moi, le magicien,

prénoms : James Caspar, mais je méprise mon second prénom, allez savoir pourquoi. nom : Potter, un synonyme de Quidditch et de... Retenue ? nature du sang: de sang-mêlé, pour sur, ma mère est une Black, mon père est sorcier né-moldu. âge : j'ai 19 ans, à n'en point douter ! date et lieu de naissance : né à Londres, le 8 avril nationalité : anglais et fier de l'être ! année d'étude : 9th année, je n'ai pas redoublé, oh que non, ça ferait trop plaisir à certains. niveau scolaire : ni trop bon, ni trop mauvais, disons que je me débrouille, mais depuis que je suis dans mon parcours scolaire, je suis vraiment un bon étudiant ! parcours scolaire : les sports magiques, étonnant, non ? votre baguette :Bois de rosier, larme de licorne, 27cm, souple et droit, parfaite pour la métamorphose matières favorites : le vol sur balais et le management ! matière détestée : l'histoire de la magie, parce qu'il n'y a rien de plus soporifique que ça votre patronus : il prend la forme de mon patronus, un cerf face à l'épouvantard : un brasier, des flammes, le feu... particularité magique : je suis un animagus depuis ma cinquième année. Cornedrue, je prends la forme d'un Cerf.

le test de personnalité du choixpeau,

une potion : la felix felicis Un sortilège : aguamenti une chanson : tears don't fall un instrument de musique : la guitare un bijou : une boucle d'oreille une insulte : espèce de Severus une phobie : l'haleine forte une couleur : rainbow ? une créature magique : un hyppogriffe un sorcier célèbre : Moi ? un objet moldu : un ballon un parfum de dragée surprise de Bertie Crochu : rhum ! un endroit : le terrain de Quidditch un mot doux : mon coeur un conte : alice aux pays des merveilles

généreux ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ ○ égoïste ; sociable ● ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ solitaire ; loyal ● ● ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ infidèle ; téméraire ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● lâche ; travailleur ● ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ paresseux ; clairvoyant ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ ○ aveugle ; créatif ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ pragmatique ; patient ● ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ pressé ; fougueux ● ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ calme ; malin ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ sérieux ; ambitieux ● ● ● ● ○ ○ ○ ○ ○ ○ j'en foutiste ; colérique ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ ○ contrôlé: joueur ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ ○ mauvais perdant ; séducteur ● ● ● ● ● ● ● ● ● ○ timide ; bruyant ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ ○ discret ; orgueilleux ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ ○ à l'écoute ; gourmand ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ ○ calculateur ; méfiance ● ● ● ● ● ● ● ○ ○ ○ naïveté

hiver ou été : l'été quidditch ou lecture : quidditch, bien sûr patacitrouille ou baguette au réglisse : baguette au réglisse argent ou amitié : amitié st-mangouste ou ministère de la magie : le ministère de la magie cavalier ou fou : fou balais ou transplaner : balai ! elfe de maison ou liberté : liberté astronomie ou arithmancie : astronomie pour ronfler chat ou chien : waf waf.

quelques gouttes de Veritaserum,

Nous vous demandons de répondre aux quelques questions suivantes afin de savoir votre avis sur les évènements du forum. Répondez-y avec précision, nous voulons vraiment savoir ce que vous pensez.


Que pensez-vous de l'investiture au pouvoir de Orion Black : James ne s'intéresse que très peu, pour ne pas dire du tout à la politique et à ce qui se passe trop loin de son monde. Néanmoins, il ne peut pas nier qu'il n'est pas au courant. Son père se montre méfiant, malgré le lien de parenté et Sirius en a parlé à son cousin. Que dire, que faire ? Rien. James se contente de rester à sa place et de regarder tout ça d'un oeil neutre. Il ne connait pas Orion, mais l'arrivée de la Gnome sur grandes jambes comme il dit en parlant de Cordélia Dolohov est déjà un mauvais point pour le nouveau ministre. En tout cas, si il faut manifester contre lui, James sera de la partie ! Ça ne fait aucun doute.

