AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
NEWSLETTER - La première newsletter du forum est disponible ici.
Bonne lecture smile
Nous jouons actuellement la période de Janvier 1981.
Les mangemorts recrutent !
c'est par ici que ça se passe

Partagez
 

  ☞ Now you're just somebody that I used to know

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Evan Rosier
Evan Rosier

Serpentard


PRENOM/PSEUDO : Amandine
CREDITS : Tiphe
PARCHEMINS : 337
LOCALISATION : Près de toi
ICI DEPUIS : 29/05/2012

 ☞ Now you're just somebody that I used to know Empty
MessageSujet: ☞ Now you're just somebody that I used to know    ☞ Now you're just somebody that I used to know EmptyDim 10 Juin - 14:15


Un regard vers lui et tu sus que jamais tu ne pourrais passer à côté de lui sans agir. Tes pas te rapprochaient de lui tandis que tu refaisais le fil de ta journée. Un lever, comme tant d'autres et pourtant si différent. Ton corps était endolori, ta tête allait exploser. Ta nuit n'avait pas été de tout repos, remplie de tes sombres rêves, de tes cauchemars et d'heures à attendre que ce sommeil vienne. Lorsque madame sommeil s'est penché sur ton berceau à ta naissance, elle a décidé de te priver à jamais du plaisir de dormir. Même enfant, tu n'avais jamais fait une nuit complète. Il y avait d'abord eux les pleurs de ta petite soeur, puis ensuite tes cauchemars, si bien que tu avais l'air, comme aujourd'hui, d'un mort-vivant. Ta peau bien trop blanche renvoyait de toi une mauvaise image mais s'il n'y avait eu qu'elle, tu aurais été l'homme le plus heureux de la terre. Ce n'était malheureusement pas le cas. Tu n'avais qu'à observer les regards que te lançaient tes camarades pour le comprendre. Depuis quelques temps, tu avais réussi à les ranger dans différentes catégories. La principale était sans aucun doute les apeurés. Ceux qui te voyaient comme un monstre avec lequel, il ne fallait pas se retrouver en contact. De tous, c'était ceux qui te plaisaient le plus. Ils restaient loin de toi et tu n'avais qu'à agir de la même manière. T toutefois, tu ne peux nier que certains de ceux-ci représentaient pour toi des cibles de choix. Tu leur faisais subir la peur qui avait été tienne durant quelques ans. Tu étais un tortionnaire, tu n'étais pas quelqu'un de bien et tu ne cherchais pas non plus à le devenir. Le peu de bonté que l'on t'avait accordé à la naissance avait été bafouée au fil des ans, si bien que maintenant il n'en restait plus aucune trace. Cela t'amenait à la seconde catégorie. Elle comprenait tous ceux qui ne pouvaient s'empêcher de parler de toi dès que tu avais le dos tourné. Par moments, tu n'entendais pas leur vil venin, par d'autres, il entrait en toi, te rendant comme fou, t'amenait à souhaiter leur mort. Tu rêvais de poser tes mains sur leur gorge, de faire d'eux des victimes de ta délicate personne. Dans ton dos, les mots fou, étrangleur, enfant du diable, horreur de la nature étaient légions. Certains ne dataient pas d'aujourd'hui, certains avaient même été prononcés, plus d'une fois dans la bouche de celui que devait appeler papa. Continuant d'avancer dans ce couloir, tu regardais devant toi, ton regard n'allait que rarement vers le côté. Essayer de ne pas accorder d'importance aux autres, de ne pas te faire avoir par la troisième catégorie. Plus mystérieuse, elle était aussi celle que tu appréciais le moins. Ici se côtoyait des personnes totalement différentes, toutes celles qui lorsqu'elles te croisaient ne prenait pas immédiatement peur. Les fous qui pensaient pouvoir te changer, les personnes particulières et puis d'autres encore. Une place bouche trou comme aurait dit certains mais pour toi, c'était là que se trouvaient ceux de qui tu devais véritablement te méfier. Continuant d'avancer dans le couloir, il te regardait et ce fut-là que tout commença. Tu ne pouvais pas faire comme si, non, entre vous il y avait tellement et si peu à la fois. Tu connaissais sa dangerosité car il connait l'une de tes faiblesses, parce qu'il t'avait connu à un moment étrange de ton existence et que cela changeait totalement la donne. Un pas, puis un autre, tu t'approchais de lui tout en sortant ton visage le plus dédaigneux. Il était seul, surement en train de réfléchir ou de se cacher. Il était timide apprécié et gentil, tout ce que tu n'étais pas. « Toujours à la recherche de ton cerveau Lupin ? » Tu avais prononcé chaque mot avec la parfaite intonation. Tu le regardais de haut, te sentant supérieur à lui, à ce petit rouge sans aucune importance. Il existait pourtant une époque où tu aurais pu sourire en sa compagnie, lointaine, effacée de ton esprit, à jamais.
Revenir en haut Aller en bas
Remus J. Lupin
Remus J. Lupin

Préfets


PRENOM/PSEUDO : LAETITIA AKA .DAUNTLESS
CREDITS : MOGO & .DAUNTLESS
PARCHEMINS : 1416
ÂGE : 32
LOCALISATION : REGARDE LA CARTE DU MARAUDEUR ET TU AURAS TA RÉPONSE.
ICI DEPUIS : 21/05/2012

 ☞ Now you're just somebody that I used to know Empty
MessageSujet: Re: ☞ Now you're just somebody that I used to know    ☞ Now you're just somebody that I used to know EmptyLun 25 Juin - 20:40


