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 NOBODY CAN RESIST ME, DEAL WITH IT ๕ FT. ARDHEN.

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Bonnie S. Arton
Bonnie S. Arton

Personnel de l'école


PRENOM/PSEUDO : dripping alchemy.
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PARCHEMINS : 70
PROFESSION : bibliothécaire depuis le début de l'année scolaire. Bien qu'enthousiaste au début, elle s'est vite aperçu que ce métier ne lui apporterait rien aussi bien sur le plan financier qu'intellectuel. Finalement, elle gagnait plus en vendant ses charmes à de riches sorciers.
ICI DEPUIS : 31/07/2012

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MessageSujet: NOBODY CAN RESIST ME, DEAL WITH IT ๕ FT. ARDHEN.   NOBODY CAN RESIST ME, DEAL WITH IT ๕ FT. ARDHEN. EmptyVen 3 Aoû - 18:55


๕ ONE WAY OR ANOTHER, I'M GONNA GET YOU ๕
BONNIE S. ARTON VS. F. ARDHEN MCNAIR.
Les flocons de neige tombaient docilement dans l’obscurité de la nuit et se frayaient un chemin, sinueux, pour atteindre la pierre froide du château. Il faisait froid dehors. Si froid qu’il aurait probablement été impossible sortir hors de la bâtisse sans prendre de précautions. Une cape, des gants, des bottes, un bonnet soit l’attirail anti-glamour pour braver le froid, insulte suprême pour une australienne de feu telle que la demoiselle Arton. Ah, soupirait-t-elle de cet air exaspéré, air qu’elle rendait gracieux par un simple haussement de sourcils ; qu’il était loin le climat subtropical de son Australie natale ! Un ciel bleu, propre, limpide régnait dès la rosée du matin. Le soleil, astre majestueux, dominait la petite plage sur laquelle la maison des Arton donnait. Oh, elle cèderait n’importe quoi pour se trouver à cet instant allongée sur le sable chaud au lieu de subir les regards inquisiteurs des élèves, presque insultants. Ces mêmes regards qui ne cessaient l’observer tandis qu’elle, ennuyée, préférait tourner le sien en direction de la fenêtre. Les discours majestueux d’Albus Dumbledore à chaque banquet, l’un pour Noël, l’autre pour la Saint-Valentin, un énième pour célébrer son nouveau jeu de mots trouvé dans le courant de l’après-midi, avaient le don de désespérer Bonnie. Et si, au lieu du traditionnel jus de citrouille, on remplaçait ce breuvage infâme par du Whisky Pur-Feu ? Les soirées seraient nettement plus agréables et surtout plus agitées. Les élèves danseraient sur les tables, les elfes de maison revêtiraient des habits couleurs pétantes et le couvre-feu serait prolongé jusqu’à quatre heures du matin. Tout le monde respirerait le bonheur, y compris Bonnie. Postuler à Poudlard en tant que bibliothécaire n’était finalement pas une très bonne idée. Le travail était d’un ennui confondant, les élèves pénibles à souhait et le salaire, ô combien important pour la jeune femme, n’était que peu élevé et dérisoire en comparaison avec ce qu’elle pouvait gagner en une soirée en compagnie d’un sorcier fortuné. Pour autant, la brune ne souhaitait pas revenir à son ancien mode de vie. L’argent ne faisait pas tout. Il lui manquait la gloire, la célébrité, la reconnaissance de tous, chose pour laquelle elle était prête à réaliser n’importe quel sacrifice. Mais pour l’instant, on la retenait prisonnière dans l’enceinte de cette école magique avec pour seule et unique distraction le bellâtre assis non loin d’elle. Quoi, vous pensiez que Bonnie avait laissé de côté ses bonnes vieilles habitudes ? Que nenni, quelle erreur de croire qu’une demoiselle pleine de vie oublierait aisément ce