Olive you - Remus

**ICI DEPUIS** : 04/06/2012

Olive you and everything you do

What two words can mean

afraid to say the other three

Les cours avaient commencé depuis deux semaines et j’avais déjà la tête dans les devoirs. Si on parlait des BUSEs et des ASPICs comme la fin de votre vie sociale, c’est qu’on ne parlait jamais des plus hautes études. J’avais l’impression que je passais la majorité de mon temps à faire mes devoirs et aller en cours. Si je ne m’obligeais pas à prendre du temps de libre, je passerais ma vie dans les bouquins. Merlin que je m’ennuyais du temps où faire un parchemin ne prenait qu’une heure et que l’on avait nos soirées pour marcher dans le parc, rire des blagues des maraudeurs et faire des parties d’échecs infinies. Maintenant, si ce n’était du club, je ne sortirais plus jamais mon échiquier pour le simple but de tuer du temps avec mes amies. Il était tôt dans la soirée et après avoir rapidement mangé dans la Grande-Salle j’étais partie à la bibliothèque faire les trois rouleaux de parchemin pour mon cours de Gestion et comptabilité. Heureuse d’avoir fini enfin ces satanés calcul, je m’autorisais une pause, me disant que mon analyse du procès de Droit des confections de chaudron n’était du que dans trois jours. J’avais le temps demain, vu l’unique cours de sortilège que j’avais en après-midi. Oui. Ce soir je méritais du repos. Rangeant mes cahier, je pris deux nouveau parchemin et je m’appliquai pour écrire un mot rassurant, histoire de dire à ma mère que j’étais en vie à Poudlard et que tout allais pour le meilleur des mondes malgré la menace extérieur qui l’inquiétait tant. Puis j’écris une seconde lettre à mon jeune frère, lui demandant comment son retour à l’école avait été et si ses problèmes avec sa copine s’étaient réglés et qu’il avait appliqué mes conseils –prodigué à Noël-. Je n’avais pas trop aimer cette fille, elle prenait mon frère un peu trop pour acquis et c’est à peine si elle n’avait pas fait une crise car il ne lui avait pas acheté le collier qu’elle voulait. Bref. Que des nouvelles. Ensuite je me réajusté selon les réponses. Contente, je montai à la volière où je pris deux hiboux de l’école qui partirent d’un battement d’aile dans les airs. Après les avoirs regarder disparaitre dans l’horizon, j’eu un petit sourire amusé me rappelant que ma dernière visite m’avait provoqué une si grande crise qu’un préfet de Serdaigle m’avait emmené à l’infirmerie. Mais si on pouvait avoir du positif dans cette situation, je m’étais fait un ami avec Franck Longdubat.

Je descendis donc dans le corridor pour me rendre dans la salle commune, histoire de voir si mes amies étaient parties espionner leur nouveau béguin dans la salle commune comme prévue ou si elles avaient décidé de faire quelque chose de plus constructif. La salle était pratiquement vide, normal vu l’heure. Vu le couvre-feu, les élèves s’arrangeait le plus souvent pour être un max à l’extérieur de leur maison. Mes amies absente, je montai donc dans mon dortoir pour les trouver à rigoler et s’amuser à se faire les ongles et se maquiller. Je me joignis à elles, me gavant des derniers potins qui me passèrent dix pieds par la tête mais qui au moins enlevaient le stress d’une soirée d’étude. Le couvre-feu arriva alors que j’étais coiffée, maquillée et mis a mon plus beau par des filles qui trouvaient que je passais trop peu de temps devant le miroir le matin. J’avais beau me maquiller chaque matin, elles semblaient croire que de ne passer que vingt minutes à se préparer par matin était trop peu. Nous décidâmes de descendre pour aller dans la salle commune, histoire qu’elles draguent un peu et de nous changer d’histoire. C’est alors que je vis Sandy me pointer le coin d’une pièce où il y avait un homme. Mon cœur manqua un bond alors que je vis celui qui m’attirait depuis maintenant deux ans. Remus Lupin. C’est son écoute qui m’avait fait charmer et son humour qui m’avait fait craquer. Mais je ne semblais pas l’intéresser. Je n’avais jamais osé rien dire. Mais selon mes amies, ce soir c’était le grand soir. Elles me poussèrent dans sa direction ce qui eu pour résultat que j’échappai le livre que j’avais apporté au sol devant lui. Rouge comme une pivoine, je le ramai. «Désoler » balbutiais-je mal à l’aise, essayant de ne pas entendre mes amies rire en s’éloignant plus loin dans la pièce. «Comment ça va?» Il avait l’air fatigué. Quoi que ce n’était pas nouveau. Depuis que je le connaissais il avait toujours eu cet air.