Un soupir et une atroce douleur dans les côtes. Remus ne s'était toujours pas remis de la dernière pleine lune qui avait été bien plus agitée que d'ordinaire. Il se souvenait encore de sa rencontre avec le grand dévoreur, de l'état dans lequel il avait trouvé James et Sirius. De l'état dans lequel lui-même s'était réveillé. Les hématomes qui couvraient son corps témoignaient de la dernière pleine lune ; il se souvenait encore de la réaction de l'infirmière lorsqu'il avait été la voir. Malheureusement, elle n'avait pas pu faire grand chose pour lui. Elle lui avait administré les soins nécessaires bien sûr, mais il devait laisser le temps passer afin de guérir de ses blessures. Quoi qu'il en soit, elle lui avait dit qu'il serait à nouveau en état lors de la prochaine pleine lune. C'était le principal.
Un coup d'oeil à sa montre : il était encore tôt, mais il devait se dépêcher s'il ne voulait pas arriver en retard à son prochain cours, celui de botanique. Cours qu'il n'appréciait pas vraiment. Les plantes, ça n'avait jamais été son truc. Pour être totalement franc, il n'y comprenait rien. Il avait toujours réussi à se débrouiller - grâce à l'aide de certains camarades, il devait l'avouer - à avoir E à ses examens, mais il ne comprenait pas vraiment comment il y arrivait. Il préférait de loin jeter un bon vieux sort que d'apprendre à mettre en pot une mandragore.

Un nouveau soupir et quelque chose attira l'attention de Remus. Un garçon un peu plus vieux que lui venait d'arriver dans le couloir. Un garçon qu'il connaissait. Ou plutôt qu'il avait connu autrefois, bien des années auparavant. L'aîné des Rosier. Aussi diabolique, voire encore plus, que sa soeur, Kaylàh. Le teint cadavérique, les yeux presque éteints. Tellement différent du garçon dont Remus avait fait la connaissance, quelques années auparavant. Il se souvenait encore, qu'à l'époque, il arrivait à Evan Rosier de sourire lorsqu'ils parlaient. Aujourd'hui, il était impossible d'arracher un sourire au Serpentard.
Ce dernier continuait d'avancer dans les couloirs et son regard croisa celui de Remus. Il m'a vu, songea le jeune homme. Ils avaient beau avoir été amis ; cette période était révolue. Pour une raison qui échappait totalement au lycanthrope, son aîné le méprisait aujourd'hui. Paroles sarcastiques, coup bas dans le seul but de le blesser. L'ami d'autrefois a depuis longtemps disparu.
Evan s'approcha de Remus, dédaigneux : « Toujours à la recherche de ton cerveau Lupin ? » Et voilà, ils y étaient. Le Gryffondor leva les yeux vers le Serpentard, se retenant de soupirer pour la énième fois. Il commençait à être habitué aux petites remarques d'Evan. Cependant, celles-ci avaient toujours le don de l'agacer. « Mon cerveau est à sa place, merci de t'en soucier. » Les yeux de Remus quittèrent ceux d'Evan pour aller se balader dans le couloir. Certains élèves étaient rapidement partis en voyant le serpent d'approcher du loup ; ils connaissaient sans doute la mauvaise réputation du jeune homme et préféraient ne pas être dans le coin lorsqu'il s'en prendrait à Remus. Être témoin des agissements d'un élève n'était jamais une bonne chose, surtout lorsqu'il s'agissait d'Evan Rosier. De rares curieux étaient cependant restés, leur jetant de rapides coup d'oeil. Remus releva les yeux pour observer son vis-à-vis et haussa les épaules : « Et toi, alors? Il me semble que tu n'as toujours pas retrouvé le coeur que tu as perdu voilà des années. » Un coeur, il en avait un. Du moins, il l'avait quelques années en arrière. Aujourd'hui, il n'en savait trop rien. Evan était un garçon froid, parfois cruel. Différent. Et au fond, Remus voulait croire que le garçon qu'il avait connu lorsqu'ils étaient plus jeune était toujours présent derrière ce masque de glace.

Citation :
désolée, c'est pas top Arrow

Revenir en haut Aller en bas
Evan Rosier
Evan Rosier

Serpentard


PRENOM/PSEUDO : Amandine
CREDITS : Tiphe
PARCHEMINS : 337
LOCALISATION : Près de toi
ICI DEPUIS : 29/05/2012

 ☞ Now you're just somebody that I used to know Empty
MessageSujet: Re: ☞ Now you're just somebody that I used to know    ☞ Now you're just somebody that I used to know EmptyDim 8 Juil - 8:33