Que pensez-vous de l'arrivée à l'école de Cordélia Dolohov :alors celle-là... James ne peut pas la voir. Elle pète plus haut que ses fesses maigres et elle fait froid dans le dos. Dès son arrivée, elle a collé une heure de retenue au roi lion qui s'en souvient encore. Il se trouvait seul dans le bureau avec elle et la plume était spéciale. Une plume qui inscrite dans la main la phrase à écrire et ici, c'était : je ne dois pas rire alors que je suis un idiot. Une phrase incrustée dans la chaire, mais les talents de Lily en médecine ont sauvé James et sa main surtout d'une cicatrice à vie ! James a sa revanche à prendre et il compte bien faire payer à Cordélia ça et tous les décrets qu'elle fait. La partie ne fait que commencer.

Que pensez-vous du Fantôme Chapardeur : le fantôme est un idiot qui veut se rendre intéressant. Qu'est ce qu'il y a de bien dans l'idée de se mettre un costume de fantôme, de voler des choses aux étudiants et de signer par un minable bout de papiers ? Le fantôme ne connait pas la classe des maraudeurs, voilà. James n'a encore rien perdu et heureusement ! Sinon, le fantôme serait vite démasqué et humilier par James en personne. Gare à lui, alors, hein ?

Que pensez-vous des sept mystères de l'école : James est sceptique sur certains mystères, mais étant très curieux, il veut les découvrir ! Il veut tout savoir et c'est une petite fouine déterminé à percer les mystères pour avoir toute la gloire possible.

chapitre I : le vieux conteur. (terminé)
chapitre II : Hazel la belle. (terminé)
chapitre III : vers un nouveau monde (en cours)
chapitre IV : Gryffindor. (en cours)
chapitre V : le secret de Remus. (en cours)
chapitre VI : les Maraudeurs. (en cours)
chapitre VII : un vif d'or. (en cours)
chapitre VIII : il avait des cheveux gras. (en cours)
chapitre IX : Lily Jolie. (en cours)
chapitre X : Pré-au-lard un soir de mai. (en cours)
épilogue : today and breathe. (en cours)

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chapter one : le vieux conteur.