**ICI DEPUIS** : 21/05/2012

La journée s’était déroulée sans le moindre problème. Aucun incident notable durant celle-ci, rien qui ne mérite mention en tout cas. Oui, tu avais éclaté de rire lorsqu’un élève de Serdaigle avait vu sa peau devenir verte en avalant son jus de citrouille. Mais en dehors de cet évènement pour le moins inhabituel, il n’y avait rien eu de particulier à signaler concernant la journée que tu venais de passer. Banale, calme. Pour la première fois depuis longtemps – l’école était bien trop agitée depuis ces attentats. Un peu de tranquillité ne faisait pas de mal de temps à autre. Sans compter que la pleine lune approchait à grand pas et que, par conséquent, tu avais besoin de repos. La soirée que tu avais prévue était toute aussi calme ; tu avais vingt centimètres de parchemin à rendre sur les propriétés du felix felicis pour le lendemain matin et tu ne t’y étais toujours pas mis. Tu avais quelques heures pour t’assurer d’écrire un bon devoir pour Slughorn et tu décidais de t’y mettre dès que tu fus remonté dans la salle commune, après le repas, refusant l’invitation de tes amis, qui avaient l’intention d’aller faire un petit tour hors de leur dortoir ce soir-là. Toi, tu pris place dans un coin de la salle commune, afin de te concentrer sur ton sujet d’étude, dont vous aviez vaguement parlé au cours de la semaine précédente. Pour ce faire, tu t’aidais de ton manuel de potion ainsi que des deux-trois trucs que tu avais retenu dans le discours de votre professeur. Tu avançais plutôt bien, tu avais un bon rythme mais un bruit attira ton attention. Une jeune fille de ton âge, blond, venait de laisser tomber son livre devant toi et se baissait pour le ramasser. Marvel Grey, que tu connaissais vaguement. Elle était sortie avec Sirius et vous aviez sympathisé. Rien de plus. Derrière elle, tu remarquas un groupe de filles, hilares. Les amies de Marvel, peut-être ? Tu n’en savais rien. Tu ne savais pas avec qui elle traînait en fait. Tu n’y avais jamais vraiment prêté attention. « Désoler » Tu lui adresses un léger sourire, tout en tentant de te retrouver cette phrase que tu avais à l’esprit avant qu’elle ne t’interrompe. Mais tu n’y arrivais pas. Tant pis, ça finirait bien par te revenir. « C’est pas grave. » Un nouveau sourire et tu replongeais dans ton devoir, bien décidé à en finir au plus vite avec ce devoir – pourquoi diable ne t’y étais-tu pas pris plus tôt ? Bonne question. Tu n’avais pas vu la semaine défiler, tu n’avais pas eu le temps – ni l’envie d’ailleurs, tu l’avouais – de le faire plus tôt. Cependant, ta camarade semblait ne pas en avoir fini avec toi : « Comment ça va? » Tu te décidas donc à poser ta plume et à lever les yeux vers la blondinette, l’invitant d’un geste à s’asseoir en face de toi – puisqu’apparemment, elle n’avait pas l’air de se décider à partir de sitôt. « Ca va bien, merci. Un peu fatigué. Et toi, comment vas-tu ? » Tu fermes ton livre, tu roules ton morceau de parchemin. Tu continueras ton travail plus tard, c’était sur la demoiselle que tu allais te concentrer dès à présent. Tu poussas tes affaires dans un coin de la table, posas ta plume au sommet de tes livres, avant de relever les yeux vers Marvel : « Tu voulais me dire quelque chose de spécial ? » C’était en tout cas l’impression qu’elle dégageait. Tu t'inquiétais un peu pour elle, à vrai dire. Elle semblait malade avec ses joues rouges. Ou mal à l’aise ? Cette idée ne t’effleura même pas l’esprit – tu ne pensais jamais à ce genre de possibilité, tu ne voyais jamais ce qui, pourtant, était tellement évident.