qui faisait sa réputation. Le bellâtre, le bel inconnu, le bel Apollon, celui au sourire ravageur, au regard pénétrant, venait tout juste d’arriver. Cette harpie de Dolohov l’avait introduit comme étant le nouveau garde-chasse de l’école de sorcellerie et naturellement, sous le charme, Bonnie n’avait pu s’empêcher de dévier le regard en direction de ce magnifique derrière avant de remonter pour se concentrer sur ce visage qui lui était familier. Oui, familier. Mais contre toute attente, le dénommé Ardhen McNair n’avait pas encore eu le privilège de passer la soirée en sa douce compagnie alors que la jeune femme, pendant une année entière, s’était acharnée pour le faire plier. Poudlard fut le lieu de rencontre entre les deux jeunes gens. La demoiselle, alors âgée de quinze années et devenue femme en une vingtaine de minutes, pensait qu’aucun mâle ne lui résistait. Y compris les jeunes sorciers de dernière année. Certains s’étaient laissés aller volontiers mais lui, quand bien même elle avait fourni des efforts considérables pour l’attirer dans ses filets, avait préféré lui résister. Erreur. Quand on résistait aux avances de la jeune Arton, il fallait s’attendre à être persécuté jusqu’à céder. Mais oh, quelle insolence ! Il avait résisté encore et encore jusqu’à quitter l’école de sorcellerie, laissant la brunette sur sa faim. Peu importait. Un de perdu, dix de retrouvés. Et oh, quel plaisir de le revoir, encore plus charmant qu’auparavant ! Inutile de préciser qu’à sa simple vue, Bonnie Arton avait décidé de se remettre en chasse et, bien déterminée à le séduire, avait conclu à une approche ce soir, après le repas. Approche déjà calculée dans un coin de sa tête brune, approche qu’elle avait étudiée dans les moindres détails, laissant de côté la traditionnelle tactique avec un verre de Whisky Pur Feu ou le supposé accident pour se retrouver dans les bras de l’homme. Pour cette fois, Bonnie misait sur la simplicité, à savoir une simple discussion qui aboutirait sur quelque chose de nettement plus concret. La fin du repas approchait doucement et la jeune femme, trépignant d’impatience, donnait des coups de cuillère brusques dans ce délicieux fondant à la citrouille, encore et toujours. La citrouille par-ci, la citrouille par là, la…Hmm, il fallait qu’elle se calme ou elle était partie pour creuser un souterrain jusqu’en Chine. Les élèves commençaient à se lever un à un pour rejoindre leur salle commune respective tandis que la brune, elle, s’était plongée dans une discussion passionnante avec le professeur d’études des runes, seule matière à Poudlard qui ne lui sortait pas par les yeux. Son regard, lui, déviait à moitié en direction de monsieur McNair et, alors que son cher collègue de runes la laissait vaquer à ses occupations, Bonnie se redressa, faisant mine de rejoindre elle aussi sa chambre. En chemin, elle s’arrêta à la hauteur du garde-chasse et prit une expression surprise. « Monsieur McNair ? Ardhen McNair ? Nous étions à Poudlard ensemble, vous souvenez-vous ? Bonnie Arton, nous nous sommes forcément croisés. » Un sourire radieux et innocent trônait sur son visage de poupée, sourire qui se voulait désarmant face à un adversaire de taille, un adversaire qui deviendrait peut être un allié. Qui sait.
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F. Ardhen McNair
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MessageSujet: Re: NOBODY CAN RESIST ME, DEAL WITH IT ๕ FT. ARDHEN.   NOBODY CAN RESIST ME, DEAL WITH IT ๕ FT. ARDHEN. EmptySam 4 Aoû - 20:38