Je détestais faire les devoirs de vacances. En fait, je détestais les devoirs tout court, mais j'étais assez brillant, je me débrouillais, même si on ne cessait de dire que je devais me concentrer plus. J'avais un petit souci de concentration depuis ma naissance. Disons que quand le sujet ne m'intéressait pas, je préférais de loin regarder par la fenêtre et m'imaginer mille et une histoire... Magiques ! Je baignais dans la magie depuis ma plus tendre enfance et quand j'en parlais aux autres enfants autour de moi, ils disaient que j'étais un menteur, que la magie n'existait pas. Mais bien sûr que si, elle existait ! Ils étaient juste incapables de la voir, les moldus. Mes parents, Dorea née Black et Charlus Potter disaient que je devais être tolérant car les moldus ne savaient pas que le monde magique existait, mais j'avais du mal à leur pardonner leur ignorance, stupidité de l'enfance, je suppose. Le meilleur moment de la journée, c'était quand la sonnerie de la classe résonnait et que je pouvais sortir pour rentrer chez moi. Mes parents vivaient dans une grande maison entourée par un petit bois et les champs. Une campagne éloignée de Londres, à trois heures de route, mais avec mon père qui transplanait, c'était très rapide ! J'avais détesté au début, cette méthode de voyage des sorciers. Elle me retournait le ventre au point que désormais, je goûtais en rentrant à la maison et plus avant. Ma mère était toujours fourrée dans la cuisine. Elle adorait ça et c'était un fin cordon bleu. J'aimais énormément entrer par la porte de la cuisine pour sentir diverses odeurs. Mon odorat était sans cesse mit à l'épreuve. Ce jour de 8 juillet qui sonnait la fin de l'école, je sentais aisément une odeur sucrée. Des crêpes ! Mais pas que... Il y a avait aussi une odeur de viande grillée que j'adorais. Du bacon ! Et sur la table trônait fièrement, une bouteille de lait et du pain chaud. Ma mère me gâtait vraiment et j'étais son petit prince. Un prince très gourmand, c'était certain. Je dévorais mon goûté à une vitesse hallucinante. Je n'avais pas envie de perdre du temps, je voulais profiter des vacances maintenant ! Le soleil pointait haut dans le ciel et une légère brise soufflait sur les champs où les fleurs sauvages avaient installé leur territoire. J'avais hâte de retrouver mon ami, le vieux Phineas qui habitait derrière la petite forêt bordant notre jardin. Ce vieux sorcier m'apprenait énormément de choses et arrivait toujours à m'étonner malgré le fait que je savais que la magie existait et ce, depuis ma plus tendre enfance. Elle berçait mon quotidien et je ne m'étonnais pas de voir un balai entrain de nettoyer le sol tout seul, ou mon père qui passait dans le couloir pour aller dans son bureau en lévitant. Cette atmosphère était belle, douce et je n'aurai voulu que rien ne change, pour rien au monde. Une fois mon goûté avalé, je sautais hors de ma chaise pour sortir, avant de me faire stopper dans mon élan par ma mère, si bienveillante. « Jeune homme, où comptez-vous aller ? » lança-t-elle avec un sourire protecteur sur le visage. « J'aimerai aller voir Phineas. Il a dit qu'il avait des choses à me montrer... » expliquais-je, un fin sourire sur les lèvres. « Alors vas-y, mais ne rentre pas tard et sois prudent. » Sur ces mots, ma mère me déposa un baiser sur le front avant de me laisser m'enfuir de la maison. « Est-ce bien prudent, chérie ? » demanda la voix grave de Charlus derrière. « Phineas est un vieux conteur, c'est un homme gentil et il apprécie beaucoup James. ». De mon côté, je longeais la maison en direction des bois, passant devant une de nos fenêtres ouvertes où la brise s'engouffrait. Peluche, mon gros matou noir et blanc, était allongé sur le bord de la poutre, laissant son corps se réchauffait avec les rayons dorés du soleil. Je lui fis une caresse furtive en promettant de lui en faire d'avantage ce soir dans le lit car à cet instant, j'étais bien trop pressé de rejoindre Phineas. J'ajustais mes lunettes sur mon visage tout en disparaissant à l'orée des bois. La petite forêt bordant ma maison était jolie et il y avait comme un air de magie qui flottait dans les airs, imbibant les arbres jusqu'à la racine. Les feuilles vertes étouffaient certains endroits, donnant néanmoins un grand charme. Je ramassais un bâton au sol qui aurait la longueur parfaite pour faire une baguette. J'avançais en disant quelques formules magiques sortant tout droit de mon esprit avant de le voir. Phineas le vieux conteur. Cet homme à l'âge très avancé me racontait tellement de choses, que j'aimais à l'écouter. Phineas se trouvait sous un vieil arbre entrain de jouer de la flûte. C'est ce son qui m'a attiré à lui. Une fois face au sorcier, je pris place sur une grosse racine sortant du sol jusqu'à ce qu'il termine sa mélodie. Une fois fait, Phineas me regarda avec un sourire attendrit. On disait de lui qu'il avait le don de troisième oeil. Je n'y croyais pas vraiment, car mon père me disait que l'homme était un peu toqué, mais pourquoi pas après tout. « Bonjour James. L'école est finie, alors ? » « Vous avez raison. C'est terminé, jusqu'en septembre prochain. » avouais-je d'une voix maussade. Je n'étais pas pressé d'y être. « Oh, détrompes-toi mon garçon. L'année qui va suivre sera tout, sauf commune à ce que tu sais déjà. » Je tiquais directement à cette remarque en haussant un sourcil. Quoi donc ? Une année différente ? Mes parents ne m'avaient parlé de rien. Phineas se mit à rire en voyant ma tête et posa sa flûte en bois dans le creux de sa main. « Regarde bien mon garçon, ceci est un exemple parfait de ce que tu sauras faire, pendant l'année scolaire prochaine... » sans un mot, sans un bruit si ce n'est le vent qui berçait les environs. C'est alors que la flûte se mit à léviter au dessus de la main du vieux Phineas, sans formule magique, ni rien... « Ca mon garçon, c'est à Hogwarts que tu apprendras à le faire et à nul part ailleurs. » Mon egard s'illuminait, des étoiles se lisaient dans mon regard et un sourire enfantin s'affichait sur mon visage. Hogwarts ? Mes parents m'en avaient déjà parlé, mais brièvement, en disant que quand je serai prêt, je pourrai y aller. « Tu as l'âge d'entrer en première année, tes parents le savent et ils ont hâte, même ton père pourtant si protecteur, mon garçon. » c'est alors que Phineas bougea légèrement ses doigts et que de la flûte, sortit quelques douces notes d'une berceuse que je connais que trop bien, puisque ma mère me la chantait plus jeune, le magicien et la baguette égarée. Alors que j'allais parler, répondre quelque chose, mon regard se tourna vers le ciel d'où je pouvais aisément distinguer la silhouette d'une chouette volant vers moi, une lettre entre ses serres. Je fronçais légèrement les sourcils, intrigué. Nous avions déjà reçu le courrier de la journée, à moins que... « Malgré ma cécité, je peux t'assurer mon enfant, qu'elle vient pour toi. » et il avait raison. Hogwarts m'ouvrait ses portes. Phineas allait me manquer.