**ICI DEPUIS** : 04/06/2012

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Je me trouvais ridicule. Bredouillante devant l’homme de mes rêves au son échos de mes amies qui riait. Bien que tout le monde dans la salle était occupé et ne s’intéressait pas à nous j’avais l’impression que des centaines de yeux me regardaient dans l’attente de tout dire. Mais je savais que c’était faux. Que ce n’était que les yeux gris du préfet devant moi qui me tétanisait et me rendait si frissonnante. Depuis que je le connaissais j’avais toujours trouvé les yeux de Remus comme son plus bel atout. Mais à l’époque je n’avais pas ce point dans le ventre quand je le regardais, ni cette envie de découvrir le gout de ses lèvres, la chaleur de sa peau, la douceur de ses cheveux. Des maraudeurs, Remus était le plus discrets mais selon moi il était plus charmant que James et Sirius. Étrange pensée venant de la fille qui avait autre fois été la copine de Black. Mais Sirius avait un magnétisme animal, Remus avait du charme. Deux chose différentes selon moi. Et après avoir aimé Sirius je comprenais pourquoi mon cœur choisais Remus. Car au final, il était plus sage, plus tranquille, plus compréhensif. J’avais besoin de quelqu’un comme ça et non de quelqu’un qui embête les autres pour s’amuser. Mais rendu à ce point, ce n’était plus important. Mon histoire avec Sirius datait d’il y a longtemps et je ne regrettais rien. Mis à part de n’avoir jamais réussis à avouer le vrai pourquoi de ma rupture. Je me sentais horrible de dire a mon copain que j’étais tombée amoureuse de son ami. Et encore aujourd’hui, je me retenais de déclarer ma flamme à Remus pour cette même raison; je n’avais pas envie d’être étiquette comme une de ces filles pendue au cou des Maraudeurs, n’aimant que leur célébrité à l’école. Non, au contraire même. Mais je me doutais bien que je ne pouvais pas rester là à le regarder sans rien dire. Surtout avec mes amies qui ne tolérerait pas que je ne me lance pas. Cette fois pas d’échappatoire.

Je devais avoir l’air d’une belle buse à le regarder sans parler puisqu’il ferma ses cahiers et me demanda si je voulais lui poser une question. Encore plus rouge qu’au début je tentais de retrouver l’usage de la parole. «oh… non non ne range pas ton devoir je…» Bon sang, je perdais tous mes moyens. Et alors que mon cœur battait encore plus rapidement je me repris, m’éclaircissant la voix. «Je voulais euh…. Ça ne sera pas long» Je lui fis un petit sourire gêner et glissai une de mes mèches de cheveux derrière mon oreille. Aller Marvel. C’est maintenant ou jamais. Il avait toute son attention sur toi (Ho bon sang!) et il fallait lui demander ce qui te brulait de lui dire depuis le début du retour en classe. «Il… il y a un bal. Tu en as surement entendu parler. Pour les victimes de l’attentat. Et comme c’est une des rares sortie que Dohlov nous autorise…» Plus je parlais moins je trouvais mon idée bonne. «je..» Bon sang, tu as déjà eu des copains, pourquoi n’arrives-tu pas à t’exprimer. Après une baffe mentale, je mis enfin en mot ce que je voulais dire. «Bah, voudrais-tu venir avec moi? Ça…ca pourait être sympa.» Je n’arrivais plus à tenir la profondeur de ses yeux et je me mis à scrutter le tapis bourgogne de la salle commune. Je devais rivaliser avec cette couleur en ce moment. Je serrai mon livre près de moi, comme une enfant prise en faute. «Je… bah si ça te dis han c’est..euh… voila quoi. J’aimerais bien passer du temps avec toi.» Je relevai vers lui un regard timide et amoureux. C’était nul comme demande, mais ce type me désarçonnait sans même ouvrir a bouche.