D’un regard vif et intelligent, détaille déjà les quelques têtes curieuses qui se sont tournées vers lui, délaissant brièvement l’assiette soigneusement garnie par les doigts de fées des elfes. Il le sait déjà, durant quelques jours, il fera l’objet de curiosité de l’instant, n’est-ce pas déjà le cas depuis son arrivée la veille au soir ? Il n’est apparemment pas le premier adulte à pénétrer l’enceinte du château en milieu d’année scolaire, mais la qualité de garde-chasse porte matière à curiosité. N’a t’il pas déjà eu l’occasion de constater quelques intrigués aux alentours de la cabane qu’il occupe ? En bordure de lisière, elle paraît bien modeste et inconvenante pour un homme de sa classe, et pourtant, et à l’aide de la magie, y a fait quelques aménagements pour ne pas paraître trop dépaysée en rapport avec son appartement londonien. Qu’importe. Aujourd’hui, il essuyait les questions mentales des jeunes étudiants, ne daignant pas même y répondre de par la parole, piquant sa fourchette dans son assiette, dégustant un met qu’il n’avait guère eu l’occasion de savourer depuis sa scolarité. Par Merlin, ainsi donc, les elfes n’avaient pas perdu la main, bon à savoir. Par ailleurs, il entendant bien se promener un peu dans le château ce soir, afin de constater que rien n’avait changé, sait-on jamais ? Il avait après tout, entendu en moins de vingt-quatre heures quelques rumeurs sur des mystères qui ma foi, n’existaient guère durant sa jeunesse. N’était-ce pas l’une d’elle qui avait d’ailleurs poussé la secrétaire de l’éducation magique à faire appel à ses services ? Le grand dévoreur se nommait-il, de quoi aiguiser sa curiosité, d’en appeler à son instinct de chasseur de créature magique, de découvrir le mystère se cachant derrière chaque arbre de la forêt interdite. Enfin ! Après tant d’années, il allait, lui, pouvoir s’aventurer dans les ombres mystérieuses de ces bois qui lui avaient été interdit durant sa scolarité. Il n’était plus sorcier de premier cycle depuis longtemps. Pénétrer pourtant en ces lieux le rendait malgré tout soucieux. La forêt n’était pas réputée pour être des plus clémentes, abritant nombres de créatures plus ou moins dangereuses, d’autres, plus hostiles encore. Cette nuit, après sa petite promenade dans le château, il allait devoir faire en sorte de rencontrer Dænos-le-brave, centaure leader du groupe résidant en maître sur ces contrées. Il avait eu l’occasion de faire sa connaissance des années plus tôt, lorsqu’il était encore poulain, mais cela faisait désormais partie du passé. Il allait falloir le convaincre de lui laisser libre passage sur le territoire afin de mener à bien sa petite mission de protection de l’école… et de la forêt. Car qu’importe ce que pouvait penser Dolohov, la faune et la flore étaient au moins tout aussi importantes que la vie d’élèves stupides venant saccager des plantes rares et détruire l’environnement naturel des créatures. Il devait d’ailleurs, lui semblait-il, avoir une petite discussion avec le professeur de soins aux créatures magiques, délimiter pour elle le lieu de ses cours à venir. Désormais dans la place, la forêt, sa lisière et tout ce qui y avait attrait, devenaient son territoire, a lui d’en faire ce qu’il désirait. Un sourire sur ses lèvres, et voilà qu’il revient parmi les sorciers de sa table, daignant enfin répondre à la question d’une de ses collègues, professeur d’Histoire de la Magie, une matière qu’il appréciait tout naturellement. Le dessert, enfin, fondant à la citrouille, le meilleur qu’il ait put goûter jusqu’alors. « Je vois que les elfes sont toujours d’excellent cuisiniers. Un jour, je supplierai l’un d’eux de m’accompagner à Londres. » laissa t’il finalement entendre, amusant de fait ses nouveaux collègues. Albus Dumbledore lui-même vint esquisser un sourire, avant de rétorquer qu’il se souvenait parfaitement l’avoir croisé 203 fois dans les cuisines de Poudlard durant sa scolarité, provoquant l’hilarité des autres professeurs. N’y avait-il pas que cet homme pour se souvenir de tels détails ? Et bien que faisant désormais partie du cortège professoral, Ardhen ne pouvait vraisemblablement pas appeler l’homme par son prénom. Une marque de respect, un principe… le vieillard demeurant avant toute chose son ancien professeur.
Puis la fin du repas, quelques élèves quittant déjà leur table respective pour rejoindre la salle commune, cocon familial. L’homme observe, se fait aussi fauve que son patronus, inquisiteur à certains instants. L’espace d’un instant, il a cru reconnaître une silhouette familière, mais sans doute est-ce là le fruit de son imagination. Mentalement, se prépare à se lever et observer sa promenade nocturne… « Monsieur McNair ? Ardhen McNair ? » Huuuum ? Devant lui se dresse une créature à damner un saint, une paire de jambes interminables, une voix admirable, il daigne enfin lever les yeux sur son visage. Une brunette, charmante à laquelle nul homme ne saurait manifestement résister. « Nous étions à Poudlard ensembles, vous souvenez-vous ? Bonnie Arton. Nous nous sommes forcément croisés. » Croisés, certainement, le nom lui est parfaitement inconnu en toute vérité. Dans sa mémoire, fouille les vestiges du passé, à la recherche de ce patronyme. Rien. En revanche, le visage lui parle vaguement, et se souvient d’une jeune élève d’une quinzaine d’années qui lui courait après dans le temps. Mais non, cela ne pouvait être elle. Ce genre de créature persuadée de pouvoir mettre un homme dans son lit se ferait bien plus… charmeuse que celle qui se trouve face à lui présentement. « Navré, j’ai du mal à m’en souvenir, toutefois, je veux bien vous croire. Ainsi donc, vous voilà professeur au sein de Poudlard ? » Une conversation anodine, espérons qu’elle ne dure pas trop longtemps.
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Bonnie S. Arton
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MessageSujet: Re: NOBODY CAN RESIST ME, DEAL WITH IT ๕ FT. ARDHEN.   NOBODY CAN RESIST ME, DEAL WITH IT ๕ FT. ARDHEN. EmptyMar 7 Aoû - 17:21