chapter two : Hazel la belle.

C'était un chemin sans retour, ou du moins, pas avant quelques temps. J'avais passé de très belles vacances juste après avoir reçu ma lettre. Mes parents m'ont expliqué le fonctionnement de l'école, les maisons, ce qu'on y faisait. En fait, ils en parlaient vaguement avant, pour ne pas que je me concentre uniquement là dessus et que je laisse tomber le reste. Parce que j'étais ainsi. Assez instable. Quand j'aimais quelque chose, il n'y avait plus que ça, le reste autour ? Je l'oubliais complètement. Ainsi, Charlus et Dorea m'avaient vaguement parlé d'une école pour la magie, mais sans en dire plus. Je connaissais en revanche, toute l'ossature du gouvernement magique et quand je suis allé à Diagon Alley, je connaissais tout, ou presque. Voir le chemin de traverse à cette époque, ça n'avait été du jamais vu ! Les gens se bousculaient et l'endroit était noir de monde. Ma mère me tenait fermement la main pour ne pas me perdre et mon père se frayait un chemin tant bien que mal. La liste des courses était longue, mais nous avions la journée pour le faire. Alors que nous sortions d'une boutique où ma mère m'avait acheté le dernier chaudron en bronze pliable à la mode, je scrutais l'horizon à travers tous les chapeaux pointus pour enfin voir l'objet de toutes mes attentions. « Maman maman ! La boutique de Quidditch ! Oh, tu m'as promis qu'on allait y aller ! » Dorea leva les yeux au ciel avant de rire, amusé par l'émerveillement qu'elle lisait dans mes yeux C'était une véritable découverte. A l'intérieur du magasin, je ne savais où donner de la tête. Je voulais tout acheter. Le dernier nimbus, mais aussi les drapeaux pour soutenir toutes les équipes, les manuscrits parlant du Quidditch, les autocollants magiques, les vifs d'or en chocolat. Ma mère m'en prit un paquet et un balai de la gamme des Comètes pour bien débuter. Elle m'acheta en plus, pour me faire plaisir, un maillot de l'équipe d'Angleterre. En sortant, on rejoignit mon père les bras chargés devant Eeylops au royaume du Hibou. Les animaux dans les cages faisaient du bruit et un grand sourire apparu sur mes lèvres. Mes parents avaient leur chouette, mais moi, mon chat et là, j'allais enfin avoir la mienne ! Bien sûr, je n'oublierai jamais mon gros matou, Peluche. Capricieux, mais gentil aussi. « Il est dit que tu peux avoir un animal de compagnie. On va choisir ensemble ? » dit mon père en rentrant dans la boutique. Je le suivis, hochant la tête. A l'intérieur, le plafond était si haut, que les cages étaient suspendues à des chaînes, donnant une ambiance surprenante, changeante. Je devais choisir ma chouette et plus je regardais en l'air, plus j'avais envie de toutes les adoptées ! Je voulais une chouette et non un hibou, c'était plus docile, je crois. Soudain, je la vis. C'était une chouette au plumage roux, mais tachetée de noir sur le dos et les ailes aussi. Je la désignais du doigt en souriant, elle. « Celle-là. » c'était une sorte d'osmose. Je savais que c'était cette chouette et pas une autre. La chouette que le vendeur décrocha de sa cage semblait calme et observée les autres. Une fois dehors avec ma chouette, je souriais légèrement en lui caressant la tête. Elle ne mordait pas. « Il lui faut un nom. » « Hazel. » en toute simplicité, c'est le premier prénom qui m'était venu à l'esprit. Hazel ou noisetier ou la gardienne des enfers et de la richesse, mais pour moi, ce n'était ni ça, ni l'autre, juste Hazel. « C'est un beau prénom. » je souriais un peu et alors que nous continuions les courses, quelqu'un me bouscula en sortant de chez Ollivander's. Une fille, une rousse, suivie par un garçon aux cheveux noirs. Je reculais un peu, rouspétant avant de regarder la fille qui s'excusa brièvement. « Ce n'est rien, je suis solide ! Tu vas à Hogwarts, toi aussi ? » aucune réponse. La fille s'éloigna rapidement et je restais là, silencieux, comme un gnome avant que ma mère ne m'appelle pour que je reçoive ma baguette. Le verdict fut le suivant : Bois de rosier, larme de licorne, 27cm, souple et droite. La journée fut longue quand je rentrais chez moi le soir. Demain, je devrais faire mes affaires et direction, la plateform 9 3/4. Je n'étais pas au bout de mes surprises.