**ICI DEPUIS** : 21/05/2012

Comme Marvel continuait de te fixer d’un air insistant, tu te décidais à ranger tes affaires le temps de parler avec elle – tu aurais bien le temps de t’occuper de ton devoir plus tard. Tu tentais tant bien que mal d’oublier cette histoire de felix felicis afin de te concentrer sur la demoiselle qui te faisait face. «oh… non non ne range pas ton devoir je…» Trop tard, tu avais déjà repoussé tes affaires dans un coin de la table. Marvel ne finit pas sa phrase, mais elle reprit son souffle pour se lancer. Elle se comportait bizarrement. Différemment de d’habitude. Et tu ne pouvais t’empêcher de froncer les sourcils en l’observant, te demandant ce qui pouvait bien provoquer une telle réaction de sa part. «Je voulais euh…. Ça ne sera pas long» Tu acquiesces, puis elle te sourit alors que tu l’observais, essayant de deviner ce dont elle voulait de parler. D’un regard, tu essayais de l’encourager à poursuivre puisque – pour une raison qui t’étais inconnue – la demoiselle semblait gênée, mal à l’aise. « Oui ? » «Il… il y a un bal. Tu en as surement entendu parler. Pour les victimes de l’attentat. Et comme c’est une des rares sortie que Dohlov nous autorise…» Tu en avais effectivement entendu parler. Plus que ça même. La gazette du sorcier mentionnait cet événement presque quotidiennement et tu entendais parfois cette histoire de gala dans les couloirs entre deux cours. Un grand événement, une commémoration pour les victimes de l’attentat du dix-sept décembre dernier. Tu ne connaissais aucune des victimes, pas personnellement du moins. Tu ne t’y sentirais pas à ta place, tu le savais. «Bah, voudrais-tu venir avec moi? Ça…ca pourait être sympa.» Oh. Alors là. Autant dire tout de suite que ne t’y attendais pas. Une invitation à sortir de la part de Marvel ? De la part de l’ex copine de l’un de tes meilleurs amis. La situation était... étrange. C’était le cas de le dire. Et tu ressentais un certain malaise alors que tu continuais d’observer ta camarade, encore étonné par sa proposition. Tu ne pensais pas aller à ce gala, l’idée ne t’avait jamais traversé l’esprit. Et si tu avais pensé y aller, ce n’était pas avec la blondinette, mais avec une autre demoiselle, originaire des contrées de l’est. «Je… bah si ça te dis han c’est..euh… voila quoi. J’aimerais bien passer du temps avec toi.» Passer du temps avec toi. Si tu n’étais pas si naïf, tu aurais sans doute compris ce que la demoiselle insinuait, mais ce n’était là pas le cas. Tu étais peu doué dans ce genre de domaine et une fois de plus, le fait que tu ne comprennes pas la situation le prouvait. À moins que... Non, cette idée te traversa l’esprit l’espace d’une seconde, mais tu n’arrivais pas à y croire. Marvel et toi n’étiez qu’amis, rien de plus – et encore, ami était un bien grand mot pour décrire votre relation. Quoi qu’il en soit, tu ne l’avais jamais vue autrement. « Je suis désolé. Je ne comptais pas aller au bal. » Tu esquissas un sourire, sincèrement désolé, avant de poursuivre : « Tu dois bien avoir des prétendants, non ? Demande à l’un d’entre eux de t’accompagner. Passer ta soirée avec un ami tel que moi serait mortellement ennuyeux. » Et s’il y avait un sous-entendu derrière la proposition de la jeune Gryffondor ? Non. Tu ne voulais pas y croire. Tu n’étais pas à l’aise dans ce genre d’entreprise et tu détestais avoir à dire ce genre de chose, à mettre un râteau - heureusement pour toi, tu étais loin d’être populaire et tu n’avais que rarement du refouler quelqu’un.