๕ ONE WAY OR ANOTHER, I'M GONNA GET YOU ๕
La grande salle, lieu majestueux de l’école de sorcellerie, commençait à se vider. Les mets avaient disparu des tables, les élèves s’étaient, pour la plupart, réfugiés dans les dortoirs et salles communes, le personnel restait encore un peu pour discuter chaudrons et hiboux avant d’aller faire un tour à Pré-Au-Lard aux Trois Balais. Bonnie ne se plaignait pas vraiment de ses collègues. Certains demeuraient de véritables imbéciles, d’autres des allumés qui voyaient des sombrals partout et d’autres, normaux. Ce dernier tiers, la jeune australienne l’appréciait beaucoup. Elle aimait se rendre en compagnie de quelques collègues aux Trois Balais une fois la nuit tombée et il n’était pas rare de les voir rentrer joyeux et hilares à force d’essayer de ne pas briser le silence de plomb dans le château et de ne pas éveiller les soupçons du concierge. Un peu d’animation dans cette vie monotone ne pouvait que faire du bien, n’est-ce pas ? Bonnie travaillait avec acharnement la journée (si si), elle méritait tout de même sa petite soirée de repos. Etrangement, elle n’avait pas repris ses activités illicites depuis ses débuts en tant que bibliothécaire alors qu’elle se plaignait constamment du maigre salaire qu’elle recevait tous les mois. Bonnie s’assagissait, en fin de compte, prête à mener une vie d’adulte.
Bien sûr que non. Ne jamais croire une chose pareille.
Bonnie Arton ne cèderait jamais ô grand jamais à l’envie d’être enceinte ou de se retrouver liée pieds et mains à un homme pour le reste de sa vie. Les relations d’un soir lui suffisaient amplement. Mais passons. Elle se tenait dans toute sa splendeur, ce sourire mutin ancré sur ce visage charmeur. Son regard fixait la proie qui se tenait devant sa petite personne tandis qu’elle attendait encore et toujours la réponse de l’interlocuteur. « Navré, j’ai du mal à m’en souvenir, toutefois, je veux bien vous croire. » Ainsi, ses maigres efforts furent réduits à néant en l’espace de quelques secondes. Si son visage et son sourire demeuraient plus pétillants que jamais, une certaine forme de frustration commençait à naître au plus profond de son être. Ne pas reconnaître Bonnie Arton, LA Bonnie, la bonne, la belle, la seule, l’unique revenait à lui balancer une insulte en pleine figure, insulte qu’elle ne pouvait décemment esquiver. D’où cet inhabituel sentiment de frustration qui se mêlait à une envie étrange de désirer l’homme encore plus. Il semblait merveilleusement bien porter le célibat, d’ailleurs, et aucune alliance ne trônait sur son annulaire gauche laissant penser à la jeune femme qu’elle pouvait prendre autant de temps qu’elle le désirait pour le mettre dans son lit. Oh oui, beaucoup de temps. Et puisqu’il ne semblait pas la reconnaître, une petite idée émergeait progressivement dans sa petite tête brune. Ainsi, monsieur McNair ignorait tout de la gamine devenue femme qui lui courait après ; il ne se doutait pas que, pendant quatre années, elle avait aléatoirement proposé ses services à de riches sorciers pour arrondir ses fins de mois ; il ne semblait pas non plus se méfier de la nature volage et charmeuse de la demoiselle. Parfait, parfait. « Ainsi, vous voilà professeur au sein de Poudlard ? » Question bête et méchante, en tout bien tout honneur, idéale pour mettre son plan à exécution. Son visage affichait toujours ce sourire radieux et plutôt que de rester debout à attendre que son interlocuteur en fasse de même, soit par soucis d’équité soit par désir de fuir, Bonnie prit place à ses côtés, remplaçant ainsi le professeur d’histoire de la magie qui avait déserté sa place quelques secondes auparavant. « Oh j’aimerais mais malheureusement non, s’exclama-t-elle de sa voix perchée, je n’ai ni la sagesse ni le savoir d’un professeur alors je me contente de mon petit rôle modeste de bibliothécaire. » Un petit rire ponctua la fin de sa phrase puis elle enchaîna rapidement, de façon à ne pas laisser son interlocuteur lui filer entre les doigts. « Enfin, je n’ai pas à me plaindre, travailler ici présente beaucoup d’avantages. » Une pause, alors qu’elle réalisait qu’elle venait de plaider la cause des bibliothécaires de Poudlard pour la première fois. « Cordelia Dolohov semble en tout cas miser beaucoup sur vous. Passer d’un bureau au ministère de la magie à une petite cabane dans le parc de Poudlard n’a pas du être une mince affaire, j’imagine. » Ah, Cordelia. Cette chère Cordelia. Cette adorable sorcière prête à tout pour aider son prochain, toujours souriante, toujours de bonne humeur suscitait tant d’admiration chez la jeune Arton. Ou pas, hein. Bonnie ne la supportait pas car trop coincée, trop frigide mais utile si jamais l’australienne avait besoin de gravir des échelons dans le monde sorcier. Elle lui mangeait dans la main, peu soucieuse de l’opinion de ses collègues et se montrait toujours d’une gentillesse sans faille si jamais la Dolohov venait à passer par la bibliothèque. En plus d’être magnifique et bien foutu, Ardhen McNair semblait également entretenir des liens étroits avec cette femme de pouvoir ce qui, finalement, arrangeait bien les choses. Autant faire d’une pierre de coup, hein.
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F. Ardhen McNair
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MessageSujet: Re: NOBODY CAN RESIST ME, DEAL WITH IT ๕ FT. ARDHEN.   NOBODY CAN RESIST ME, DEAL WITH IT ๕ FT. ARDHEN. EmptyMer 15 Aoû - 12:00

