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 ❝ things are never gonna be the same ❞ marius.

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AuteurMessage
Aleema Grindelwald
Aleema Grindelwald

Personnel de l'école


PRENOM/PSEUDO : .crumble
CREDITS : Mr Jack
PARCHEMINS : 63
PROFESSION : professeur de métamorphose et directrice de la maison serdaigle
ICI DEPUIS : 19/07/2012

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MessageSujet: ❝ things are never gonna be the same ❞ marius.   ❝ things are never gonna be the same ❞ marius. EmptyLun 6 Aoû - 0:05

❝ things are never gonna be the same ❞ marius. Tumblr_m35a7nFXki1r4g4qco2_r1_250 Malgré les événements ayant marqué les sorciers ces derniers temps, la vie reprenait petit à petit son rythme habituel. Pour commencer, la morsure de Marius avait provoqué un chamboulement important dans notre vie de couple, d'autant plus que sa première transformation n'avait pas encore eu lieu. Ensuite, vint l'attentat du dix-sept décembre dernier. Les familles d'ascendance sang-pur exerçaient déjà une pression assez forte, et cet attentat n'arrangeait rien. Des doutes planaient sur ma personne et de lourdes accusations furent très vite diffusées. Considérée comme traître à mon sang, me voilà maintenant membre de cette organisation semant le trouble : les Death Eaters. Ce qui est légèrement contradictoire. « Salir » la nature du sang d'une si grande lignée comme le sont les Grindelwalds était une véritable honte. Et ce genre de personnes ne risqueraient donc pas de me prendre dans leurs rangs. Arrivée plus tôt que prévue ce matin, je pris soin de préparer la salle avant l'arrivée des élèves. La rentrée commençait plutôt doucement, ayant à charge ceux du premier cycle. A les voir s'installer derrière leurs tables, me revoilà plongée un peu moins de vingt ans en arrière, lorsque mes yeux d'enfants découvraient un tout autre monde si merveilleux. L'époque plus sombre que nous vivons en ce moment prit peu à peu la place des jours heureux, laissant une atmosphère de crainte flotter dans l'air. Assise sur mon bureau, j'observais la salle se remplir progressivement. Je laissais échapper un léger soupir en remarquant l'absence de certains, probablement contraints à rester en sécurité chez eux ou dans leurs chambres, puisqu'en ma présence, plus rien n'était aussi fiable. Cette mentalité plus que fatigante m'exaspérait. La peur agissait sur chaque personne de manière différente, mais la plupart du temps, cela était totalement ridicule.

Midi sonnait enfin. Je n'avais qu'une hâte, retrouver mon cher fiancé. Marius enseignait à l'école depuis peu de temps, et sa présence m'était plus que rassurante. Je le savais non loin de moi, prêts à se soutenir l'un l'autre en cas de besoin. Mais avant tout, c'était une manière de garder un œil sur lui. Dans l'enceinte du château, j'avais comme le sentiment qu'il était plus en sécurité que tout seul à Godric's Hollow. Même si sa sortie précipitée de l'hôpital Sainte-Mangouste ne me rassurait pas vraiment. Ses blessures n'étaient pas totalement guéries et ses bandages, certes invisibles à une grande majorité de personnes, étaient tout de même présents, preuve que son rétablissement n'était pas encore complet. En direction de la salle des professeurs, je saluais quelques élèves sur le chemin. La grande salle était déjà remplie et entendre le rire de certains me fit chaud au cœur. En ces temps-là, nous avions tous besoin de réconfort, et le moindre geste, le moindre sourire suffisait à rendre notre journée plus agréable. Mon siège étant juste à côté de celui de Marius, je remarquais très vite qu'il était déjà sur place, discutant avec d'autres collègues. Mon visage s'illumina alors que j'avançais vers lui. Cependant, une sorte de boule au ventre très désagréable m'empêchait d'être totalement naturelle. Il ne fallait pas être expert pour se rendre compte que quelque chose ne tournait pas rond. Dernièrement, une nouvelle, qui généralement illumine la vie d'un couple, eut un impact un peu différent pour moi. Heureuse tout de même de savoir qu'un petit être grandissait en moins, preuve de notre amour avec Marius, j'appréhendais ce qui pourrait arriver par la suite. Personne n'était en sécurité, et nous n'allions pas échapper à la règle. Et tout cela me rendait encore plus vulnérable. Cela faisait un peu plus d'un mois à présent et il m'était insupportable de garder cela secret. Même mes amis les plus proches restèrent dans l'ignorance. Installée, celui-ci se tournait vers moi pour déposer un tendre baiser sur mes lèvres. Le contact de sa barbe de quelques jours avec mon visage me fit rire, cela lui allait tellement bien. Après quelques secondes de silence, je trouvais enfin le courage de prendre la parole. « Comment s'est passée ta matinée ? » demandais-je, accompagné d'un petit sourire. Mais très vite, une sorte de malaise me prit suivit d'un vertige. Était-ce cette grossesse qui me rendait plus faible ? Probablement. Mais ce n'était sûrement pas la seule raison. Ne lui laissant pas le temps de répondre, je repris. « Marius, j'imagine que tu t'es rendu compte de mon comportement assez étrange ces derniers jours. Il faut que tu saches certaines choses. Des choses qui vont sans aucun doute chambouler notre futur ensemble. Mais c'est tout de même une très bonne nouvelle, ne t'en fais pas. » Je marquais une courte pause. Il était difficile de garder mon sérieux. Malgré tout, l'arrivée d'un enfant n'était que du bonheur. Nous imaginer huit mois plus tard parents, avec un adorable nourrisson dans les bras, ne me laissait pas indifférente. Une joie timide prit finalement le dessus sur mon inquiétude. J'attrapais sa main pour le tirer vers un endroit de la pièce un peu plus calme. « Tu ne trouves pas que j'ai un peu grossi ? » Question purement symbolique puisqu'en seulement un mois il était difficile de relever des signes physiques. Ainsi, j'espérais qu'il allait deviner de lui-même. Adossée contre le mur, je l'observais avec insistance, scrutant ces moindres mouvements.
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