**ICI DEPUIS** : 04/06/2012

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La surprise dans son visage était visible. Ce qui me rendis si mal. Bon sang j’avais totalement l’air idiot en ce moment. Et ce n’était pas mon habitude. J’avais le tours avec les garçons. Mais Remus était le seul à me faire cet effet, à me rendre si incapable de faire quoi que se soit de logique. Comme si mon cerveau s’éteignait au son de sa voix. Ce type n’était pas le plus beau des hommes, mais son charme me rendait totalement folle. Je me contre fichais de ses cernes ou sa peau tailladé d’étrange cicatrice. C’était lui, sa personnalité, qui m’attirait et ce depuis des années. C’était le moment ou jamais. Je sentais le regard de mes amies me bruler la nuque. Je ne devais pas regarder. Les regarder. Je me concentrai sur lui, sur ses traits surpris. Tout ce qui comptait en ce moment, c’était Remus Lupin. Comme il m’obnubilait. Sa réponse effaça légèrement mon sourire. J’étais légèrement déçue, il ne voulait pas y aller. Quoi que j’aurais du le voir venir. De ce que je connaissais de lui, il n’était pas trop du genre fête et party. Je me pinçai les lèvres essayant de ne pas montrer ma déception. J’hochai la tête et forçai un sourire. J’avais beau m’y attendre, l’entendre dire qu’il refusait en quelque sorte mon invitation était difficile. Mon cœur se serra. Je tombai alors de haut –mais alors là de TRES haut- à entendre sa dernière phrase. En fait c’était un mot. Qui raisonnait en moi comme s’il avait crier dans la salle commune.

Ami.

Bon sang que ça faisait mal. Alors que Ludo se moquait toujours de moi car mon attirance pour Remus était si apparente, lui ne voyait rien. «Okay» dis-je, incapable de parler plus. J’étais triste et déçue, je ne pouvais pas le cacher. Et s’il ne comprenait pas, eh bien qu’il ait se faire voir! J’en avais marre! Marre de l’aimer en secret! D’espéré que nos quelques discutions se tournent en aveux de sentiment communs. J’en avais marre de me sentir triste chaque fois que je le voyais parler à une autre. J’avais mal. Je commençais à souffrir. Était-ce trop demander d’être aimé. Ne serait-ce qu’un peu. Non pas pour une aventure d’une nuit, mais l’amour avec un grand A. S’il vous plait… quelqu’un… Pas quelqu’un….Remus. C’était lui que je voulais. Je m’étais relever, prête à partir mais je fini par comprendre que c’était maintenant ou jamais. Je ne supporait plus cette attente, je devais lui dire. Je me retournai donc vers lui, me plongeant des yeux magnfique yeux et lançais-je d’un coup :«Je t’aime Remus.» Voilà, c’était dit. Et je ne me sentais pas mieux. Au contraire. «Depuis longtemps. » C’était de pire en pire. J’avais oublié le reste de la salle je ne voyais que lui. Il était tout pour moi. «Le bal c’était simplement une excuse pour passer du temps avec toi. Pour être avec toi. Car tu me plait…voila» Ma voix s’était éteinte à la fin alors que je baissai les yeux. La bal était maintenant dans son camp