Tu étais surement le pire de toutes les personnes présentes dans ce couloir. Non, tu n’étais pas un homme bien et tu ne prétendais pas l’être. Tout ce que tu demandais, c’était un peu de solitude et cela tu l’obtenais de plus en plus. La peur, voilà ce qui faisait fonctionner le monde, voilà ce qui te faisait avancer et pour le moment tu avais bien réussi. Sans cœur et sans pitié, tu t’exultais de l’état dans lequel tu pouvais mettre autrui. Oui cela était pour toi comme la plus délicate des vengeances, celle qui te permettait de montrer au monde que tu n’étais pas l’homme qu’ils pensaient, que tu étais pire. Sans pitié, voilà surement ce qui te définissait le plus pour l’instant. Les couloirs étaient pour l’instant tien, toi marchant au plein milieu, attirant tous les regards sur ton passage. Au fond, c’était sans aucun doute le contraire de ce que tu désirais mais tu ne pouvais pas changer les choses. La nature de l’homme le rendait, bien trop souvent, stupide au point de croire que sa curiosité pouvait tout permettre. Toi, tu n’étais pas ainsi, tu n’aimais pas les racontars ou même être le centre de l’attention. Tu appréciais la solitude, ne rien savoir de la vie de ton voisin et d’une certaine manière, tu espérais que cela ne change jamais. Tu te tuerais si tu devenais comme tous ces autres mais cela n’était pas prêt d’arriver et tu le remarquais encore plus tandis qu’on te regardait de loin. Tu faisais peur et tu aimais cela, pour toi, c’était une échappatoire, un triomphe face à toutes ces années où l’on t’avait trainé dans la boue. Plus personne maintenant n’osait t’appeler l’enfant de l’inceste, du moins pas en ta présence. Dans ce couloir bondé, il n’y avait véritablement qu’une seule personne dont tu devais te méfier, un seul être capable de tout détruire en un seul instant. Tu le voyais là, seul et fragile et tu aurais très bien pu passer à côté de lui et pourtant, ce ne fut nullement ce que tu fis. Non, une force puissante t’obligeait à aller à sa rencontre, à lui faire sentir qu’il ne t’attendrait jamais. Garder le contrôle voilà ce que tu faisais en agissant de la sorte avec ce garçon que tu avais pu, dans le passé, considérer comme un ami. Tout cela était maintenant bel et bien finit, tu n’étais plus fragile, tu n’étais plus assez fou pour t’attacher à un pareil boulet, surtout d’une couleur aussi abjecte. Des raisons, encore et toujours, c’était tout ce que tu avais trouvé pour rendre acceptable ton comportement même si au fond tu n’en avais que faire qu’il le soit. La seule chose qui comptait vraiment c’était le petit Lupin qui te faisait face et la manière dont tu allais t’amuser. Un sourire sadique sur le visage, tu avais lancé ta première attaque, un délice, une manière d’enfoncer plus loin ton ascendance sur sa pauvre personne. Oh oui, le pauvre allait souffrir et cela ne faisait que commencer. Tu commençais doucement, par t’assurer de son manque de cervelles. Oui pour toi, il était un idiot, un imbécile, la pire personne sur cette terre et rien ne pourrait jamais changer cela Tu avais été dédaigneux, sans aucun sentiment, tout simplement parfait. Tu te délectais de chacune de ses réactions même si elles te surprenaient bien souvent et tu adorais cela. Tu voulais lire de l’agacement dans ses yeux, sentir combien il pouvait se retrouver embêter par tes petits propos.. « Mon cerveau est à sa place, merci de t'en soucier. » Un sourire loin d’être amical ornait tes lèvres tandis que tu le regardais de haut en bas avant de lancer un regard autour de toi. De tes yeux glacials tu demandais aux gens de partir. Oui, tu ne voulais pas de témoins, tu aimais faire cela dans le calme et le silence et pas avec des emmerdeurs partout. Certains comprenaient le message, d’autres étaient plus longs à la détente mais tu t’occuperais d’eux que si c’était nécessaire. Ta cible du moment était le pauvre Lupin et tu ne la laisserais filé pour rien au monde. T’approchant encore davantage de lui, tu lâchas sur un ton désagréable et trop arrogant cette petite phrase. .« Il ne doit pas être très grand vu l’imbécilité qui émane de toi. » T’approchant encore davantage, tu regardais le pauvre jeune homme. Jamais il ne comprenait rien à la vie, il était condamné à une vie de stupidité et tu ne pouvais rien faire pour empêcher cela. Par contre, tu pouvais rendre sa vie encore plus misérable et cela n’allait pas tarder. . « Et toi, alors? Il me semble que tu n'as toujours pas retrouvé le coeur que tu as perdu voilà des années. » Tu te mis à rire de cette façon froide et dérangeante qui était tienne. Malade, il l’était sans aucun doute pour imaginer quelque chose battait dans ta poitrine. Regardant autour de toi, tu ne vis plus que quelques curieux qui partiraient après ça. D’un geste rapide et vif, tu plaças ton bras contre la gorge du jeune homme avant de lancer un regard vers l’assemblée qui fila comme le vent. Tu riais toujours tandis que ton regard se plongeait dans le sien.. « Mon pauvre Lupin… Tu n’es pas au courant ? Je n’ai pas de cœur. » Tu appuyais légèrement plus fort sur sa tendre gorge avant de parler doucement dans son oreille. .« Je t’interdis de parler d’un quelconque moi d’avant. » Ton ton était sans appel, froid, glacial, synonyme de mort.
Revenir en haut Aller en bas
Remus J. Lupin
Remus J. Lupin

Préfets


PRENOM/PSEUDO : LAETITIA AKA .DAUNTLESS
CREDITS : MOGO & .DAUNTLESS
PARCHEMINS : 1416
ÂGE : 32
LOCALISATION : REGARDE LA CARTE DU MARAUDEUR ET TU AURAS TA RÉPONSE.
ICI DEPUIS : 21/05/2012

 ☞ Now you're just somebody that I used to know Empty
MessageSujet: Re: ☞ Now you're just somebody that I used to know    ☞ Now you're just somebody that I used to know EmptyLun 9 Juil - 9:40


