en vieux bois. Elle ramasse un vieux paquet de cigarettes, pas entamé. Toujours utile. Son poing s’écrase, d’abord faiblement, sur la porte en chêne. toc, toc, toc. Le même silence. On ne vous l’a pas dit ? La maison appartient à un fantôme. Une femme aigrie, dont le cœur a cessé de battre depuis bien longtemps, qui semble s’accrocher péniblement à un semblant de vie en buvant. Elle ne comprend pas qu’elle est déjà foutue. Elle a déjà sa place, quelque part aux Enfers. toc, toc, toc. Le geste est plus sec. Insistant. Qu’elle ouvre la porte. Qu’elle réponde. Qu’elle montre sa présence. Mais rien. Ce même silence pesant. Blossom tourne la poignée. Elle zieute la pièce, qui est dans un état aussi misérable que le salon. Son regard s’attarde sur le lit. Les draps sont en vrac. Comme tout, ici. Mais aucune présence de l’ivrogne. Généralement, Blossom la trouve dans son pieu, sa mère. A décuver. Pas cette fois. Un juron s’échappe de ses lèvres vermeilles. Un juron d’agacement. Elle tente une nouvelle pièce. La salle de bain. Une masse au sol. Sa mère, allongée sur le carrelage froid et crasseux de la salle de bain. Un rictus se forme sur le visage fatigué de Blossom. Elle a déniché son déché humain. Ses cheveux sont gras, emmêlés et collés au sol. Il parait qu’elle était jolie, avant. Il parait qu’elle ressemblait à deux goûtes d’eau à Blossom. L’adolescente frissonne à cette pensée. Hors de question de finir dans cet état-là. Pas elle. Poupée blonde aux jambes fines et élancées. Un visage d’ange aux yeux clairs. Elle refuse de devenir aussi pitoyable que ça. Jamais. « Maman ? » Elle l’interpelle. Absence totale de réaction. Blossom s’approche, faisant ainsi claquer ses talons sur le carrelage. A chaque claquement, une baffe, dans sa tête. Une peur qui se réveille. Arrivée à quelques centimètres du simple corps, Blossom le tâte. Avec son pied. De petits coups de pieds inoffensifs. Aucune réaction. Son cœur s’emballe, comme à chaque fois. Une voix dans sa tête, qui lui dit que ce n’est rien. Cette même voix, qui lui répète que si elle devait claquer, ce serait fait depuis bien longtemps. Mais aucune réaction de sa mère. Blossom s’abaisse. Elle entend la respiration de sa mère. Rassurée. Elle n’est qu’ivre morte.
La jeune fille reste immobile, à contempler le désespoir profond de sa génitrice. Parce qu’il faut forcément être désespéré pour en arriver là. Et puis, un long soupire. Lassée. C’est drôle, l’anxiété qu’elle pouvait ressentir avant de franchir la porte n’est plus. Maintenant qu’elle y est, dans son enfer personnel, elle ne ressent qu’une profonde impression de lassitude. « Réveille-toi. » Voix sèche. Ton grave. Autoritaire. Cette fois si, un grognement se fait entendre. Ses yeux rouges s’ouvrent. Elle marmonne quelque chose compréhensible compréhensible pour Blossom. Il est évident qu'elle n'ouvrira pas les yeux. Pas maintenant. Trop d'efforts à faire pour y parvenir. « Va te faire foutre. » qu'elle crache, Blossom. Abdication. Ce ne sera encore une fois pas elle qui va sortir sa mère du trou.
Elle fuit, active ses pas pour sortir le plus rapidement de cette maudite salle de bain. Lorsqu’elle redescend, l’odeur si fétide lui vient au nez. La nausée lui monte à la tête, encore une fois. L’envie de gerber. Putain, putain, putain. La gerbe lui monte. Elle en sent le goût. Elle panique, prend ses jambes à son cou et sort de cette baraque. L’air frais pénètre ses poumons. La tête tourne. A moins que ça ne soit le monde qui tourne. Aucune idée, mais ça tangue. Et puis, cul sur l’herbe, d’un coup. Elle est tombée ? Elle s'est laissée tombée ? Aucune idée. Pas foutu de se rendre compte si ses jambes l'ont abandonné, à l'instar de sa génitrice, ou si c'est elle qui en a pris la décision, d'être aussi proche de sol. Elle respire. Profondément. Longuement. Bordel. La gerbe revient. A moins que ça ne soit les larmes. Aucune idée, encore une fois. Il doit y avoir un bug. Une couille dans le système. Le cerveau est mal relié. Une connerie comme ça. Blossom se retrouve incapable de penser. Haine. Colère. Incompréhension. Pauvre conne ! Pourquoi ça devrait être différent, cette année ? Hein ? T’es bercée d’illusions, chérie. Poudlard n’est pas une échappatoire fiable. C’est éphémère, tu le sais, ça hein ? Tu seras coincée après Poudlard, tu le sais ? Tu ne feras jamais carrière, pas même dans le Quidditch. A quoi bon se voiler la face ? Ta place, elle n’est pas avec ces sorciers de pacotilles, pas toi. Ce serait trop facile, tu ne crois pas ? Ta place, elle est dans cette baraque morbide. T’es coincée.