**ICI DEPUIS** : 21/05/2012

L’atmosphère avait changé. Du moins, c’était ce que tu ressentais. Il y avait quelque chose de différent dans l’air, entre toi et ta camarade. Comme si tu avais dit quelque chose qu’il ne fallait pas. Comme si tu avais dit quelque chose que Marvel aurait préféré ne pas entendre. Une lueur anima le regard de la rouge-et-or, qui leva les yeux pour les plonger dans les tiens. Un je-ne-sais-quoi que tu n’avais jamais vu en elle. De la détermination ? Peut-être. Quelque chose comme ça. « Je t’aime Remus. » Pardon ? La surprise pouvait se lire sur tes traits lorsqu’elle prononça ses quelques mots. Marvel, amoureuse de toi ? Tu n’y croyais pas, tu n’avais jamais voulu y croire. À moins que tu ais préféré te voiler la face durant tout ce temps parce que tu ne voyais pas la demoiselle – et tu ne la verrais jamais – comme tel. Tu n’en savais rien, mais sa déclaration te prenait tout de même au dépourvu. Marvel, qui était sortie avec Sirius. Marvel, que tu avais réconforté un soir, alors qu’elle n’allait pas bien. Maintenant qu’elle te le disait de but en blanc, il y avait effectivement quelques signes qui montraient que... mais ces signes-là, tu ne les avais jamais aperçus avant ce soir. « Depuis longtemps. » En plus. La situation te mettait de plus en plus mal à l’aise. Tu ne savais pas quoi dire, tu ne savais pas quoi faire. Tu aurais aimé ne pas avoir compris ce que la demoiselle t’annonçait mais tu savais que ce n’était pas le cas ; tu ne pouvais pas te tromper sur la signification des paroles de la Gryffondor. « Le bal c’était simplement une excuse pour passer du temps avec toi. Pour être avec toi. Car tu me plait…voila » Tes yeux étaient baissés, fixés sur ta plume qui traînait sur la table. Un écho dans ta tête, qui répétait ses derniers mots. Marvel n’était pas moche. Disons que... ce n’était pas ton style. Et elle était gentille mais... non. Elle et toi, ce n’était pas possible. Ca ne le serait jamais. Tu levas à nouveau les yeux vers elle, tu essayais de fixer son regard mais tu devais rapidement te rendre à l’évidence : c’était impossible. Marvel continuait à fixer le sol. « Je suis désolé. » Tu marquais une pause, comme pour la laisser digérer la nouvelle. Tu avais été suffisamment clair. On ne s’excusait pas pour rien, on s’excusait parce qu’on ne pouvait répondre aux sentiments d’autrui. Tu étais mal à l’aise ; tu ne savais plus où te mettre. Dire que tu détestais ce genre de situation ne serait qu’un pâle euphémisme. « Nous sommes amis, Marvel. » Tu marquas une pause et tu baissas les yeux ; tu n’arrivais plus à regarder la demoiselle qui te faisait face. La nouvelle serait sans doute difficile à encaisser et tu redoutais sa réaction. Tu portas ta main à tes cheveux pour te frotter le crâne ; tu te sentais décidément de plus en plus embarrassé. « Je... Désolé. Je ne ressens pas ce genre de truc pour toi. » Si Sirius apprenait que l’une de ses ex te tournait autour, il te tuerait. Mais ce n’était pas que pour cela que tu ne voulais pas de la demoiselle. Elle était peut-être gentille, mais elle ne te plaisait pas. Pas assez pour que tu veuilles d’elle de cette manière-là. Tu ne t’intéressais pas spécialement aux filles – ni aux garçons, d’ailleurs – et tu n’avais prêté aucune attention à Marvel. Bien sûr, tu avais été là pour l’écouter lorsqu’elle en avait besoin, mais ça n’avait pas été plus loin. Tu l’avais vue comme une camarade. Non pas comme la jeune fille qu’elle était.

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