Dans la vie, il y a deux sortes de personnes: ceux auxquels on fait confiance et ceux dont on se méfie, la première de ses catégories contenant bien évidemment moins de monde que la seconde. Pourtant, Remus avait longtemps cru pouvoir placer Evan Rosier chez les personnes auxquelles il faisait confiance ; peu à peu, il commençait à se dire qu'il avait eu tort. Evan n'avait jamais été le garçon qu'il s'imaginait. Ou alors, peut-être celui-ci n'existait plus. Peut-être celui-ci avait disparu quelques années auparavant, lorsqu'il y a eu cette histoire de tentative de meurtre. Un garçon qu'Evan avait faillit étrangler si l'on en croyait la rumeur. Et cela expliquait bien assez la distance raisonnable que les gens gardaient avec l'aîné des Rosiers depuis quelques temps. « Il ne doit pas être très grand vu l’imbécilité qui émane de toi. » Remus se retint de lever les yeux au ciel ; il se contenta de se mordiller la lèvre inférieur, décidément bien agacé. Evan n'était pas près de lui depuis cinq minutes que le lycanthrope en avait déjà assez. Il ne supportait plus ses airs moqueurs et supérieurs, il ne supportait plus sa tendance à le prendre de haut chaque fois qu'ils se croisaient. Comme s'ils n'avaient jamais été amis, comme s'il essayait de se convaincre que cette lointaine époque n'avait jamais existé. Pourtant, elle avait bel et bien été réelle, Remus s'en souvenait encore. Des après-midis passés au sommet de la tour d'astronomie, à parler, à refaire le monde ensemble. Une époque, où Remus, prenant conscience de sa condition de loup-garou, pensait sa vie terminéeavant même d'avoir débutée, où Remus était un garçon renfermé, complexé, méfiant. Bien plus qu'il ne l'était aujourd'hui. Remus détourna les yeux pour observer la neige qui tombait à l'extérieur, un spectacle qui le fascinait toujours, malgré ses dix-neuf années terrestres. « C'est à d'anciennes fréquentations que je dois cette "imbécillité". » D'anciennes fréquentations dans son genre. D'anciens amis qui n'avaient rien à lui apporter et qui, au final, l'avaient déçu. Il avait un cerveau, tout le monde pouvait témoigner dans ce sens même s'il n'avait aucunement envie d'entendre ses camarades ou ses professeurs le flatter ; ses notes suffisaient à montrer qu'il possédait une certaine intelligence. Remus devrait peut-être songer à acheter un bouquin d'insultes à Evan ; il semblait particulièrement mal choisir les siennes puisque, non vraiment, le cerveau du jeune Lupin était bien présent dans sa tête et on ne peut plus fonctionnel. Lorsque Remus lui retourna la question, faisant mine de s'inquiéter de la présence - ou non présence - du coeur du Serpentard en son sein, celui-ci éclata de rire. Un rire étrange. Un rire qui faisait froid dans le dos, qui donnait la chair de poule au Gryffondor. Et puis, le bras du serpent coinça le loup contre le mur ; la respiration de ce dernier se faisait de plus en plus faible, ses voies respiratoires étant obstruées par la pression qu'exerçait Evan sur sa gorge. Du coin de l'oeil, Remus vit les élèves qui étaient encore dans le couloir disparaître peu à peu. Lâches ! S'il m'arrive quelque chose, mon fantôme viendra vous hanter, bande de lâches ! « Mon pauvre Lupin… Tu n’es pas au courant ? Je n’ai pas de cœur. » Oh, des rumeurs sur son coeur, il y en avait. Mais Remus n'était pas du genre à écouter les rumeurs ; les élèves de Poudlard avaient la mauvaise habitude de raconter tout et n'importe quoi. Ce n'était décidément pas rationnel d'écouter tous les bruits de couloir. Et puis, Evan n'avait pas pu perdre son coeur de façon si soudaine. Il devait bien encore se trouver à quelque part, même si le Serpentard essayait de cacher cette part de lui. La pression sur la gorge de Lupin se fit plus forte alors qu'Evan reprenait la parole : « Je t’interdis de parler d’un quelconque moi d’avant. » C'était donc ça, dont Evan avait peur. Que Remus parle. Qu'il envoie un hibou à la rédaction du Hibou Farceur et que l'on trouve ses faiblesses dans la prochaine édition. Comme si Remus était capable de faire preuve d'autant de bassesse. Même s'il se trouvait soudain en possession des secrets de son pire ennemi, il ne les dévoilerait pas. « Tu... Tu m'en crois... vraiment capable...? » Un effort surhumain pour parler. L'air commençait à lui manquer ; Evan n'appuyait pas assez sur sa gorge pour le tuer, mais ne lui laissait pas non plus le loisir de respirer comme il le souhaitait. « Je n'en ai... jamais parlé à personne. Pas maintenant que je vais le faire. » Et c'était vrai. Même les Maraudeurs n'étaient pas au courant de cette histoire avec Evan ; Remus ne leur avait jamais dit qu'il fut un temps où il considérait le Serpentard comme l'un de ses amis. Et même s'ils l'avaient su, il ne lui aurait sans doute pas raconté ce qui se disait entre eux. Cela ne regardait qu'eux.

Revenir en haut Aller en bas
Evan Rosier
Evan Rosier

Serpentard


PRENOM/PSEUDO : Amandine
CREDITS : Tiphe
PARCHEMINS : 337
LOCALISATION : Près de toi
ICI DEPUIS : 29/05/2012

 ☞ Now you're just somebody that I used to know Empty
MessageSujet: Re: ☞ Now you're just somebody that I used to know    ☞ Now you're just somebody that I used to know EmptyJeu 12 Juil - 10:25