méfaits accomplis,

ton pseudo : gingerbread, maddie.
ton prénom : sandrine.
ton âge : seize ans.
ton avis sur le forum : le mondeeeee !
comment as-tu transplané ici ? grâce au sujet bazzart.
ta disponibilité : moyenne jusqu'au vingt-deux juin le temps de passer mon bac.
ton avatar : marloes horst, mais en fait, j'hésite.
ton personnage : inventé.
le mot de passe : les gobelins sont des créatures qui puent des pieds.
une dernière volonté :

le Choixpeau t'as recensé,

Félicitations P. Blossom Magee ! Le Choixpeau a décidé de t'envoyer à Serpentard, chez les malins et calculateurs serpents ! Ce choix était une évidence car tu es une personne assez calculatrice, joueuse et maligne . Ainsi, te voici dans la maison verte et argent Tu dois savoir que la salle commune est [url=lien de la salle commune de la maison https://windowtothepast.1fr1.net/f27-salle-commune-des-serpentard et que désormais, tu peux faire plein de choses !

Ce que je peux dire avant tout, c'est que ta fiche est vraiment intéressante. Juste, wooooh ! J'ai ADORE ton personnage, en particulier le fait qu'elle soit une née-moldue assez anti-sorcier, si je peux dire ça comme ça, c'est vachement original et c'est ce que j'ai vraiment apprécié, vraiment bravo !

Blossom, tu es, en plus de devenir un élève officiel, validé sur le forum ! Tu as donc plusieurs choses à faire pour bien t'intégrer sur le forum. Dans un premier temps, si tu as peur du forum, de ne pas te sentir à l'aise, je te conseil de jeter un coup d'oeil sur la section parrainage et avoir quelqu'un pour s'occuper de ton intégration ! N'hésites pas, c'est gratuit et ça nous fait plaisir en plus. Ensuite, il faut absolument que tu viennes recenser ton avatar ! Sinon, il se fera prendre par un autre, ça serait dommage , non ? Ensuite, pour que ton personnage soit plus intéressant à jouer, tu peux venir regarder les registres du forum. Dedans, tu trouverez les places dans les équipes de Quidditch, mais aussi les clubs du forum où tu peux t'inscrire, les préfets et ainsi de suite, alors n'hésite pas ! Oh et puis, tant qu'on est, tu es dans ta maison, désormais non ? Alors essaies de la faire gagner à la coupe des quatre maisons. Après ça, je pense que tu devrais un registre pour tes liens, mais aussi un répertoire pour tes topics et enfin, un journal personnel pour y écrire tout ce que tu veux, non ? Après tout ça, n'hésite pas à flooder pour t'intégrer et aussi, à passer sur la chat box ! les gens ne mordent pas, ou presque.

N'oublie pas que si tu as des questions, nous sommes à ton entière disposition ! Sur ce, bienvenue officiellement sur le forum et parmi nous