Peu à peu, la Grande Salle se vidait, lentement mais surement. D’un coup de claquement de doigts, les serviteurs du château, invisibles, délayaient déjà les tables des quatre maisons de leurs plats, assiettes et restes, sous le regard peu intéressé des derniers élèves. Il pouvait capter quelques œillades en sa direction, une curiosité atypique concernant sa présence, ou malsaine de la part des demoiselles pouvant observer leur chère bibliothécaire faire les yeux doux au jeune garde-chasse. Il n’en avait que faire dans les deux cas, déjà peu enclin à la conversation que la délicieuse jeune femme lui tenait. Il ne lui tardait que trop de pouvoir se promener librement dans le château, redécouvrir après maintes années les couloirs qu’il avait su emprunté étant jeune, et, pourquoi pas, converser avec quelques fantômes ou tableaux de sa connaissance. Mieux encore, pourquoi ne pas faire une partie d’échecs avec le baron sanglant ? Car après tout, il avait beau avoir été à Serdaigle, il n’en demeurait pas moins qu’il avait su capter les intérêts du fantôme des verts et argent. Ensuite, il se rendrait dans la fameuse forêt interdite, régler les affaires qu’il se devait de ne pas ignorer. Ce programme-ci lui paraissait bien plus enviable, comparé à ce que l’on lui avait proposé plus tôt dans la soirée : une sortie nocturne à Pré-au-Lard. Eut-il eu 17 ans qu’il aurait accepté avec joie, mais ce soir, la perspective lui paraissait bien fade.
Néanmoins, l’heure d’échapper au protocole professoral lui semble bien lointain, et le voilà engagé malgré lui dans une conversation encore simplette avec la soi-disant sexy bibliothécaire de Poudlard. Les élèves jasent, ne vous en déplaisent, et il fallait leur reconnaître une chose : ils savaient reconnaître une belle plante lorsqu’elle se présentait devant eux. Ardhen lui-même ne pouvait que confirmer les dires après tout : Bonnie Arton était délicieusement tentante, mais pas assez peut-être pour éveiller en lui la flamme d’un désir immuable. D’autant plus qu’il ne se souvenait pas d’elle, quand bien même lui avouait-elle le contraire. Ce n’était pas contre la belle, faut il le préciser, mais l’homme ne vouait plus grand intérêt à la gente féminine, ou en de rares occasions… Terriblement rare même. La dernière fois qu’il avait confié son cœur, on le lui avait piétiné devant l’autel sacré, bien peu pour lui l’idée de recommencer. Au mieux finirait-il par se marier par intérêt, histoire de faire plaisir à une famille au sang bleu quelconque, et pour trouver certainement une belle-mère qui saurait élever sa fille bien mieux que lui ne pouvait le faire. Cessons de rêver. Le jour où McNair se laisserait mettre la corde autour du cou n’était pas prêt d’arriver, pas plus que celui où une demoiselle parviendrait à l’obliger à s’ancrer entre ses cuisses, aussi brûlante soit-elle. Tu es un emmerdeur McNair.
Là n’est pas la question pourtant, et son regard se plante dans celui bien pétillant de la jeune femme, plus jeune que lui semble t’il en convenir. Peut-être par souci de ne pas la froisser, chercher dans les tréfonds de sa mémoire s’il n’a pas déjà rencontré la jeune femme, alors enfant à l’époque, mais rien qui ne l’interpelle, rien qui ne lui soit familier. Bah, qu’importe après tout, le passé aux oubliettes, privilégions le futur. Se forme alors une discussion, l’exaspérant intérieurement : ce n’est pas ce soir qu’il pourra courir dans les bois dangereux. « Oh j’aimerais mais malheureusement non. Je n’ai ni la sagesse, ni le savoir d’un professeur alors je me contente de mon petit rôle modeste de bibliothécaire. » Esquisse un simple mouvement de lèvres, sans interrompre le monologue de la jeune femme. « Cordelia Dolohov semble en tout cas miser beaucoup sur vous. Passer d’un bureau au ministère de la magie à une petite cabane dans le parc de Poudlard n’a pas du être une mince affaire, j’imagine. » Un sourcil qui se hausse, alors qu’il finit par réellement sourire. Il ne sait plus par où commencer, tant le monologue est long. Ah femmes bavardes ! « À vrai dire, j’ignore ce qu’avais Cordelia en tête, néanmoins, rassurez-vous, la cabane est loin d’être aussi petite et modeste qu’il n’y paraît. Vous n’aurez qu’à passer visiter les lieux un jour, à l’une de vos pauses pour exemple. » Oui, une pause, car trouver Ardhen le soir serait bien difficile, voire impossible. Quand bien même serait-il là qu’il n’ouvrirait sans doute pas la porte, plongé dans ses recherches, ou veillant les nuits où sa fille se trouve à Poudlard. Car ne rêvons pas, son obligation demeurait, malgré son déménagement impromptue. « Toutefois, je pense venir vous rendre visite bien assez tôt en votre sanctuaire, j’ai quelques petites choses à y faire. » Sans aucun mauvais jeu de mots, il pensait bien bibliothèque, et chercher des livres, draguer la jeune femme ? L’idée ne lui traversait pas même l’esprit en vérité.