Le chercher, le faire sortir de ces gongs, voilà tout ce dont tu avais envie. Tu voulais le détruire pour lui prouver qu’on ne devait pas te chercher. Oui Evan, tu cherchais à terrifier le jeune homme pour que jamais au grand jamais il ne t’approche. Tu voulais, voir dans ses yeux, la peur que tu apercevais dans ceux d‘autrui. Oui, c’était le seul moyen de t’assurer de ne point changer de vie. Enfant du diable, tu ne voulais pas redevenir le souffre-douleur. Cette époque de ta vie était maintenant derrière toi et tu ne ferrais rien pour y retourner. No, tu étais maintenant en haut de la chaine alimentaire et tu ferais tout pour y rester le plus longtemps possible. Oui, redescendre n’était pas une possibilité et tu étais prêt à tout pour cela. Pour l’instant, cela constituait simplement à effrayer le jeune homme qui te faisait face. Pour commencer, tu lançais sur lui tes paroles acerbes. Qu’il n’ait plus jamais envie de te parler, voilà quel était ton but que jamais il ne parle de tout à personne. Etre certain de ta sécurité, voilà la raison qui te poussait encore et toujours à être le plus sombre de tous les idiots avec lui. C’est ce qui t’avait poussé à l’enlever de ta vie et passer de cet ami à un ennemi. Oui, il fut un temps où c’était par un sourire que tu l’accueillais. Arrogant, salle gosse, bête immonde voilà tout ce que tu étais devant ce jeune homme qui ne demandait rien de tout cela. Le regardait encore méchamment, tu avais fait une remarque désobligeante sur ses capacités mentales. Au fond, tu ne savais même pas comment il travaillait mais tu t’en moquais complètement, ce n’était pas ce qui changerait la donne.. « C'est à d'anciennes fréquentations que je dois cette "imbécillité". » Tu savais ce qu’il était en train d’insinuer et tu n’aimais nullement cela. Pire, cela ne faisait que renforcer ton feu de colère. Oui, la laisser te parler de la sorte était quelque chose dont tu n’étais nullement capable. Il allait bien vite le comprendre et voir qu’on ne pouvait te traiter de la sorte sans en payer le prix. Sur le moment, tu ne dis rien, ne voulant pas éveiller les soupçons, ayant autre chose en tête. Oui, tu allais lui faire comprendre que le passé s’appelait ainsi pour une très bonne raison et que le ressasser encore et toujours n’était nullement une bonne solution. Il te demanda ensuite où était passé ton cœur et cela te fit rire. Oui, tu n’en avais plus, il était vide et cela tu en étais persuadé. Tu ne vivais plus par cet organe. Tu étais la mort, sans aucune pitié et cela ne changerait jamais. Tu n’avais plus aucun cœur et tu ne désirais pas le récupérer. Au fond, tu n’en avais eu et les rumeurs sur ce sujet étaient vraies. C’était sans aucun doute la seule. Tu commençais à te laisser à un rire noir avant de pousser le jeune homme cotre le mur et d’appuyer avec ton coude sur tes voies respiratoires. Tu ne voulais pas le tuer, du moins pour l’instant. Ceux qui vous observaient avaient filés et rien ne pouvait te faire plus plaisir. Tu étais maintenant seul avec lui et capable de lui gare tout ce qu’il fallait pour qu’il comprenne qu’on ne jouait pas avec toi. Pour le convaincre un peu plus, tu lui annonças que tu n’avais pas de cœur, espérant qu’il ne soit pas assez fou pour penser différemment. Oui, tu allais tout faire pour l’amener à te haïr tellement qu’il t’oublierait totalement. Pour se faire, tu avais trouvé le plus ingénieux des systèmes. Tu appuyais sur sa carotide assez pour le faire souffrir mais pas assez pour le priver d’air. Un système ingénieux qui ne faisait que renforcer ton degré de folie. Lorsque tu te mis à parler dans son oreille, tu augmentas la pression pour qu’il comprenne que jamais plus il ne devait parler d’un toi passé. Oui, il n’existait plus et il devait le comprendre. Il devait l’oublier et ne plus en parler. .. « Tu... Tu m'en crois... vraiment capable...? » La pression sur sa gorge se fit moins forte tandis que tu prenais conscience de ce qu’il était en train de dire. Capable, il l’était, tu étais persuadé de cela. C’était même l’une des raisons qui te poussaient à te comporter de la sorte. Tu voulais lui faire comprendre qu’on ne jouait pas avec toi, que s’il divulguait une information quelconque tu le tuerais sur le champ. Tu le mettais en garde et tu étais prêt à tout pour ne jamais être découvert. .« Je n'en ai... jamais parlé à personne. Pas maintenant que je vais le faire. » Tu relâchas la pression sur sa gorge sans être sûr de pouvoir lui faire confiance. Oui, ta haine pour Lupin venait de tout ce qu’il savait sur toi, tout ce qu’il pourrait faire contre ta pauvre personne. Tu devais le détruire avant qu’il ne te détruise. C’est ce que tu pensais mais ces propos te perturbaient légèrement comme si une part de toi imaginait cette situation quelque peu impossible. .« Tout le monde parle sur le dos de tout le monde. Pourquoi serais-tu différent ? » En parlant de la sorte, tu lui avouais, d’une certaine manière que ta haine envers lui venait de cette peur qu’il avoue ton passé. Oui, sans le vouloir tu t’étais dévoilé.. « Pourquoi devrais-je te faire confiance ? » Oui, tu avais murmuré cette phrase peut-être plus pour toi que pour lui tandis que vos visages n’étaient pas si éloigné l’un de l’autre.
Revenir en haut Aller en bas
Remus J. Lupin
Remus J. Lupin

Préfets


PRENOM/PSEUDO : LAETITIA AKA .DAUNTLESS
CREDITS : MOGO & .DAUNTLESS
PARCHEMINS : 1416
ÂGE : 32
LOCALISATION : REGARDE LA CARTE DU MARAUDEUR ET TU AURAS TA RÉPONSE.
ICI DEPUIS : 21/05/2012

 ☞ Now you're just somebody that I used to know Empty
MessageSujet: Re: ☞ Now you're just somebody that I used to know    ☞ Now you're just somebody that I used to know EmptyLun 23 Juil - 12:21


Remus ne mourrait pas. Pas aujourd’hui en tout cas, il en était persuadé. Ce n’était pas Evan Rosier qui le tuerait. Du moins il l’espérait, mais il doutait que son vis-à-vis veuille ajouter « meurtre » à la liste de tous les crimes dont il était déjà l’auteur présumé. Evan appuyait sur la gorge du loup ; l’air quittait les poumons de celui-ci, le forçait à respirer douloureusement. Il manquait d’air, il avait de la peine à reprendre son souffle. Mais le Serpentard ne te tuerait pas. Non, il ne s’abaisserait pas aussi bas. Pas avec Remus, pas avec celui qui avait autrefois été son ami. Remus ne croyait pas un instant à la disparition de l’adolescent qu’il avait rencontré en arrivant à Poudlard – il devait bien être encore ici, caché derrière le masque du nouveau Rosier. Et ce dernier cracha quelques mots au visage du Gryffondor, l’interdisant de révéler quoi que ce soit sur son « ancien lui ». Et, découvrant ainsi la pire crainte de l’homme avec lequel il parlait, Remus eut envie de rire – mais il ne le fit pas, il manquait déjà suffisamment d’air ainsi. Peur de ce que les autres penseraient de lui s’ils l’apprenaient, peur de dévoiler une quelconque faiblesse à autrui. Mais Remus n’était pas capable de ce genre d’acte. Parler des autres ? Il n’était pas comme cela. Il avait lui-même un secret à cacher, un secret lourd à porter que personne ne devait découvrir. Sa lycanthropie. Imaginez un peu la tête d’autrui s’ils apprenaient sa vraie nature. Imaginez la réaction des parents d’élèves. Remus n’avait pas le choix ; si son problème de fourrure venait à être connu du grand public, il devrait sans doute quitter Poudlard. Et son avenir ? Eh bien, il n’en aurait pas. Tout ça parce qu’il avait été victime des caprices d’un loup garou.