chapter one : vers un nouveau monde

Je me souviendrai pour toujours, je crois bien, du bruit que fait ce train, de l'odeur de la fumée et du charbon sur le quai. Quelques minutes avant, je me trouvais face à un mur, dans la gare de King's Cross où les moldus se dépêchaient d'atteindre leurs trains. Un sifflet résonnait, les locomotives s'activaient et moi, je serrais les poignets de mon chariot. Hazel dans sa cage, ne disait rien. « Un... Deux... Trois ! » dis-je en riant tout en fonçant vers le mur. Je fermais les yeux et d'un coup, je me retrouvais sur la voie 9 3/4, avec de nombreux enfants de mon âge, des sorciers confirmés également. Mon père posa sa main sur mon épaule pour me rassurer. Je n'étais pas anxieux étrangement, mais surtout, excité ! Je regardais la locomotive rouge et noire, dont la peinture étincelé au soleil. L'embarquement était imminent ! Je tournais la tête vers mes parents. Nous n'allions pas nous revoir immédiatement. Mon père m'ébouriffa les cheveux en riant avant de me dire d'être prudent et de nous écrire pour faire voler Hazel, qu'elle avait besoin de se dégourdir les jambes. Ma mère, elle, se mit à ma hauteur et ferma ma robe de sorcier. Elle me trouvait craquant dans ma tenue. Elle resserra ma cravate également. « Tu feras attention, James, d'accord ? Ne t'attires pas d'ennuis et si quelque chose ne va pas, tu nous écris, d'accord mon poussin ? » j'hochais la tête pour dire oui. Ma mère se redressa et m'embrassa le front alors que mon père rangeait mes valises dans le train. Le sifflet du contrôleur résonnait. Dans quelques minutes, le train allait partir. « C'est le moment, mon grand. Alors, prêt ? » je riais un peu, comme pour me donner l'air d'un dur, ce qui était faux. Le traque avait prit possession de mes entrailles et mon ventre était papillonné. « Prêt ! » répondis-je d'une voix déterminée. Charlus me sourit doucement avant de me serrer contre lui pour relâcher son étreinte et me laisser monter dans le train. Rapidement, je cherchais une fenêtre que j'ouvris pour saluer mes parents alors que le train démarrait. Petit à petit, je voyais Londres disparaître derrière moi et déjà, mes parents n'étaient plus qu'un point derrière les fumées dansantes du train.