C'est très pourri, pardon ¬¬
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Bonnie S. Arton
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MessageSujet: Re: NOBODY CAN RESIST ME, DEAL WITH IT ๕ FT. ARDHEN.   NOBODY CAN RESIST ME, DEAL WITH IT ๕ FT. ARDHEN. EmptyDim 19 Aoû - 19:22

๕ ONE WAY OR ANOTHER, I'M GONNA GET YOU ๕
Un regard. Un sourire. Un rire. Le comportement d’un être humain, sorcier ou moldu, en disait long sur les intentions du personnage, encore plus que les mots ou les paroles employées pour faire plier un interlocuteur. Certains se plaisaient à détourner les gestes d’une conversation pour tromper le public, dissimuler sa véritable nature, ce que Bonnie Arton ne pouvait s’empêcher de faire à chaque nouvelle rencontre. Il ne s’agissait pas là d’un mensonge perpétuel, loin de là. Juste de cacher à la cible potentielle des informations…Compromettantes. Mais au diable les élucubrations d’un soir, l’australienne était occupée. « A vrai dire, j’ignore ce qu’avait Cordelia en tête, néanmoins, rassurez-vous, la cabane est loin d’être aussi petite et modeste qu’il n’y paraît. Vous n’aurez qu’à passer visiter les lieux un jour, à l’une de vos pauses par exemple. » Le sourire éclatant qu’arborait la jeune femme ne semblait pas se dissiper au fur et à mesure que cette conversation impromptue avançait. Au contraire. Plus les secondes défilaient, plus Bonnie se sentait en confiance. Attirer ce cher monsieur McNair ne serait finalement qu’une formalité, une sorte de rite de passage contre lequel sa nature d’homme ne pourrait en aucun cas venir à son secours. Une nuit, une toute petite nuit et il deviendrait comme le reste de la gente masculine ; un objet formaté, préfabriqué pour répondre aux moindres exigences de cette grande dame que se croyait être Bonnie Arton. Pour preuve, il lui proposait déjà de « visiter » la petite cabane douillette et cosy du garde-chasse-homme-des-cavernes-oh-so-sexy en tout bien tout honneur. Simple visite de routine, naturellement. « Si les élèves me laissent prendre une pause. Ils peuvent être très envahissants », répondit-elle de cet air à la fois désinvolte et narquois. La jeune femme soulignait le caractère pénible de son travail ; peu de temps à accorder aux autres professeurs, des horaires de journée qui ne lui laissaient qu’une brève pause le temps du déjeuner, un regard constant sur les élèves et les crétins qui se plaisaient parfois à renverser les livres des étagères. Cependant, d’un autre côté, jouer les femmes occupées était l’un des principes fondamentaux lorsqu’il s’agissait d’attirer un homme dans ses filets. Si Bonnie répondait par l’affirmative à chacune des propositions qu’elle recevait, elle doublerait certainement son tableau de chasse et passerait encore plus pour une jeune femme se moquant tristement de sa vertu. D’où le besoin de retarder sa décision. « Toutefois, je pense venir vous rendre visite bien assez tôt en votre sanctuaire, j’ai quelques petites choses à y faire. » Un haussement de sourcil, alors que la brune se délectait d’entendre de telles paroles. Ainsi, son charme était tellement ravageur au point de faire succomber un bellâtre en si peu de temps ? Bonnie le savait déjà mais en avoir l’énième confirmation ne faisait que stimuler son ego de femme. Ses yeux, en entendant ces paroles pleines de promesse, observaient l’homme d’un regard dévorant, presque insistant. « Ce serait avec plaisir, naturellement. La bibliothèque ferme à dix-neuf heures tous les soirs mais je peux éventuellement faire une exception pour quelques collègues. Certains livres, interdits aux élèves, intéressent beaucoup de professeurs. » Et oui, Bonnie Sydney Arton donnait aussi dans l’illégal. Après les nuits d’amour payantes, elle se plaisait à faire passer quelques ouvrages à sensation auprès de ses collègues, féminins comme masculins. Le dernier livre à la mode, d’une certaine Aloysia Robertus, trouvait un grand nombre de lectrices acharnées. Le style d’écriture, très fluide, très doux et l’histoire, ô combien passionnante, transportait ces demoiselles en mal d’amour. (Note de la joueuse : le dit livre en question, Fifty Shades of Wolfsbane raconte l’histoire d’un sorcier sang-pur extrêmement riche initiant aux plaisirs de la vie une jeune née-moldue travaillant en tant qu’infirmière à Sainte Mangouste. Livre déconseillé aux moins de vingt-deux ans, bien évidemment.) A côté de ce roman à succès se tenaient d’autres œuvres, plus ou moins obscures, qui intéressaient les mages les plus cultivés mais dont il aurait été périlleux de confier à de jeunes sorciers encore influençables. Alors, afin de ne pas éveiller de soupçons, certains membres du corps enseignant se faufilaient dans les rayons de la réserve jusque tard le soir, sous le regard bienveillant d’une Bonnie mutine. « Miss Arton, que diriez-vous d’un petit débat autour d’une Bièreaubeurre aux Trois Balais ? Deverill, Celestine et moi allons y faire un tour après le repas. » Une voix masculine la sortit de ses pensées. Terminé Fifty Shades of Wolfsbane, ce cher Horace, professeur d’études des runes, la conviait à l’une de leurs petites balades nocturnes un brin trop joyeuses pour des adultes responsables. Un regard en direction d’Ardhen McNair puis Horace MacAshley et la jeune femme gratifia ses deux interlocuteurs d’un sourire mi-gêné, mi-radieux. Ce n’était vraiment pas le moment pour dévoiler la véritable nature de la jeune Arton à sa future proie. « Quelle délicate attention Horace mais je vais rester ici, responsabilités obligent. Ce cher Evan Rosier s’est amusé à déranger les livres du rayon métamorphose, livres que je dois remettre à leur place. » Oh, pauvre Bonnie, consignée à ranger la bibliothèque dérangée par l’un de ces élèves qui la faisait tourner en bourrique. Peut être que ce cher Ardhen prendrait notre australienne préférée en pitié et l’aiderait dans cette petite tâche nocturne ? Demoiselle en détresse oblige. Surtout quand la demoiselle en question ne se servait que d’une excuse bateau pour éviter que son ennemi ne la démasque.
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F. Ardhen McNair
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MessageSujet: Re: NOBODY CAN RESIST ME, DEAL WITH IT ๕ FT. ARDHEN.   NOBODY CAN RESIST ME, DEAL WITH IT ๕ FT. ARDHEN. EmptyDim 26 Aoû - 15:58