Rosier relâcha légèrement la pression qu’il maintenait sur la gorge du loup, un peu comme s’il hésitait. Croyait-il Lupin ? Bonne question. Sans doute pas. Ou alors à moitié. Mais Evan n’arrivait pas à faire confiance, pas totalement. Le Maraudeur le voyait bien dans son regard. « Tout le monde parle sur le dos de tout le monde. Pourquoi serais-tu différent ? » Parce qu’il avait son propre secret à cacher. Voilà pourquoi. Mais il ne pouvait pas se permettre de répondre ceci à son vis-à-vis. Alors il garda le silence ; il baissa les yeux sur le sol, gardant ses lèvres closes. Cependant, Evan semblait ne pas vouloir s’arrêter là. Il répéta : « Pourquoi devrais-je te faire confiance ? » Un simple murmure cette fois. Et en relevant son visage, Remus s’aperçu que celui du Serpentard était extrêmement proche du sien. Bien plus qu’auparavant. Et cette proximité était quelque peu... dérangeante ? Oui, dérangeante. Il n’y avait un détail là-dedans – et le Maraudeur ne saurait dire quoi – qui le perturbait. Lupin poussa un soupir, mais il ne détourna pas son regard pour autant. Ses yeux étaient plongés dans ceux, toujours hésitants, de son vis-à-vis. « Parce qu’un ami ne fait pas ce genre de choses. Un ami ne va pas raconter n’importe quoi à n’importe qui. » Amis ? Ils ne l’étaient pas. Ils ne l’étaient plus. Pourtant, il fut un temps où Remus avait considéré Evan comme tel. Malgré leurs différences, ils avaient été amis. Et du jour au lendemain, plus rien. Rosier n’était plus le même, quelque chose avait changé en lui. Plus sombre, plus froid, plus violent. Remus aurait pu dire qu’il ne le reconnaissait pas mais c’était faux. Au fond, il voyait encore son ancien ami derrière le masque qu’il portait aujourd’hui. Il voyait encore l’adolescent qu’il avait connu voilà des années. « Tu crois que je suis l’ennemi ? Soit. Comme tu veux. Continues de t'acharner sur moi plutôt que contre toutes ces personnes qui te veulent du mal. » Remus n’était pas sourd. Il entendait bien ce qu’il se disait sur Evan dans les couloirs ; si les gens gardaient leur distance, c’était uniquement à cause de l’espèce de régime de terreur instauré par le Serpentard. Mais une fois que celui-ci avait le dos tourné, les langues se déliaient et la bêtise humaine montrait encore toute son étendue. Rumeurs, rumeurs, rumeurs. Rosier était fou, Rosier était un monstre, Rosier était une abomination de la nature. Les Hommes étaient vils et perfides et Evan en payait douloureusement le prix, jour après jour.

Citation :
Voilà, rp enfin terminé fire Il est vraiment nul par contre, tu m'excuseras hein cache potté eyes

Revenir en haut Aller en bas
Evan Rosier
Evan Rosier

Serpentard


PRENOM/PSEUDO : Amandine
CREDITS : Tiphe
PARCHEMINS : 337
LOCALISATION : Près de toi
ICI DEPUIS : 29/05/2012

 ☞ Now you're just somebody that I used to know Empty
MessageSujet: Re: ☞ Now you're just somebody that I used to know    ☞ Now you're just somebody that I used to know EmptyVen 10 Aoû - 13:28


Tu étais une bombe à retardement, une machine faite pour tuer, programmé pour être comme telle. Tu étais ce monstre comme il le répétait si souvent et rien ne pouvais changer cela. On t’avait créé, amené à être de la sorte et tu ne savais plus maintenant te comporter autrement. Tu avais été changé, manipulé par ceux que tu n’avais jamais aimés. Tu avais grandi, changé, tu étais devenue le bourreau là où l’on faisait avant de toi la victime. Oui, tu étais devenu l’instrument de terreur. Les gens ne te regardaient plus de haut, ils avaient compris que contre toi ils n’avaient aucune chance et cela te plaisait. Oui, c’est ce qui t’amenait à te comporter de la sorte avec Lupin. Oui, tu voulais voir dans ses yeux ce que tu voyais dans ceux d’autrui. Tu avais envie de l’effrayer pour qu’enfin il ait peur de ta personne, pour qu’enfin tu sois débarrassé de ce sentiment étrange qui te dévorait l’âme. Oui, tu n’appréciais pas les regards qu’il te lançait ni l’attitude qu’il avait avec toi. Il n’avait pas peur de toi et au fond, c’était même l’inverse. De vous deux, c’était toi qui était effrayé de tout ce qu’il savait sur ta tendre personne. Il connaissait tes forces et aussi tes faiblesses et cela faisait de lui sans doute le plus dangereux de toutes les personnes que tu connaissais. Il pouvait, par une seule de ses paroles détruire tout ce que tu avais mis si longtemps à bâtir et cela était quelque chose que tu ne pouvais pas supporter. Alors, tut tétais jette sur lui pour l’apeurer mais cela n’avait pas marché. Non, Ta technique n’avait pas fonctionné, il n’était toujours pas effrayé. Pire, il te regardait comme si tout cela n’avait pas d’importance comme si tu n’étais pas cette horrible personne et cela tu n’arrivais toujours pas à le supporter. Oui, pour toi ; cela était impossible et ça ne changerait jamais dans ta tête. Cependant, tu avais été surpris par ce qu’il t’avait dit ensuite. Toi, tu lui faisais mal et lui comprenait le nœud du problème, il comprenait que votre passé était un danger pour toi, qu’il t’obligeait à agir de la sorte. Oui, tu étais comme obligé de l’attaquer à cause de la fragilité qu’il te connaissait mais ce n’était pas vraiment ce qu’il pensait. Non, ses propos te surprirent, te rendirent abasourdis parce qu’il essayait de te faire croire qu’il ne te voulait aucun mal. Tu n’arrivais pas à le croire, tu ne le pouvais pas, cela était impossible. Les gens étaient méchants, les gens se servaient des faiblesses des autres pour gagner et cela ne changerait jamais. L’homme était un loup pour l’homme et derrière ses airs de gentil garçon, il l’était aussi, c’était ta seule certitude. Alors oui, tu le tenais toujours pour t’assurer qu’il ne partirait pas mais tu étais moins agressif qu’auparavant et cela était un bon début. Arriver à lui faire confiance était impossible et tu le lui annonças de but en blanc. D’abord pour toi et ensuite pour lui. Oui, tu avais besoin de savoir pourquoi ce garçon serait différent des autres. Tu n’avais aucune certitude, aucune façon d’en être et cela te perturbait. Oui, être en compagnie de Lupin n’était surement pas une bonne chance pour ton état mentale et cela se remarquait chaque jour davantage. Le regardant dans les yeux, trop proche de lui surement, tu cherchais à le sonder, à savoir ce qu’il avait en tête mais tu n’y arrivais pas. Tu ne voyais pas les signes repérables qu’était la méchanceté ou la vilénie. Non, chez lui, rien de tout cela et c’était étrange, tout simplement étrange. .« Parce qu’un ami ne fait pas ce genre de choses. Un ami ne va pas raconter n’importe quoi à n’importe qui. » Amis ? Tu avais envie de rire et ce fut d’ailleurs le cas. Un petit rire s’échappa de la commissure de tes lèvres. Oui, son argument ne tenait pas la route. Pour toi, tu n’avais aucun ami et certainement pas l’homme qui te faisait face. S’il pensait t’avoir de la sorte, il se trompait largement, totalement. Te rapprochant un peu plus, tu ne quittas pas ses yeux tandis que d’une voix sans émotion, tu lui répondis quelques mots. « Amis ? Je n’ai aucun ami Lupin. Je suis le vilain monstre, l’erreur de la nature pas Remus le choupinou qui calinou tout le monde. » Se moquer de lui pour avoir l’avantage, ta dernière défense que tu allais garder le plus longtemps possible. .« Tu crois que je suis l’ennemi ? Soit. Comme tu veux. Continues de t'acharner sur moi plutôt que contre toutes ces personnes qui te veulent du mal. » Tu le regardais toujours droit dans les yeux tandis qu’un sourire malsain vint prendre place sur tes tendres lèvres. Il ne te connaissait pas, il ne savait pas ta façon de fonctionner et quand il la comprendrait, peut-être serait-il trop tard. T’approchant d’avantage de lui, tu enlevas le bras que tu avais sur la gorge comme si une part de toi savait qu’il ne serait pas le danger. Cependant, tu pourrais lui faire mal, s’il s’était moqué de ta petite personne. « Tu sais Lupin, je ne suis pas sourd, je sais ce que l’on dit de moi. » Une chose qu’il ne savait peut-être pas, c’est que cela était ton quotidien et que tu essayais de ne pas y faire attention. Et puis, au moins, tu avais la paix, plus personne ne s’attaquait à toi, tu étais sain et sauf et cela te suffisait amplement. Tu ne demandais rien de plus ou plutôt, tu te contentais de ce que tu avais. « Mais ils sont beaucoup moins dangereux que toi. J’ai appris comment leur faire peur, j’ai trouvé leurs faiblesses. » Tapant ton poing dans le mur à quelques centimètres de son visage, tu avanças ensuite ton visage à quelque centimètres du sien. Il pouvait sentir ton souffle chaud sur le sien. « Quel est ta faiblesse Lupin… » Tu ne changeais pas. Tu étais ainsi et rien ne pourrait changer les choses. Oh oui, cette rencontre n’était pas terminée, tu ne l’avais pas encore décidé. Tes yeux dans les siens, tu cherchais ce qui causerait le point faible de ton adversaire. Au fond, tu n’en avais aucune idée mais il fallait que tu tentes. Et puis, ses yeux, cette proximité, sa gentillesse, tout cela mélangé te donnait une idée, folle, étrange, abasourdissante. Tu allais toutefois le faire. Tu t’approchais encore plus de lui et avant qu’il ne puisse réagir tu posas tes lèvres sur les siennes. Quelques secondes, baiser innocent et pourtant bien différent de tout ce que tu avais pu connaitre. Ta bouche s’éloigna, rien qu’un tout petit peu tandis que tu jugeais de ce qui venait de se passer et de la tête que faisait le jeune homme en face de toi. « Peut-être que je viens de la trouver… » Tu n’en savais rien mais tu ne pouvais rien faire d’autre que de le chercher un tout petit peu. Pour toi c’était un besoin, avoir l’avantage de n’importe laquelle des situations. Tu étais ainsi et rien ne pourrais changer cela.
Revenir en haut Aller en bas
Remus J. Lupin
Remus J. Lupin

Préfets


PRENOM/PSEUDO : LAETITIA AKA .DAUNTLESS
CREDITS : MOGO & .DAUNTLESS
PARCHEMINS : 1416
ÂGE : 32
LOCALISATION : REGARDE LA CARTE DU MARAUDEUR ET TU AURAS TA RÉPONSE.
ICI DEPUIS : 21/05/2012