Finalement, et ce, malgré tout ce qu’il pouvait penser, se lier avec cette jeune femme, d’une façon ou d’une autre, n’était peut-être pas une si mauvaise idée. Lui qui passait déjà pour le célibataire endurcie de service, ne pouvait décemment pas passer de surcroit pour un loup solitaire incapable de rejoindre une meute quelconque. Et pourtant, malgré lui, la chose l’ennuyait, comme si, revenir en ce lieu connu était bénéfique, mais que sans son entourage, ne servait finalement à rien. Et pourtant, malgré son manque de souvenir la délicieuse jeune femme prétendait avoir fait partie de son passé, autant en profiter un peu. D’autant plus qu’elle était adorable, mignonne avec son air espiègle, ce petit regard pétillant… Mais elle ne l’attirait pas, peut-être pas encore, sans doute jamais. La femme était un fléau à ses yeux, la créature pêcheresse, la garce aux multiples visages, capable de vous faire croire qu’elle vous aime, pour mieux vous planter un couteau dans le dos dans la minute suivante. Il s’était bien juré de ne jamais plus craquer pour les beaux yeux d’une femme, mais malgré ses efforts, il avait finit par succomber au bout de deux années de sombre paix. A ses yeux de biches, son sourire lumineux, cette interrogation permanente sur les traits de son visage. Un mystère, une énigme à déchiffrer du bout des lèvres, un sourire se forgeant sur ses lèvres masculines à la simple évocation de la pensée érotique. Il n’avait pas même put lui dire au revoir la dernière fois. La mimique demeure, pendant qu’il se reconcentre sur la conversation, ce ne serait guère poli d’ignorer la brunette devant ses yeux. D’ailleurs, eut-il été l’ancien Ardhen, celui d’autrefois, il l’aurait sans aucun doute jugée comme la parfaite maitresse, la délicieuse amante à retrouver une fois la journée achevée, glissant des baisers sur sa nuque tout en écartant ses cheveux bruns du bout des doigts. Oui, le genre de femme que l’on plaque contre un mur avant de glisser contre elle. Le genre de femme qui devient rapidement accro à la douceur bestiale de son amant. Malheureusement pour elle, il y avait bien longtemps qu’il n’était plus du genre à s’insinuer entre les cuisses d’une femme pour le seul plaisir de sentir cette dernière vibrer de tout son être sous ses assauts. « Si les élèves me laissent prendre une pause. Ils peuvent être très envahissants. » Un signe de tête entendu naturellement, tandis qu’il imagine déjà la pauvre Cendrillon de bibliothèque courir après les étudiants de l’école. Oh non, vu son air enjoué, elle ne devait certainement pas être comme l’affreuse Mme Dweelish, sortant bec et ongles si une feuille de ses précieux livres était cornée. A moins qu’elle ne soit pire au fond. « N’hésitez pas à prétexter une remise à neuf de la bibliothèque en ce cas. Si mes souvenirs sont bons, il me semble que l’ancienne détentrice du titre le faisait tous les samedis pour pouvoir aller jouer au croquet. » Impatient de la voir pénétrer en sa demeure ? Nullement, seulement compatissant en fin de compte. Une paire de jambes interminables comme les siennes se doit de se reposer de temps à autres après tout. Par ailleurs, comment une jeune femme de son genre occupait-elle ses journées ou même son temps libre ? D’ordinaire, les bibliothécaires sont vieilles et revêches, le genre que l’on ne voudrait pas côtoyer après une journée de travail… que l’on ne PEUT d’ailleurs PAS côtoyer puisque ces dernières rejoignent bien rapidement leurs appartements. Mieux valait espérer que la jeune femme n’était pas de cette trempe, ou il mourrait bien vite étouffé par sa surprise. En bon aveugle qu’il est, jure de passer un jour, ignore le regard dévorant, laissant seulement son regard se planter dans le sien, son cerveau enregistrant les informations qu’elle daignait naturellement lui offrir. « Ce serait avec plaisir, naturellement, la bibliothèque ferme à dix-neuf heures tous les soirs mais je peux éventuellement faire une exceptions pour quelques collègues. Certains livres, interdits aux élèves, intéressent beaucoup de professeurs. » Ah oui, les fameux livres de la réserve, ceux-là même auxquels il n’avait jamais put avoir accès durant toute sa scolarité. Il s’en frottait les mains d’avance. A lui les lectures interdites d’autrefois ! (ndlj : car non, Ardhen ne lit pas les livres pour sorcières en manque d’amour.) Toutefois, ne put pas même avoir le temps de répondre à la jeune femme, que déjà l’un des professeurs venait perturber la conversation. « Miss Arton, que diriez-vous d’un petit débat autour d’une Bierraubeurre aux Trois-Balais ? Deverill, Celestine et moi allons y faire un tour après le repas. » Haussement de sourcil. Etait-on déjà en train de l’ignorer ? Et l’on venait s’étonner qu’il préfère se perdre dans la forêt interdite que de se mêler au commun des mortels. Quand bien même MacAshley lui aurait proposé la même, l’aurait-il décliné de toute manière. Il avait bien d’autres choses en tête ce soir. « Quelle délicate attention Horace mais je vais rester ici, responsabilités obligent. Ce cher Evan Rosier s’est amusé à déranger les livres du rayon métamorphose, livres que je dois remettre à leur place. » Un rire profond, gravé dans sa gorge, et ne franchissant pas même ses lèvres. Il n’avait pas encore put se familiariser avec les étudiants de l’école, arrivant seulement, néanmoins, pouvait déjà noter dans un recoin de sa mémoire que Rosier était à surveiller. Comme tant d’autres en fin de compte. Personne ici n’était enfant de cœur. « Voilà qui n’est pas de chance. » laissa t’il entendre, sans se départir de son air taquin. Chacun ses responsabilités après tout. Lui même devait se rendre dans la forêt interdite après tout, mais pour cela… « Si cela vous arrange, je peux vous prêter une ou deux heures de mon temps, j’ai de toute manière, quelque chose à vérifier dans votre sanctuaire. Autant le faire maintenant. »
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Bonnie S. Arton
Bonnie S. Arton

Personnel de l'école


PRENOM/PSEUDO : dripping alchemy.
CREDITS : mine (avatar), tumblr (gif)
PARCHEMINS : 70
PROFESSION : bibliothécaire depuis le début de l'année scolaire. Bien qu'enthousiaste au début, elle s'est vite aperçu que ce métier ne lui apporterait rien aussi bien sur le plan financier qu'intellectuel. Finalement, elle gagnait plus en vendant ses charmes à de riches sorciers.
ICI DEPUIS : 31/07/2012

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MessageSujet: Re: NOBODY CAN RESIST ME, DEAL WITH IT ๕ FT. ARDHEN.   NOBODY CAN RESIST ME, DEAL WITH IT ๕ FT. ARDHEN. EmptyLun 27 Aoû - 12:59

๕ ONE WAY OR ANOTHER, I'M GONNA GET YOU ๕
Ô pauvre Bonnie, submergée par le travail rébarbatif d’une bibliothécaire, ô pauvre Bonnie, devant subir les interrogations perpétuelles de ces élèves maléfiques ; certains désireux de connaître le livre qui résoudrait leurs problèmes, d’autres d’entendre la voix flutée et l’accent si atypique de cette venimeuse succube. Elle travaillait tellement, nuit et jour, avec tant d’acharnement qu— Quoi ? Bon d’accord, beaucoup de cinéma pour rien. « N’hésitez pas à prétexter une remise à neuf de la bibliothèque en ce cas. Si mes souvenirs sont bons, il me semble que l’ancienne détentrice du titre le faisait tous les samedis pour pouvoir aller jouer au croquet. » Faisait-il référence à cette chère Mrs Dweelish, la vieille fille à la main de fer qui avait régné sur ce qu’elle baptisait l’institution colossale de Poudlard ? Oh oui, cela y ressemblait bien. Un énième point commun, voilà qui facilitait bien la tâche de notre Arton nationale. « Mrs Dweelish, c’est ça ? Oh par la barbe de Merlin, je me souviens de ses crises qu’elle piquait si on daignait lui rendre un livre avec un grain de poussière dessus ! Elle cachait bien son jeu en tout cas, moi qui croyais qu’elle donnait des conférences chez Fleury et Bott le samedi. » Un rire cristallin s’échappa de ses fines lèvres tandis que sa main gauche vint se perdre momentanément dans la masse de cheveux bruns avant de reprendre sa place sur la table. Ah, qu’elle se souvenait avec plaisir de ce temps où la chère Mrs Dweelish faisait les frais de ses plaisanteries de mauvais goût en compagnie de ses camarades Serpentards, juste pour attirer leurs beaux yeux et ainsi leur faire oublier la nature de son sang. Sang-de-bourbe. On ne lui avait jamais balancé l’insulte à la figure mais la jeune femme était persuadée que le mot avait fusé lors de conversations à son égard aux côtés de termes pas toujours flatteurs. A cette pensée, Bonnie esquissa un bref signe de tête et se concentra de nouveau sur son interlocuteur, son regard aussi dévorant que les flammes d’un désir ardent. Pourtant, lui restait de marbre et se contentait de l’écouter sagement blablater à propos des fameux livres interdits de la pièce maîtresse qu’était la Réserve. Allons bon monsieur McNair, le suppliait intérieurement la brune, c’était le moment de jouer un peu, d’oublier les convenances le temps d’un soir, n’est-ce pas ? Hmm. Non, en fin de compte. Mieux valait cuisiner Ardhen à petit feu et ne pas succomber dès la minute où ils se retrouveraient à deux dans un endroit désert. Mais alors que la conversation commençait à être engagée entre les deux jeunes gens, Horace MacAshley vint proposer une petite soirée beuverie à la jeune femme, soirée qu’elle refusa le plus naturellement du monde en stipulant qu’une montagne de livres en désordre l’attendait. Si seulement c’était vrai. « Voilà qui n’est pas de chance », commença l’homme alors que Bonnie haussait ses épaules, un sourire innocent arborant son visage, Si cela vous arrange, je peux vous prêter une ou deux heures de mon temps, j’ai de toute manière, quelque chose à vérifier dans votre sanctuaire. Autant le faire maintenant. » Elle inclina légèrement la tête, agréablement surprise par une telle déclaration et se délectait déjà d’avoir le garde-chasse à sa botte. La technique de la demoiselle en détresse, en tout cas, fonctionnait à merveille. Sa tante lui avait toujours dit qu’un homme se sentait puissant lorsqu’il venait en aide à une jeune femme submergée par le désespoir, tel un prince charmant venant au secours de sa belle. Sauf que dans la version bêta du conte moldu des Arton-Hawkins, la princesse couchait seulement avec le prince, prince jeté dès le lendemain matin, sitôt remplacé par un autre le surlendemain. Mais sa joie fut de courte durée dès lors que Bonnie se remémora un détail crucial : Rosier n’avait pas mis la bibliothèque en désordre. Il fallait trouver une solution…Et vite, au risque de passer pour une cruche ou une tarée. « Et bien, je ne vais pas dire non. Autant faire ça à deux, ça ira plus vite et vous aurez tout le loisir de consulter les ouvrages qui vous intéressent. Allons-y. » Bien évidemment. La réponse était prévisible. Cependant, ne vous méprenez pas : Bonnie n’était pas suicidaire au point de risquer de passer pour une idiote ou une schizophrène échappée d’Azkaban. Du coin de l’œil, alors qu’elle se redressait, elle observait les derniers élèves encore présents dans la Grande Salle. Parmi eux se tenait un certain Hamilton que l’australienne avait déjà réprimandé pour l’avoir sifflée à son passage dans la bibliothèque. Il était temps de se racheter mon cher, pensait-elle intérieurement, sa délicieuse idée germant dans sa petite tête brune. Elle profita du moment où monsieur McNair se redressait à son tour pour faire tomber sa baguette magique sous la table dans la plus grande discrétion. Le bruit fut couvert par les discussions des derniers professeurs encore attablés tandis que Bonnie s’éloignait de l’endroit en compagnie du garde-chasse. Ce ne fut que lorsqu’ils arrivèrent en haut des escaliers pour rejoindre les étages que la jeune femme prit une expression horrifiée. « Quelle étourdie, j’ai laissé ma baguette dans la Grande Salle ! Excusez-moi, je reviens. » Et elle dévala les escaliers de ce pas léger qui lui était si propre avant de s’engouffrer de nouveau dans la pièce reine de Poudlard. Rapidement, elle retrouva facilement l’outil et, alors qu’elle s’apprêtait à sortir, se saisit du poignet du dénommé Hamilton qu’elle rapprocha d’elle pour éviter qu’un petit curieux n’entende la discussion. « Hamilton, vous continuez à me harceler sexuellement et je vous dénonce. » « Mais j’ai jam— » « Vous avez deux minutes pour me mettre un bazar sans nom, avec ou sans magie, dans le rayon métamorphose de la bibliothèque. Sans ça, j’irais me plaindre de votre comportement au professeur Dumbeldore. » Une pause alors que l’élève la dévisageait d’une curieuse façon. « Bien. C’est comme si c’était fait. » Et elle sortit de nouveau pour rejoindre McNair en haut des escaliers. Sa baguette en main, elle arriva à la hauteur de son interlocuteur, essoufflée. « Comment peut-on oublier un objet pareil après tout ce temps ? Enfin bref, nous pouvons y aller. »
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