 ☞ Now you're just somebody that I used to know Empty
MessageSujet: Re: ☞ Now you're just somebody that I used to know    ☞ Now you're just somebody that I used to know EmptyLun 13 Aoû - 20:09


Rosier fixait le préfet droit dans les yeux, sans détourner le regard. Et un sourire s’invita sur ses lèvres. Un sourire qui n’inspirait aucune confiance à la victime désignée de la rose, un sourire qui lui faisait froid dans le dos. Et finalement, il desserra l’emprise qu’exerçait sa main sur la gorge du rouge-et-or, permettant au jeune homme de récupérer sa respiration, de reprendre un rythme cardiaque plus ou moins normal. Il toussota lorsque les mains de son vis-à-vis quittèrent sa gorge. Remus le savait. Malgré tout ce que l’on racontait sur son camarade, Evan n’était pas si cruel. Pas autant qu’on le racontait dans les couloirs, en tout cas. Il ne t’arriverait rien – rien de grave. « Tu sais Lupin, je ne suis pas sourd, je sais ce que l’on dit de moi. » Remus non plus n’était pas sourd. Lui aussi, il entendait ce que l’on disait sur celui qui fut autrefois son ami. De la méchanceté gratuite dans laquelle il ne reconnaissait pas Evan. Mais au fond, peut-être n’avait-il jamais vraiment connu l’aîné des Rosiers. Pourtant, il n’arrivait pas à accepter cette hypothèse. Rosier avait peur de lui, il se méfiait de lui. Ce n’était sans doute pas pour rien. « Mais ils sont beaucoup moins dangereux que toi. J’ai appris comment leur faire peur, j’ai trouvé leurs faiblesses. » Le poing du Serpentard s’enfonça dans le mur, à quelques centimètres du visage du Gryffondor. Et l’espace qu’il y avait entre les deux jeunes hommes avait encore diminué. Le loup pouvait sentir le souffle de son interlocuteur se mêler au sien et cette sensation était quelque peu... dérangeante. « Quel est ta faiblesse Lupin… » Excellente question. Remus lui-même n’était pas sûr de connaître sa plus grande faiblesse – car des faiblesses, il en avait des tonnes. La pleine lune pour commencer, forcément. Ses amis, sa famille. Sa trop grande gentillesse. Lupin avait des tonnes de faiblesses. Certaines qui lui sautaient aux yeux, d’autres dont il n’avait aucunement conscience. Rosier s’approcha encore de quelques centimètres de Remus, qui commençait à être bien trop gêné par leur proximité – il était loin d’être tactile et il n’avait pas l’habitude d’être si proche de quelqu’un. Encore moins lorsqu’il s’agissait d’un homme. Et avant qu’il ne puisse ouvrir la bouche pour lui demander de s’éloigner, les lèvres de son vis-à-vis étaient déjà sur les siennes. Baiser qui ne dura que quelques secondes puisque Remus ne se rendit compte de ce qu’avait fait Rosier uniquement lorsque celui-ci y mit fin. Par Merlin. Rosier venait de l’embrasser. Mon Dieu. Remus était perdu. Il avait envie de rire, croyant à une mauvaise blague du Serpentard. Mais il se retenait ; ce n’était sans doute pas l’attitude à adopter dans une pareille situation. Alors il se contentait de fixer Evan, bouche bée. Rosier l’avait violé. Enfin, pas littéralement. Mais il avait plus ou moins abusé de lui. Par Merlin, il venait de se faire embrasser par un garçon. Evan Rosier était complètement malade. Le loup en était maintenant persuadé. Quelque chose ne tournait pas rond chez lui. Mais cela n’avait rien à voir avec ce que l’on murmurait sur le fruit de l’inceste. « Peut-être que je viens de la trouver… » Quelques mots de Rosier suffirent pour le faire sortir de sa léthargie – même s’il n’en revenait toujours pas. Remus continuait néanmoins à se méfier de Rosier, restant sur ses gardes – ne savait-on jamais, des fois qu’il essaie à nouveau de le violer. Peut-être bien qu’il en avait trouvé une de ses faiblesses, oui. Remus était vraiment peu doué dans ce genre de trucs – il perdait souvent tous ses moyens.

Remus Lupin repoussa son vis-à-vis avec toute la force qu’il avait en lui – c’est-à-dire quasiment aucune ; sa dernière transformation remontait à quelques jours plus tôt et le jeune homme n’avait pas encore eu le temps de récupérer ses forces. D’autant plus que celle-ci s’était relativement mal passée. Son corps en souffrait encore et la façon dont le traitait Rosier n’arrangeait rien ; tu n’oublierais pas cette pleine lune de sitôt, ça non. Comme il fixait toujours son interlocuteur avec des yeux ronds, le lycanthrope se décida finalement à abaisser son regard. « Tu m’excuseras mais euh... On est – ou était enfin bref – amis, pas... ce genre de trucs. Enfin, tu vois, je... T’es pas mon genre, Evan. » Remus préférait ce qui avait des formes, ce qui avait une poitrine mais qui n’avait rien entre les jambes. Non pas qu’il n’ait jamais été attiré par un garçon. Ça lui était déjà arrivé, mais il avait préféré taire cette attirance. Il avait déjà assez l’impression d’attirer les regards d’autrui depuis qu’il était maudit, alors si en plus il se révélait publiquement être bisexuel... L’idée de l’être n’était pas le moins du monde dérangeante certes, mais Remus n’aimait pas attirer les regards extérieurs. Il n’aimait pas se sentir observé, pointé du doigt. Alors il préférait rester discret, il préférait éviter de donner une raison à autrui de parler de lui.


Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




 ☞ Now you're just somebody that I used to know Empty
MessageSujet: Re: ☞ Now you're just somebody that I used to know    ☞ Now you're just somebody that I used to know Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

☞ Now you're just somebody that I used to know

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
i n d e x • a window to the past ::  :: le troisième étage :: couloir du troisième étage-